تقي زاده

تقي زاده

Les deux navires de guerre qui ont récemment intégré la flotte du Corps des gardiens de la Révolution islamique (CGRI) sont équipés de missiles sol-air (SAM) et de missiles croisière développés au niveau national, a déclaré le commandant de la marine du CGRI, le contre-amiral Alireza Tangsiri.

Interrogé mercredi 21 février par la chaîne de télévision TV1 de l'IRIB, il a expliqué que les deux catamarans à usage militaire, construit localement, sont baptisés Shahid Sayyad Shirazi et Shahid Hassan Bagheri, du nom des légendaires commandants militaires iraniens célèbres pour leur héroïsme lors de la guerre imposée par l'Irak dans les années 1980.

Chacun des navires est équipé de six missiles sol-air Sayyad-3 (Hunter-3), de 16 missiles de défense aérienne Nawab à lancement vertical, ainsi que de six missiles de croisière d'une portée comprise entre 40 et 750 kilomètres. Leurs systèmes radar peuvent identifier des cibles jusqu'à une portée de 150 kilomètres, a-t-il indiqué. 

La Ligue arabe, l'Organisation de la coopération islamique (OCI) et l'Égypte ont condamné le troisième veto des États-Unis à un projet de résolution proposé au Conseil de sécurité des Nations unies exigeant la fin immédiate de la guerre brutale menée par Israël dans la bande de Gaza assiégée.

Les États-Unis ont opposé mardi 20 février leur veto au Conseil de sécurité des Nations unies pour bloquer le projet de résolution algérien, qui rejetait le « déplacement forcé de la population civile palestinienne » et exhortait « toutes les parties à se conformer au droit international ».

Les représentants de 13 pays au Conseil de sécurité, composé de 15 membres, ont voté pour. La Grande-Bretagne s'est abstenue.

Les États-Unis ont opposé leur veto à des projets de résolution similaires en octobre et décembre.

Dans un message publié le mercredi 21 février sur X, le ministre iranien des Affaires étrangères, Hossein Amir-Abdollahian a critiqué Washington pour avoir opposé son veto, pour la troisième fois, à une résolution du Conseil de sécurité des Nations Unies exigeant un cessez-le-feu immédiat dans la bande de Gaza assiégée.

Le chef de la diplomatie iranienne a considéré le veto américain comme étant la « catastrophe diplomatique du siècle », soulignant que les États-Unis sont responsables de la campagne génocidaire lancée par Israël contre la bande de Gaza depuis le 7 octobre.

« Ce veto répété rend clairement la Maison-Blanche responsable de la poursuite du génocide perpétré par le régime factice d’Israël à Gaza et de ses crimes de guerre en Cisjordanie », a-t-il déclaré, ajoutant que le monde doit demander des comptes aux États-Unis.

 

La Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) fait face à un défi sans précédent.

Le 27 janvier 2024, le Mali, le Burkina Faso et le Niger ont annoncé leur intention de se retirer de la CEDEAO après l'échec des efforts de réconciliation.

Les trois pays d'Afrique de l'Ouest dirigés par des militaires ont accusé la CEDEAO de devenir une menace pour ses membres. La France, l'Union européenne, le Royaume-Uni et les États-Unis, anciennes puissances coloniales, se sont rangés du côté de la CEDEAO, ce qui a suscité la colère des trois pays du Sahel. La CEDEAO a appelé le Burkina Faso, le Niger et le Mali à reconsidérer leur décision de quitter l'alliance politique et économique, mettant en garde contre les difficultés que cette décision entraînerait pour leurs citoyens.

Dans le même temps, le gouvernement italien a dévoilé les détails d'un plan visant à instaurer une nouvelle ère de partenariat avec les nations africaines. Lors d'un récent sommet auquel ont participé au moins 20 dirigeants africains à Rome, la Première ministre italienne, Giorgia Meloni, s'est montré désireux d'établir une plaque tournante pour distribuer l'énergie africaine, le gaz en particulier, au reste de l'Europe.

L'Afrique bénéficiera-t-elle réellement de ce projet ou s'agit-il d'un plan plus élaboré visant à poursuivre le pillage des ressources africaines ?

 

Une infirmière française de retour de Gaza, Imane Maarifi, a livré un témoignage choquant sur ce qui s’est passé dans l’enclave assiégée.

Depuis le 7 octobre, date à laquelle le régime israélien a lancé son offensive contre la bande de Gaza, il a tué en martyr des milliers de Palestiniens, détruit des hôpitaux, privé des blessés de soins et empêché l’entrée des aides humanitaires à Gaza.

La situation sanitaire dans la bande de Gaza est désastreuse. À cet égard, les Nations Unies ont averti que 60 % des infrastructures sanitaires de Gaza ont été endommagées ou sont complètement hors service.

Selon la chaîne d’information France 24, l’hôpital Nasser à Khan Younès, dans le sud de l’enclave palestinienne, a été le dernier grand hôpital de Gaza qui a été pris pour cible par des militaires israéliens. 150 patients étaient entassés, sans prise en charge médicale, dans les chambres et les couloirs du bâtiment de l’hôpital Nasser.

Le chef de l'Organisation iranienne de l'énergie atomique (OEAI) a salué la position de l'Iran dans les cinq premiers pays de l'industrie nucléaire, et ce, en dépit  des années de sanctions imposées par l’Occident.

Dans un discours prononcé, mardi 20 février, Mohammad Eslami, chef de l'Organisation iranienne de l'énergie atomique (OEAI), a souligné les réalisations de l'Iran dans le cadre de son programme nucléaire pacifique, notamment la production d'eau lourde de haute qualité.

« L’Iran figure parmi les cinq premiers pays du monde dans le domaine de l’industrie nucléaire », a-t-il déclaré.

Pour plus de précisions, M. Eslami a expliqué que l'Iran est aujourd’hui, en tête de liste en termes de qualité et de pureté de l’eau lourde produite sans aide étrangère grâce aux recherches des scientifiques du pays.  

"Nous avons pu participer à l'approvisionnement et à l'exportation d'eau lourde sur le marché mondial", a poursuivi le responsable iranien qui a aussi expliqué que l'eau lourde peut être utilisée pour produire de la microélectronique et certains nouveaux médicaments.

 

Mercredi 21 février, le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Nasser Kanaani, a fermement condamné le veto américain à un projet de résolution du Conseil de sécurité de l’ONU exigeant un cessez-le-feu humanitaire immédiat à Gaza.

Le veto américain à la résolution de l’ONU sur un cessez-le-feu à Gaza prouve une fois de plus au monde entier que les États-Unis ne font pas partie de la solution à la catastrophe humanitaire dans la bande de Gaza, a indiqué Nasser Kanaani, avant de souligner que Washington constitue le facteur le plus important dans la poursuite et l’expansion de la crise dans la région.

La Chine a averti ce mercredi 21 février que le veto américain à un projet de résolution du Conseil de sécurité de l’ONU exigeant un cessez-le-feu humanitaire immédiat à Gaza a rendu la situation encore plus dangereuse.

Alors que les Palestiniens sont massés par million à Rafah, au sud de la bande de Gaza, les États-Unis ont mis mardi leur veto à la résolution algérienne réclamant un cessez-le-feu immédiat à Gaza.

Pékin qui est en faveur de cette résolution et qui a voté en sa faveur, a réagit par la voix de sa porte-parole de la diplomatie, Mao Ning, qui a déclaré que Les États-Unis s’étaient une fois de plus « singularisés en opposant leur veto, rendant la situation à Gaza encore plus dangereuse. »

Au moins deux personnes ont été tuées dans de nouvelles frappes aériennes israéliennes mercredi 21 février contre une zone résidentielle de Kafr Sousa, dans le secteur sud-ouest de Damas, la capitale de Syrie.

La chaîne d'information syrienne Al Ikhbaria a rapporté qu’Israël avait tiré plusieurs missiles sur un immeuble dans la zone résidentielle de Kafr Sousa.

L'agence de presse officielle syrienne (SANA) a également publié des images du bombardement, montrant un immeuble à plusieurs étages partiellement noirci et des fenêtres arrachées.

 

Les avions de guerre américano-britanniques ont lancé, mercredi à l'aube, de nouvelles frappes aériennes contre les régions qui se situent dans le gouvernorat de Hudaydah à l’ouest du Yémen.

Selon la chaîne d’information arabophone iranienne Al Alam, les avions américains et britanniques ont de nouveau frappé le territoire yéménite, sous prétexte de défendre la liberté de navigation en mer Rouge.

« Le quartier d'al-Jabaneh, sur la côte de la mer Rouge, a été attaqué aux premières heures de mercredi », rapporte la chaîne.