
تقي زاده
Bataille d'Al Qalmoun : 15000 combattants du Hezbollah mobilisés!!(Al Arabiya)
Selon la chaine saoudienne Al Arabiya ," 15000 combattants du Hezbollah se seraient déployés non loin des monts d'Al Qalmoun au nord de Damas en prévision de la bataille stratégique qui aura bientôt lieu dans cette région. l'armée syrienne garde également ses soldats en état d'alerte et ces forces sont stationnés entre Damas et Homs ". Al Arabiya s'inquiète surtout de la présence de la bataillon " Abol Fazl Abbas", bataillon irakien en charge de la protection du mausolée de Zeynab face aux assauts salafistes, un bataillon composé de "chiites irakiens". Après l'échec des terroristes à Qusseir, ces derniers ont fui vers Al Qalamoun et depuis , ils attendent constamment l'offensive fulgurante de l'armée.
Le rôle des médias dans la dénonciation des takfiris
Les religieux doivent aussi donner des fatwas pour dénoncer les takfiris et lutter contre ces groupes qui n’ont rien d’islamique.
Nebil Yaghubi, chercheur irakien résidant à Qom et diplômé du centre Djame’at-ol-Mostafa (AS), dans un entretien avec l’Agence Internationale de Presse Coranique, a déclaré que les médias aujourd’hui, étaient une arme qui permettait de combattre les complots des groupes takfiris et de dénoncer leurs activités terroristes.
« Les activités de ces groupes n’ont rien à voir avec l’islam ni les enseignements prophétiques, et les enseignements moraux en général. Il s’agit de groupes qui se réclament de l’islam mais qui sont les ennemis des musulmans. Le soutien des États-Unis à ces groupes vient de leur désir de diviser les gens dans les pays islamiques et de piller leurs ressources pétrolières.
C’est ce qu’ils ont fait en Irak. Les États-Unis entrent eux-mêmes en action ou payent des mercenaires qu’ils arment pour organiser des attentats et semer des troubles et des divisions dans ces pays. Ces attentats sont contraires à l’esprit de tolérance de l’islam et donnent une mauvaise image de cette religion.
Tous les musulmans chiites et sunnites, doivent présenter l’islam authentique et condamner ces actes terroristes. Les religieux doivent aussi donner des fatwas pour dénoncer les takfiris et lutter contre ces groupes qui n’ont rien d’islamique », a-t-il dit.
Merkel sur écoute : Berlin, nid d'espions
Pour intercepter les communications d’Angela Merkel, les espions américains opéraient de leur ambassade dans la capitale allemande.
"Das Nest", "le nid", comprenez le nid d’espion. Avec en couverture la photo aérienne du toit- terrasse de l’ambassade américaine à Berlin, transformée en station d’écoute de la chancellerie, située à quelques blocs, "Der Spiegel", le grand hebdo allemand, donne la mesure du scandale de la mise sur écoute d’Angela Merkel par l’Agence de sécurité américaine (NSA).
Le magazine germanique est accablant : citant un document top secret de la NSA, il raconte qu’en 2010, une unité spéciale ( SCS, "Special Collection Service") dépendant à la fois de la NSA et de la CIA a équipé l’ambassade américaine inaugurée en grande pompe en 2008 par George W. Bush devant 4.500 invités avec un matériel ultra sophistiqué, permettant toutes les interceptions téléphoniques. Les communications de la chancelière appelant ses amis de la CDU, le parti dont elle est issue ; celles qu’elle avait avec ses principaux relais économiques ou militaires de pouvoir... Seuls les appels passant par sa ligne directe cryptée hyper-sécurisée auraient échappé à la curiosité des espions yankees.
Berlin va demander des comptes
"Espionner entre amis, cela ne va pas du tout" : avec un sens de la litote rappelant le "I’m not amuse" de la reine Victoria signifiant sa colère, Angela Merkel a exprimé à sa façon sa désapprobation. Car les dénégations de Keith Alexander, patron de la NSA (et classé numéro 8 dans la liste des "disrupters" recensés par "Vanity Fair" !) n’y peuvent rien. En réfutant la date à laquelle le président Obama était au courant de ces pratiques, Alexander a bel et bien reconnu qu’il existait une liaison directe (sans passer par Langley, siège la CIA) entre la NSA et la Maison Blanche pour ce type d’interception. Motif avancé par les experts : durant la crise de la dette européenne, le président des Etats-Unis aurait souhaité connaître la position de la dirigeante la plus puissante de l’Union...
Mortifiée, humiliée par l’ami américain, la chancelière a donc sorti la grosse artillerie : convocation de l’ambassadeur américain par le ministre des Affaires étrangères, envoi d’une délégation cette semaine à Washington pour demander des comptes. Elle sera conduite par Ronald Pofalla, secrétaire général de la Chancellerie, en charge du renseignement et Gerhard Schindler, patron du BND, les "services" allemands. Lors de la prochaine session de l’ONU, l’Allemagne et le Brésil déposeront enfin une résolution sur la protection des libertés individuelles.
Washington tremble déjà?
Sauf que l’Allemagne n’a ni les moyens, ni la volonté de se fâcher pour de bon avec son grand allié. A Bruxelles, lors du dernier sommet européen, les journalistes allemands avaient déjà remarqué le "délicat pas de danse de la chancelière", marchant visiblement sur des œufs à l’évocation de cette grande affaire d’espionnage et évitant soigneusement d’initier une riposte collective. Pourquoi ? D’abord, parce que l’Allemagne - comme la France - se livre probablement aux mêmes pratiques que l’"ami américain"... sans les mêmes moyens.
Ensuite, parce qu’il est toujours délicat de se brouiller avec la première puissance économique du globe, au demeurant grosse importatrice des berlines ou des biens d’équipements made in Germany. Last but no least, dans la psyche allemande, l’Amérique incarne l’alliance atlantique qui a protégé Berlin pendant la guerre froide contre l’hydre soviétique. La preuve : 62% seulement des Allemands se disent idignés par les procédés américains.
Lecteur simpliste ? Peut-être. Mais jusqu’à nouvel ordre, le deuxième round des grandes négociations portant sur le commerce transatlantique entre l’Europe et les Etats-Unis, prévu en décembre prochain, n’a pas été annulé. The smell of money...
L’Afrique du sud, un partenaire dynamique et développé (Zarif)
Le ministre iranien des AE, Mohammad-Javad Zarif a salué en Afrique du Sud, un partenaire dynamique et développé.
A son arrivée à l’aéroport international de Johannesburg en Afrique du Sud, Mohammad-Javad Zarif, rappelant l’importance des relations politiques et économiques des deux pays, a fait remarquer que durant ces dernières années, pour diverses raisons dont les pressions de l’Occident et les sanctions visant les secteurs publics et privés des pays, les relations irano-sud-africaines se sont quelque peu réduites. Zarif a souhaité que ces retards soient compensés à la nouvelle période, voyant en la tenue de la 11e Commission mixte, après 5 ans, un signe de la promotion des relations Téhéran-Pretoria. « L’Afrique du Sud compte parmi les plus importants acteurs du Mouvement des Non-alignés ainsi que sur d’autres scènes internationales, a souligné M. Zarif ajoutant que : « L’Iran est bien déterminé de renforcer ses relations avec ce pays.» Le chef de la diplomatie iranienne et son homologue sud-africain, Nkoana-Mashabane, assisteront aujourd’hui, jeudi, à une réunion dans le cadre de la 11e Commission mixte irano-sud-africaine. Mohammad-Javad Zarif devra aussi rencontrer lors de son séjour en Afrique du Sud, le président Jacob Zuma.
Conflit sunnite/chiite, Moscou est-il contre?
La stratégie d’attaque russe consiste à diviser le monde musulman et c’est la raison pour laquelle,Moscou compte enflammer les divergences sunnites chiites.
La nouvelle carte politique arabe et internationale montre que la situation des Arabes et des Musulmans se détériore de plus en plus et deux grands pays y jouent un rôle prépondérant : les Etats-Unis et la Russie. Washington a toujours cherché à s’ingérer dans le monde et actuellement, son entrée dans les évolutions internationales se fait de manière à pouvoir profiter des expériences en Irak et en Afghanistan, pour premièrement s’emparer des plus grands ressources pétrolières et gazières du monde et réduire sa dépendance vis-à-vis de ses alliés arabes et secundo, mettre en branle son plan de s’éloigner de la région et concentrer sur l’extrême orient et la Chine dans les décennies à venir. Et en même temps, la baisse d’influence des Américains sur leurs amis arabes notamment l’Arabie saoudite, a amené Washington à prendre une telle décision. Quant à la Russie, Etat géographiquement proche de l’Europe et du monde musulman, sa position particulière a fait que ce pays entre politiquement, économiquement et militairement dans les conflits régionaux et se laisse même influencer par ce qu’on appelle le printemps arabe. L’implication russe dans la crise actuelle syrienne a de plus en plus renforcé le rôle de Moscou.
La stratégie offensive russe consiste à diviser le monde islamique, cherchant dans ce droit fil, à semer la discorde interconfessionnelle entre Sunnites et Chiites. La Syrie servant de un point de communication entre la Russie, la Russie et le Liban et l’Iran en passant par l’Irak, est un atout dans cette stratégie. Ainsi, la chute d’Assad signifiera-t-elle l’échec de cette stratégie, mais si ce dernier arrive à se reprendre, les conflits se poursuivront jusqu’aux générations futures !
Le principal but est de préserver Assad pour atteindre un double objectif : primo, empêcher la formation de toute une nouvelle géographique politico-économique et deuxio, barrer la route à la création d’une piper ligne acheminant le pétrole et le gaz via la Turquie vers l’Europe, pour que ces deux ressources restent ses apanages !
La stratégie russe est également de diviser le monde arabe et de s’investir dans les guerres sunnito-chiites pour que ces dernières aboutissent à de grands bouleversements dans le monde arabo-musulman.
La baisse d’influence américaine dans la région permet à son rival russe de progresser pour marquer un avenir obscur dans l’horizon de la Umma islamique et arabe.
Malgré les divergences stratégiques russo-américaines, Washington et Moscou se complètent en effet en ceci qu’ils sont d’accord sur la conclusion des choses. Ainsi, la montée russe compense la descente russe et vice-versa, et ces deux mouvements se recoupent et se parfont en s’associant. Ainsi, il y a deux logiques fondamentales dans la région : l’une, hostilité aux courants salafistes armés, et l’autre accord total sur la place et le rôle d’Israël dans la région.
Pour les russes, les conflits entre chiites et sunnites est un gros investissement sur le plan économique et financier, leur permettant de vendre des armes aux Arabes. Ainsi, les sentiments revanchards entre les deux sectes islamiques laissent les Russes en profiter pour leurs poches et en même, ils empêchent les pays arabes et ceux de la région d’aller vers le modernisme, la démocratie et le changement.
Les investissements russes sur les conflits interconfessionnels en soutenant les extrémistes des deux parties ne font que détruire les infrastructures arabes et causer des décimations et des massacres. Cette politique intensifie en même temps les accrochages internes entre les mouvements islamistes civils comme les Frères musulmans en Egypte avec les gouvernements respectifs. C’est indubitablement une erreur stratégique, car ceux qui cherchent la guerre civile, ne font que finalement provoquer un affrontement des religions et des cultures.
L’un des objectifs de cette stratégie russe pourrait sans doute coïncider avec les intérêts américains. Il existe des signes qui nous disent que l’Europe, affaiblie, va se mettre sous le parapluie américano-russe pour pouvoir subvenir à ses besoins énergétiques. La stratégie russe peut compléter celle d’Israël dans le monde arabo-islamique.
Moscou inquiet de l’utilisation d’armes chimiques par les terroristes en Syrie
Le ministère russe des Affaires étrangères a exprimé ses vives préoccupations quant à l’utilisation des armes chimiques par les terroristes dans le nord-est syrien.
Selon Itar-Tass, la diplomatie russe a annoncé, dans son communiqué, que la diffusion des nouvelles concernant l’utilisation des armes chimiques par les terroristes salafistes dans le nord-est syrien a créé de vives inquiétudes à Moscou. Le Kremlin demande de vastes enquêtes à ce propos. La diplomatie russe a demandé également au Conseil de sécurité de demander aux pays voisins de la Syrie d’empêcher tout transfert des armes chimiques vers les éléments non gouvernementaux en Syrie, dans le cadre de la résolution 2118.
"Iranien a proposé des modifications AIEA n'a pas de forme de contenu"
La nouvelle proposition de l'Iran à l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) a noté pour ses changements dans la forme et les modalités de la coopération et non pas le contenu, a souligné mercredi le vice-ministre iranien des Affaires étrangères pour les affaires juridiques et internationales, Abbas Araghchi.
Toute coopération qui dépasse les engagements de sauvegarde doit être faite dans un cadre défini, clair et convenu, a-t-il dit.
Selon le chef négociateur de l’Iran, ce changement de cap de Téhéran à la définition de sa collaboration avec l'Agence ne conduit pas à un changement de positions et principes de la République islamique.
Sur le cas de la base militaire de Parchin dans le sud de la capitale de Téhéran, Araghchi a rappelé à répondre aux doutes sur le programme nucléaire iranien ainsi que certaines applications pertinentes dépendent de la coopération non négliger l'accord de garanties entre l'Iran et l'AIEA.
La République islamique d’Iran a toujours souligné que toute forme de coopération qui dépasse leurs engagements doit être reçue dans un cadre défini et précisé par les deux parties.
Selon les normes internationales, a-t-il ajouté, l'Agence est chargée de vérifier et d’étudier l'attachement des pays à leurs engagements, sur la base du Traité de non prolifération (TNP) et du droit international.
Selon le titre persan pour les deux dernières années et dans le cadre des accords entre l'Iran et l’Agence, a lancé des pourparlers appelés « approche structurelle », cependant, n'a pas aidé le déroulement des parties au moment pour définir un nouveau cadre capable de résoudre les questions en suspens.
La nouvelle proposition iranienne est les « méthodes de correction », pour aider à résoudre les problèmes, a souligné, puis notez, qui comprend également les moyens possibles pour traiter les problèmes liés au passé et l'avenir du dossier nucléaire iranien.
L'Iran et l'AIEA lieu le lundi et mardi des entretiens « très productifs » à Vienne, capitale de l’Autriche, et ont convenu de se réunir à nouveau le 11 Novembre « afin de résoudre toutes les questions en suspens. »
Iran a mené des activités nucléaires en conformité avec TNP
Toutes les activités nucléaires pacifiques de l'Iran ont été effectuées en conformité avec le Traité sur la Non-prolifération (TNP) et sous la supervision de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA).
C'est ce que dit le président de la commission de la sécurité nationale et de politique étrangère du parlement iranien Alaedin Boroujerdi, lors d'une rencontre avec le ministre adjoint des Affaires étrangères polonais, winId Boguslaw.
Se référant aux négociations nucléaires entre l'Iran et le groupe 5+1, Boroujerdi a déclaré que l'Iran a prouvé son honnêteté dans le domaine nucléaire à la fois par la fatwa [décret] du Guide suprême sur l'interdiction de l'utilisation d’armes de destruction massive, et son attachement aux normes internationales.
Quant à la crise syrienne, le propriétaire persan a déclaré que depuis le début du conflit dans le pays arabe, l'Iran a rejeté l'option militaire, au contraire, croit profondément que ne peut être résolu par une solution politique en profitant de l’capacité qui existent en Syrie.
Rappelant que les erreurs commises par les pays américains et occidentaux dans la région ont conduit à l'augmentation du phénomène du terrorisme, a exprimé son espoir que les pays qui attisé les flammes du conflit en Syrie à modifier sa politique et l'approche de ce pays arabe.
Le président de la commission des Majles de la politique étrangère de sécurité nationale et manifeste la volonté du Perse pays pour aider à résoudre les conflits dans la région et établir la stabilité et la paix en Syrie.
Il exprime que l'Iran se félicite de la tendance croissante des relations bilatérales avec la Pologne et soutient l’expansion des liens dans différents camps politiques, parlementaires, économique et culturel.
Le ministre adjoint des Affaires étrangères polonais, exprimant la satisfaction, en plus de son voyage en Iran, où il a tenu des réunions avec les autorités économiques et politiques du pays perse, a exprimé son désir de profiter de grandes capacités qui existent pour développer des relations mutuelles.
OIEA : l'Iran continue d’enrichir de l'uranium à 20%
Le chef de l'Organisation de l'énergie atomique d'Iran (OEAI), Ali Akbar Salehi, a confirmé mercredi la poursuite du processus d'enrichissement de l'uranium à 20% dans le pays perse.
Ahlul Bayt Nouvelles Agence (ABNA) : Salehi a nié les rumeurs au sujet de la cessation de ces activités, nécessaires pour plaques de combustible, et a confirmé la poursuite du processus sans aucune pause.
Il a également annoncé la préparation pour la livraison des besoins en carburant mensuelles du réacteur de Téhéran, à travers la production de ces plaques dans le pays qui a conduit à l'exploitation continue de ce réacteur.
En ce qui concerne usine Darjovin nucléaire, le second situé dans le sud-ouest de la province du Khouzistan, et la date du début de ses activités, M. Salehi a souligné qu'il s'agit d'un réacteur de 360 mégawatts, va commencer une fois que vous avez fini conception et l'étude de faisabilité, et appelle donc une plus longue période de trois ou quatre ans.
États-Unis et le régime israélien (détenteur de plus de 200 ogives nucléaires) et certains de ses alliés accusent la République islamique d’Iran d'une déviation possible de son programme d'énergie nucléaire.
L'Iran a toujours rejeté ces accusations, soulignant qu'en tant que signataire engagé au Traité de non-prolifération (TNP) et un membre de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), a le droit d'utiliser la technologie nucléaire à des fins pacifiques.
Le jour du 24 du mois(le jour de la mubâhalah)
Le jour du 24 du mois
C’est le jour de la mubâhalah, l’ordalie d'exécration ou imprécation, d’après l’opinion la plus répandue, c’est dire que le Messager d’Allah (P) appela en ce jour le Chrétiens de Najran à invoquer l’exécration d’Allah contre la partie injuste.
Pour ce faire il mit son manteau sous lequel il plaça Ali, Fâtimah, al-Hassan et al-Hussain et dit : « Ö mon Dieu! Chaque Prophète parmi les Prophètes avait une famille, dont les membres étaient de tous les gens les plus proches de lui. Or ceux-ci sont les membres de ma famille; éloigne d’eux donc toute souillure et purifie-les totalement. »
Sur ce, l’Archange Gabriel descendit et lui révéla le fameux Äyat al-Tat-hîr, le verset de la Purification(1), les concernant. Le Prophète (P) sortit alors avec eux pour l’ordalie d’exécration. Lorsque les Chrétiens le virent et remarquèrent qu’ils inspirent la véracité, tout en ressentant en eux-mêmes les signes des tourments, ils n’osèrent pas accepter l’ordalie de l’exécration.
Aussi réclamèrent-ils l’entente à l’amiable et acceptèrent de payer le tribut qu’ils devraient acquitter. De même c’est en ce jour que le Commandeur des Croyants (p) ayant offert en aumône sa bague à un pauvre, alors qu’il était en prosternation, le verset coranique suivant fut révélé à son propos : « Vous n'avez d'autres alliés qu'Allah, Son messager, et les croyants qui accomplissent la Salat, s'acquittent de la Zakat, et s'inclinent (devant Allah). » (Sourate al-Mâ’idah 5/55)
En bref ce jour est un jour honorable pendant lequel il est recommandé d’accomplir ce qui suit :
1- Le Ghusl
2-le jeûne
3-Accomplir 2 rak‘ah de prière identiques à celles de la Fête d’al-Ghadîr dans l’horaire, le mode d’accomplissement et la récopense, mais on lit récite Âyat al-Kursî (au lieu de la seconde sourate).
4- Lire Du‘â’ al-Mubâhalah, lequel ressemble au Du‘â’ al-Bahâ’ qu’on lit pendant la dernière partie de la nuit (sahar) du mois de Ramadhân
5- Après l’accomplissement des 2 rak‘ah précitée, dire 70 fois l’istighfâr(2) et 70 fois al-hamd(3)
De même il est très recommandé de donner des aumônes aux pauvres en ce jour, à l’instar du Maître de tout croyant et de toute croyante, le Commandeur des Croyants, l’Imam Ali (p), et d’accomplir sa visite pieuse (ziyârah), en l’occurrence al-Ziyârah al-Jâmi‘ah (la visite oieuse universelle de l’Imam Ali) (voir Mafâtîh al-Jinân).
Notes :
1.Äyat al-Tat-hîr : "Allah ne veut que vous débarrasser de toute souillure, ô gens de la maison (du prophète), et veut vous purifier pleinement. " (Sourate : Al-'Ahzâb (33/33))
2.Dire : astaghir-ullâha wa atûbu ilayhi
(Je demande pardon à Allah et je me reoens auprès de Lui)
أسْتَغفِرُ اللَّهَ وَ أَتوبُ اِلَيْهِ
3.Dire : al-hamdu lillâhi rabb-il-‘âlamîn-a
(Louanges à Allah, le Seigneur des mondes)
اَلْحَمْدُ للهِ رَبِّ الْعالَمينَ
Coran, chapitre 76.