
تقي زاده
Macron répond aux critiques de Trump: « être un allié, ce n'est pas être un vassal »
Interrogé sur l'idée d'une « armée européenne », fortement critiquée par le président américain Donald Trump, le chef de l'État français a invoqué le «respect» entre alliés et affirmé que la France n'est pas le «vassal» des États-Unis.
Il a pourtant voulu nier l'existence de tensions entre la France et les États-Unis.
« Les États-Unis d'Amérique, c'est notre allié historique et il continuera de l'être. C'est l'allié avec lequel on prend tous les risques, avec lequel on mène les opérations les plus compliquées », a-t-il d'abord déclaré, poursuivant : « Mais être allié, ce n'est pas être le vassal. Et donc pour ne pas être le vassal, on ne doit pas dépendre d'eux ».
Au cours d'un entretien à TF1, le mercredi 14 novembre, depuis le porte-avion Charles de Gaulle, Emmanuel Macron a réagi à la salve de tweets agressifs que Donald Trump a postés contre son projet d'armée européenne, jugé «très insultant» par le locataire de la Maison-Blanche.
Deux jours après son voyage en France à l’occasion du centenaire de la fin de la Première Guerre mondiale, Donald Trump a envoyé une avalanche de tweets très agressifs et non diplomatiques à l’égard de la France et de son président.
Dans ces tweets, il se moque de la faible popularité de son homologue français et menace d'engager une guerre commerciale contre la France sur fond des tarifs douaniers. Il a également réitéré l’augmentation de la participation financière des autres pays membres de l’Alliance atlantique, dont la France.
Hausse du prix des carburants, le mouvement de protestation de « gilets jaunes », cote de popularité : au cours de la même interview, le président a abordé de nombreux sujets. Il a notamment déploré que la confiance entre les Français et le corps politique soit altérée avant d’avouer : « Il y a de l'impatience et il y a de la colère. Cette colère, je la partage, il y a une chose que je n'ai pas vraiment réussi à faire, je n'ai pas réussi à réconcilier le peuple français avec ses dirigeants. Ce divorce, on le voit dans toutes les démocraties occidentales. Il m'inquiète », a déclaré Emmanuel Macron, depuis le porte-avions Charles de Gaulle, au large de Toulon, où il a prévu de passer la nuit. Une nuit pendant laquelle il pensera peut-être à ses erreurs passées, ou à ses prochaines ambitions de son gouvernement, aux défis intérieurs et extérieurs : la défense, la dépendance, Trump, le chômage, la popularité…
Israël frappé: une première tête tombe
À la suite d’une trêve entre Israël et les groupes palestiniens dans la bande de Gaza, Avigdor Liberman, ministre israélien de la guerre a démissionné.
Après que le cabinet de sécurité israélien a décidé de restaurer le calme sur la ligne de front dans la bande de Gaza, Liberman voyant sa popularité en baisse a décidé de donner sa démission.
Liberman a également appelé Benyamin Netanyahu, le Premier ministre israélien à organiser des élections anticipées.
La décision de Liberman intervient après celle du cabinet de sécurité israélien de restaurer le calme sur le front de guerre dans la bande de Gaza et après surtout sa baisse de sa popularité en raison des récents incidents dans la région qui ont montré aux « Israéliens » son incapacité à assurer leur sécurité face à la Résistance palestinienne.
"Je n'ai pas cherché de raisons pour démissionner", a déclaré Lieberman lors d'une conférence de presse.
"J'ai essayé de rester un membre loyal du gouvernement au sein du cabinet, de dissimuler les différences internes même si elles coûtaient aux élections", a-t-il ajouté.
Les deux points décisifs, a-t-il déclaré, sont les millions de dollars en espèces versés par le Qatar à Gaza et le cessez-le-feu conclu par Israël avec le Hamas hier mardi, 13 novembre 2018.
"Le gouvernement achète le calme à court terme au prix de graves dommages à long terme pour la sécurité nationale", a-t-il ajouté.
Dans la nuit du mardi 13 au mercredi 14 novembre, la nouvelle vague d’agressions du régime israélien contre la bande de Gaza a pris fin après deux jours d’affrontements sanglants et à la suite d'un accord conclu entre Israël et les groupes palestiniens sur un cessez-le-feu dans la bande de Gaza.
Les colons de Sédirot sont descendus dans la rue pour protester contre la trêve. Après l’intervention de la police, ces manifestations ont tourné aussi à l’affrontement.
Aux yeux des observateurs, ces protestations sont un autre signe de la défaite des politiques de Tel Aviv dans la bande de Gaza.
La chambre des opérations conjointes des groupes palestiniens a annoncé mardi dans la soirée que ce sont les efforts déployés par l’Égypte qui ont abouti et qu’elle restera attachée à ce cessez-le-feu tant que les occupants le respecteront.
Dans un communiqué, le Hamas a annoncé que cette démission était une victoire pour la résistance palestinienne.
« Grâce à sa résistance, Gaza a réussi à provoquer une secousse politique sur la scène interne des occupants », a affirmé Sami Abou Zahri, un dirigeant du Hamas.
Le porte-parole des Comités de la résistance en Palestine, Abou Moujahid a pour sa part qualifié la démission de Liebermann d’une victoire pour la Résistance après la défaite sécuritaire et militaire du régime israélien dans la bande de Gaza.
Un membre du bureau politique du Hamas avait auparavant affirmé aussi que la fin des affrontements entre la Résistance et Israël dépendait du départ de Liebermann.
« Si Netanyahou, Premier ministre israélien souhaite que cette nouvelle vague d’affrontements cesse, il faudra que Liebermann démissionne de son poste », avait déclaré Hussam Badran, membre du bureau politique du Hamas.
« La stupidité de Liebermann est à l’origine de cette escalade », avait alors ajouté Badran.
Syrie : Damas appelle l’ONU à prendre des mesures face aux agressions US
Le ministère syrien des Affaires étrangères a adressé deux lettres au secrétaire général des Nations unies et au président du conseil de sécurité demandant une action urgente face aux crimes commis par la coalition américaine à Deir ez-Zor.
Jeux paralympiques asiatiques 2018: le Leader reçoit les médaillés
Le Leader de la Révolution islamique, l’honorable Ayatollah Khamenei a reçu en audience les médaillés et les champions iraniens des Jeux paralympiques asiatiques 2018 en Indonésie. L'équipe iranienne a récolté 136 médailles dont 51 en or, 42 en argent et 43 en bronze et a été troisième en Asie au cours de ces compétitions.
Lors de cette rencontre qui a eu lieu, ce mercredi 14 novembre à Téhéran, le Leader de la Révolution islamique a rendu hommage à la haute confiance en soi des athlètes paralympiques du pays, parmi lesquels figurent des mutilés de guerre, notamment des femmes, qui ont défendu avec fierté leurs valeurs de la foi religieuse et nationales. Il a fait référence à une femme athlète voilée qui était le porte-étendard de la délégation sportive iranienne lors des Jeux paralympiques asiatiques de Jakarta.
« Dans la conjoncture actuelle où certains pays n’ont pas le courage et la volonté de résister au maximalisme sans fin de l’Arrogance mondiale, et rebroussent chemin, vous (les athlètes) avez résisté et vous avez défendu, en toute fierté, vos valeurs religieuses et nationales en faisant une belle démonstration culturelle. Je remercie sincèrement tous les membres de la délégation sportive de la RII », a-t-il affirmé.
Qualifiant de « guerre des volontés », l’actuelle guerre prévalant dans le monde, l’Ayatollah Khamenei a précisé : « Par vos gestes précieux, vous avez montré que vous êtes dotés, tous, d’une indépendance culturelle et d’une volonté forte. »
Gaza: la Résistance a vaincu le Dôme de fer israélien
À peine 24 heures après les affrontements, les colons israéliens ont incendié des pneus et protesté contre l’impuissance de leurs dirigeants politiques et militaires face à la Résistance palestinienne. Ils ont souligné que la Résistance avait réussi à imposer ses équations à Tel-Aviv, en lui infligeant des gifles, au point que les autorités sécuritaires et politiques du régime israélien sont incapables de réagir à ce coup dur.
Les experts mentionnent la triple gifle infligée par la Résistance palestinienne à l’ennemi israélien en l’espace de deux jours et ajoutent :
« Tout au début, l’opération d’infiltration israélienne à Khan Younès a échoué suite à quoi un haut officier de l’armée a été abattu. Ensuite, un bus israélien avec à son bord des militaires, que les médias israéliens ont présenté comme étant des civils, a été pris pour cible par des missiles « Kornet », deux militaires, si ce n’est plus, auraient été pris pour cible. Et finalement, la colonie occupée d’Ashkelon a été visée par les missiles sophistiqués de la Résistance qui ont fait de lourds dégâts : un colon a été tué et plusieurs autres ont été blessés. »
Israël saura-t-il ramener à l'âge de pierre le Liban? les colons n'y croient pas ...
L’annonce d’un cessez-le-feu entre Israël et les groupes de la résistance palestinienne a suscité la colère des colons israéliens. En effet, les colons à qui on n'a cessé, ces dernières années, de vendre un mythe, celui de la "supériorité de l'armée israélienne", viennent d'apprendre une nouvelle fois et à leurs dépens qu'Israël n'est pas un pays, qu'il est une "enclave sous perfusion". À Gaza, la trêve est fêtée par les Palestiniens, puisque ce sont eux qui l'ont imposée.
Peu de temps après l’annonce de la trêve à Gaza, les colons sont descendus dans la rue pour décrier non pas tant la trêve, ainsi que veulent le faire croire les médias "mainstream" mais la faiblesse et l’incapacité de leurs forces armées à assurer ce qu’ils qualifient de « sécurité des colonies ».
Les colons de Ghilaf Gaza ont été les premiers à réagir et à dénoncer l'armée et le cabinet sécuritaire de Benjamin Netanyahu d’avoir "cédé" à la Résistance palestinienne.
En effet, les protestataires israéliens ont exprimé leur déception envers les capacités militaires du régime, qualifiant leur armée d’incompétent.
L’Allemagne et la France font bloc aux USA
Le président américain Donald Trump a, encore une fois, critiqué sur Twitter la proposition de son homologue français, Emmanuel Marcon de créer une armée européenne.
Dans un discours à la tribune du Parlement européen à Strasbourg sur sa vision de l’Europe, la chancelière allemande, Angela Merkel a pris parti pour son voisin français.

Elle a exhorté les Européens à penser à une échappatoire afin de mettre fin à leur dépendance militaire vis-à-vis des États-Unis.
« Nous ne pouvons pas défendre les Européens si nous ne décidons pas de former une véritable armée européenne », a déclaré le mardi 6 novembre le chef de l’État français.
Macron a suggéré que l’Europe construise sa propre armée pour se protéger contre les États-Unis.
Depuis la prise de fonctions de Trump, les responsables européens réfléchissent à l’idée de former une armée européenne.
Ce sont les réactions pragmatiques des Européens à l’une des promesses électorales du candidat Trump qui prévoyait, en cas de victoire au scrutin, de réduire la contribution des États-Unis à l’ONU.
De retour à Washington après les commémorations du centenaire de l’armistice de 1918, Donald Trump, dans une série de messages a mis en évidence de la « très faible cote de popularité » du président français.
Les frappes israéliennes ne sont pas resrées sans réponse
Cette escalade est survenue après des mois de tensions qui font redouter une quatrième guerre en dix ans entre le régime hébreu et le Hamas qui gouverne l'enclave palestinienne sous blocus, coincée entre les territoires palestiniens occupés, l'Egypte et la Méditerranée.
Rien ne permettait de dire lundi soir si ces tensions, comme de précédents épisodes, allaient retomber ou si l'escalade allait se poursuivre et faire avorter les efforts déployés depuis des semaines pour parer une nouvelle confrontation.
L'armée israélienne a mobilisé des renforts et des moyens significatifs et déployé des batteries antimissiles supplémentaires, a dit un porte-parole, le lieutenant-colonel Jonathan Conricus. Un journaliste de l'AFP a vu des tanks acheminés en direction de la bande de Gaza, une scène familière dans les périodes d'alarme.
L'envoyé spécial de l'ONU Nickolay Mladenov a dit continuer à travailler avec l'Egypte voisine pour éloigner Gaza des "bords de l'abîme". "L'escalade des dernières 24 heures est extrêmement dangereuse et inconsidérée", a-t-il tweeté.
Le gouvernement israélien se déchire près le cessez-le-feu
Entre-temps, les écoliers du sud d'Israël et de la bande de Gaza ont repris la classe mercredi, trois jours après le début d'une escalade qui a vu les groupes armés palestiniens tirer des centaines de roquettes et d'obus de mortier sur Israël, et l'armée israélienne bombarder des dizaines de positions dans l'enclave.
Quatorze Palestiniens ont été tués par les tirs et frappes israéliens. Les hostilités ont causé la mort d'un officier israélien et d'un autre en Israël, tué par une roquette.
Plus qu'à aucun autre moment depuis 2014, elles ont rapproché les protagonistes d'une quatrième guerre en une décennie dans le territoire sous blocus coincé entre les territoires occupés par Israël, l'Egypte et la Méditerranée, avant l'annonce mardi après-midi d'un cessez-le-feu sur intercession égyptienne.
Et la vie a repris son cours dans la bande de Gaza éprouvée par les guerres, la pauvreté, les pénuries et le chômage, a rapporté un journaliste de l'AFP.
Du côté israélien, toutes les restrictions ont été levées aux activités dans les localités périphériques de Gaza, où les tirs de roquettes avaient précipité les résidents aux abris. Les trains devaient recommencer à circuler.
- "Victoire sur Israël" -
Le mouvement islamiste Hamas, qui dirige sans partage la bande de Gaza, et les autres groupes palestiniens ont indiqué qu'ils respecteraient le cessez-le-feu "aussi longtemps que l’ennemi sioniste le respectera".
Le Hamas et ses alliés se sont employés à véhiculer un message de succès. Après l'annonce du cessez-le-feu, des milliers de Gazaouis ont participé à des manifestations de joie pour proclamer la "victoire sur Israël".
Israël: Avigdor Lieberman qui le gouvernement de Netanyahu après le cessez-le-feu à Gaza
Le ministre ultranationaliste a dénoncé devant la presse le cessez-le-feu comme une "capitulation". "Le gouvernement achète le calme à court terme au prix de graves dommages à long terme pour la sécurité nationale", a-t-il dit.
M. Lieberman a aussi critiqué la décision du gouvernement de permettre le transfert de dollars qataris dans la bande de Gaza principalement pour payer les salaires des fonctionnaires du mouvement palestinien Hamas.
"Nous devons nous entendre sur une date pour des élections le plus tôt possible", a-t-il dit, alors que l'échéance de la mandature est actuellement fixée à novembre 2019.