
تقي زاده
Rencontre orageuse entre les présidents français et américain à Paris
« Je partage l’avis du président Trump, nous avons besoin de partager le financement de la défense, c’est la raison pour laquelle j’ai décidé de proposer que l’Europe construise sa propre armée. En effet, cela signifie que l’Europe va avoir plus de capacités de défense et va contribuer davantage au financement de l’OTAN. Je pense que c’est quelque chose de très équitable et de très important », a déclaré le chef de l’État français, cité par l’AFP.
Donald Trump fait référence aux déclarations d’Emmanuel Macron le lundi 5 novembre concernant la création d’une « véritable armée européenne » pour mieux protéger le continent, une idée que le président français défend depuis le début de son mandat alors que l’Europe profite depuis l’après-guerre du bouclier américain, sans payer un prix satisfaisant selon Donald Trump.
Samedi matin avant l’entrevue, l’Élysée avait tenté de déminer le terrain. « L’armée européenne » prônée par Emmanuel Macron ne vise pas les États-Unis, a déclaré la présidence française, évoquant une « confusion » dans l’interprétation des propos du président français qui ont déclenché la fureur de Donald Trump. Emmanuel Macron « n’a jamais dit qu’il fallait créer une armée européenne contre les États-Unis », a-t-on ajouté.
Après toutes ces péripéties, les deux hommes ont tenté de désamorcer la polémique entre eux. « Nous célébrons ici l’amitié entre nos peuples, nos armées, et la formidable solidarité qu’il y a eu entre nous qui sommes parmi les plus vieux alliés », a dit le président français à la veille de la cérémonie de commémoration du centenaire de l’armistice entre la France et l’Allemagne. À ses côtés, le président américain a salué la relation « amicale » entretenue avec son homologue français. « Nous avons beaucoup de choses en commun à de nombreux égards, peut-être que certaines personnes pensent le contraire mais non, nous partageons beaucoup de choses », a-t-il souligné. Visiblement soucieux de désamorcer la polémique, les deux hommes ont insisté sur leurs liens étroits : « Nous sommes devenus de très bons amis au fil des ans », a assuré Donald Trump.
Les présidents français et américain ont également discuté de l’affaire Khashoggi, insistant sur l’impératif d’avoir accès aux détails du dossier et de réaliser des enquêtes supplémentaires sur l’assassinat du journaliste saoudien.
La Russie et le Japon préparent un exercice naval dans le Golfe d'Aden
Il convient de noter que depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, les relations russo-japonaises étaient toujours marquées par des tensions en raison du retrait des deux pays de la signature d’un traité de paix permanent.
Cependant, les relations russo-japonaises se sont améliorées après la visite du président russe, Vladimir Poutine au Japon en décembre 2016 et le consentement des deux pays au développement des projets communs dans les îles contestées. (Archipel des Kouriles)
Israël est l'incarnation par excellence du terrorisme d’État dans la région (diplomatie iranienne)
La diplomatie iranienne a dénoncé l’agression israélienne contre la bande de Gaza qui illustre, bel et bien, le terrorisme d’État de cette entité factice.
Le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Bahram Qassemi, a condamné les frappes israéliennes, menées dimanche soir, contre le sud de la bande de Gaza et qui ont causé la mort de sept combattants de la Résistance palestinienne, dont un commandant Nour Barakeh.
« Ce que fait le régime sioniste dans la région incarne, de la meilleure manière, le terrorisme et ce avec le feu vert et le soutien du gouvernement américain et sous le silence de certains pays de la région », a averti le porte-parole de la diplomatie iranienne avant de réclamer une intervention urgente des instances internationales pour stopper la machine de guerre et d'exactions du régime israélien.
Les combattants palestiniens ont appris à l’ennemi qu’il faut réfléchir à deux fois avant d’attaquer (Hezbollah)
Le Hezbollah libanais a salué la riposte de la Résistance palestinienne aux attaques israéliennes qui ont causé la mort de sept combattants du Jihad islamique et d’Ezzedin al-Qassam.
Le Hezbollah libanais a condamné, dans un communiqué, les attaques successives du régime israélien contre Gaza et l’opération odieuse menée, dimanche soir, par des forces spéciales israéliennes contre le sud de la bande de Gaza qui a causé la mort d’un commandant de la Résistance et d’un grand nombre de combattants palestiniens.
Le Hezbollah a salué l’éveil de la Résistance palestinienne et sa vigilance à contrer les attaques israéliennes : « Les combattants qui ont, vaillamment, lutté contre les militaires israéliens à Khan Younès ont appris à l’ennemi qu’il fallait réfléchir à deux fois avant toute attaque ».
Rappelant qu’avec sa bravoure, le peuple palestinien est en mesure de se défendre face à toute sorte d’agression de l’ennemi et de déjouer ses complots, le Hezbollah a demandé aux nations arabes et islamiques de se mettre, honnêtement et courageusement, aux côtés des Palestiniens et des groupes de la Résistance.
Le Hezbollah libanais a, aussi, condamné l’attaque à la roquette des militaires israéliens contre l’immeuble de la chaîne satellite Al-Aqssa, chaîne de télévision du Hamas.
Dimanche 11 novembre dans la soirée, les forces spéciales israéliennes ont fait pris d'assaut Khan Younès dans le sud de la bande de Gaza avant d’être surprises par les combattants des Brigades d’Ezzedin al-Qassam. Ainsi l’opération commando de l’armée israélienne a tourné au fiasco. Les militaires israéliens se sont aussitôt enfuis alors qu’ils étaient escortés sur le chemin du retour par les avions de combat israéliens. Sept combattants palestiniens, dont un commandant, ont été tués par les raids de l’aviation israélienne.
En riposte, la Résistance palestinienne a ouvert le feu sur les territoires occupés (dit Israël).
Selon les médias israéliens, ce sont plus de 100 roquettes et obus de mortier en provenance de Gaza qui ont été tirés sur les quartiers de Sderot, Netivot, Ashkelon et Ofakim, colonies situées à la périphérie de la bande de Gaza.
Le correspondant de la chaîne de télévision Kan TV a précisé que c’est en moins de 40 minutes que les forces de la Résistance instaurées à Gaza avaient lancé plus de 100 roquettes et mortiers sur les territoires occupés.
Au moins 46 colons ont été blessés, selon les médias israéliens.
Les roquettes de la Résistance palestiniennes ont aussi visé un bus qui transportait des militaires israéliens dans le nord de la bande de Gaza. Les médias israéliens avaient prétendu que des civils se trouvaient à bord du bus.
Pour Moscou, Israël est à l’origine des tensions dans la bande de Gaza
Alors que l’armée israélienne poursuit ses frappes sur la bande de Gaza, le ministère russe des Affaires étrangères affirme que Tel-Aviv est à l’origine de l’intensification des tensions dans la bande de Gaza.
Qualifiant d’acte provocateur, les attaques de Tel-Aviv contre la bande de Gaza, le ministère russe des Affaires étrangères, cité par la chaîne Al-Manar, a affirmé dans un communiqué qu’Israël était à l’origine de l’intensification des tensions dans la bande de Gaza.
Le mouvement d’Ansarallah du Yémen a, pour sa part, condamné les attaques israéliennes contre la bande de Gaza qui se poursuivent depuis hier.
La chaîne de télévision Al-Jazeera a fait état de la médiation du Caire et de l’émissaire des Nations unies pour mettre un terme aux agressions et aux actes de provocations israéliens contre Gaza.
Israël cherche à faire passer son récent fiasco à Khan Younès pour une opération de collecte d’informations, sans pour autant dissimuler ses inquiétudes liées aux actes de représailles des Palestiniens. Dans cette opération avortée, le but de l’opération des forces d’élite israéliennes était l’assassinat des leaders du Hamas, prétend un site web israélien.
L'armée iranienne répond aux menaces US contre les pétroliers iraniens
Le commandant en chef adjoint de l’armée iranienne, le contre-amiral Mahmoud Moussavi a réaffirmé la capacité et l’entière disponibilité de l’armée pour protéger la flotte navale iranienne et de faire face à toute menace à l’encontre des pétroliers iraniens.
Au cours d’une conférence de presse avec les journalistes, le commandant en chef adjoint de l’armée iranienne s’est prononcé sur les récentes menaces des autorités américaines au sujet de la sécurité des pétroliers iraniens circulant dans les eaux internationales.

« Nous poursuivrons le commerce maritime faisant fi de toute menace quelconque qui viserait nos pétroliers », a fait savoir le contre-amiral Moussavi, lundi 12 novembre devant la presse.
Le commandant en chef adjoint de l’armée iranienne a qualifié de « vides » les menaces récemment proférées par les autorités américaines : « Cela n’est pas chose nouvelle. Ce sont des propos et menaces proférés depuis le début de l’avènement de la Révolution islamique et qui n’ont jamais mené à rien. C’est ce qu’ils ont, eux-mêmes, compris après tant d’années. »
« L’Iran est en mesure de protéger et de défendre ses frontières. Les menaces américaines ne porteront préjudice au moral des forces armées iraniennes », a-t-il souligné.
Au sujet des menaces contre les pétroliers iraniens circulant dans les eaux internationales, formulées récemment par l’un des responsables américains, le contre-amiral Mahmoud Moussavi a fait remarquer :
« Perturber le transport et le commerce international, se faisant via des passages internationaux, va à contre-courant des règles et des lois internationales. La totalité des forces armées iraniennes est disponible pour protéger la flotte commerciale du pays. Nous avons effectué, tout au long de ces 40 dernières années, sans aucun problème et difficulté, du commerce maritime et nous le ferons, encore et toujours, faisant fi de toutes les menaces. »
Brian Hook, l’émissaire américain pour l’Iran a fait part récemment de « la forte probabilité des accidents qui pourraient arriver aux pétroliers iraniens en mer » qui font l’objet des sanctions US. Il a considéré les pétroliers iraniens comme « menace flottante depuis le canal de Suez au détroit de Malacca ».
Gaza : Israël a du mal à sauver la face
Israël cherche à faire passer son récent fiasco à Khan Younès pour une opération de collecte d’informations, sans pour autant dissimuler ses inquiétudes liées aux actes de représailles des Palestiniens. Dans cette opération avortée, un dessein bien particulier des forces d’élite israéliennes avait la priorité sur l’assassinat des leaders du Hamas, prétend un site web israélien.

Tout de suite après que les Brigades Izz al-Din al-Qassam (branche armée du Hamas) eurent publié un communiqué confirmant l’infiltration manquée d’un groupe de forces d’élite de l’armée israélienne à Khan Younès pour assassiner un leader du mouvement Hamas, l’armée israélienne a démenti avoir l’intention de mener une opération d’assassinat ou d’enlèvement, disent des sources palestiniennes.
Par la suite, le site d’information israélien Walla a écrit que les soldats israéliens avaient traversé le mur de sécurité et s’étaient rendus à Khan Younès aux profondeurs de la bande de Gaza dans le cadre d’une opération de collecte d’informations.
Une fois cette opération secrète révélée, la mission des soldats d’élite israéliens se transforme en un étrange événement. « Rien ne s’est déroulé comme prévu. Un officier israélien de haut rang, ainsi que sept Palestiniens, dont des leaders du Hamas ont trouvé la mort », ajoute le site d’information Walla.
« Ce sont les forces de la Résistance qui ont commencé à tirer sur le véhicule des forces israéliennes et tué un officier israélien. Les soldats israéliens ont alors pris pour cible l’un des leaders du Hamas et plusieurs de ses hommes. C'est ensuite que l’armée de l’air israélienne est entrée en jeu pour faire évacuer les soldats et l’opération n'a pris fin que dimanche, en fin de journée. »
Une opération de collecte d’information confirmée par le chef d'état-major Gadi Eisenkot, le ministre des Affaires militaires Avigdor Lieberman et le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, compte tenu du lieu sensible des événements .
Cette opération a eu pour but de collecter des informations très délicates et nécessaires pour le leadership politique d’Israël en rapport avec de futures négociations sur l’échange d’otages avec le Hamas, ajoute le rapport de Walla.
Ce site d’information proche des milieux de renseignement israéliens ajoute :
« Pour mener cette opération, l’armée avait sélectionné des officiers qualifiés, membres d'une unité spéciale ayant l’expérience d’opérations similaires. Ces hommes avaient reçu l’autorisation de participer à cette opération des mains des plus hauts cadres militaires de l’armée. »
Le conseil des musulmans du Zimbabwe critique les sanctions américaines contre l’Iran
« Le gouvernement de Donald Trump poursuit une politique opposée à l’islam comme nous l’avons vu avec l’interdiction de voyage aux États-Unis, des ressortissants de plusieurs pays islamiques. La République islamique d’Iran a une politique précise et forte, qu’elle poursuit en Syrie, au Yémen et en Palestine. Cette politique déplait aux États-Unis qui soutiennent Israël comme nous l’avons vu avec le transfert de l’ambassade américaine à Jérusalem, et soutiennent aussi le régime saoudien responsable d’un véritable génocide au Yémen, alors que les pays européens engagés dans l’accord de Vienne, désirent que cet accord soit respecté », précise le communiqué.
Le président libanais soutient le mouvement de la résistance
« Les allégations de Tel-Aviv sur l’existence d’ateliers de fabrication d’armements ou des dépôts d’armes cachés dans certaines régions libanaises sont sans fondement », a déclaré le président libanais à Pernille Dahler Kardel, coordinatrice spéciale de l’ONU pour le Liban.
Les autorités de Tel-Aviv avaient, auparavant, allégué qu’il existait au Liban des ateliers de fabrication d’armements et des entrepôts d’armes.
Netanyahu avait envoyé, pour sa part, un message au Hezbollah dans lequel il avait appelé la Résistance libanaise à éviter « le déclenchement d’une nouvelle guerre » et à ne pas procéder à la fabrication de nouveaux missiles de haute précision. Mais les évolutions de ces derniers jours ont bel et bien prouvé le contraire : c’est Israël qui doit s’inquiéter d’une nouvelle guerre. En raison de l’absence de sécurité en Israël et d’un très haut risque de guerre, les entreprises multinationales s’apprêtent à quitter Israël.
Par ailleurs, selon l’Institut juif pour les affaires de sécurité nationale, la puissance de feu du Hezbollah est 95 % plus élevée que celle des armées conventionnelles au monde.
Après les avertissements lancés par les autorités du cabinet israélien, l’armée a organisé début septembre, pour la 4e fois en un mois, des manœuvres militaires de grande ampleur ayant pour objectif de simuler une guerre éventuelle contre le Hezbollah et l’axe de la Résistance au Liban.
Lors d’une interview accordée au quotidien français Le Figaro, Michel Aoun avait réservé au Hezbollah le droit de défendre le Liban face aux attaques du régime de Tel-Aviv tout en évoquant la popularité croissante du mouvement de résistance libanais auprès de deux tiers de la population libanaise.
Palestine : Le transfert de l'ambassade américaine à Qods a fait monter le tourisme!
Le directeur du marketing du ministère du Tourisme de l’Autorité autonome palestinienne qui se trouve à Londres pour assister au Salon international du tourisme de Londres (WTM) a critiqué le transfert de l’ambassade des États-Unis de Tel-Aviv à Qods, affirmant que cette action avait néanmoins stimulé l'envie chez les touristes du monde entier de se rendre en Palestine.
« Bien que l’industrie du tourisme palestinien se heurte à des problèmes, nombreux sont les touristes enthousiastes qui souhaitent visiter la Palestine. À l’heure actuelle, on ne peut même pas trouver de chambre libre dans les hôtels palestiniens », a souligné Majed Ishaq, directeur du marketing au sein du ministère palestinien du Tourisme.

Selon ce dernier, contrairement au passé, les saisons touristiques en Palestine ont été prolongées et les voyageurs de diverses nationalités s’intéressent davantage à visiter les patrimoines culturels et la civilisation palestinienne. Aujourd’hui, des touristes en provenance de la Chine, de la Malaisie, de l’Indonésie, de l’Inde et même les adeptes des autres religions que l'Islam se rendent en Palestine.
« Mais, il y a un problème. Pour entrer en Palestine, les touristes doivent traverser la frontière israélienne [Palestine occupée, NDLR] ; c’est là où le régime israélien tergiverse. Il contrôle les frontières palestiniennes et les ressortissants de nombreux pays ne peuvent pas entrer en Palestine. Malgré cela, notre stratégie consiste à développer notre industrie du tourisme. Actuellement, nous faisons du marketing pour le nord de la Palestine, de Ramallah à Jénine jusqu’au sud d’al-Khalil. Nous encourageons aussi les touristes à visiter les villages, les déserts et les camps de réfugiés palestiniens », a indiqué Ishaq.
D’après ce responsable palestinien, à présent, quelque 40 000 personnes sont actives dans le domaine touristique et il existe plus de 900 000 chambres d’hôtel en Palestine. L’an dernier, 2 300 000 touristes étrangers ont visité la Palestine.
Interrogé sur les conséquences de la décision américaine de transférer l’ambassade américaine de Tel-Aviv à Qods, Majed Ishaq a précisé que les responsables politiques palestiniens s’y étaient opposés. « De notre point de vue, les États-Unis n’ont aucunement le droit de confier la gestion de Qods à Israël. La ville sainte fait partie des territoires occupés palestiniens et nous sommes contre la décision américaine », a-t-il ajouté.
Il a cependant rappelé que la décision injuste de l'Amérique de transférer son ambassade de Tel-Aviv à Qods avait fait que de nombreux touristes en particulier des musulmans s'étaient rendus en Palestine pour exprimer leur solidarité au peuple palestinien.
« Ils visitent la ville occupée de Qods et aident financièrement les résidents palestiniens de la ville. La décision américaine a donc donné le résultat inverse et elle s’est terminée en faveur du tourisme palestinien", a souligné Ishaq.