تقي زاده

تقي زاده

Le régime israélien reste toujours dans la crainte d’une possible réponse iranienne à son attaque au missile contre la base aérienne T4 à Homs, et met ainsi en état d’alerte ses forces militaires tout au long des frontières avec la Syrie et le Liban. Il espère, semble-t-il, que cette riposte se réalise, lui donnant le bon prétexte pour déclencher la guerre, tant souhaitée, contre l’Iran.

Vu la crainte croissante d'Israël d'une riposte iranienne à l’attaque au missile israélienne contre la base aérienne T4 à Homs en Syrie, l’armée israélienne a décidé d’annuler la participation de ses F-15 à l’exercice conjoint Red Flag avec les forces américaines prévu en mai prochain en Alaska.

Au seuil de sa visite à Washington, le président français a fait le plein! En traitant Poutine d'ennemi de la démocratie, il a demandé le départ d'Assad et mis en garde contre un retrait US qui "balisera le terrain à la domination iranienne sur la Syrie et à une nouvelle guerre et à l'émergence d'un type nouveau de terrorisme". La France est-elle en guerre contre l'Iran et la Russie? 

Les analystes politiques reviennent d'ailleurs sur la visite à partir de ce lundi 23 avril du président français aux États-Unis, visite jugée d'"entourée d'incertitudes" en termes d'acquis politiques ou économiques.

Le plan de démembrement des États-Unis pour les pays de l’Asie de l’Ouest entre dans sa deuxième phase. Après la Syrie, ce serait au tour de la Turquie.

Le rédacteur en chef de Rai al-Youm, Abdel Bari Atwan, a évoqué ce fait dans un article au lendemain des déclarations du président turc où ce dernier a souligné que le soutien sans ambages des USA aux milices kurdes de Syrie menace la sécurité de la Turquie.

« De telles menaces ne sont pas chose nouvelle et étaient, plutôt, prévisibles. Ce qui importe c’est de pouvoir faire face aux dangers qui menacent la Turquie », rappelle Atwan.

Le président turc Recep Tayyip Erdogan a fait part, samedi, lors d’un discours, des efforts dans le sens de la mise en exergue d’un plan de ligne de démarcation des pays de la région, lancé en Irak, en Syrie et qui viserait bientôt la Turquie.

Atwan rappelle que ce plan ne date pas d’hier. « Le plan de démembrement des pays de l’Asie de l’Ouest pour créer de nouveaux pays avec de nouvelles frontières, conformément aux critères d’ordre ethnique et confessionnel, a été conçu il y a sept ans. Nombre de pays arabes et la Turquie, elle-même, ont collaboré à sa réalisation. Ce qui se passe, actuellement, en Irak et en Syrie traduit, en fait, ce plan américain.

Les États-Unis ont annoncé qu'ils avaient l'intention de retirer leurs troupes d'ici six mois de la Syrie. Israël est contre. La France de Macron aussi. Mais les américains ont-ils d'autres choix? Pas vraiment. 

Le général de division Mohammad Baqeri, chef d’état-major des forces armées de la RII a souligné, le lundi 23 avril, lors de la cérémonie d’inauguration du Symposium des Marines de l’Océan indien, à Téhéran, que l’ordre unipolaire est révolu et que de nouvelles puissances sont apparues dans l’Est aussi bien que dans l’Ouest. En est signe, la présence de la marine iranienne dans l'océan indien où l'Iran combat la piraterie et le terrorisme. 

Le général de division Mohammad Baqeri, chef d’état-major des forces armées de la RII, lors de la cérémonie d’inauguration du Symposium des Marines de l’Océan indien, le 23 avril à Téhéran. ©Al-Alam
L'actrice Natalie Portman a justifié sa décision de ne pas se rendre en Israël pour recevoir un prix en disant qu'elle ne voulait pas être associée au Premier ministre Benjamin Netanyahu, qui devait parler lors de la cérémonie. 
 
La Fondation du prix Genesis avait annoncé vendredi l'annulation de la cérémonie, citant le représentant de l'actrice américano-israélienne selon lequel elle ne ferait pas le voyage en raison d'événements récents "extrêmement pénibles" (mort des manifestants à Gaza) pour elle liés à Israël, qui l'empêchaient de "prendre part la conscience libre" à cet évènement le 28 juin.
 
Ce prix, doté cette année de deux millions de dollars (1,6 M EUR) et parfois appelé le "prix Nobel juif", récompense le travail et le dévouement d'une personnalité envers la communauté et les valeurs juives.

La décision de l'actrice de 36 ans, née à Jérusalem et qui revendique fièrement sa double nationalité et ses racines juives, a été largement interprétée comme liée à la façon dont le régime israélien répond depuis le 30 mars à un mouvement de protestation massif dans la bande de Gaza, au cours duquel 38 Palestiniens ont été tués et des centaines blessés par des tirs israéliens.

Les organisations de défense des droits de l'Homme dénoncent un usage excessif de la force de la part d'Israël.

Le retrait de Natalie Portman a provoqué des remous en Israël, la ministre de la Culture Miri Regev l'accusant d'avoir adopté l'idéologie des partisans du mouvement Boycott, Désinvestissement, Sanctions (BDS), qui prône l'isolement économique d'Israël dans le but notamment de mettre fin à l'occupation des Territoires palestiniens.

Dans un message publié samedi sur son compte Instagram, l'actrice assure que sa décision a été "déformée".

"J'ai choisi de ne pas participer parce que je ne voulais pas apparaître comme soutenant Benjamin Netanyahu, qui devait faire un discours à la cérémonie", écrit-elle.

Le Likoud, le parti de droite de Benjamin Netanyahu, a réagi à ces déclarations samedi soir en dénonçant "l'hypocrisie" de l'actrice.
Le bilan de l'attentat suicide survenu dimanche à Kaboul, la capitale afghane, s'est alourdi, passant à 52 morts et 112 blessés, a annoncé le porte-parole du ministère de la Santé publique, Waheed Majroh. 
 
Un kamikaze s'est fait exploser au milieu d'une foule faisant la queue devant un centre d'enregistrement d'électeurs installé dans une école locale, a-t-il tweeté. L'attentat a été revendiqué par Daech.
 
Vingt et une femmes et cinq enfants figurent parmi les morts, tandis que plusieurs blessés se trouvent dans un état critique.
 
La Commission électorale indépendante (CEI) a fixé au 20 octobre prochain la date des élections législatives et des conseils de district, retardées à plusieurs reprises ces dernières années.
 
Le processus d'inscription des électeurs a commencé le 14 avril. Les électeurs devront élire les 249 membres de la chambre basse du Parlement pour un mandat de cinq ans, ainsi que les membres des conseils de district.
 
Le président afghan Ashraf Ghani, le chef du gouvernement Abdullah Abdullah, ainsi que la mission de l'ONU dans le pays ont fermement condamné cet attentat.

Au lendemain de l’assassinant d’un chercheur palestinien, membre du Hamas, tué en Malaisie par balles par deux hommes armés en moto, les groupes palestiniens ont promis que ce crime « changera les règles du jeu avec Israël ».

Le scientifique palestinien Fadi al-Batch, spécialisé dans l’énergie, était originaire de Jabaliya dans la bande de Gaza, et était professeur dans une université de Kuala Lumpur, capitale de la Malaisie.

Sur la scène de crime, la police malaisienne a fait part d’au moins 14 balles qui ont été tirées, selon les informations.

La famille de ce martyr palestinien a pointé du doigt la piste du Mossad, services de renseignement israélien.

« Il était un ingénieur électricien. Il a été assassiné car le Mossad ne veut pas d’un peuple arabe avancé et ne peut pas tolérer des figures scientifiques et intellectuelles tel que Fadi » a insisté le père de la victime.

Selon un rapport de la chaîne Al-Mayadeen, la liquidation de Fadi al-Batch a suscité une vaste réprobation parmi les groupes palestiniens, qui sont désormais d’avis qu’il est temps pour la Résistance palestinienne de changer les règles du jeu.

En réaction à ce crime « odieux », Ismaël Rezvan, un dirigeant du Hamas a insisté sur la nécessité d’une révision de la stratégie de lutte contre les occupants israéliens, si les crimes du régime de Tel-Aviv se poursuivent ».

« Toutes les options sont ouvertes pour répondre à ce crime et le peuple et les groupes palestiniens se réservent le droit de répondre à cette barbarie », a souligné le porte-parole du mouvement du Jihad islamique de la Palestine, Davoud Chahaab.

Une banderole du Hamas, en mémoire de Fadi al-Batch, assassiné en Malaisie. ©AFP

Un média israélien a fait état de l’envoi d’un nouveau message de Moscou à Tel-Aviv qui insiste sur la détermination de la Russie d’équiper la Syrie du système de défense antimissile S-300.

« Ces derniers jours, la Russie a envoyé un message clair aux dirigeants du régime israélien en disant que rien n’empêcherait la vente des systèmes de défense antimissile S-300 à la Syrie », a rapporté le site israélien Arutz Sheva.

Selon le rapport, la Russie a déclaré qu’à la suite des frappes américano-franco-britanniques à Damas, elle s’engageait désormais à aider les Syriens à se défendre.

Selon la source, Tel-Aviv a averti la Russie la semaine dernière que la vente des S-300 à la Syrie franchirait la ligne rouge tracée par Israël.

Le système de défense antimissile S-300 améliorerait considérablement la défense aérienne de la Syrie.

L’ancien ambassadeur de la République islamique d’Iran en Jordanie a estimé que l’attaque au missile de Washington, de Londres et de Paris contre la Syrie visait à empêcher la libération entière de la Ghouta orientale et à modifier le rapport de forces dans cette région stratégique.

Les États-Unis, le Royaume-Uni et la France ont attaqué la Syrie en se référant à des documents non authentiques censés prouver l’utilisation d’armes chimiques par l’armée syrienne à Douma. L’attaque a provoqué une réaction indignée de l’Organisation des Nations unies ainsi que de l’Iran et de la Russie, largement impliqués dans la lutte contre le terrorisme en Syrie.

Pour Moscou et Téhéran, « cette attaque tripartite menée sur la base de preuves infondées pourrait compliquer la situation en Syrie et saper tous les efforts destinés à régler la crise ».

Dans la foulée, le Leader de la Révolution islamique d’Iran a déclaré, lors d’une rencontre avec bon nombre de responsables d’État, que cette attaque constituait une agression flagrante. Il a, de même, souligné que le comportement des États-Unis s’expliquait par leurs échecs ainsi que ceux de leurs alliés dans la région.

À l’occasion de la journée nationale de l’armée, un groupe de commandants et de militaires a été reçu ce dimanche par le Leader de la Révolution islamique.

L’Ayatollah Khamenei a rendu hommage aux efforts de l’armée de terre iranienne et a appelé à ce que les progrès réalisés par les forces iraniennes se poursuivent et que l’armée iranienne se renforce de jour en jour.

En présence du commandant en chef de l’armée, le général Moussavi, le Leader a mis l’accent sur la nécessité que représente l’unité des composantes des forces armées iraniennes (armée et CGRI). 

« À vous jeunes soldats, je vous demande de faire tous vos efforts pour renforcer les capacités de l’armée », a déclaré le Leader.

Le général Moussavi a tenu des propos édifiants au sujet de la cohésion nécessaire entre les différentes composantes des forces armées.