
تقي زاده
« La Russie peut vendre des S-300 à la Syrie en toute liberté »
Le ministre russe des Affaires étrangères a déclaré que son pays avait tracé des lignes rouges pour l’attaque au missile des États-Unis contre la Syrie.
Sergueï Lavrov a déclaré, ce vendredi 20 avril, que le président américain Donald Trump avait invité, lors d’un entretien téléphonique, Vladimir Poutine à se rendre à la Maison Blanche.
Concernant l’attaque au missile tripartite, dirigée par les États-Unis, contre la Syrie, le ministre russe des Affaires étrangères a déclaré que Moscou avait mis en garde les États-Unis contre toute attaque visant les régions qui constituaient des lignes rouges pour la Russie.
« Les Américains n’ont pas transgressé les lignes rouges que nous leur avions indiquées. Nous avions averti les Américains que toute attaque contre ces lignes rouges serait suivie d’un acte de représailles de Moscou », a réaffirmé Sergueï Lavrov, cité par Russia Today.
Le chef de la diplomatie russe a souligné qu’il n’existait plus aucun obstacle à la vente des systèmes de défense antiaériens S-300 à la Syrie après l’attaque tripartite de Washington, de Londres et de Paris contre la Syrie.
« Poutine et Trump ne permettront jamais qu’une confrontation militaire ait lieu entre Moscou et Washington », a-t-il réaffirmé.
Sergueï Lavrov a ensuite rappelé la destruction de plusieurs missiles, tirés par les États-Unis, la France et le Royaume-Uni sur les cibles en Syrie, par la DCA syrienne, ajoutant que l’armée russe en fournirait bientôt des preuves.
L’Iran accueillera le Symposium des Marines de l'Océan indien
L’Iran accueillera ce lundi le Symposium des Marines de l'Océan indien.
La Force navale de l’armée de la République islamique d’Iran accueillera, ce lundi 23 avril à Téhéran, une réunion du Symposium des Marines de l'Océan indien (IONS).
Le Symposium des Marines de l'Océan indien est composé de 23 membres permanents et de neuf membres observateurs. La Force navale stratégique de l’armée iranienne compte parmi les membres permanents de l’IONS.
« L’idée du déploiement d’une force arabe multinationale en Syrie connaîtra bientôt un échec »
Le quotidien américain The Wall Street Journal a révélé, lundi 16 avril, un nouveau plan des États-Unis qui consiste à faire déployer une force arabe multinationale dans le nord-est de la Syrie dans l’objectif de « rétablir la sécurité ».
Cette initiative de Washington s’inscrit dans le cadre d’une demande, faite à l’Arabie saoudite, au Qatar et aux Émirats arabes unis, d’investir des milliards de dollars pour « reconstruire la Syrie ».
Dans la foulée, le ministre saoudien des Affaires étrangères Adel al-Joubeir a donné, mardi 17 avril, son feu vert au déploiement de contingents saoudiens en Syrie.
Voici une interview exclusive de l’analyste libanais Radwan al-Dhib, accordée à ce propos à l’agence de presse iranienne Mehr :
* Mohammed ben Salmane s’est dit prêt à acheminer des forces militaires en Syrie dans le cadre d’une coalition antiterroriste islamique et les États-Unis entendent remplacer leurs militaires par les forces arabes multinationales dans le nord-est de la Syrie. Ce plan peut-il être opérationnel ?
- Tout ceci n'est qu'un tapage médiatique. L’Arabie saoudite s’enlise actuellement dans la guerre qu’elle a déclenchée, elle-même, au Yémen. Idem pour les Émirats arabes unis. Dans cette conjoncture, le projet de l’envoi de forces militaires saoudiennes en Syrie vise à camoufler les échecs qu’ont accumulés les Saoudiens sur le front yéménite. D’autre part, cette initiative de Washington vise, entre autres, à exploiter l’Arabie saoudite et d’autres pays arabes sur le plan financier. C’est le même projet qu’a présenté l’ancien président des États-Unis Barack Obama en 2013, avant l’implication de la Russie dans les conflits en Syrie. Lorsque Barack Obama a mis en avant ce projet, les ennemis de la Syrie ne songeaient qu'à la conquête, mais la situation est aujourd’hui totalement différente et les ennemis de la Syrie ont subi des défaites cuisantes sur tous les plans. D’autre part, l’Égypte s’oppose à l’idée du déploiement d’une force arabe multinationale en Syrie, car elle préfère focaliser ses efforts sur la lutte contre le terrorisme à l’intérieur de son pays. En Syrie, les évolutions tournent au profit de Damas et de ses alliés, les ennemis reconnaissent leur défaite et Israël craint la réaction de l’Iran à ses récentes attaques contre la Syrie. Toutes ces évolutions peuvent nous aider à comprendre pourquoi Washington cherche à justifier son retrait par la mise en place d’une force arabe multinationale.
* Compte tenu du bras de fer opposant le Qatar d’une part à l’Arabie saoudite et aux Émirats de l’autre et les points de désaccord qui existent entre l’Arabie saoudite et l’Égypte concernant le dossier syrien, est-il possible de former une force arabe multinationale ?
- C’est le gouvernement syrien qui a su l'emporter sur ses ennemis et c’est bien évidemment celui qui accumule les victoires sur le champ de bataille qui est capable de prendre les rênes des affaires. En plus, la Turquie n’acceptera en aucun cas le déploiement de militaires égyptiens et saoudiens près de ses frontières d’autant plus qu’elle est en litige avec l’Égypte et l’Arabie saoudite, car cette dernière entend transférer les terroristes de Jaïch al-Islam, qui se sont retirés de la Ghouta orientale, au Yémen pour ainsi compenser les failles de son armée. Cela dit, l’initiative américaine est une pure campagne de propagande dont l’objectif est de faire oublier les victoires, enregistrées par l’armée syrienne, l’Iran, le Hezbollah et la Russie. Des victoires qui feront déséquilibrer toutes les évolutions de la région et qui ouvriront une nouvelle voie à l’axe de la Résistance.
Leader: L'Iran est au milieu d'une grande guerre avec de puissants ennemis
Le chef de la Révolution islamique d'Iran, l'ayatollah Seyed Ali Khamenei, a souligné mercredi que le pays est au milieu d'une "bataille" avec certains ennemis puissants, tout en avertissant des tentatives des infiltrés d'infiltrer le système des renseignements iraniens.
Agence de Nouvelles d'Ahlul Bait (ABNA) : "La République islamique d'Iran est confrontée à un grand conflit, où l'ennemi est devant nous", a déclaré le dirigeant iranien de la Révolution islamique, l'ayatollah Seyed Ali Khamenei, lors d'une réunion avec le ministre iranien de l'Iran. Intelligence, Mahmud Alavi, et un groupe d'employés et d'officiers de ce portefeuille.
Cette guerre d'intelligence entreprise contre la République islamique, a précisé le dirigeant, a des aspects différents, qui incluent "infiltrer et influencer" le système et "altérer" la croyance populaire.
"Dans l'agenda de cette guerre, il existe différentes méthodes et approches qui vont de l'infiltration et du vol de données à influencer les décisions des officiels et les croyances populaires, créer des désordres financiers et économiques et saper la sécurité", a averti. Ayatollah Khamenei
Il a souligné que les traces des systèmes de renseignement étrangers sont visibles dans la récente crise qui a frappé la monnaie nationale de l'Iran, le rial.
Dans un autre moment de son discours, le chef de la révolution islamique a abordé le problème de la corruption dans le pays, et a exhorté toutes les autorités perses à mener une lutte sérieuse contre ce problème.
Début du plus grand événement coranique de l’Iran
La cérémonie de l’ouverture de la 35e édition des compétitions de la mémorisation et de la récitation du Saint Coran de la république islamique d’Iran a eu lieu ce jeudi en présence de l’hojatolislam Ali Mohammadi, représantant du Vali Faghih et directeur de l’organisation iranienne d’owqaf et des affaires pieuses, d’Ali Akbar Vélayati, conseiller aux affaires internationales du guide suprême et d’autres responables de l’ordre islamique ainsi que des récitants et mémorisateurs.
Ces compétitions se dérouleront avec la participation des représentants de 84 pays en disciplines de la lecture et de la mémorisation du Saint Coran.
Outre les compétitions coraniques internationales d’autres compétitions coraniques se tiendront en cinq catégories à savoir les compétitions coraniques des étudiants en théologie en disciplines de la lecture, de la mémorisation, le commentaire et le discours coranique, à Qom, les compétitions coraniques des étudiants à Mashhad en disciplines de la lecture et de la mémorisation, les compétitions coraniques pour les femmes en discipline de la mémorisation, à Téhéran, celles réservées aux aveugles et aux adolescents à Téhéran.
Les compétitions coraniques iraniennes ont pour slogan “Un livre, une communauté : résistance face à l’arrogance mondiale jusqu’à la disparition du régime sioniste et la victoire du peuple palestinien”.
Les chasseurs israéliens ne participeront pas à la manœuvre conjointe avec les USA
Préoccupé par les récents agissements militaires iraniens près de ses frontières, Israël a annulé la participation de ses F-15 à l’exercice conjoint avec les États-Unis en Alaska.
Selon la chaîne de télévision NBC News, Israël a fait part de la suspension de la participation de ses avions F-15 dans l’exercice commune avec États-Unis en Alaska. L’armée israélienne a annoncé dans un communiqué que la participation de l’armée de l’air d’Israël à la manœuvre Red Flag sur le territoire états-unien prévue en mai prochain n'aura pas lieu.
Pour la chaîne américaine, cette décision serait prise après le "récent déploiement des militaires iraniens sur le long de la frontière syrienne avec Israël".
Un porte-parole de l’armée israélienne – qui a requis l’anonymat – a confirmé la nouvelle de NBC News.
Depuis 2012, l’aviation israélienne a frappé, à maintes reprises, le territoire de son voisin, prétendant qu’elle avait visé les convois d’armements appartenant au Hezbollah libanais.
Lire aussi : Après la frappe israélienne contre la base T4, il faut s'attendre à tout
Depuis l’attaque d’Israël contre la base syrienne T4 à Homs, les autorités israéliennes ont d’une manière ou d’une autre exprimé leur souci des "représailles possibles de l’armée iranienne".
La crainte d’une riposte forte de l’Iran aux dernières agressions israéliennes contre la Syrie a même brouillé les célébrations du 70e anniversaire du régime factice de Tel-Aviv.
« Les forces armées égyptiennes ne sont pas des mercenaires » (Mohammad Rashad)
En réponse aux demandes formulées par les autorités saoudiennes et américaines d’envoyer des forces en Syrie, un ancien haut responsable des services de renseignement égyptiens a affirmé que les forces armées égyptiennes ne sont pas des mercenaires.
Lors d’une conférence de presse conjointe à Riyad avec Antonio Guterres, secrétaire général des Nations unies, hier, mercredi 18 avril, le ministre saoudien des Affaires étrangères, Adel al-Jubeir, a déclaré que son pays était disposé à envoyer des forces en Syrie pour lutter contre le terrorisme, a rapporté l'agence d'information iranienne, Fars News.
Le ministère saoudien des Affaires étrangères a annoncé que Riyad avait formulé la proposition d’envoyer en Syrie les forces de « la coalition islamique antiterroriste » à laquelle participe également l’Égypte.
Plus tard, al-Jubeir a déclaré que le Wall Street Journal avait révélé dans un rapport que les États-Unis avaient l’intention d’atteindre leurs objectifs en Syrie en s’en retirant et y renforçant l’influence de plusieurs pays arabes.

« Le conseiller à la sécurité nationale américaine, John Bolton, lui aussi s’est entretenu avec l’Égypte de l’envoi de forces militaires en Syrie. Il a demandé à l’Arabie saoudite, aux Émirats arabes unis et au Qatar des aides financières. L’Arabie saoudite a accepté de participer à une action militaire », a précisé al-Jubeir.
Un ancien haut responsable des services de renseignement égyptiens, Mohammad Rashad, a réagi à la demande de John Bolton en s’exprimant en ces termes : « l’Égypte ne rejoindra jamais à cette coalition », a rapporté Euronews.
« Les forces armées égyptiennes ne sont pas des mercenaires. La stratégie optée par Le Caire envers la Syrie repose sur un soutien à l’intégrité territoriale syrienne et à l’armée nationale de ce pays », a souligné Rashad.
Stephen Cook, expert américain des questions du Moyen-Orient a écrit sur sa page Twitter : « Il semble que M. Bolton ignore que le gouvernement égyptien soutient Assad ».
Le renseignement israélien fait passer une image de Téhéran pour celle d’une base iranienne en Syrie
Les médias israéliens et britanniques diffusent une image satellite de Téhéran et la font passer pour une base iranienne en Syrie.
Les médias israéliens ont diffusé plusieurs photographies aériennes en prétendant qu’il s’agirait de preuves de la présence militaire de l’Iran sur le territoire syrien. Ils n’ont cependant pas révélé la source de ces images.
Une semaine après le raid des avions de combat israéliens contre l’aéroport T4 en Syrie dans lequel quatorze personnes, dont sept conseillers iraniens, ont été tuées, les dirigeants du régime israélien ont lancé une campagne médiatique, de peur d’une opération de représailles de la part de la République islamique d’Iran.
C’est dans ce cadre que les médias israéliens ont diffusé une carte et plusieurs photographies aériennes en prétendant pouvoir repérer sur ces images le déploiement des drones du Corps des Gardiens de la Révolution islamique (CGRI) ainsi qu’un avion civil iranien qui auraient été utilisé pour transférer des soldats et des équipements militaires vers la Syrie.
Plusieurs médias occidentaux disent que ces images et les informations qui y sont liées proviennent de sources à l’intérieur de l’armée du régime israélienne. Or, cette dernière n’a publié aucune information à ce sujet.
Dans le même temps, les médias du régime israélien rapportent que l’armée de ce régime se prépare à contrer toute action de représailles de la part de l’Iran. Ces médias prétendent que la publication de ces informations laisserait croire que le renseignement militaire israélien contrôle la situation.
Le quotidien Jerusalem Post a cité un porte-parole de l’armée israélien selon lequel les forces militaires d’Israël seront prêtes à contrer toute action militaire depuis le territoire syrien.
D’autres sources comme le site d’information Ynet font entendre que l’armée d’Israël serait en état d’alerte depuis la frappe de la semaine dernière contre la base aérienne T4 dans la province syrienne de Homs.
Il y a une semaine, le président russe Vladimir Poutine a demandé, lors d’une conversation téléphonique, au Premier ministre israélien Benyamin Netanyahu d’éviter tout acte qui risquerait de déstabiliser davantage la Syrie.
Par ailleurs, des sources israéliennes, qui citaient un porte-parole de l’armée du régime israélien, ont de nouveau diffusé des images satellite et des informations en prétendant qu’il s’agirait toujours d’une base aérienne et d’un centre de contrôle de drones des forces iraniennes en Syrie. Aussitôt, plusieurs médias occidentaux, dont la chaîne BBC, ont retransmis ces images et informations.
Cependant, il est curieux de savoir que l’image diffusée par le quotidien Jerusalem Post, censée présenter « une base aérienne des forces militaires iraniennes en Syrie », n’est en réalité qu’une image « Google Map » de l’aéroport international de Mehrabad, dans l’ouest de Téhéran, à laquelle il ont appliqué un effet miroir pour en inverser le sens.
La légende du Jerusalem Post présente cette image de cette manière : « Photo réalisée par l’Armée de défense d’Israël, prise le 17 avril 2018, prouvant l’implication iranienne en Syrie (Source : porte-parole de l’Armée de défense d’Israël). »
Sur cette soi-disant image du renseignement militaire israélien, la place Azadi de Téhéran est bien visible, pas très loin des pistes d’atterrissage de l’aéroport civil de Mehrabad.

Après cette première gaffe du Jerusalem Post et de l’armée israélienne, c’est la chaîne BBC qui en commet une deuxième en recadrant l’image de sorte que l’emblématique place Azadi n’apparaisse plus sur cette image Google Map, de sorte que les gens croient plus facilement que ce n’est pas une image satellite de Téhéran mais d’ailleurs. Et pourquoi pas quelque part en Syrie ?
« L’Iran et l’Irak ont identifié leurs amis et ennemis lors de la lutte anti-terroriste »
Le ministre iranien de la Défense a déclaré que l’Iran et l’Irak avaient identifié leurs ennemis au cours des combats contre les terroristes de Daech.
En visite à Bagdad, le ministre iranien de la Défense, le général de brigade Amir Hatami, s’est entretenu, ce mercredi 18 avril, avec le ministre irakien des Communications avec qui il a discuté des récentes évolutions du Moyen-Orient.
Le ministre iranien de la Défense a évoqué les attentats sanglants, perpétrés par le groupe terroriste Daech en Irak, disant que les Irakiens avaient enduré pas mal de souffrance pendant les combats contre les groupes takfiristes et terroristes.
Le général de brigade Hatami s’est ensuite réjoui du rétablissement de la sécurité en Irak, ajoutant que le groupe terroriste Daech avait pratiquement subi un échec cuisant en Irak.
« Nous avons acquis beaucoup d’expérience au cours des combats contre Daech, d’autant plus que l’Iran et l’Irak ont réussi à identifier leurs vrais ennemis et amis ainsi que ceux prétendant lutter contre Daech », a souligné le ministre iranien de la Défense.
Et d’ajouter : « Nombreux sont les États qui prétendent lutter contre le terrorisme, mais qui l’instrumentalisent en effet pour réaliser leurs propres objectifs. »
Amir Hatami a réaffirmé que la République islamique d’Iran ne voulait que du bien aux nations de la région, malgré la campagne d’iranophobie qui la prenait pour cible.
De son côté, le ministre irakien des Communications, Hassan Kadhim al-Rachid, a rendu hommage aux efforts de la République islamique d’Iran et à sa contribution dans la lutte contre les terroristes.
« La position de Téhéran envers l’Irak est une position de principe et stratégique et la nation et le gouvernement irakiens n’oublieront jamais l’aide et l’assistance des Iraniens », a déclaré Hassan Kadhim al-Rachid.
Le ministre irakien des Communications a ajouté que la sécurité de l’Irak et de l’Iran revêtait d’une importance particulière pour celle de la région.
Il a ensuite prôné l’essor du niveau des coopérations irano-irakiennes dans les domaines techniques et ceux relatifs à la défense.
À la fin de cette rencontre, un accord de coopération a été signé entre le ministère iranien de la Défense et le ministère des Communications en présence des deux ministres.
Maroc : la police judiciaire fait toute la lumière sur les activités suspectes d’un centre israélien
La police judiciaire du Maroc a ouvert une enquête sur les activités d’un centre international israélien à Meknès.
La Brigade nationale de police judiciaire (BNPJ) du Maroc a ouvert, ce mercredi 18 avril, une enquête pour faire toute la lumière sur les activités d’un centre international israélien dont le siège est à Meknès, suite aux plaintes portées par deux associations juridiques anti-israéliennes : le Groupe d’action national pour le soutien à la Palestine et l’Observatoire marocain contre la normalisation avec Israël.
L’enquête vise à clarifier tout lien éventuel entre le centre israélien et les organismes marocains, à l’intérieur aussi bien qu’à l’extérieur du pays. La Brigade nationale de police judiciaire est également chargée de découvrir si le centre international israélien est impliqué dans des projets dont l’objectif est de nuire à la sécurité et à l’ordre publics au Maroc.
Dans la foulée, le parquet général de la cour d’appel de Meknès a également retenu un certain nombre de chefs d’inculpation contre le centre israélien.
Les enquêtes judiciaires sont en cours à ce propos et des opérations de fouille ont été accomplies aux alentours de Midlet en vue de faire toute la lumière sur la vraie nature des programmes de formation du centre israélien.