تقي زاده

تقي زاده

Les dirigeants de l’Autorité intergouvernementale pour le développement (IGAD) ont appelé le gouvernement du Soudan du Sud à tenir ses engagements envers la paix régionale.

Selon l’IRNA, lors d’une réunion tenue lundi 12 juin à Addis Abeba, siège permanent de l’Union africaine, les dirigeants de l’IGAD ont demandé au président du Soudan du Sud Salva Kiir de respecter ses engagements nationaux et régionaux envers le rétablissement de la paix aussi bien dans son propre pays que dans l’est de l’Afrique.

Ils l’ont accusé d’avoir violé le processus de paix national et régional tout en ajournant la tenue des élections générales au Soudan du Sud.

Ils ont par ailleurs appelé les deux factions rivales sud-soudanaises à respecter les termes et conditions de l’accord de paix signé en 2015 à Addis Abeba, accord qui a échoué en raison de la reprise du conflit à Juba, la capitale du pays, en juillet 2016. Depuis, le conflit s’est propagé à d’autres régions, y compris des zones qui étaient considérées comme pacifiques lors des premières périodes de violence de ce conflit éclaté à la mi-décembre 2013.

Les leaders de l’IGAD ont également réclamé l’organisation immédiate et sans condition d’une conférence nationale et régionale avec la participation de toutes les parties en conflit sud-soudanaises afin de résoudre leurs divergences en présence des dirigeants régionaux après l’entrée en vigueur de la trêve.

Cela intervient alors que le chef de l’opposition sud-soudanaise Reik Machar, qui avait qualifié de désespérants les résultats des conférences de l’IGAD sur le Soudan du Sud, a accusé l’Autorité intergouvernementale pour le développement de complicité avec le gouvernement de Juba en vue de marginaliser les opposants armés. 

Avec Xinhua

La présidence allemande du G20 organise ce lundi 12 juin et mardi 13 juin à Berlin une conférence intitulée « Partenariat G20 Afrique, investir dans un avenir en commun ».

Citant RFI, la chancelière Angela Merkel et son ministre des Finances Wolfgang Schäuble doivent discuter ce lundi avec quelques dirigeants africains, triés sur le volet.

Parmi la dizaine de pays invités par Angela Merkel, huit sont francophones. La chancelière allemande honore ainsi la promesse faite avant d'entamer la présidence du G20, qui s'achève à la fin de cette année—: donner la priorité au développement de l'Afrique.

Selon l’AFP, l'Allemagne veut saisir l'opportunité de sa présidence du G20 pour attirer les investissements vers l'Afrique, étape nécessaire pour réduire les migrations vers l'Europe.

"L'objectif est de renforcer la coopération pour un développement économique durable des États africains", a expliqué une porte-parole de la chancelière, cité par l’agence de presse française.

Plus d'une centaine d'investisseurs sont attendus lundi et mardi à Berlin.

Cette priorité africaine voulue par Mme Merkel ne se veut pas un plan d'aide avec argent sonnant et trébuchant à la clé, mais "une opportunité d'attirer les investissements, les bénéfices et les emplois", selon un responsable du ministère des Finances, qui estime que le soutien politique du G20 peut permettre de rendre ces pays plus attrayants pour les financements privés.

Si la question des dizaines de milliers de migrants prenant la direction de l'Europe pour fuir pauvreté et conflits n'est pas évoquée en première ligne, elle est cependant centrale pour l'Allemagne, qui a accueilli plus d'un million de demandeurs d'asile ces dernières années, essentiellement de Syrie, d'Irak et d'Afghanistan.

Déjà en mars, lors d'un sommet du G20 Finances, les ministres des Finances des principales économies du monde avaient convié leurs homologues de Côte d'Ivoire, du Maroc, du Rwanda et de Tunisie à se joindre à eux pour mettre sur pied ce partenariat baptisé "Compact with Africa".

Les dirigeants du G20 (grandes puissances économiques mondiales) se réuniront à Hambourg en Allemagne les 7 et 8 juillet 2017. La présidence allemande du G20 est placée sous le thème: « Formons un monde interconnecté ».

Le sommet de ce lundi couronne une série d'initiatives et de programmes internationaux visant la promotion de l'investissement sur le continent africain. Depuis fin 2016, le ministre allemand des Finances et son collègue de la Coopération évoquent l'importance d'une Afrique qui se développe.

Au Forum économique du continent de Durban début mai, l'argentier du gouvernement fédéral, Wolfgang Schäuble, faisait la promotion du programme « Compact with Africa », pour lequel cinq pays avaient déjà fait part de leur intérêt dès le mois de mars. Aux côtés de la Côte d'Ivoire, du Maroc, du Rwanda, du Sénégal et de la Tunisie, Berlin a donc convié l'Égypte, le Ghana, la Guinée, le Mali et le Niger un mois avant le sommet du G20.

Avec les médias

Un détachement de l’Armée nationale populaire (ANP) a capturé trois terroristes et trois éléments de soutien dans la nouvelle ville Ali Menjdjeli dans la banlieue sud de Constantine, à 500 km d’Alger.

Cette opération a réussi grâce à « l’exploitation efficiente de renseignements », affirme le communiqué publié aujourd’hui sur le site du ministère de la Défense nationale.

L’opération s’est déroulée ce 11 juin en coordination avec les éléments de la gendarmerie nationale et de la Direction générale de la sûreté nationale.

Ils ont récupéré deux pistolets automatiques, une quantité de munitions, un véhicule utilitaire, un micro-ordinateur, des téléphones portables, ainsi qu’une somme d’argent en monnaie nationale et en devises étrangères.

Lundi, le ministère iranien des Affaires étrangères a qualifié d'"échec" la récente initiative du sénat américain pour soumettre un projet de loi afin d'imposer de nouvelles sanctions contre l'Iran, principalement contre son programme de missiles.
"La politique de sanctions (contre l'Iran) est exsangue et ratée et ne pouvait répondre à aucune demande (des Etats-Unis)", a affirmé le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Bahram Qasemi, cité par l'agence de presse Tasnim.

La nouvelle initiative américaine pour imposer des sanctions contre l'Iran est une tentative vaine, a-t-il poursuivi, ajoutant que les responsables américains devraient plutôt apprendre des expériences passées ratées et ne pas s'adresser à l'Iran de la mauvaise façon.

Lundi, le ministre iranien des Affaires étrangères, Mohammad Javad Zarif, a critiqué l'initiative américaine qu'il a décrit comme un témoignage de l'étroitesse d'esprit des officiels américains.

Un tel comportement montre la mauvaise politique que le gouvernement américain adopte envers l'Iran, notamment depuis la récente élection présidentielle dans la République Islamique, a ajouté M. Zarif.

Le 7 juin, le sénat américain a voté pour proposer un projet de loi qui imposerait de nouvelles sanctions à l'Iran. La législation en question mandate l'imposition des sanctions contre le programme de missiles balistiques.

Pour devenir loi, le projet de loi devra être adopté par la Chambre des représentants à majorité républicaine et être signé par le président américain Donald Trump.
 
Le secrétaire général du Conseil mondial du rapprochement des écoles islamiques a insisté que le vraie unité est basée sur la cordialité parce que la soumission des gens est basée sur la cordialité.
 
Selon l'agence Taghrib (APT), l'ayatollah Mohsen Araki, secrétaire général du Conseil mondial du rapprochement des écoles islamiques, a indiqué dans son séance de la philosophie islamique que la critère d'un bon citoyen est la soumission issue de la cordialité ressentie envers le souverain. Cela crée une ville dont superficie ne connaît pas un cadre géographique précis.

Chacun se trouvant dans n'importe quel point sur la Terre, s'il se soumet au souverain (Imam) est membre cette ville indiquée parce qu'il a pu nuer ses relation avec l'Imam. Chaque personne qui accepte la direction islamique est citoyenne de Dar al-Salam, a-t-il indiqué.

La vraie unité est basée sur la cordialité parce que la soumission est en soi-même basée sur la cordialité des gens, a-t-il insisté.

Dans les systèmes politiques, le pouvoir du système est le fruit de la soumission des citoyens. Dans le premier sens, la cordialité est la base de l'unité. Dans le noble coran, Dieu a insisté sur l'esprit commun des gens croyants parce que cet esprit crée l'unité et fait rapprocher les croyants, a-t-il expliqué.

L'unité issue de la cordialité ne se limite pas aux communautés islamiques. Les communautés non-islamiques peuvent profiter de cette stratégie mais cela ne sera pas une stratégie à long terme pour ceux qui ont construit leur unité sur la cordialité envers les gens arrogants, a-t-il ajouté.
Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a appelé dimanche l'Onu à démanteler l'UNRWA, son agence d'aide aux réfugiés palestiniens qu'il accuse d'être anti-israélienne, a indiqué un communiqué de son bureau.
M. Netanyahu a précisé qu'il avait présenté cette proposition lors de la visite la semaine dernière en Israël de la représentante des Etats-Unis à l'Onu, Nikki Haley, qui a accusé notamment le Conseil des droits de l'Homme de l'Onu, qui siège à Genève, de parti pris contre Israël. "Je lui ai dit que le moment est venu pour les Nations unies de reconsidérer le maintien de l'UNRWA", a ajouté le Premier ministre.

Selon lui, alors que des millions d'autres réfugiés dans le monde sont pris en charge par le Haut commissariat de l'Onu aux réfugiés (HCR), les Palestiniens sont les seuls à disposer d'un organisme qui leur est propre.

"Au sein des institutions de l'UNRWA, il y a une forte hostilité à l'égard d'Israël", a ajouté Benjamin Netanyahu lors du conseil des ministres hebdomadaire. "L'existence même de l'UNRWA perpétue et ne résout pas le problème des réfugiés palestiniens", a également souligné le chef du gouvernement. "C'est pourquoi il est temps de démanteler l'UNRWA et de fusionner ses activités avec celles du HCR."

Le porte-parole de l'UNRWA Chris Gunness a réagi en affirmant que l'avenir de l'agence ne pouvait pas être décidé unilatéralement. "L'UNRWA reçoit son mandat de l'Assemblée générale des Nations unies qui est seule à pouvoir le modifier par un vote majoritaire", a affirmé le porte-parole à l'AFP, en rappelant que l'Assemblée générale avait prolongé en décembre de trois ans le mandat de l'UNRWA.
 
Le président américain menace d'annuler sa visite d'Etat programmée au Royaume-Uni, par crainte de manifestations hostiles à son encontre à Londres, suite à une passe d'armes avec le maire de Londres au sujet de l'attaque perpétrée dans la capitale récemment, rapportent les médias américains.
Donald Trump a considéré "annuler ou postposer" le voyage mais "n'a pas encore complètement exclu" de se rendre au Royaume-Uni, indique le New York Times, citant des sources officielles.

Le président américain a affirmé à la Première ministre Theresa May lors d'un récent entretien téléphonique qu'il ne voulait pas faire le déplacement "si des manifestations de grande ampleur" sont organisées et "tant que le public britannique ne soutient pas sa venue", avait indiqué plus tôt The Guardian, citant un conseille de Downing Street.

La visite n'aura pas lieu durant la tournée en Europe du président, mais pourrait être considérée pour la seconde partie de l'année, selon le New York Times.

Theresa May a affirmé la semaine qu'elle estimait que le déplacement aurait bien lieu en dépit des échanges houleux entre le président américain et le maire de Londres, Sadiq Khan, premier musulman à ce poste.

"Au moins 7 morts et 48 blessés dans un attentat terroriste et le maire de Londres dit qu'il n'y a 'pas de raison d'être alarmés!'", avait écrit M. Trump sur Twitter après l'appel au calme et l'annonce de présence policière renforcée adressée par le maire aux Londoniens.

Le résident de la Maison Blanche avait ensuite qualifié "d'excuses pathétiques" une déclaration du service de presse de M. Khan indiquant que le maire avait des choses plus importantes à traiter que de répondre au message Twitter "mal informé", du président américain.

Sadiq Khan, après ces critiques, a estimé mardi que le Royaume-Uni ne devrait pas honorer l'invitation faite au président américain d'effectuer une visite d'Etat au cours de l'année. "Je dis depuis longtemps que l'invitation de la Première ministre Theresa May à Donald Trump à faire une visite d'Etat est prématurée", a-t-il déclaré. "Les visites d'Etat sont adressées à des dirigeants internationaux qui se sont distingués", a-t-il estimé. Depuis le début de l'année, 2 millions de Britanniques ont signé une pétition demandant que le déplacement de M. Trump ne soit pas traité comme une visite d'Etat.
 
Israël a approuvé au cours des six premiers mois de l'année le plus grand nombre de logements dans les colonies de Cisjordanie depuis 1992, a déclaré dimanche le ministre israélien de la Défense, Avigdor Lieberman.
Le ministre a dévoilé ces chiffres au début du conseil des ministres hebdomadaire, alors qu'il évoquait la pression exercée par les leaders des colonies pour le retrait des restrictions concernant l'expansion des colonies.

Le ministre Lieberman a affirmé que des plans prévoyant 8.345 nouvelles unités de logement avaient été approuvés depuis le 1er janvier, et que près de 3.066 de ces unités avaient reçu une approbation finale permettant le début des travaux de construction. Rien que la semaine dernière, 3.651 nouvelles unités de logement ont été approuvées, a ajouté le ministre.

"Les chiffres pour la première moitié de l'année 2017 sont les plus élevés depuis 1992", a indiqué le ministre. "Ce que nous avons approuvé correspond au maximum pouvant être approuvé", a insisté M. Lieberman, assurant que des permis de construire supplémentaires "dépasseraient les limites, menaçant toute l'entreprise de colonisation".

L'annonce du ministre Lieberman intervient près de quatre mois après que le président américain, Donald Trump, a demandé au Premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, de "freiner les colonies pendant un petit moment", pour permettre à la Maison Blanche de tenter de conclure un accord de paix entre Israéliens et Palestiniens.

Lors de sa première visite officielle dans la région le mois dernier, M. Trump a rencontré séparément M. Nétanyahou et Mahmoud Abbas, s'engageant à proposer "l'accord ultime". Toutefois, sa visite s'est conclue sans résultat immédiat apparent.

Les colonies sont illégales d'après le droit international, et sont considérées comme un obstacle majeur à la paix voulue par les Palestiniens et la communauté internationale.
 
Pour le Guide suprême de la Révolution islamique, les accusations formulées par les États-Unis contre l'Iran sont des prétextes mensongers qui visent à nuire à l'Ordre islamique.
Lundi 12 juin, lors d'une audience accordée aux chefs de trois pouvoirs judiciaire, législatif et exécutif, l'Ayatollah Khamenei a qualifié l'élection présidentielle du 19 mai dernier de "plus grand événement de l'année en cours" tout en mettant l'accent sur la nécessité qu'il existe à "créer un nouveau climat d'entente et de coopération" pour réunir les conditions d'un "progrès tout azimut du pays".
 
« Pour une bonne gestion des affaires courantes, il faudrait transformer les menaces en autant d’occasions, mettre à profit les expériences et surtout le principe d’unité et de cohésion nationale et ne pas faire confiance aux États-Unis. Il faudrait aussi faire appel aux critères bien fiables pour toute prise de décision dont celui qui est de loin le plus important, à savoir « agir dans le sens de vrais intérêts de la nation » et ce, en conformité avec  deux autres principes que sont « l’identité nationale et le caractère révolutionnaire de notre peuple ».
 
Plus loin dans ses propos, le Guide Suprême de la Révolution islamique a critiqué « certains commentaires » qui, basés sur des «querelles inutiles» cherchent à « vicier la grande œuvre que fut la participation massive du peuple à la présidentielle » avant de dénoncer « de nouvelles sanctions américaines » décidées en tout impudence contre l’Iran : « Pour neutraliser tant d’animosités, il nous appartient de créer un climat d’entente et de coopération qui rend possible l’accomplissement de ce qui est l’objectif suprême de chacun de nous à savoir le progrès de la République islamique et la consolidation des fondements. »
 
Dans l’optique de l’Ayatollah Khamenei, c’est « l’identité nationale » qui décide « des intérêts nationaux » : « l’identité nationale se nourrit de trois principes que sont le fait d’être musulman, le fait d’être révolutionnaire, de se réclamer d’une Histoire commune. En ce sens l’identité nationale ne pourrait jamais inhérente à des considérations passagères qui elles , ne relèvent que des intérêts imaginaires. »  
 
L’Ayatollah Khamenei a appelé ensuite les chefs des trois pouvoirs (cités plus haut) à éviter, dans leurs prises de décision, toute mesure qui contredise d’une manière ou d’une autre les préceptes de l’islam, de la Révolution et de l’Histoire de l’Iran car «les intérêts nationaux ne peuvent être par principe dictés ou imposés de l’extérieur».
 
Plus loin dans son discours, l’Ayatollah Khamenei est revenu sur le concept de «normes internationales» souvent détourné de son sens et instrumentalisé par les grandes puissances dans l’objectif de contrer les États indépendants: les Américains accusent depuis quelque temps l’Iran et au nom même de concept de norme internationale, de déstabiliser la région. En réponse à ces calomnies, deux questions viennent à l’esprit: d’abord en quoi les intérêts de notre région vous regardent ? Ensuite, n’êtes-vous pas vous-mêmes à la source de la déstabilisation de la région ? Daech est né sous les auspices américaines et c’est à la faveur du soutien des États-Unis que ses terroristes continuent à survivre. La prétention qui est celle des Américains et qui consiste à faire croire en une lutte coalisée contre Daech est un mensonge. Certes, les États-Unis sont contre «un Daech non-apprivoisé» mais ne font pas un secret de leur volonté de combattre farouchement quiconque combattrait réellement Daech.
 
Le Guide Suprême a relevé ensuite le deux poids deux mesures des Américains en la matière et a affirmé: «Que les États-Unis parlent des droits de l’homme alors qu’ils se sont engagés aux côtés d’un régime aux mœurs médiévaux et à l’essence tribale, et cela, en accusant la République islamique qui est une démocratie, c’est le comble du ridicule et un déshonneur qui entache à jamais les Américains.»
 
En évoquant les incidents post électoraux de 2009, l’Ayatollah Khamenei a mis en garde contre toute tentative de «bipolarisation» qui pourrait menacer le pays et porter atteinte à l’unité nationale. Il a invité les responsables à «se garder bien loin de l’ennemi extérieur et de ses prolongations internes» tout en s’appuyant sur «les forces vives du pays» comme «cela a été le cas dans le dossier nucléaire».
 
Les négociations nucléaires avec les grandes puissances qui ont abouti à un accord, ont été évoquées autrement au cours de ce discours: «Le refus de faire confiance à l’ennemi est un autre principe à tenir en compte dans le cadre de la gestion d’un État. Là où nous avons momentanément oublié ce principe, nous en avons subi les contrecoups» et le nucléaire ne fait pas exception à la règle. «Quand l’ennemi vous tient tête sans honte ni vergogne, la moindre marche arrière le rendra plus hargneux. D’où la nécessité de faire attention», a-t-il ajouté. 
 
Pour le Guide Suprême, l’aversion américaine contre le Corps des gardiens de la Révolution islamique se justifie par la puissance de ce dernier à faire face aux plans américains: «C’est une évidence que les États-Unis veuillent éliminer les paramètres qui sont à l’origine de la puissance et de l’autorité du CGRI et de (sa composante extraterritoriale, NDLR) la force Qods ou encore qu’ils cherchent à empêcher le CGRI d’agir dans des dossiers régionaux. Mais c’est aussi évident que la grandeur de l’Iran, sa force et sa puissance n’existerait, sans ses forces armées à savoir le CGRI, le corps des mobilisés ou encore l’armée nationale.»
 
Dans la vision de l’Ayatollah Khamenei, «de nombreux litiges entre l’Iran et les États-Unis échappent instinctivement à toute solution» car ces litiges, «loin d’avoir leurs racines dans le nucléaire ou les droits de l’homme et des questions similaires» renvoient à une chose: «Les États-Unis s’opposent à ce qui fait l’essence même de l’Ordre islamique, Ordre indépendant et qui régit un pays aux richesses innombrables.»
 
«Eux-mêmes grands sponsors du terrorisme, les États-Unis nous accusent d’enfreindre les principes des droits de l’homme, de malmener la stabilité régionale ou encoure de soutenir le terrorisme. Ce sont là des prétextes inventés par les États-Unis qui créent eux-mêmes la terreur et qui la soutiennent.» Le Guide Suprême a dénoncé l’appui américain à Israël, un régime qui représente la substantielle moelle de la terreur et qui est né par et pour la terreur. « En ce sens, il est impossible pour l’Iran d’arriver à un compris avec les États-Unis» car l’Iran «ne renoncera à aucun prix à sa lutte contre l’hégémonie et la tyrannie et à son soutien aux peuples opprimés comme celui de la Palestine». 

بسم الله الرحمن الرحیم

Le 15 du mois bénie Ramadhan, l`heureux naissance de petit fils du Saint Prophète (pslf), Imam Hassan (p). L`an 3Hijir à Médine. Un jour joyeux pour la famille du prophète (pslf)

IMAM HASSAN (as), la fleur du Prophète (Pslf).

Nom: Hassan. Parents: Imam : Ali (p) et Bibi Fatima (p) Titre: Al Moujtabà (le choisi) Naissance: 15 Ramadan 3 ans apres. Hijr (Madinà).Dèce en l`an 50 Hijir . Inhumé à Cimetière Janna Toul Baqi. .

Le Noble Prophète de l'Islam au eu quelques fils, mais ils sont tous morts pendant qu'ils étaient tout jeunes enfants. Néanmoins, sa fille bien-aimée, Fâtimah AL-Zahrâ', a survécu. Elle mourra quelques mois après la disparition de son père. Le Prophète aimait énormément sa fille, car elle était la dame la plus éminente et la plus parfaite du monde. Elle s'est mariée avec l'Imam Ali en l'an 2 de l'Hégire, et elle a donné naissance à son premier enfant le 15 du mois de Ramadân de l'année suivante. Il était beau et agréable à voir. Le saint Prophète (pslf) aimait beaucoup ce petit-fils qu'il avait l'habitude d'appeler "mon fils".

Le Prophète (S.W.A.) lui donna le nom d’Hassan (Beau). Le Prophète dit à l’Imam Ali (a.s.): "Oh Ali! Tu es pour moi ce que Hàroune était pour Moïse sauf qu`il n`y a pas de prophète après moi. Le Prophète Hàroune avait 2 enfants appelés Shabbar et Shabbir. La traduction de Shabbar en arabe est Hassan." Imam Hassan fut le premier petit-fils du Prophète (S.W.A.) et à la nouvelle de sa naissance le Prophète a souri montrant ses dents (une des rares occasions de son bonheur intense). Le 7è jour on a accompli l’aqikà et ce fut le premier Akikà en Islam. Le Prophète organisa un festin pour les gens de Madinà. Il est né l’année où les batailles ont eu lieu et par conséquent il a ouvert les yeux dans un environnement de Djihàd.

Son grand-père était le prophète (sas), celui-ci entreprit son éducation avec amour

et affection. Le prophète Mohammed (sas) disait d'al-Hassan (as) qu'il était sa fleur aromatique ici-bas et à plusieurs reprises les musulmans ont pu le voir circuler tenant al-Hassan (as) mais aussi al-Hussein (as) sur ses épaules. En ces instants d'affection, le prophète (sas) tenait les plus belles invocations concernant sa descendance pure, comme celle qui suit :

"Ô Allah, je l'aime, aime-le ainsi que tous ceux qui l'aiment. “Ce hadith est rapporté dans les livres Jaafari tes, mais également dans le sahih de Mouslim,

L'Imam al-Hassan était aussi connu par sa grande piété, il était réputé comme le meilleur adorateur de son temps et il avait effectué en tout 25 fois le pèlerinage à la Sainte Ka'aba. Chaque fois qu'il se levait pour la prière, il jaunissait et une secousse le saisissait par la crainte d'Allah. D'ailleurs, il disait que quiconque se présentait devant son créateur devait jaunir et frémir. Lorsqu'il arrivait devant la porte de la Mosquée, il levait la tête et disait : "Mon maître, ton invité est à ta porte ! Ô bienfaiteur, voici le malfaisant qui arrive devant toi ! Par le meilleur que tu as, dépasses et néglige le pire que j'ai ! Ô toi le généreux !"

Il ressemblait beaucoup au Prophète(psl). Il fut le plus généreux et le plus courtois envers tout le monde.

Par ailleurs, si les premiers Compagnons du Prophète tenaient son petit-fils en si haute estime c'est parce qu'ils savaient que ce dernier faisait partie des rares privilégiés dont la vertu et la pureté sont attestées même dans le noble Coran, lequel est la constitution de la Ummah. En effet selon un hadith authentique et sain (rapporté entre bien d'autres par: Muslim dans son "Çahih", al-Tarmidi dans son "Çahih", al-Nissâ'ï dans "Al-Khaçâ'iç", al-Tabari dans son "Tafsir": «Le Prophète à couvert un jour 'Alî, Fâtimah, al-Hassan et al-Hussayn d'un voile et dit: "Ô mon Dieu! Ce sont les gens de ma maison! Éloigne donc d'eux la souillure et purifie-les totalement". Et c'est pour exaucer cette prière du Prophète que Dieu descendit le fameux "Verset de Purification" annonçant la pureté des Ahl-ul-Bayt (les Gens de la Maison) et leur dépouillement de toute souillure: «Ô vous, les Gens de la Maison (Ahl-ul-Bayt)! Dieu veut éloigner de vous la souillure et vous purifier totalement». (Sourate Al-Qhzâb, 33: 33) Selon al-Samhoudî et selon l'imam Ahmad Ibn Hanbal (citant Anas): «le Prophète (psl) venait chaque matin à la porte de 'Alî, Fâtimah, al-Hassan et al-Hussayn, et, tenant les deux poteaux (de la porte), il s'écriait trois fois "à la Prière", et de réciter ce Verset coranique (précité)». Il y a un autre Verset coranique qui atteste de la place privilégiée de l'Imam al-Hassan auprès de Dieu: il s'agit du Verset de Mubâhalah: «Si quelqu'un te contredit après ce que tu as reçu en fait de science, dis: "Venez!

Appelons nos fils et vos fils, nos femmes et vos femmes, nous-mêmes et vous -mêmes: nous ferons alors une exécration réciproque en appelant une malédiction de Dieu sur les menteurs"». (Sourate, Âle 'Imrân, 3: 61) Les interprètes du Coran affirment que ce Verset fut révélé lorsque, les chefs chrétiens de l'église de Najrân ayant engagé une discussion avec le Prophète sur la religion, s'entêtèrent à récuser ses arguments irréfutables. Selon al-Baydhâwi al-Sinni al-Ach'ar interprétant ce Verset: «Le Prophète portant al-Hussayn, tenant la main d'al-Hassan et laissant Fâtimah marcher derrière lui et 'Alî derrière elle, leur dit: "Si je prie dites: Âmen". Observant cette scène, l'archevêque des Chrétiens s'écria: "Ô Chrétiens! Je vois des visages qui, s'ils demandent à Dieu de déplacer une montagne, il le fera. N'invoquez donc pas l'exécration, sinon vous périrez tous". Aussi consentirent-ils à payer le tribut légal au Prophète...». Dans ce Verset, comme on le remarque, al-Hassan et al-Hussayn sont désignés par "nos fils", le Prophète et 'Alî par "nous-mêmes" et Fâtimah par "nos femmes", celle-ci étant considérée comme la représentante de toutes les femmes Musulmanes.

QUELQUE PAROLES DE L'IMAM AL HASSAN (as) _comporte toi avec les gens exactement comme tu voudrais qu`on se comporte avec toi.

-La méconnaissance de la grâce est une bassesse. -Chaque fois qu'un groupe de gens se consultent, la voie de la décision mûre leur est acquise. -Le déshonneur vaut mieux que le feu de l'Enfer. -Le proche est celui que l'amitié rapproche bien que sa parenté soit lointaine, le lointain est celui que l'amitié éloigne bien que sa parenté soit proche.

As-Salam alayk ya ibno Rassoulillah (sas)