
تقي زاده
Une mission commerciale iranienne attendue au Kenya
La République islamique d’Iran entend envoyer une mission commerciale au Kenya.
Une mission commerciale iranienne est attendue le 4 juillet au Kenya, en Afrique de l’Est, afin de rendre le terrain propice au développement des relations commerciales entre la République islamique d’Iran et ce pays africain. Cette mission, dirigée par le PDG de l’Organisation iranienne du développement du commerce, restera jusqu’au 7 juillet au Kenya auquel l’Iran prête une attention toute particulière en raison de sa situation géographique.
Dans la foulée, le directeur général du bureau du développement des services commerciaux, affilié à l’Organisation iranienne du développement du commerce, a déclaré, ce mardi 6 juin, que les banquiers kényans avaient, plusieurs fois, contacté les responsables iraniens en vue du rétablissement des relations interbancaires entre les deux parties.
Farhad Nouri a ajouté que l’un des objectifs de la mission commerciale iranienne serait de finaliser un accord prévoyant le rétablissement des relations interbancaires entre les deux parties.
« Le Kenya permet une entrée sur le marché de l’Afrique de l’Est. La part que prévoit d’avoir l’Iran dans les échanges commerciaux du Kenya avec les pays étrangers s’annonce considérable, voire encore davantage », a affirmé Farhad Nouri.
Et d’ajouter : « L’Iran est capable de subvenir aux besoins du Kenya sur tous les plans, d’autant plus qu’une ligne de navigation maritime sera créée afin d’assurer une liaison régulière entre l’Iran et les ports du Kenya. Cela dit, il est nécessaire que des unités de production et d’exportation iraniennes exercent une présence constante sur le marché du Kenya. »
Des pâtes alimentaires sèches, de la cire de paraffine, du thé noir fermenté, des lubrifiants industriels et de l’urée constituent les marchandises les plus importantes que l’Iran a exportées au Kenya durant l’année dernière. Par ailleurs, la République islamique d’Iran a importé du jus d’ananas, des rosiers, des boissons non alcoolisées et des moteurs à combustion interne du Kenya, pendant la même période.
Le Kenya est la 15e destination d’exportation de l’Iran.
Un an après, le Sénégal et Israël devraient reprendre leurs relations diplomatiques
Le bureau du Premier ministre israélien a annoncé que le Sénégal reprendrait ses relations avec Israël et que l’échange d’ambassadeurs aurait lieu prochainement, a rapporté Fars News.
Alors que l’année dernière, en soutien à la résolution anti-israélienne du Conseil de sécurité des Nations unies, qui interdit la colonisation israélienne, le Sénégal avait rappelé son ambassadeur à Tel-Aviv, ce pays a désormais l’intention de reprendre ses relations avec Israël, a écrit Reuters.
Cette décision a été prise après la rencontre du Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahu, avec le président sénégalais, Macky Sall,en marge du 51e sommet de la Conférence des chefs d’État et de gouvernement de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CÉDÉAO).
Dans le communiqué du Premier ministre du régime israélien, on lit que le Sénégal a accepté de soutenir la candidature d’Israël pour rejoindre l’Union africaine en tant qu’observateur.
Poutine: les USA s'ingèrent dans les campagnes électorales d'autres pays
« Washington s’ingère dans les affaires internes d'autres pays et se plaint de la soit-disant ingérence de la Russie dans les élections américaines. », a déclaré déclaré le président russe, Vladimir Poutine, dans une interview à la chaîne américaine NBC News.
« Sans vouloir vexer qui que ce soit, je veux dire qu'il est clair que les États-Unis s’ingèrent dans les campagnes électorales d'autres pays. », a ajouté le président russe.
"Où que l'on pointe le doigt sur la carte du monde, on se plaindra de ce que les responsables américains interviennent dans ses processus politiques », a-t-il poursuivi.
Lors de son entretien avec la journaliste de NBC News, Megyn Kelly, le président Poutine a riposté à toutes les accusations américaines : « Washington se plaint de Moscou, alors que les Américains ont toujours essayé d’influer sur les processus politique intérieurs en Russie. »
« J’insiste sur le fait que la Russie n’a pas besoin de s’ingérer dans les affaires intérieurs d'autres pays. Les présidents et les partis politiques changent, mais la ligne politique reste inchangée. », a-t-il ajouté.
Il a ajouté : « Peu importe pour nous qui est au pouvoir aux États-Unis, nous savons plus ou moins comment les choses vont se produire. »
L'adhésion de l’Iran à l’OCS saluée par ses membres
L’Iran est à un pas d’adhérer à l’Organisation de coopération de Shanghai (OCS). La Chine soutient et salue l’arrivée de ce nouveau membre.
La Russie soutient également l’adhésion de l’Iran à l’OCS. Elle estime que depuis la levée des sanctions internationales, l’Iran est tout à fait légitime pour devenir membre de l’Organisation, tout comme les quatre pays indépendants de l’ex-Union soviétique.
L'OCS, fondée en 2001, traite des questions politiques, économiques, sécuritaires et militaires. Elle réunit la Chine, le Kazakhstan, le Kirghizistan, la Russie, le Tadjikistan et l'Ouzbékistan. L'Inde et le Pakistan sont en voie d'adhésion et l'Iran a le statut d'observateur.
Lay Li Hui, attaché du vice-ministre chinois des Affaires étrangères, a déclaré en marge du sommet de l’OCS à Astana, au Kazakhstan, que « la Chine soutient et salue la demande d’adhésion de l’Iran à l’Organisation de coopération de Shanghai ».
L’anniversaire du décès de l’Imam Khomeiny à Téhéran
Les Iraniens, de toutes couches sociales confondues, étaient nombreux à se rendre sur place, ce dimanche 4 juin au matin, afin de prendre part à cette cérémonie.
Au cours de cette cérémonie marquant le 28e anniversaire du décès de l’Imam Khomeiny, le Guide suprême de la Révolution islamique l’honorable Ayatollah Khamenei a prononcé un discours.
Le Guide suprême de la Révolution islamique d’Iran a déclaré que la Révolution islamique avait réussi à offrir l’indépendance et une véritable identité à la société iranienne, en renversant l’ancien régime tyrannique.
L’honorable Ayatollah Khamenei a qualifié de « très grande » la personnalité de l’Imam Khomeiny, ajoutant que toute une série d’efforts inlassables devraient être faits afin d’empêcher la distorsion de la personnalité et des idées de l’Imam Khomeiny.
Selon le Guide suprême de la Révolution islamique, « le secret du succès du mouvement lancé par l’Imam Khomeiny se résume dans le fait qu’il a réussi à amener la jeunesse et d’autres couches de la population sur la scène, d’autant plus qu’il a su les y garder ».
Le Guide suprême de la Révolution islamique a affirmé que les idéaux de l’Imam Khomeiny avaient même encouragé la jeunesse des pays qui étaient inféodés aux États-Unis, comme l’Arabie saoudite, à apprécier l’idée que leur pays devrait se débarrasser de la domination américaine.
L’honorable Ayatollah Khamenei a rappelé que les Iraniens avaient connu une ère « décisive, très importante et sensible » durant les années 80, ajoutant que cette ère avait été marquée par « le terrorisme le plus violent ».
Le discours du Guide suprême iranien à la 28ème commémoration d’Imam Khomeiny
L’ayatollah Seyed Rouhollah Moussavi Khomeiny né le 24 septembre 19021, à Khomein et décédé le 4 juin 1989 à Téhéran, est un dignitaire religieux chiite et un homme politique iranien et le guide spirituel de la Révolution islamique de 1979 qui renverse le shah d'Iran Mohammad Reza Pahlavi.
LES DIMENSIONS DU RAMADAN (2ème Partie)
L'islam étant une religion sociale, ses prescriptions ont des retombées essentielles pour l'ensemble de la société.
Le mois du ramadan est l'un des moyens de lutte contre la pauvreté, car le ramadan est le mois de solidarité et du partage.
Durant ce mois le partage est encouragé à tel point que dans les hadiths nous lisons que : Celui qui donne à manger à une personne en jeûne au moment de la rupture, aura par récompense d'un jour de jeun.
Une technique casse la barrière entre riches et pauvres dans la société.
L'imam Sadeq (psl) a dit :
<<ﺍﻧﻤﺎ ﻓﺮﺽ ﺍﻟﻠﻪ ﺍﻟﺼﻴﺎﻡ ﻟﻴﺴﺘﻮﻯ ﺑﻪ ﺍﻟﻐﻨﻰ ﻭ ﺍﻟﻔﻘﻴﺮ >>.
<< Dieu a prescrit le jeûne pour créer l'égalité entre le riche et le pauvre >> [1]
Pendant que le croyant est en jeun, il prend conscience de la situation de millions d'individus sur la planète, qui ne mangent pas à leur faim, qui souffrent de sous alimentation ou de mal nutritions; et il comprend que si lui il ne mange pas c'est par son choix d'obéissance, tandis que ces millions d'affamés subissent la famine contre leur volonté.
Par conséquent il prend la décision de venir en aide au moindre pauvre qu''il rencontre. C'est dans ce sens que l'imam Redah (psl) a déclaré :
<<ﺍﻧﻤﺎ ﺍﻣﺮﻭﺍ ﺑﺎﻟﺼﻮﻡ ﻟﻜﻰ ﻳﻌﺮﻓﻮﺍ ﺍﻟﻢ ﺍﻟﺠﻮﻉ ﻭ ﺍﻟﻌﻄش ﻓﻴﺴﺘﺪﻟﻮﺍ ﻋﻠﻰ ﻓﻘﺮ ﺍﻻﺧﺮ .>>
<< Ils ont reçu l'ordre de jeuner pour comprendre la souffrance de la faim et de la soif, afin de venir en aide aux pauvres >> [2]
Le mois de ramadan est une sources de quiétude et de paix sociales, car durant ce mois, l'homme ne s’abstient pas que de manger et boire, mais d'éviter toute action qui porterait préjudice à autrui dans quelque domaine que ce soit, sous peine de voir son jeun annulé ou dévalorisé par Dieu.
L'imam Ali (psl) affirme :
<<ﺻﻮﻡ ﺍﻟﻘﻠﺐ ﺧﻴﺮ ﻣﻦ ﺻﻴﺎﻡ ﺍﻟﻠﺴﺎﻥ ﻭ ﺻﻮﻡ ﺍﻟﻠﺴﺎﻥ ﺧﻴﺮ ﻣﻦ ﺻﻴﺎﻡ ﺍﻟﺒﻄﻦ>>
<<Le jeun du cœur est mieux que le jeun de la langue, et ce dernier est mieux que le jeun du ventre >> [3]
Dans la même lancée l'imam Sadeq (psl) annonce :
ﺍﺫﺍ ﺻﻤﺖ ﻓﻠﻴﺼﻢ ﺳﻤﻌﻚ ﻭ ﺑﺼﺮﻙ ﻭ ﺷﻌﺮﻙ ﻭ ﺟﻠﺪﻙ
<<Si tu jeûnes, alors fais jeûner aussi tes oreille, tes yeux,...>> [4]
<<Quelle est l'utilité de jeuner, si le jeûner ne préserve pas sa langue, ses oreilles, ses yeux et ses membres >> [5]
[1] Man la yahdourouh el faqih : T 2, P 34, hadith 1.
[2] Wasâ'il chia : T 4, P 4, H 5
[3] Ghorar el Hikam : T 1, P 714, H 8.
[4] El Kafi : T 4, P 78, H 1.
[5] Bihar el anwar : T 39, P 592.
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Les dimensions du Ramadan (1ère partie)
Ces dimensions sont tant individuelles, spirituelles, sociales, qu’économiques.
Le mois de ramadan est l’un des meilleurs outils de l’éducation de l’âme humaine. Le plus grand défi de l’homme est de combattre les passions et penchants de son âme. De résister aux tentations de cheiytane et de ce bas-monde qui l’incitent et l’attirent vers l’illicite et le péché.
Un entrainement qui munit l’homme de tous les outils nécessaires pour réussir à relever son défi.
Parmi les adorations prescrites par l’islam, y’en a qui s’accomplissent par la langue, et d’autres par la pratique.
Quant au ramadan, son accomplissement est totalement secret et imperceptible. Car rien ne prouve que l’homme est en jeun et seul DIEU est témoin de la véracité ou non de celui qui prétend être en jeun.
« فرض الله الصيام ابتلاء لإخلاص الخلق »
« Dieu a prescrit le jeun afin d’éprouver la sincérité de la création » [1]
[1] Wasâ’il chîa, Tome 4, page 4, hadith 5
"Le Corps des Gardiens de la RI fera regretter Trump "
La revue Foreign Policy revient sur la perspective d'une confrontation militaire à venir entre les États-Unis et l'Iran et affirme qu'une telle guerre, au cas où elle aurait lieu, serait loin d'être "une partie de plaisir" pour les Américains.
FP évoque la récente tournée du président américain Donald Trump dans la région et écrit : " Le président Trump s'est rendu récemment au Moyen-Orient où il a tenté de réunir sous une même bannière l'Arabie saoudite et Israël. Le président a voulu créer une coalition de guerre contre l'Iran sans se souvenir toutefois de multiples démarches entreprises par son prédécesseur en ce sens, démarches qui n'ont pas abouti. En effet, l'administration Obama a fait feu de tout bois pour ramener l'Iran à changer de cap, usant tantôt du bâton tantôt de la carotte. Or tout ceci n'a réussi à faire reculer d'un iota l'Iran. À présent, Trump semble vouloir emboîter le pas à Obama mais rien ne dit qu'il serait à même de vaincre l'Iran."
Et Foreign Policy d'ajouter : "Si Trump cherche une guerre, et bien il l'aura : à l'aide de ses alliés régionaux, l'Iran saura parfaitement offrir à l'Amérique de Trump la guerre qu'elle souhaite puisque les Iraniens ne sont pas du genre à faire marche arrière, même si Donald Trump conjuguait tous les efforts du monde pour les isoler."

" À l'aide de ses alliés en Syrie, au Yémen et au Liban, l'Iran s'est engagé sur un chemin qui n'a pas de retour. Que M. Trump veuille la guerre, c'est son droit: les Iraniens la lui donneront et de plus belle : une guerre par procuration dont l'issue sera plus qu'incertaine. Il ne faut surtout pas croire que la réélection de Rohani à la présidence de la République islamique changera quoi que ce soit la donne. Le Corps des Gardiens de la Révolution iranien (CGRI) dispose d'un vaste arsenal militaire et maintient une présence supra-frontalière qui lui permet de gérer les guerres à des centaines de kilomètres de distance du territoire iranien. Avant que l'Irak de Saddam ne lui déclare la guerre, l'Iran n'était présent sur aucune scène étrangère. Mais depuis, les choses ont changé : la force Qods- force élite du CGRI- gère de nombreux conflits hors des frontières nationales, conflits qui, sans l’intelligence stratégique qui caractérise le commandement de cette force, auraient pu se dérouler sur le sol iranien. L'Iran a contré ces menaces sous le commandement du général Qassem Soleimani.
C'est sous la houlette du général Soleimani que "l'ennemi irakien" de l'Iran s'est transformé en "un vrai ami et allié", au point que les jeunes irakiens s'engagent par centaines pour aller se battre en Syrie. L'Iran pèse aussi de tout son poids dans le dossier syrien et sans son aide et appui, l'armée syrienne aurait perdu la bataille depuis longtemps. Alors que les voisins de l'Iran dépensent des sommes folles en achat d'armement, les Iraniens, eux, envahissent des cœurs et réussissent à peu de frais à se faire des alliés. Et ces alliés là ont bien prouvé leur efficacité aux combats. Ils ne sont pas des marionnettes aux mains des puissances et ont contré jusqu'ici leurs plans en Syrie. Une chose est sûre : la guerre contre l'Iran est loin d'être une promenade de santé, ce dont le président (Trump) devra se souvenir".