تقي زاده

تقي زاده

vendredi, 26 mai 2017 09:19

la philosophie du jeûne du mois Ramadan

C’est un verset du Coran qui institue le ramadan, neuvième mois du calendrier hégirien, en mois de jeûne : « Ô vous qui croyez ! Le jeûne vous est prescrit comme il a été prescrit à ceux qui vous ont précédés. Peut- être serez-vous pieux ? »
 
Mais comme l’indique ce verset, le jeûne religieux est une pratique antérieure à l’islam. Les fidèles d’Abraham jeûnaient aux éclipses, aux équinoxes et aux solstices. La religion israélite prévoit des jeûnes périodiques, dont le Yom Kippour est le plus célèbre. Le carême est une période de 40 jours, où le chrétien se prépare chaque année à vivre les Pâques en jeûnant. Les Sabéens jeûnaient 30 jours par an ; les plus pieux jeûnaient le dimanche et le lundi. Zoroastriens, totémistes, prêtres indiens d’Amérique jeûnent à diverses occasions.
 
Selon les exégèses du Coran, la raison essentielle de ce jeûne est exprimée dans le verset : « Peut-être serez-vous pieux ? » La piété, l’investissement au service de Dieu, est donc l’objectif recherché par le jeûneur musulman.
 
 
 
De la nature de l’Homme en islam
 
Le jeûne est en rapport avec la nature de l’humain qu’enseigne le Coran. L’être humain, dans le Coran, est constitué d’une entité d’essence matérielle et d’une entité d’essence spirituelle. À l’image d’une statue, faite d’un matériau et de formes, l’être humain est la conjonction des cellules de son corps et des valeurs en son âme.
 
À la manière des animaux, le projet de l’entité génétique est de satisfaire ses besoins pour continuer à fonctionner. Dans ses réflexes, il penche inexorablement vers les conditions qui entretiennent sa survie, son bien-être, son confort. Fait de cellules matérielles, le corps se nourrit d’autres cellules matérielles. Il est localisé dans l’espace et le temps, où il se déplace et vieillit.
 
Il en est autrement pour l’âme. La quête de conscience est projet essentiel de l’âme. Par nature, elle est porteuse de valeurs et se nourrit d’éthique. Dans son « association » avec l’entité corporelle, l’âme humaine est comparable à un cavalier sur sa monture. Le cavalier n’est pas la monture. Mais qu’est-ce qu’un cavalier sans monture ? Le fait est que nos cinq sens sont continuellement sollicités par les besoins naturels de l’entité génétique. Cette demande est pressante et continue. Elle est capable de remplir une existence humaine avec le risque d’endormir l’âme, de la détourner de son projet.
 
Le dispositif islamique instaure cinq moments de répit quotidiens appelé la salât, la prière musulmane. C’est un exercice spirituel au rituel codé, dont le but est de rappeler l’âme à son projet spirituel. Le jeûne du mois de ramadan est un exercice qui s’inscrit dans cette optique.
 
 
 
Un training spirituel intensif
 
En s’abstenant de manger, de boire et de volupté, du lever au coucher du soleil, le jeûneur musulman contrecarre des penchants naturels de son corps. En réfrénant discours et initiatives superflus, il s’exerce à discipliner son mental. Il raffermit sa volonté, car il voit poindre ses pulsions et se dispose à les appréhender pour les canaliser.
 
Certains besoins physiques étant sublimés, contenus et reportés dans le temps, le jeûneur échappe à leur emprise et devient mieux disponible à l’expérience spirituelle. Durant ce mois sacré, le musulman intensifie ses exercices spirituels. Méditation, recueillement, charité sont ses priorités.
 
L’heure du repas, l’iftar, sonne alors une victoire, dont la saveur est profondément intime. Ni régime diététique ni ramdam nocturne, le jeûne du ramadan n’est pas une mortification du corps. Il se veut un mois de training intensif, où l’entité génétique est affaiblie, coupée de ses sources d’énergie, et l’entité spirituelle est revigorée, nourrie d’actes de piété.
 
C’est pourquoi la symbolique coranique cite ar-Rayyân, une des portes du Paradis spécialement réservée aux jeûneurs !
vendredi, 26 mai 2017 08:54

Al Mahdi as

Al-Mahdi(ajf) n'est pas seulement l'incarnation d'une doctrine islamique à caractère religieux, mais aussi le titre d'une aspiration à laquelle l'humanité a souscrit dans ses différentes religions et doctrines, et la formulation d'une inspiration innée à travers laquelle tous les autres humains, malgré la diversité de leurs doctrines et la divergence de leurs voies conduisant au mystère, se rendent compte que l'humanité connaîtra le Jour Promis où les messages divins, réaliseront leur objectif final et dévoileront leur signification grandiose, et où la marche pénible à travers l'histoire aboutira à la stabilité et à la tranquillité, après tant d'efforts.
 
La conscience de l'échéance imminente de ce jour "métaphysique" et de cet avenir promis n'est pas le propre de ceux qui croient religieusement au mystère; elle s'est étendue à d'autres catégories et a trouvé même un écho dans les idéologies et les courants doctrinaux les plus réfractaires à la métaphysique et aux mystères, tel que le matérialisme dialectique qui explique l'histoire par les contradictions et croit à l'avènement d'un jour promis où disparaîtront toutes ces contradictions pour céder la place à l'entente et à la paix.
 
Ainsi, nous constatons que l'expérience psycho-logique que l'humanité a faite de cette conscience à travers l'histoire est la plus grande et la plus généralisée des expériences des êtres humains. Lorsque la religion appuie ce sentiment psychologique général de l'avènement d'un jour où la terre sera couverte de justice et d'équité après qu'elle aura été pleine d'injustice et d' iniquité, elle lui confère une valeur objective et l'érige en une croyance ferme en l'avenir de l'humanité, croyance qui n'est pas seulement une source de consolation, mais également une source de force et d'impulsion intarissable, parce qu'elle est une lueur de lumière qui résiste au désespoir flambant dans le cur de l'homme, malgré les ténèbres des drames et le gigantisme de l'injustice, car le jour promis montrera que la justice pourra affronter un monde imprégné d' injustice et d'iniquité et en ébranler les piliers afin de le reconstruire sur une nouvelle base, et que l'injustice, si tyrannique, si puissante et si étendue soit-elle, ne représente qu'une anomalie condamnée à disparaître.
Cette défaite cuisante et inévitable de l'injustice à un moment où elle se trouvera au sommet de sa gloire, redonnera à tout homme et à toute nation victimes d'injustice, un grand espoir de pouvoir modifier les équilibres établis et de rééquilibrer la situation.
Si l'idée d' "Al-Mahdi" est plus vieille que l'avènement de l'Islam et dépasse les limites de celui-ci, ses aspects détaillés que le message islamique a défini sont en revanche les plus aptes à satisfaire l'ensemble des aspirations liées à cette idée depuis l'aube de l'histoire, et les plus exaltants pour les sentiments des victimes d'injustice et des damnés de la terre tout au long de l' histoire. Car l'Islam a transformé l'idée du mystère en une réalité et l'a ramenée de l'avenir au présent.
Alors qu'elle n'était qu'une aspiration à un sauveur que ce bas-monde engendrera dans un avenir lointain et inconnu, l'Islam l'a transformée en une croyance à l'existence effective du sauveur qui aspire, comme tout le monde, au jour promis où toutes les conditions objectives seront réunies pour lui permettre de jouer son rôle déterminant.
Al-Mahdi(ajf) n'est plus donc une idée dont nous attendons la naissance, ni une prédiction à la réalisation de laquelle nous aspirons, mais une réalité que nous voulons vivre et un homme en chair et en os, qui vit parmi nous, qui nous voit, qui vit nos espérances et nos douleurs, qui partage nos tristesses et nos joies, qui assiste avec peine aux supplices des "suppliciés", à la misère des misérables et à l'injustice, en attendant impatiemment le moment propice qui lui permettra de tendre la main à toutes les victimes de l' injustice, à tous ceux qui vivent dans la privation, à tous les misérables, et de venir à bout des injustes.
Dieu a voulu que ce Guide Attendu ne se manifeste pas en public ni ne dévoile sa vie aux autres, bien qu'il vive parmi eux et attende avec eux le moment promis.
 
Il est évident que l' "idée" (d'Al-Mahdi), réduit, par ses aspects islamiques, le fossé métaphysique entre toutes les victimes de l'injustice et le sauveur attendu, et raccourcit le pont qui les relie à lui, quelle que soit la longue durée de l'attente.
 
Quant à nous, lorsqu'on nous demande de croire à l'idée d' "Al-Mahdi", en tant qu'un homme à l'identité précise, vivant comme nous vivons et qui attend comme nous attendons, on veut nous suggérer que l'idée du refus absolu de toute injustice et de toute tyrannie qu'il représente, est incarnée effectivement par le Guide contestataire attendu qui réapparaîtra avec un casier blanc, n'ayant pas prêté serment d'allégeance à un injuste - comme mentionné dans le hadîth - et que croire en lui, c'est croire et emboîter le pas à ce refus vivant qui existe effectivement.
 
Dans les hâdiths, il y a exhortation constante à l'attente du Salut, et recommandation à ceux qui croient à AL-Mahdi(ajf), de se préparer à sa réapparition, car cette attente incarne la liaison spirituelle ou le lien intime entre eux et lui. Un tel lien ou une telle liaison ne pourrait exister si le Mahdi ne se matérialisait pas effectivement sous sa forme d'homme vivant contem-porain.
 
Ainsi, cette incarnation a donné une nouvelle impulsion à l'idée d'Al-Mahdi- et en a fait une source de générosité et de force plus puissante. En outre, tout contestataire se sent consolé, soulagé et apaisé des peines et de l'injustice qu'il a subies, lorsqu'il voit que son Imam et Guide éprouve et partage - en tant qu'homme contemporain vivant avec lui, et non comme une simple idée future - ses douleurs.
Mais la personnification de l'idée d'Al-Mahdi a suscité en même temps chez certains individus qui avaient des difficultés à concevoir cette idée, des attitudes négatives. Ceux-ci se demandent en effet:
 
1) Si Al-Mahdi était l'expression d'un homme toujours vivant à travers des générations et depuis plus de dix siècles, et qu'il continuait ainsi jusqu'à sa réapparition, comment expliquer une telle longévité et comment pourrait-il échapper aux lois de la nature qui imposent à tout homme de passer par l'étape de la vieillesse et de la sénilité en un laps de temps infiniment plus court, étape qui le conduit immanqua-blement à la mort? Une telle longévité n'est-elle donc pas possible sur le plan de la réalité?
 
2) Pourquoi Dieu prendrait-IL tant de soins de cet homme en particulier, suspendant pour lui la Loi de la nature? Pourquoi ferait-IL l'impossible pour prolonger sa vie et le garder pour le Jour Promis? L'humanité est-elle atteinte d'une stérilité qui la rendrait incapable d'engendrer des dirigeants compé-tents? Pourquoi Dieu ne confierait-IL pas le Jour Promis à un guide qui naîtrait à l'aube de ce Jour-là, qui grandirait comme tout le monde et qui jouerait progressivement son rôle jusqu'à ce qu'il eût rempli la terre de justice et d'équité après qu'elle fut pleine d'injustice et d'iniquité.
 
3) Si "Al-Mahdi" est le nom d'une personne précise, en l'occurrence, le fils du 11e Imam d'Ahl-ul-Bayt, - né en l'an 256 de l'hégire, quelques années avant le décès de son père en l'an 260 H. - cela signifie qu'il était encore un enfant d'à peine cinq ans à la mort de son père, et qu'à cet âge, il n'eût pas le temps de recevoir de son père une formation religieuse et intellectuelle complète; comment aurait-il donc pu compléter sa formation en vue de jouer intellec-tuellement, religieusement et scientifiquement son grand rôle?
 
4) Si ce guide était déjà formé et qu'il était prêt à assumer sa mission, pourquoi attendre des centaines d'années? Les calamités et désastres sociaux que le monde a connus ne constitueraient-ils pas une raison suffisante pour qu'il réapparaisse et fasse régner la justice sur la terre?
 
5) Et même si nous supposions qu'Al-Mahdi puisse exister, comment pourrions-nous y croire? L'homme peut-il se permettre de croire au bien-fondé d'une hypothèse de ce genre sans qu'il repose sur une preuve scientifique ou légitime incontestable? Quelques hâdiths attribués au Prophète (PSL)et dont on ne connaît pas la véracité, suffisent-ils pour admettre l'hypothèse en question?
 
6) Comment concevoir qu'on ait préparé pour Al-Mahdice rôle colossal et déterminant dans la vie du monde, alors qu'un individu, si extraordinaire soit-il, ne peut à lui seul faire l'histoire ni la mener vers une phase nouvelle; étant donné que ce sont les circonstances objectives et leurs contradictions qui font mûrir les graines et attisent le foyer du mouvement de l'histoire, et non pas la grandeur de l'individu, laquelle ne peut que proposer celui-ci à être la façade des dites circonstances et l'expression pratique des solutions qu'elles nécessitent?
 
De quelle façon cet individu pourrait-il réaliser la transformation considérable et la victoire décisive de la justice et du message de la justice sur toutes les entités de l'injustice, de l'iniquité et de la tyrannie, lesquelles possèdent tant de pouvoir et d'influence, disposent de tant de moyens de destruction et d'anéantissement, de tant de ressources scientifiques, de tant d'autorité politique, sociale et militaire?
 
Ces questions pourraient se poser souvent et d'une façon ou d'une autre. Leurs véritables motifs ne sont pas uniquement d'ordre spéculatif, mais aussi d'ordre psychologique. Ce qui les suscite, c'est le prestige de la réalité qui prévaut dans le monde, et le sentiment d'avoir peu de chance de pouvoir la changer radicale-ment.
 
Et autant cette réalité qui domine notre monde suscite en nous ce sentiment, autant les doutes se renforcent et les interrogations se multiplient. Ainsi, le sentiment de défaite, d'effacement et de faiblesse conduit l'homme au surmenage psychologique dès qu'il se met à penser au processus d'une grande transformation en vue de dépouiller le monde de toutes les conditions et de toutes les injustices qui sévissaient au long de l'histoire, et de lui donner un contenu nouveau, fondé sur le bon droit et la justice.
 
Aussi, son surmenage l'incite-t-il à douter de la possibilité de voir cette grande transformation se matérialiser, et même à s'efforcer de la récuser pour une raison ou une autre.
 

L'auteur de cette livre va répondre successivement ce bref exposé à chacune de ces questions.

vendredi, 26 mai 2017 08:34

Donald Trump contre le jihadisme

Le discours de Donald Trump aux dirigeants du monde musulman marque un changement radical de la politique militaire US. Désormais l’ennemi n’est plus la République arabe syrienne, mais le jihadisme, c’est-à-dire l’outil stratégique du Royaume-Uni, de l’Arabie saoudite et de la Turquie.

Lors de sa campagne électorale, Donald Trump avait déclaré à la fois ne pas vouloir renverser de régimes et vouloir mettre un terme au terrorisme islamique. Depuis son élection, ses adversaires tentent de lui imposer de poursuivre leur politique : s’appuyer sur les Frères musulmans pour renverser la République arabe syrienne.

Tout a été utilisé pour détruire l’équipe qu’avait constitué le candidat Trump, notamment en provoquant la démission de son conseiller de Sécurité nationale, le général Michaël Flynn. Celui-ci s’était opposé en 2012 au projet de Barack Obama de créer Daesh et il ne cessait de désigner les Frères musulmans comme la matrice du terrorisme islamique.

Tout a été utilisé pour faire passer le nouveau président états-unien pour un islamophobe. Ainsi a-t-il été critiqué pour avoir promulgué un décret interdisant l’entrée dans son pays des ressortissants de six États musulmans. Des magistrats démocrates ont abusé de leurs fonctions pour étayer cette accusation. En réalité, Donald Trump a suspendu l’entrée de personnes dont ses consulats ne pouvaient vérifier l’identité parce qu’elles dépendent de six États troublés ou en guerre.

Le problème que rencontre Donald Trump n’est pas posé par la survie de la République arabe syrienne, mais par la perte que représenterait pour certains alliés de Washington la fin de la stratégie terroriste. C’est bien connu, dans toutes les conférences internationales, tous les États s’opposent publiquement au terrorisme islamique, mais en privé certains d’entre eux l’organisent depuis 66 ans.

C’est d’abord le cas du Royaume-Uni qui a créé en 1951 la confrérie des Frères musulmans sur les ruines de l’organisation homonyme, dissoute deux ans auparavant et dont presque tous les anciens dirigeants étaient emprisonnés. C’est ensuite celui de l’Arabie saoudite qui, à la demande de Londres et de Washington, a créé la Ligue islamique mondiale pour soutenir à la fois les Frères et l’Ordre des Naqshbandis. C’est cette Ligue, dont le budget est supérieur à celui du ministère saoudien de la Défense, qui alimente en argent et en armes l’ensemble du système jihadiste dans le monde. C’est enfin le cas de la Turquie qui assure aujourd’hui la direction des opérations militaires de ce système.

En consacrant son discours de Riyad à la levée des ambiguïtés sur son rapport à l’islam et à l’affirmation de sa volonté d’en finir avec l’outil des services secrets anglo-saxons, Donald Trump a imposé sa volonté à la cinquantaine d’États réunis pour l’écouter. Pour éviter les malentendus, son secrétaire à la Défense, James Mattis, avait deux jours auparavant explicité sa stratégie militaire : encercler les groupes jihadistes, puis les exterminer sans en laisser s’échapper.

On ignore pour le moment ce que sera la réaction de Londres. Pour ce qui est de Riyad, Donald Trump a pris bien soin de blanchir les Séoud de leurs crimes passés. L’Arabie saoudite n’a pas été mise en cause, mais l’Iran a été désigné comme bouc-émissaire. C’est évidemment absurde, les Frères musulmans et les Naqshbandis étant sunnites tandis que Téhéran est chiite.

Peu importe la charge anti-iranienne de son discours, Téhéran sait bien à quoi s’en tenir. Depuis 16 ans, Washington —qui ne cesse de lui cracher au visage— détruit un à un tous ses ennemis : les Talibans, Saddam Hussein et bientôt Daesh.

Ce qui se joue aujourd’hui, et que nous avons annoncé il y a huit mois, c’est la fin des printemps arabes et le retour de la paix régionale.

La Chine a accusé les États-Unis d'avoir mis en danger la paix et la stabilité de la mer de Chine méridionale par leurs agissements militaires.

Alors que le Pentagone continue d'ordonner des missions de patrouille aériennes et maritimes soi-disant pour assurer "la protection de la navigation maritime libre", le ministère chinois des Affaires étrangères a annoncé, jeudi 25 mai, dans un communiqué, avoir acheminé deux destroyers sur place après qu'un navire militaire américain était passé près d'un îlot, revendiqué par Pékin, en mer de Chine méridionale.

 

"La paix et la sécurité de la mer de Chine méridionale sont en danger quand les navires américains s'approchent des îlots qui nous appartiennent, et quand ils pénètrent dans nos eaux territoriales sans notre autorisation", indique le communiqué.

 

 

Le bâtiment de la marine américaine, le USS Dewey est passé, le 19 mai, à moins de 12 milles nautiques ( soit un peu moins de 23 kilomètres. NDLR ) du récif de Mischief. Cet îlot fait partie de l’archipel des Spratleys en mer de Chine méridionale, selon AFP.

Il s'agit de la première fois depuis l'entrée en fonction de Donald Trump en janvier 2017 que la Marine US se livre à de tels agissements provocateurs dans cette partie de la mer de Chine méridionale.

Le président américain, Donald Trump qui s’est rendu à Bruxelles pour participer au sommet de l’OTAN, a rencontré son homologue français, Emmanuel Macron.

Pour leur première rencontre, en marge d'un sommet de l'OTAN organisé jeudi 25 mai à Bruxelles, Donald Trump, le président des États-Unis a accueilli Emmanuel Macron, le président français lors de son arrivée à l'ambassade des États-Unis.

Le président français a fait état de discussions « franches » et « pragmatiques » avec son homologue américain. « Il y a des sujets sur lesquels nous n’avons pas forcément la même lecture, il y a des choix qui ont été faits, mais nous avons échangé de manière extrêmement directe, avec une volonté affichée de renforcer notre partenariat et notre coopération en matière de lutte contre le terrorisme », a poursuivi M. Macron après avoir rencontré M. Trump.

Les deux dirigeants ont également évoqué la crise syrienne et la question climatique alors que M. Trump avait promis lors de sa compagne électorale « d’annuler » l’accord de Paris conclu en décembre 2015.

Le secrétaire général de l'OTAN a qualifié la volonté de Donald Trump de rester engagé envers l'OTAN de "claire".

Le secrétaire général de l'Otan Jens Stoltenberg a déclaré, jeudi 25 mai à Bruxelles, que le président des États-Unis Donald Trump avait été clair sur sa décision de soutenir l'OTAN et direct sur les questions financières.

 

"Le président américain a envoyé un message clair à tous les membres de l'OTAN en exigeant que chacun augmente sa participation dans le financement de la défense collective. Le président Trump avait déjà parlé de ce sujet. Il est possible que vous ayez un message ambitieux sur les dépenses de la défense et que vous ayez en même temps un message positif".

Jens Stoltenberg a souligné que les membres de l'Alliance atlantique avaient une longue voie à parcourir.

"Après des années de discussions au sujet du montant des dépenses militaires en Europe et au Canada, nous sommes finalement parvenus à un accord et nous avons cessé de réduire le montant des dépenses défensives d'autant plus que nous avons eu une croissance considérable dans le budget de défense,

La télévision israélienne nous informe de l’infiltration de Palestiniens dans une base militaire d’Israël dans le Néguev.

Selon la septième chaîne de la télévision israélienne citée par l'agence de presse iranienne Fars, ces Palestiniens ont pu, en pénétrant dans la base israélienne de Tzéélim, s'emparer de dispositifs militaires dernier cri.

Emportant leur butin, les Palestiniens sont ensuite partis en trombe sur leur moto.

Les ventes de blé russe en Turquie sont confrontées à un nouvel obstacle après qu’Ankara a introduit une nouvelle loi limitant les importations russes à 25 % de la quantité totale des céréales importées. Les principaux exportateurs russes ont confirmé mercredi les informations communiquées par le quotidien commercial Vedomosti.

La nouvelle loi a été introduite après que la Turquie a promis plus tôt ce mois-ci de lever un droit de douane de 130 % sur le blé russe, qui rendait le commerce impossible aux exportateurs russes.

Lors d’une rencontre avec son homologue russe Vladimir Poutine le 3 mai à Sotchi, le président turc Recep Tayyip Erdogan avait promis de supprimer le droit de douane sur les importations de blé russe.

Ankara a également imposé des restrictions sur l’approvisionnement en huile de tournesol russe dans l’objectif, selon des responsables turcs, de diversifier les importations de ce produit.

« Nous voulons nous protéger pour que si un jour un problème nous sépare d’un pays avec qui nous avons établi une relation commerciale, nous nous ne heurtions pas à un problème sérieux », ont déclaré explicitement des responsables turcs.

Moscou est le principal partenaire d’Ankara dans le secteur agricole. Au cours des dernières années, la Turquie a produit 75 % de sa farine à partir de blé russe, selon Vedomosti.

Ce nouveau plan turc est considéré comme une rétorsion vis-à-vis des sanctions commerciales russes. Pour mémoire, à la suite de la destruction d’un Soukhoï russe par la Turquie, ce pays fait l’objet de sanctions russes.

Le président algérien Abdelaziz Bouteflika a nommé mercredi un nouveau Premier ministre pour remplacer Abdelmalek Sellal, a annoncé la présidence.

Abdelmadjid Tebboune avait été nommé ministre de l’Habitat en septembre 2012 dans le premier gouvernement dirigé par Abdelmalek Sellal, un poste qu’il a conservé depuis.

Cette nomination fait suite à un remaniement gouvernemental attendu après les élections législatives remportées par le Front de libération nationale (FLN), au pouvoir depuis l’indépendance, a rapporté mercredi l’agence de presse APS.

Lors des récentes élections parlementaires, le FLN a remporté la victoire en obtenant 161 sièges sur un total de 462.

Les artistes musulmans américains ont demandé à Hollywood de mettre fin à une habitude qui consiste à choisir des acteurs musulmans pour les rôles de terroristes.Cette demande a été faite après le tournage de documentaires sur la vie des musulmans, par le cinéaste newyorkais Joshua Seftel, qui veut mettre fin aux clichés et aux accusations continuelles de terrorisme faites aux musulmans. 
 
Dans les films d’Hollywood, les musulmans sont des terroristes ou des gens violents, et dans le moindre cas, des citoyens de seconde classe et peu civilisés.