تقي زاده

تقي زاده

Dans un entretien accordé à l'agence de presse Reuters, Donald Trump déclare, jeudi 23 février, que les États-Unis vont devoir étoffer leur arsenal nucléaire pour rester "en tête du peloton". 

Evoquant la question palestinienne, le Président républicain s’est dit pour la solution à deux Etats avant d’annoncer qu’il accepterait finalement la solution "préférée" des Israéliens et Palestiniens.

Au sujet de la question nord-coréenne, Trump a déclaré que la question pourrait être "très, très facilement" résolue si la Chine le souhaitait.

Trump a également abordé l’immigration clandestine en durcissant encore le ton et évoquant l’éventualité d’une "opération militaire".

" Nous mettons les très mauvais gars dehors, et cela à un rythme jamais vu. Ils sont durs mais nous sommes encore plus durs qu’eux. C’est pourquoi il s’agit d’une opération militaire ", a-t-il déclaré au début d'une rencontre avec des dirigeants d'entreprises à la Maison Blanche.

Trump a également fustigé l’action de certains journaux et médias américains et jugé « ridicules » les allégations avancées selon lesquelles certains membres de son gouvernement auraient dépensé des centaines de millions de dollars pour accéder à un poste.

Le chef de la diplomatie allemande met en garde contre une soumission aveugle aux Etats-Unis en ce qui concerne la question de l’augmentation du budget de la défense des pays membres de l’Otan.

Selon le quotidien allemand Der Tagesspiegel, le ministre allemand des A.E. et vice-chancelier allemand, Zigmar Gabriel, a pris ses distances avec Angela Mercel avant de mettre en garde contre un « suivisme aveugle » des États-Unis.

« Certes, l’Europe doit renforcer ses mesures de sécurité pour défendre ses intérêts mais elle doit le faire indépendamment et sans s’aligner aveuglement sur les positions américaines », a réagi le Premier diplomate allemand en réaction à une demande de Washington appelant ses partenaires otaniens à booster leur budget de la défense.

Pour Zigmar Gabriel, la sécurité n’est pas forcément garantie par l’arme au sens classique du terme. Les enjeux principaux de l’Europe sont d'« empêcher le déclenchement des conflits, agir en faveur de la stabilité des pays faibles et de leur développement et des aides humanitaires. »

 
 
 

En France, les manifestations protestataires pour soutenir Théo, un jeune noir de 22 ans, victime d’un viol présumé avec une matraque lors d'une interpellation brutale se poursuivent.

Cette affaire embrase le pays et surtout la jeunesse française. Des blocus et manifestations de lycéens ont été organisés, ce jeudi 23 février, par plusieurs lycées d'Île-de-France. Des manifestations ont dégénéré en confrontation avec la police qui a procédé à des dizaines d’interpellations.

Alors que les médias internationaux tentent de faire passer ces protestations pour une émeute en banlieue parisienne, les informations font état de la répression et des interpellations des manifestants rassemblés contre les violences et les excès policiers.

Ces rassemblements ont lieu après la publication des vidéos sur la violente interpellation de Théo, qui accuse un policier de l'avoir violé avec une matraque lors d'une violente interpellation le 2 février dernier. Des images de vidéosurveillance montrent l’interpellation musclée du jeune homme. Emmené à l’hôpital, un médecin lui avait diagnostiqué « une plaie longitudinale du canal anal de 10 centimètres et une section du muscle sphinctérien ». Il a dû être opéré et le médecin lui a prescrit 60 jours d’interruption totale de travail, selon les sources françaises. 

Les quatre policiers présents à la séance d’interpellation, ont été mis en examen pour violences volontaires dont un pour viol. Pour gérer la crise, le président François Hollande lui a rendu visite le 7 février à l’hôpital.

Mais la rue ne se calme pas. Plusieurs villes françaises étaient tout comme Paris, le théâtre de manifestations pour réclamer la justice pour Théo et condamner les excès policiers.

Selon l'AFP, des heurts entre des jeunes et les forces de l'ordre ont débouché jeudi à Paris sur 28 interpellations, alors que 16 lycées ont été bloqués par des manifestants. Ils étaient, selon la police, entre 800 et 1 000 à s'être rassemblés place de la Nation en fin de matinée à l'appel de mouvements antifascistes.

Aux cris de "vengeance pour Théo" et "tout le monde déteste la police", des manifestants ont incendié des poubelles et ont tenté de forcer les barrages des policiers qui ont riposté par des tirs de gaz lacrymogènes, rapporte l'AFP. 

vendredi, 24 février 2017 11:45

L'Égypte confirme ses contacts avec l'Iran

Le ministre égyptien des Affaires étrangères a confirmé des contacts entre Le Caire et Téhéran.

Lors d'une réunion avec les membres de la commission parlementaire des relations extérieures d'Égypte, tenue jeudi 23 février, Sameh Choukri a confirmé des contacts entre Le Caire et Téhéran, disant que ce dernier faisait partie des organisations internationales dont l'Organisation de la coopération islamique (OCI).

Le chef de la diplomatie égyptienne n'a pourtant pas fourni plus de détail à ce sujet. Selon la chaîne Al-Mayadeen, Sameh Choukri a dit que l'Iran devrait arrêter de "s'infiltrer dans les pays arabes".

Il a ensuite souligné que l'Égypte éprouvait une estime totale vis-à-vis de la noble nation iranienne, dotée d'une Histoire très riche.

Pour rappel, la République islamique d'Iran n'a eu cesse s'appeler au renforcement des relations entre des pays islamiques. L'Iran appelle à une coopération collective pour résoudre les problèmes auxquels est confronté le Moyen-Orient, loin de toute ingérence étrangère. L'Iran appelle les pays musulmans à éviter l'aventurisme militaire qui ne sert que les intérêts des puissances étrangères, l'aventurisme comme celui mené, actuellement, par le régime saoudien au Yémen et à Bahreïn.  La politique étrangère de Téhéran consiste à nouer des liens très étroits avec les pays arabes. Cela étant, il y a eu ceux parmi les acteurs régionaux et transnationaux qui n'ont cessé, dès le début de la victoire de la Révolution islamique de 1979, de tout mettre dans la balance pour miner les relations entre l'Iran et les pays de la région, surtout, ses voisins. 

Ces derniers jours, on a assisté à un acharnement orchestré, surtout par les Etats-Unis, l'Arabie saoudite et le régime israélien, contre l'Iran.

Le commandant du quartier général de défense aérienne de Khatamol-Anbiya a fait part du dévoilement et du déploiement de nouveaux systèmes de défense antiaérienne.

 « Grâce aux systèmes de défense aérienne locale et aux ressources humaines ardentes et formées, il n'existe aucun risque de menace pour notre espace aérien », a dit le général Farzad Esmaïli.

En allusion aux progrès enregistrés par le quartier-général de défense aérienne de Khatamol-Anbiya dans ses missions de défense contre-aérienne, il a déclaré que la DCA iranienne, en s’appuyant sur ses capacités locales, était en mesure de riposter aux menaces.

« Les manœuvres défensives de cette année dont le tir réussi du missile « Talash » ont certes démontré la force aérienne iranienne en matière de défense. D'autant plus que tous les équipements utilisés sont de fabrication locale et sont capables d'intercepter et détruire tout objectif dans l'espace aérien du pays, même les moins détectables en haute altitude », a souligné le général Esmaïli.    

Dans une interview exclusive accordée à la chaîne Al-Alam, le secrétaire de la conférence sur l’appui à l’Intifada palestinienne a affirmé que la tenue du référendum resterait l’unique option politique pour résoudre la question palestinienne.

La conférence sur l’appui à l’Intifada palestinienne aura lieu les 21 et 22 février, à Téhéran.

Selon Hossein Amir-Abdollahian, cette conférence se tient dans des circonstances assez particulières, étant donné la situation régionale et internationale. « Sur le plan régional, on est témoin de la normalisation patente ou évidente entre certains pays et le régime sioniste ; or, sur le plan international, les États-Unis de Donald Trump disent vouloir augmenter leur appui à Israël et transférer l’ambassade US de Tel-Aviv à Qods », a affirmé le secrétaire de la conférence sur l’appui à l’Intifada palestinienne.

Amir-Abdollahian a également affirmé que la question de Qods avait une immense potentialité de renforcer l’unité et la cohésion, au sein du monde musulman et bien plus que cela, voire à l’échelle internationale.

« Cette conférence se déroule dans des conditions où les ingérences étrangères, les actes terroristes et les plans du régime israélien ont entraîné dans le chaos et l’instabilité certains pays islamiques, sans oublier les agissements des services de renseignement de certains pays étrangers pour attiser les différends entre chiites et sunnites », a-t-il précisé.

Selon Amir-Abdollahian, la conférence sur l’appui à l’Intifada palestinienne aura lieu à un niveau très élevé. Y sont au rendez-vous des délégations parlementaires de haut rang des pays islamiques, mais aussi européens ou encore, latino-américains. Des penseurs et des figures importantes de l’Intifada, mais aussi des représentants des ONG européens participeront à la conférence de Téhéran.

Les discussions seront axées sur les moyens d’empêcher la poursuite de la colonisation israélienne dans les territoires occupés palestiniens. Les participants se pencheront également sur divers plans élaborés par les participants, que ce soit des plans dans le sens de la résistance, des activités parlementaires ou celles des ONG et tout cela, pour aider la Palestine et écarter les agressions israéliennes. 

Les accusations formulées par les États-Unis contre l’Iran selon lesquelles ce pays aurait déstabilisé le Moyen-Orient sont ridicules, c’est ce qu’a déclaré un ancien membre du personnel du Congrès américain Rodney Martin.

Il a fait ces remarques lors d’une interview à Press TV, dimanche 19 février.

Les sénateurs républicains en majorité au Congrès américain envisagent de présenter un nouveau plan visant à imposer de nouvelles sanctions à l’encontre de l’Iran sous prétexte de ses récents essais de missiles.  

"Je pense qu'il est maintenant temps pour le Congrès de prendre des mesures contre l'Iran pour ce qu'il a fait en dehors du cadre de son programme nucléaire", a déclaré le sénateur Lindsey Graham, membre de la commission des forces armées du Sénat américain, lors de la Conférence de Munich sur la sécurité, dimanche 19 février.

« Ces propos sont ridicules et injustes. Ce sont les États-Unis avec leurs actions hégémoniques en Irak, leurs horribles actes de génocide en Syrie et leurs actions déstabilisatrices en Libye, qui continuent de déstabiliser la région du Moyen-Orient ", a-t-il déclaré.

Washington prétend que les récents essais de missiles par l’Iran contredisent la résolution 2231 du Conseil de sécurité qui confirme l’accord nucléaire signé entre l’Iran et les 5+1.

Tout en défendant le programme défensif de leur pays, les autorités iraniennes critiquent l’approche hostile de la nouvelle administration américaine.

L’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) a, à maintes reprises, confirmé le respect par l’Iran de ses engagements envers l’accord nucléaire.

Le porte-parole du Gouvernement d’Union Nationale en Libye vient d’annoncer que Fayez al-Sarraj, avait échappé aujourd’hui, lundi, 20 février 2017 à un attentat.

En effet, le convoi du Chef du gouvernement d’union nationale libyen (GNA) a été visé par des tirs à Tripoli.

Al-Sarraj était alors accompagné du président du Conseil d’État, Abderrahmane el-Swehli. Il s’agissait en fait de plusieurs voitures blindées; ce qui expliquerait le bilan positif et le fait qu’il n’y ait pas eu de blessés.

Le porte-parole du Conseil d’État libyen a quant à lui annoncé que le convoi circulait dans un quartier de Tripoli où sont installés des groupes armés opposés au GNA ; quartier qui serait situé à proximité du siège du CE.

La famine touche, pour la première fois, plusieurs zones dans le Soudan du Sud.

Le gouvernement sud-soudanais a annoncé lundi que la famine touchait pour la première fois plusieurs zones du Soudan du Sud, ravagé par la guerre depuis plus de trois ans, alors que près de la moitié de la population du pays nécessite une assistance alimentaire.

Plusieurs zones de la région d'Unité (nord) sont désormais "classifiées comme étant en famine (...) ou courant le risque d'être en famine", a déclaré à la presse Isaiah Chol Aruai, président du bureau national des statistiques, se basant sur l'échelle IPC, le standard le plus utilisé pour classifier la sécurité alimentaire.

L’Organisation internationale pour les migrations (OIM) a affrété, il y a quelques jours, deux vols pour rapatrier depuis la Libye 334 immigrants, principalement des Nigérians et des Sénégalais, annonce un communiqué publié ce dimanche 19 février à Tripoli.

Le premier vol a été affrété le 14 février dernier, transportant au total 162 immigrants nigérians, plus précisément 101 femmes, 43 hommes et 18 enfants. Le deuxième vol, affrété deux jours plus tard, a rapatrié 172 Sénégalais, dont 171 hommes, apprend-on d’Asharq Al-Awsat.

Le rapatriement des immigrés a été le résultat d’une collaboration entre les autorités libyennes, les ambassades du Nigeria et du Sénégal à Tripoli et les bureaux de l’OIM dans les pays d’origine.

Depuis la chute de Mouammar Kadhafi en 2011, les migrants en provenance d’Afrique subsaharienne ont utilisé la Libye comme zone de transit avant de se rendre en Europe à bord d’embarcations de fortune.

Des centaines d’immigrés ont été jusqu’à ce jour arrêtés et emprisonnés, suscitant la contestation des associations de défense des droits de l’homme, qui demandent leur libération et un suivi de leur situation.

La guerre en Irak, en Syrie et la crise humanitaire en Afrique poussent chaque mois des centaines de migrants à traverser la Méditerranée pour atteindre les côtes de l’Europe, saturée et en proie à une crise migratoire.