تقي زاده

تقي زاده

Dans un message vidéo apparemment enregistrer le 18 décembre 2016, le leader de Boko Haram a confirmé l’assassinat du porte-parole de ce groupe, accusé d’avoir fomenté un « complot destiné à renverser » le leader.

Selon l’agence ISNA, dans une vidéo de 50 minutes à laquelle a eu accès l’AFP, Abubakar Shekau, le chef du groupe terroriste Boko Haram, a annoncé avoir tué le porte-parole de son groupe Abu Zinnira. Connu sous le nom de Tasiu, ce dernier apparaissait sur la plupart des vidéos du groupe. On l’avait notamment vu sur celle publiée après l’enlèvement des 200 lycéennes de la ville de Chibok au Nigéria en 2014. Il demandait alors à l’armée nigériane de ne pas chercher à libérer les lycéennes vivantes si elle ne voulait pas qu’elles soient elles aussi tuées comme les autres et il demandait aussi à ce qu’on libère ses compères détenus en prison.

Une copie de l’enregistrement a été récupérée au début du mois par l’AFP.

L’événement témoigne de la guerre intestine qui ronge actuellement Boko Haram et qui le rongeait déjà en décembre 2016.

Shekau déclare expressément dans la vidéo retrouvée : « J’ai tué Tasiu… Dites-moi, quelle est la punition pour ceux qui complotent contre leur chef ? »

Deux soldats ont été tués, dimanche 26 février, par un attentat terroriste à Benghazi, dans l’est de la Libye.

Une voiture piégée a foncé sur un poste de contrôle appartenant aux forces spéciales libyennes. L’explosion a causé la mort de deux soldats et laissé aussi quatre blessés, dont Mahmoud Werfalli, un commandant des forces spéciales libyennes.

Dans le même temps, certains quartiers de Benghazi étaient le théâtre d’affrontements à l’arme lourde, opposant les forces libyennes aux terroristes.

Samedi 25 février, le gouvernement d’entente nationale libyen (GNA) a fait part de la conclusion d’un accord de cessez-le-feu dans le quartier d’Abou Salim, à Tripoli.

L’accord prévoit la formation d’un comité destiné à évaluer le taux des dommages infligés aux infrastructures et bâtiments du quartier d’Abou Salim.

Deux jours avant la conclusion de cet accord, l’émissaire de l’ONU pour la Libye, Martin Kobler, s’était dit préoccupé quant à l’escalade de violences dans ce quartier de Tripoli. 

Au moins neuf personnes ont été blessées lors de violents affrontements opposant deux groupes armés, à Tripoli, capitale libyenne, ont annoncé vendredi 24 février, les secouristes du Croissant rouge libyen, cités par l’AFP.

Les violences ont causé de lourds dégâts et paralysé la moitié de la capitale libyenne, selon la même source.

Les secouristes du Croissant rouge libyen qui avait monté un hôpital de campagne près de la zone des combats ont transporté les 9 blessés dans ce centre de soins.

Les autorités libyennes n’ont fourni jusqu’à présent aucun bilan.

Selon l’agence libyenne de presse, LANA depuis Tripoli, de violents affrontements ont eu lieu jeudi 23 février, à la fin de journée, entre deux groupes armés, qui contrôlent chacun une partie de l'est de Tripoli. L’un de ces groupes accuse l’autre d’avoir enlevé quatre de ses membres.

Selon l’agence LANA, les familles prises au piège dans le quartier d'Abou Slim, au sud de Tripoli, ont appelé à l’intervention des autorités pour mettre fin à ses affrontements.

En dépit de l’intervention efficace et réussie des médiateurs et d’une trêve rétablie jeudi soir, des affrontements ont repris le vendredi.

Réagissant à ces violences, Aguila Salah Issa, président du Parlement libyen de Tobrouk (à l’est) a qualifié d’« actes criminels et terroristes », ces récents incidents. 

En Libye, le quartier d’Abou Salim, au centre de Tripoli, et d’autres secteurs de la capitale étaient hier, jeudi 23 février, le théâtre de violents affrontements opposant les forces de sécurité dirigées par Abdel Ghani al-Kikli à la Brigade du martyr Salah al-Burki.

La Deutsche Presse-Agentur (DPA), citant ce vendredi 24 février le Croissant-Rouge libyen, a annoncé que les secouristes de cette instance n’avaient pas réussi à voler au secours des civils dans la localité d’Abou Salim à cause de la férocité des violences.  

Certaines sources dignes de foi ont annoncé que les forces des deux parties en conflit s’étaient regroupées en masse dans la localité Abou Salim. Il se peut que les affrontements s’intensifient et plusieurs habitants de la zone précitée ont été pris au piège, a-t-on appris des mêmes sources.

Depuis la chute en 2011 de l’ancien dictateur libyen, Mouammar Kadhafi, la Libye est la scène d’affrontements quasi quotidiens.

Le roi marocain Mohammed VI a demandé dans une lettre à l’adresse du secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, d’instaurer des mesures pour mettre fin aux provocations du Front Polisario, qui menacent le cessez-le-feu et la stabilité au Sahara occidental, a rapporté Fars News.

D’après le roi du Maroc, ces actes visent à empêcher le Maroc de rejoindre l’Union africaine.

Les Nations unies n’ont encore publié aucun communiqué en réponse à la lettre du roi du Maroc. Mohammed VI n’a donné aucune précision sur les provocations auxquelles il a fait allusion, mais il pourrait s’agir de l’incident lors duquel des combattants de ce mouvement auraient empêché des camions marocains transportant des marchandises de partir pour la Mauritanie, a-t-on appris de Raï al-Youm.

Auparavant, le président mauritanien avait mis en garde contre les répercussions de cet incident sur la stabilité du Sahara occidental.

Après le feu vert donné par 39 pays membres de l’Union africaine sur 54, le Maroc a récemment réintégré cette union après 33 ans d’absence.

Certains partisans du Front Polisario, qui a proclamé en février 1976 la République arabe sahraouie démocratique (RASD), sont d’avis que le retour du Maroc au sein l’Union africaine signifierait une reconnaissance de facto de cette République. 

Il est arrivé 7 derniers Février quand Muhammad Ali Jr., l'un des fils du légendaire boxeur américain et sa mère, Jalila Camacho-Ali, seconde épouse de Mohamad Ali, retour aux États-Unis étaient de la Jamaïque, où ils ont participé à un acte pour l'histoire des Noirs.

Ils ont été détenus pendant environ deux heures à l'aéroport de Fort Lauderdale, en Floride (Etats-Unis), en raison de leurs noms, qui sonnait comme l'arabe, a déclaré vendredi le journal Courier-Journal, citant Chris Mancini, un ami et avocat de la famille.

Mancini a déclaré la rétention Ali et sa mère répond directement à l'ordre exécutif controversé du président Donald Trump, visant à interdire temporairement l'entrée en US citoyens de sept pays à majorité musulmane.

"Pour la famille Ali, est très clair que cela est directement lié aux efforts de Trump pour interdire l'entrée des musulmans aux États-Unis," Mancini a déclaré au journal.

Jalila Camacho-Ali a été libéré après que les policiers leur ont montré une photo avec son célèbre mari, trois fois champion du monde poids lourd et une icône bien au-delà du sport. Mais en dépit de partager le fameux nom de son père, son fils n'a pas été aussi chanceux que nulle main avait un instantané similaire.

Ali Jr., né à Philadelphie en 1972, a été interrogé par des agents pendant deux heures, et s'il était musulman, selon l'avocat, qui a dit que la famille du boxeur défunt envisage signaler le cas et que vous essayez de savoir combien d'autres personnes ils ont subi le même traitement que Ali Jr.

Le veto de l'immigration controversée Trump, qui prétend le président cherche à protéger le pays contre d'éventuels actes terroristes, a ensuite été renversée par les tribunaux américains, mais le gouvernement travaille sur de nouveaux décrets sur le sujet.

Le décret présidentiel publié à la fin Janvier a touché des milliers de personnes, la plupart d'entre eux musulmans, pendant les quelques jours qui a été mis en œuvre. États-Unis annulé en ces jours plus de 100.000 visas demandés dans les pays touchés par le veto: l'Iran, l'Irak, la Libye, la Syrie, la Somalie, le Soudan et le Yémen.

La mesure a provoqué de vives protestations à l'intérieur et à l'extérieur des États-Unis, il a été condamné par de nombreux gouvernements et organismes internationaux des droits de l'homme, estimant qu'il "raciste et antimusulman".

"Dans le Corps des forces terrestres des Gardiens de la révolution islamique (CGRI) ont formé une unité exclusive et un centre spécial pour les véhicules aériens sans pilote (drones)", a déclaré le général de brigade Mohamad Pakpour.

Dans des déclarations à la presse dimanche, le commandant des forces terrestres du CGRI a souligné que ladite unité a ses bases dans les lignes opérationnelles du territoire de la Perse.

"L'unité comprend des drones de suicide, de combat, de reconnaissance, de recherche et développement, et de la logistique", a déclaré le général Pakpour.

L'industrie de la défense de la République islamique d'Iran est l'un des premiers dans le monde dans la fabrication des drones et des systèmes et des installations de défense sont mieux que des modèles similaires fabriqués dans d'autres pays.

drones iraniens, en particulier, sont capables de mener des attaques sur l'air, la terre et la mer; et profiter plus large plage de fonctionnement.

La République islamique d'Iran a toujours réservé le droit de renforcer ses capacités de défense en raison de "menaces ennemies constants."

Tout comme il a clairement indiqué qu'il ne renoncera jamais à ce droit, il a également indiqué que la puissance militaire est basée sur une doctrine défensive et de dissuasion.

Jeudi, l'ambassadeur de l'Afghanistan au Pakistan, Omar Zakhilwal, a demandé la réouverture de la frontière que le Pakistan a fermée il y a une semaine en raison d'une série d'attentats terroristes qui ont coûté la vie à plus d'une centaine de personnes au Pakistan.
 
Le Pakistan explique avoir fermé la frontière pour des ''raisons de sécurité'' car ceux qui ont revendiqué les attentats de la semaine dernière ''étaient du côté afghan de la frontière". Cependant, l'Afghanistan dément ces allégations.

"Dans le cadre de la rapide désescalade qui a suivi les tensions entre l'Afghanistan et le Pakistan, et conformément à nos pourparlers avec les autorités pakistanaises compétentes il y a deux ou trois jours, Torkharm, Spin Boldak et d'autres postes frontières auraient dû avoir rouvert, mais sont malheureusement encore fermés,'' a dit M. Zakhilwal dans un communiqué.

"En fait, les postes frontières officiels utilisés pour le transit et le commerce n'auraient jamais dû être fermés, en aucune circonstance, d'une part en raison de l'Accord de commerce et de transit entre l'Afghanistan et le Pakistan et d'autre part en raison du droit de transit dont bénéficie l'Afghanistan en tant que pays sans littoral conformément au droit international", a déclaré le diplomate afghan dans un communiqué publié sur ses comptes Twitter et Facebook officiels.

Parallèlement, le porte-parole du ministère pakistanais des Affaires étrangères, Nafees Zakaria, a annoncé qu'une décision relative à la réouverture de la frontière entre le Pakistan et l'Afghanistan sera prise en temps opportun.

"Le Pakistan continue de considérer et insiste sur le fait qu'une gestion efficace de la frontière est la clé de la lutte contre le franchissement de la frontière par les terroristes. Le Pakistan est prêt à travailler avec l'Afghanistan sur ces questions dans un esprit de respect mutuel, de confiance et de coopération", a souligné jeudi le porte-parole lors de son point de presse hebdomadaire à Islamabad.

Le porte-parole a ajouté que les questions intéressant le Pakistan et l'Afghanistan doivent être abordées dans le cadre d'un dialogue constructif et positif.
Samedi, l'Organisation iranienne de l'énergie atomique (AEOI) a déclaré que la Russie et l'Iran étaient parvenus à un accord visant à produire conjointement du combustible nucléaire, a rapporté l'agence de presse semi-officielle ISNA.
 
Un accord préliminaire visant à la production conjointe de combustible nucléaire avait été conclu avec la Russie lors des négociations sur le nucléaire avec les grandes puissances mondiales, en 2015, a dit le responsable de l'AEOI, Ali Akbar Salehi, à l'agence ISNA.

"Nous avons besoin de l'aide de la Russie dans ce domaine,'' a expliqué M. Salehi, ajoutant que la feuille de route a été élaborée en vue de la production conjointe, et que la mise en œuvre prendra deux ans.

M. Salehi a également annoncé un accord entre Téhéran et Astana portant sur l'acquisition de 950 tonnes de concentré d'uranium auprès du Kazakhstan, qui fait partie de l'accord international sur le nucléaire iranien, également dénommé Plan d'action global conjoint (JCPOA).

"L'accord (sur le concentré d'uranium) doit être mis en œuvre d'ici trois ans,'' a-t-il dit, expliquant que 650 tonnes de concentré d'uranium arriveront à Téhéran en deux lots sur deux ans et que les 300 tonnes restantes arriveront la troisième année.

Le JCPOA est un accord international conclu à Vienne le 14 juillet 2015 par l'Iran, le P5+1 (les cinq membres permanents du Conseil de sécurité des Nations Unies : Chine, Etats-Unis, France, Royaume-Uni, Russie + Allemagne) et l'Union européenne.

Sur la base de l'accord, l'Iran a accepté de réduire considérablementdes sanctions internationales.
Le journal allemand « Die Zeit » a publié un article sur la présentation de l’islam dans les médias occidentaux et le développement de l’islamophobie en Europe.
« La montée de l’islamophobie et des groupes d’extrême droite est visible dans les pays occidentaux. 60 à 80% des journaux occidentaux et des programmes télévisés donnent une image négative de l’islam et des musulmans, présentés comme des terroristes, des ennemis des droits des femmes et des rétrogrades. Depuis dix ans, les médias allemands se concentrent sur cette stigmatisation des musulmans alors qu’il est difficile de trouver dix exemples de ces « mauvais musulmans » parmi des centaines de salafis vivant en Allemagne », précise cet article.
Kay Hafez, professeur de relations internationales à l’université d’Erfurt, a déclaré que dans les autres pays, les musulmans vivaient en paix mais que les médias occidentaux avaient pour mission de dénaturer l’islam et d’en donner une mauvaise image.
« Les médias occidentaux développent la peur de l’islam et la moitié des Européens pensent que l’islam est synonyme de violence et inférieur au niveau de culture européen. Cela est moins visible chez les jeunes et la menace de l’islam pour les pays européens, n’est qu’un titre de journal qui profite aux partis de droite », a-t-il dit.