
تقي زاده
Les monarchies arabes ne peuvent porter ombrage aux relations irano-russes
« Les pays arabes, dont les monarchies arabes du golfe Persique, ont mobilisé toutes leurs forces pour porter atteinte aux relations entre l’Iran et la Russie. C’est à cet effet qu’ils ont envoyé Netanyahu à Moscou », a déclaré Hossein Raghab, parlementaire syrien.
« Les défaites successives essuyées par ceux qui financent le terrorisme en Syrie pour compenser leur échec à Alep, à Palmyre et dans le Rif de Damas, ainsi que les lourdes attaques terroristes en Syrie contre la Résistance, vont attiser dans les jours à venir le feu de la guerre », a déclaré à Fars News Hossein Raghab, parlementaire syrien.
En allusion aux tentatives des pays protecteurs du terrorisme de semer la zizanie entre les puissances qui luttent contre le terrorisme comme la Syrie, l’Iran, la Russie et le Hezbollah, Raghab s’est exprimé en ces termes : « Ces complots échoueront grâce à Dieu et à la vigilance des dirigeants et des peuples du front de la Résistance. »
« L’un de ces complots consiste à accuser l’Iran, via une campagne d’intoxication, de propager le chiisme dans les pays arabes, ce qui s’est reflété dans les récentes déclarations du secrétaire général de la Ligue arabe », a-t-il poursuivi.
« Si la RII cherche vraiment à convertir les sunnites au chiisme, comment peut-on expliquer la présence de 8 millions de citoyens de confession sunnite en Iran, qui pratiquent leur culte en toute liberté ? » a-t-il demandé.
« Si l’Iran soutient seulement les chiites, alors comment peuvent être interprétés son soutien aux mouvements de résistance palestiniens et le fait que ce pays est le pionnier du dialogue entre les religions ? » a-t-il renchéri.
« Moi, en tant que membre du Parlement syrien, je n’ai jamais été témoin d’une quelconque tentative de l’Iran de s’ingérer dans les questions religieuses de la Syrie. Par contre, ce dont je suis témoin, c’est que ce pays respecte les valeurs sacrées des autres religions », a-t-il assuré.
« Les complots d’Israël visant les relations irano-russes et leur coopération sur la Syrie ont tous échoué. La Russie et l’Iran mènent actuellement des coordinations sur la scène politique et sur le terrain au plus haut niveau. Les consultations entre l’Iran et la Russie sur le sommet d’Astana et la participation conjointe des vice-ministres des Affaires étrangères des deux pays aux négociations de Genève témoignent de la solide alliance stratégique entre l’Iran, la Russie et la Syrie dans la lutte contre le terrorisme et de leurs coopérations bilatérales et régionales », a-t-il affirmé.
Il a ensuite ajouté concernant la visite de Netanyahu à Moscou et sa rencontre avec Poutine : « Certains pays arabes, dont les monarchies du golfe Persique, ont mobilisé toutes leurs forces pour porter des coups aux relations entre Téhéran et Moscou. »
« Dans ce droit fil, les régimes arabes ont envoyé le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahu, à Moscou, pour, selon les médias, mettre en place un mécanisme conjoint visant à surveiller les activités en Syrie des forces chiites alliées à Damas, à savoir l’Iran et le Hezbollah, mais il a échoué dans sa mission », a-t-il indiqué.
Pour finir, il a fait savoir : « En tant qu’homme politique, je suis en lien permanent avec les dirigeants russes et iraniens et je n’ai rien vu que des coordinations à haut niveau entre les dirigeants des deux pays et l’hommage mutuel qu’ils se sont rendu pour leur aide dans le règlement de la crise syrienne. »
Syrie : vers la construction d’une base militaire iranienne à Lattaquié ?
Un site d’information israélien a prétendu que l’Iran serait en passe de s’entendre avec la Syrie en vue de construire une base militaire dans le port de Lattaquié.
Un diplomate israélien a confié au site d’information israélien Wala que l’Iran allait finaliser un accord avec le président syrien Bachar al-Assad pour construire une base militaire dans le port syrien de Lattaquié.
« Ce feu vert de Bachar al-Assad intervient en échange du soutien financier et militaire de l’Iran à son gouvernement dès l’éclatement de la crise en Syrie, il y a six ans », a-t-il prétendu.
Toujours d’après cette source, la création d’une base militaire iranienne en Méditerranée et sa présence en Syrie intensifieraient l’instabilité dans la région (comprendre : mettraient en danger la survie de l’entité illégitime et criminelle qu’est Israël, NDLR) en permettant de mener des opérations anti-israéliennes et en renforçant l’axe Iran/Hezbollah.
Le site revient ensuite sur les déclarations du Premier ministre israélien Benyamin Netanyahu au terme de sa rencontre avec le président russe Vladimir Poutine à Moscou :
« Concernant la Syrie, j’ai dit ouvertement qu’alors qu’Israël ne s’oppose pas à un accord de paix pour mettre un terme à cette crise, il s’oppose vivement à une éventuelle présence militaire de l’Iran et de ses forces par procuration en Syrie. D’après l’expérience que j’ai pu acquérir de mes rencontres avec Poutine, je sais que tous ces points sont importants. Non seulement ils dissipent les malentendus, mais encore ils auront des effets palpables », avait dit Netanyahu.
La Russie chercherait à piéger les États-Unis en Afghanistan
À en croire le groupe médiatique Project Syndicate, Poutine chercherait à piéger les États-Unis en Afghanistan.
« En faisant de la Russie l’un des protagonistes en Afghanistan, Moscou veut faire croire à Trump qu’il ne pourrait se tirer du pétrin afghan sans l’aide de la Russie », estime le rapport.
« Dans les années 80, Reagan a utilisé l’islam comme un outil politique contre les Russes, alors engagés en Afghanistan, et l’URSS a quitté le pays sur un constat de total échec. On ne le sait que trop : ce fut la CIA qui arma et entraîna à l’époque les combattants afghans contre les troupes soviétiques et ce furent ces mêmes combattants (endoctrinés par les extrémistes wahhabites, NDLR) qui ont formé plus tard le noyau dur des Taliban et d’al-Qaïda », poursuit-il.
Et Projet Syndicate d’ajouter : « Eh bien, à notre grand étonnement, la Russie de Poutine utilise aujourd’hui la même logique pour justifier sa coopération avec les Taliban (accusation que Moscou a rejetée à plus d’une occasion, NDLR). Ces Taliban se battent contre le gouvernement central soutenu par Washington, un gouvernement qui n’en a que le nom et ne possède aucune emprise sur le territoire afghan. Très sournoisement, Poutine espère infliger des dépenses colossales aux États-Unis en les poussant à préserver leurs bases militaires à travers l’Afghanistan. Il sait comment inquiéter Washington en multipliant les contacts avec les Taliban. L’accord sécuritaire signé avec Kaboul autorise Washington à avoir au moins 9 bases militaires tout près des frontières russes, chose “intolérable pour Moscou”, selon les dires de l’émissaire spécial russe pour l’Afghanistan. »
Il conclut en disant : « En multipliant les contacts secrets avec les Taliban, le Kremlin espère se doter d’un nouvel atout face aux sanctions que lui imposent les États-Unis et l’OTAN, dont le coût s’avère de plus en plus lourd. Poutine veut faire comprendre que les Américains ne pourront jamais se débarrasser de l’Afghanistan sans prendre en compte la Russie et ses intérêts. Cette stratégie que suit Poutine en Afghanistan est la copie conforme de celle qu’il a adoptée en Syrie et qui a fait de Moscou l’un des protagonistes du jeu syrien. »
Début de la modernisation de la base navale russe de Tartous en Syrie
Le président de la Commission de défense et de sécurité du Conseil de la Fédération de Russie, Viktor Ozerov, a annoncé le commencement des opérations de modernisation de la base navale de Tartous en Syrie.
Selon l’agence de presse russe Interfax, Ozerov a par ailleurs estimé que l’accord conclu entre Moscou et Damas sur l’utilisation de cette base en Syrie devrait être adopté au cours des séances à venir du Parlement russe.
Au mois de janvier, il avait en effet été annoncé que les gouvernements syrien et russe avaient convenu de développer la base de Tartous et de lui conférer notamment la capacité d’accueillir simultanément 11 navires de guerre.
Selon RT, le ministère russe de la Défense avait annoncé que, conformément à cet accord dont la durée de vie est de 49 ans, la Russie a le droit d’utiliser des armes et des équipements d’urgence pour assurer la sécurité de la base de Tartous.
En vertu de cet accord, Damas se charge d’assurer la sécurité de la base depuis le ciel et la mer, et que Moscou s’en charge depuis le sol.
Toujours selon cet accord, la base deviendra aussi un centre de secours technique et elle ne sera utilisée contre aucun pays tiers.
La Syrie sera également chargée du matériel et des infrastructures de la base.
Un terroriste tué et un autre arrêté à Bordj Bou Arreridj dans l’est de l’Algérie
Selon le rapport de la chaîne de télévision Al-Sharq News, des terroristes ont ouvert le feu sur les policiers algériens avant d’être à leur tour pris pour cible par les forces de l'ordre, qui ont tué l’un d’entre eux. Un autre terroriste a été arrêté près du marché de la ville, a rapporté Fars News.
La police a encerclé le lieu de l’incident.
Ces opérations interviennent alors que 2 jours plus tôt, un terroriste a tenté de déclencher sa ceinture d’explosifs dans la préfecture de police de la ville de Constantine.
À ce propos, le conseiller du président algérien, Kamal Rezak Bara, a déclaré que son pays avait réussi à mettre fin à l’avancement des groupes terroristes, mais que cependant les menaces persistaient toujours.
« Grâce à la volonté du peuple algérien et aux efforts déployés par l’armée, nous avons réussi à stopper l’avancement des groupes terroristes », a-t-il ajouté.
L’armée algérienne a encerclé les groupes terroristes, notamment ceux qui ont fait des montagnes de la Kabylie leur fief.
Depuis la mi-février l’armée a tué 21 terroristes et en a arrêté 67 autres. Elle a également détruit nombre de leurs repaires.
L’ambassadeur iranien à Abidjan a rencontré le ministre ivoirien des Affaires étrangères
L’ambassadeur d’Iran à Abidjan, Mansour Shakib Mehr, a déclaré hier, vendredi 10 mars, lors de sa rencontre avec le ministre ivoirien des Affaires étrangères : « L’Iran est prêt à partager ses expériences, dans quelque domaine que cela soit, avec la Côte d’Ivoire. »
Shakib Mehr a rappelé à cette occasion la visite officielle à Téhéran de l’ex-ministre ivoirien des Affaires étrangères et a déclaré qu’il existait de nombreuses possibilités de coopération économique entre les deux pays.
Le ministre ivoirien des Affaires étrangères, Marcel Amon-Tanoh, a quant à lui déclaré, en faisant allusion aux commissions conjointes précédentes entre l’Iran et la Côte d’Ivoire : « Les relations entre les deux pays se situent à un bon niveau et Abidjan est prêt à organiser de commissions conjointes dans les mois à venir. »
Amon-Tanoh a par ailleurs ajouté : « J’espère que dans un avenir proche, nous pourrons recevoir le ministre iranien des Affaires étrangères en Côte d’Ivoire. »
Amon-Tanoh occupait, avant son actuel poste de ministre, celui de directeur du cabinet présidentiel de la République ivoirienne. C’est en novembre 2016 qu’il est devenu le chef de la diplomatie ivoirienne, en succédant à Albert Mabri Toikeusse.
Libye : le GNA dénonce le silence de la communauté internationale
Le ministère des Affaires étrangères et des Coopérations internationales du gouvernement d’entente nationale libyen (GNA) a publié un communiqué pour condamner l’attaque terroriste lancée il y a près d’une semaine sur le Croissant pétrolier libyen et pour demander à la communauté internationale de mettre fin aux sanctions sur les armements imposées au gouvernement libyen, de sorte que ce dernier puisse, selon le communiqué, assurer sa défense.
Selon Fars News, le ministère libyen des Affaires étrangères a par ailleurs fait part de son incompréhension face à l’attitude de certains pays arabes qui ont émis des communiqués insultants à l’encontre des forces libyennes alors qu’elles libéraient des mains des terroristes le Croissant pétrolier et qui ne disent aujourd’hui rien concernant l’attaque récente de cette zone, le poumon économique de la Libye, alors même que la population libyenne est au bord de la famine.
Il y a quelques jours, des représentants au Parlement libyen ont condamné la Turquie et le Qatar pour leur soutien à des groupes ayant attaqué la région du Croissant pétrolier. Ankara et Doha ont tous deux diffusé un communiqué rejetant ces accusations.
Suite à l’attaque lancée le vendredi 3 mars sur le Croissant pétrolier libyen, les membres d’un groupe appelé « le Bataillon de défense de Benghazi » occupent la région, qui était jusque-là contrôlée par les forces du maréchal Haftar, l’Armée nationale libyenne.
L’un des membres du Bataillon de défense de Benghazi, Mustapha al-Sharkassi, a annoncé que ce bataillon était prêt à rendre la région du Croissant pétrolier à tout groupe qui serait réellement le représentant « du gouvernement légitime libyen ».
Libye: le Parlement de Tobrouk annule l’accord de paix
Le Parlement de Tobrouk a voté, ce mardi 7 mars, l’annulation de l’accord de paix signé avec le gouvernement d’union nationale.
Le Parlement de Tobrouk a donné son feu vert à l’annulation de l’accord de Skhirat, signé en décembre 2015 avec le gouvernement d’union nationale, soutenu par l’ONU.
L’annulation de cet accord signifie que Tobrouk entend mettre fin aux efforts de réconciliation entre l’Est libyen et l’Ouest.
Le Parlement a également dénoncé, dans un communiqué, les attaques contre les terminaux pétroliers en Libye, les qualifiant de terroristes.
Mali : 11 morts et 5 blessés dans une attaque terroriste
C’est le ministère malien de la Défense qui l’a annoncé dans un communiqué dont le contenu a été diffusé à la télévision.
Selon l’AFP citant une source locale, les attaquants sont affiliés au groupe Ansar al-Islam, dirigé par Ibrahim Diyeco. La source a ajouté qu’après la survenue de l’attaque ce matin, les responsables maliens sur place avaient pris contact avec les militaires burkinabés pour y envoyer 20 soldats maliens se réfugier.
Et la nuit dernière au Niger, près de la frontière malienne, au moins 4 gendarmes ont été tués dans la région de Tillabéri, à la suite d’une attaque, semble-t-il terroriste aussi.
En effet, selon l’AFP citant une source sécuritaire, un premier bilan donnait 4 gendarmes tués.
Selon cette source qui a souhaité garder l’anonymat, ce sont des hommes armés qui ont lancé un raid contre une annexe de la gendarmerie, dans la zone de Wanszarbé, au sud-ouest de la région de Tillabéri, à la frontière d’avec le Mali et d’avec le Burkina Faso.
Selon l’AFP citant une source locale, le Niger, le Mali et le Burkina Faso ont décidé en janvier 2017 de mettre en place une Force tripartite sur leur frontière commune.
Liban : l’armée et le Hezbollah unis contre Israël (Maariv)
Le journal israélien Maariv a écrit que lors de la prochaine guerre avec Israël, l’armée libanaise se placerait du côté du Hezbollah, sans omettre de dire que cela serait un autre défi pour Tel-Aviv.
Le site d’information al-Ahed, citant Maariv, ajoute que les sources de sécurité israéliennes estiment que contrairement à ce qui s’était passé lors de la guerre de 33 jours en été 2006 contre le Liban, en cas de nouvelle guerre sur le front nord de la Palestine occupée, l’armée libanaise deviendra un ennemi important et combattra, au côté du Hezbollah, l’armée israélienne.
« Après la guerre de 33 jours, l’armée libanaise s’est dotée de nouvelles armes aériennes, maritimes et terrestres fournies par les États-Unis, la France et l’Arabie saoudite », a écrit Maariv.
Le journal israélien poursuit en disant que dans le passé, la lutte contre le terrorisme était un bon prétexte pour armer l’armée libanaise et que le fait de s’être équipée de toutes sortes d’armes l’a considérablement renforcée face à une armée régulière comme l’armée israélienne.
« Il est vrai que l’armée du Liban ne dispose pas d’armes très sophistiquées, mais les sources de sécurité israéliennes disent qu’elle est de plus en plus capable de porter atteinte à Israël grâce à ses missiles antichars », poursuit le journal.
L’armée libanaise est composée de divers courants et ethnies et elle est, selon la loi, sous le contrôle du général Michel Aoun, président de la République libanaise, et des alliés politiques du Hezbollah.