تقي زاده

تقي زاده

C'est un oui pour le procureur général de l’Égypte qui s'est montré favorable à la mise en liberté du dictateur déchu, Hosni Moubarak.

L’ancien chef de l’État va retourner chez lui à Héliopolis dans la banlieue du Caire, a annoncé Farid El Dib, l'avocat de Moubarak. Interrogé sur la date exacte de la libération, l'avocat a dit que la mise en libération de son client allait se faire d'ici deux jours.

Moubarak âgé de 88 ans est détenu dans un hôpital de l’armée depuis 2011.

Le procureur général a donné son accord à la libération de Moubarak alors que le tribunal de ce pays l’avait il y a quelques temps accusé d’être impliqué dans le massacre de protestataires de la révolution de  2011.

Le 2 mars 2017, la Cour de cassation égyptienne a déclaré innocent Hosni Moubarak dans le massacre des manifestants.

Le président déchu égyptien avait été accusé d’être à l’origine de la mort d’environ 850 protestataires lors de la révolution du 17 février.  

La Cour de justice de l’Union européenne a rendu son avis mardi sur les cas de deux femmes musulmanes licenciées en France et en Belgique.
 
Les entreprises privées ont le droit, sous condition, d’interdire le port du voile à leurs salariées. Telle est la réponse donnée mardi 14 mars par la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE). Une décision qui ne manquera pas de soulever des débats tant le sujet est sensible dans de nombreux pays européens, en particulier en France.
 
La Cour de Luxembourg précise néanmoins le cadre dans lequel une telle mesure peut être mise en œuvre sans être discriminatoire. Il faut en premier lieu qu’un règlement intérieur de l’entreprise prévoit l’interdiction pour les salariés de porter sur le lieu du travail des signes visibles de leurs convictions politiques, philosophiques ou religieuses. Il n’est pas question de pouvoir cibler une confession plus qu’une autre. Mais, poursuit la cour, si cette règle aboutit à une « discrimination indirecte », à savoir que seules les femmes musulmanes choisissant de porter le voile sont concernées par la mise en œuvre de cette règle, il faut que cela soit « objectivement justifié par un objectif légitime tel que la poursuite par l’employeur, dans ses relations avec ses clients, d’une politique de neutralité ».
 
C’est par la voix d’une question préjudicielle que la Cour de cassation française et son équivalent belge ont demandé à la CJUE d’interpréter la directive européenne de novembre 2000 sur la lutte contre les discriminations. Selon son article premier, la directive européenne a pour objet d’établir « un cadre général pour lutter contre la discrimination fondée sur la religion ou les convictions, [le] handicap, l’âge ou l’orientation sexuelle, en ce qui concerne l’emploi et le travail, en vue de mettre en œuvre, dans les Etats membres, le principe de l’égalité de traitement ».
 
Principe de neutralité de l’entreprise
 
La Cour européenne donne ainsi raison à la justice belge qui soulevait le cas de Samira A. Elle était salariée comme réceptionniste depuis 2003 par G4S Secure Solutions, une société qui fournit des services d’accueil et de réception. Elle informe en avril 2006 son employeur qu’elle portera désormais le voile au travail. Celui-ci refuse au motif que ce serait contraire à la règle non écrite de neutralité de l’entreprise.
 
Peu après, G4S Secure Solutions modifie, avec l’accord du comité d’entreprise, son règlement intérieur qui précise : « Il est interdit aux travailleurs de porter sur le lieu de travail des signes visibles de leurs convictions politiques, philosophiques ou religieuses ou d’accomplir tout rite qui en découle ». Samira A. est licenciée. Elle poursuit son employeur pour discrimination, mais est déboutée en première instance comme en appel.
 
En revanche, le cas français soumis aux juges de Luxembourg était légèrement différent. Asma B., embauchée en 2008 comme ingénieure d’études chez Micropole Univers, avait été licenciée en 2009 sans préavis. Le client chez qui elle intervenait, en l’occurrence l’assureur Groupama à Toulouse, s’était plaint que le voile de la jeune femme « avait gêné un certain nombre de ses collaborateurs », avait justifié la société d’ingénierie et de conseils dans sa lettre de licenciement. Groupama avait notamment demandé « qu’il n’y ait pas de voile la prochaine fois ».
 
Selon Micropole Univers, il ne s’agissait pas de remettre en cause les convictions religieuses de sa salariée. Mais la société a estimé que port du voile entravait le développement de l’entreprise puisqu’il empêchait la poursuite de l’intervention chez le client. Les prud’hommes puis la cour d’appel ont indemnisé la jeune femme pour l’absence de préavis, mais ont estimé que le licenciement était fondé sur « une cause réelle et sérieuse ».
Référence dans l’ensemble de l’Union
Le roi Abdallah II de Jordanie a affirmé dimanche que le sommet arabe prévu pour fin mars se focaliserait sur la question palestinienne et Jérusalem, a rapporté l'agence de presse officielle Petra.Le souverain jordanien a tenu ces propos lors d'une rencontre à Amman, avec Mohammad Jassim Al-Saqer, président du Conseil des relations arabes et internationales.

Les participants au sommet se pencheront également sur la crise syrienne, la situation en Irak et en Libye, ainsi que sur la lutte contre le terrorisme et l'extrémisme, a fait savoir le roi de Jordanie.
A cette occasion, il s'est félicité de l'action arabe conjointe pour relever les défis en commun.

Quant au processus de paix dans la région, le monarque jordanien a souligné la nécessité de relancer les négociations de paix sérieuses et efficaces en vue d'une solution juste et durable au conflit palestino-israélien sur la base de la solution à deux Etats.

Au cours d'une conférence de presse à l'issue de la rencontre, M. Al-Saqer a mis l'accent sur le fait que le sommet arabe intervient à un moment critique où les Etats arabes sont confrontés à des graves défis.
 
Le Premier ministre libanais, Saad Hariri, a demandé lundi au ministre des Affaires étrangères Gebrane Bassil d'élaborer un compte rendu sur les menaces proférées par Israël contre le Liban, et puis de rédiger une lettre détaillée au Conseil de sécurité à ce propos.
 
"La rhétorique des responsables israéliens ... a pour but de couvrir les actuelles violations israéliennes de la résolution 1701 (du Conseil de sécurité des Nations Unies), alors que le Liban est engagé dans l'application intégrale de cette résolution", a indiqué M. Hariri, selon un communiqué diffusé par le bureau de la presse du Premier ministre.

"Gebrane Bassil préparera un compte rendu sur les positions des médias israéliens et une lettre détaillée au Conseil de sécurité pour exhorter la communauté internationale à assumer ses responsabilités quant aux menaces publiques à la stabilité régionale", a ajouté M. Hariri.

Le président libanais Michel Aoun a déclaré la semaine dernière, au cours d'une réunion du cabinet au Palais de Baabda, que les Libanais ont le droit de résister à l'agression, soulignant l'importance de la résolution 1701, ajoutant que "sa mise en œuvre devrait être la préoccupation de tout le monde".

Le 11 août 2006, le Conseil de sécurité a adopté la résolution 1701 (2006) aux termes de laquelle il lance un appel en faveur d'une cessation immédiate de toutes les offensives militaires d'Israël au Liban.
 

La 5e édition des compétitions coraniques de l'Europe qui avait été lancée vendredi 10 mars ay centre islamique de Hambourg a pris fin dimanche soir 12 mars par une cérémonie de clôture où les lauréats de ces compétitions ont été présentés.
La cérémonie de clôture a commencé par la lecture de quelques versets coraniques par Mahdi Adéli, récitant international iranien et membre du jury.
Lors de cette cérémonie l'ayatollah Ramezani, directeur du centre islamique de Hambourg a indiqué lors d'un discours que le Coran offrait à l'homme le meilleur moyen de se connaître et de connaître les autres.
Citant un hadith de l'imam Ali (as) qui dit "L'ignorance est la mine du mal et des hostilités et la base de tous les mauvais comportements", l'ayatollah Ramezani a ajouté : "Le Coran est le livre des lois. Pour le lire et le comprendre, il faut savoir comment s'initier… Si l'homme ne cherche pas la pureté, il ne pourra pas saisir le Coran."
Fin à Hambourg du marathon coranique de l'Europe



Fin à Hambourg du marathon coranique de l'Europe

La marine japonaise s'apprête à déployer son plus grand bâtiment de guerre, un porte-hélicoptères, en mer de Chine méridionale pour une mission de 3 mois.

Selon l’agence Reuters qui rapporte la nouvelle, il s'agirait d'une démonstration de force sans précédent dans la région depuis la Seconde Guerre mondiale.

Le porte-hélicoptères « Izumo » doit appareiller en mai et fera escale à Singapour, en Indonésie, aux Philippines et au Sri Lanka, avant d'aller participer en juillet à des manœuvres conjointes avec les marines américaine et indienne dans l'océan Indien. Reuters précise que le retour du bâtiment de guerre japonais à sa base d'attache de Yokosuka, près de Tokyo, est programmé pour le mois d'août.

Des autorités japonaises disent que « L'objectif est de tester les capacités de l'Izumo en l'envoyant en mission prolongée ». Il est pourtant utile de rappeler que cette mesure intervient sur un fonds de tensions dans la région de la mer de Chine méridionale.

La Chine revendique l'essentiel de cet espace maritime, mais d'autres pays comme Taïwan, la Malaisie, le Vietnam, les Philippines et le Brunei ont aussi des prétentions sur ses ressources halieutiques et ses réserves d'hydrocarbures, ajoute Reuters.

Les États-Unis et le Japon se disent préoccupés par les tensions territoriales en mer de Chine méridionale. Sous prétexte de protéger la liberté de la navigation, les États-Unis ont mené ces derniers mois des patrouilles dans cette zone.

Interdire aux ministres turcs de mener campagne auprès de la diaspora turque en faveur du « oui » à la réforme constitutionnelle est le nouveau desideratum des politiciens européens.

Le vice-président du Parlement européen, Alexander Graf Lambsdoref a demandé à ce que les ministres turcs soient interdits de mener leurs campagnes au sein de l'Union européenne. Il a appelé les pays membres à prendre une position unifiée à cet égard tout en saluant les Pays-Bas pour avoir refusé l’accès à son pays à deux ministres turcs qui envisageaient de se rendre à Rotterdam en faveur du référendum constitutionnel.  

Le président de la commission des Affaires étrangères du Parlement européen, Elmar Brok, a pour sa part affirmé que l’EU devait empêcher toute sorte de campagnes propagandistes des hommes politiques étrangers dans cette Union.

« Erdogan craint la défaite du référendum constitutionnel de son pays. Il cherche une confrontation avec l’Europe pour montrer ainsi ce référendum comme une gloire pour la Turquie. Nous devons l’en empêcher », a poursuivi Elmar Brok.

Les politiciens du Parti démocrate-chrétien de l’Europe ont mis en garde la Turquie sur l’intensification des conflits sur les réunions propagandistes de ses ministres.  

Le torchon brûle dans les relations entre Ankara et l'Europe en raison de l’interdiction par les Pays-Bas et l’Allemagne des réunions propagandistes des ministres turcs en faveur de la réforme constitutionnelle dans le but d’instaurer un régime présidentiel envisagé par Erdogan.

Ce référendum aura eu lieu à la mi-avril en Turquie. Les ressortissants turcs résidant à l’étranger et principalement en Europe pourront participer à ce référendum.

Le vice-premier ministre turc et porte-parole du Parti de la Justice et du Développement a rassuré que les Européens présenteraient bientôt leurs excuses.

Le ministre saoudien des Affaires étrangères a fait part d’un plan américano-israélien visant à déclencher une guerre contre l’Iran et le Hezbollah.

L’agence de presse Tasnim citant le journal libanais Al-Joumhouria a écrit que le chef de la diplomatie saoudienne Adel al-Jubeir avait dit que les États-Unis et Israël envisageraient de lancer une guerre contre l’Iran et le Hezbollah.

Citant des sources bien informées anonymes, le journal libanais ajoute que lors de son déplacement en février en Irak, al-Jubeir avait évoqué une guerre que Washington et Tel-Aviv voudraient lancer contre la République islamique d'Iran et la Résistance libanaise.

« L’ambiance d’une éventuelle guerre peut influer sur tout, d’autant plus que les élections qui devront avoir lieu au Liban pourraient être reportées ou changer la disposition des forces politiques internes », ont dit les mêmes sources.

 

Le ministre saoudien des Affaires étrangères Adel al-Jubeir (G) rencontre le Premier ministre irakien Haïdar al-Abadi, le 25 février, à Bagdad. ©AFP

 

Pour mémoire, le ministre saoudien des Affaires étrangères Adel al-Jubeir s’est déplacé à Bagdad en février. Il s’agissait de la première visite officielle d’un haut diplomate saoudien en Irak depuis 2003.

La semaine dernière, le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahu s’est rendu à Moscou où il a discuté avec le président russe Vladimir Poutine de la situation en Syrie ainsi que des « inquiétudes d’Israël » au sujet du rôle de l’Iran et du Hezbollah en Syrie.

La visite de Netanyahu à Moscou est intervenue après les négociations du mois dernier avec le président américain Donald Trump. Tout en saluant les efforts de Moscou destinés à combattre Daech, Netanyahu avait fait part de ses inquiétudes au sujet du rôle et de la présence de l’Iran et du Hezbollah en Syrie. 

Réagissant aux vaines allégations du Premier ministre israélien à l’encontre de l’Iran, le ministre iranien des Affaires étrangères a souligné que Benyamin Netanyahu avait eu recours à une histoire revisitée et il a falsifié la Torah pour vendre ses mensonges racistes contre une nation qui a trois fois sauvé les Juifs.

Selon l’IRNA, Mohammad Javad Zarif a publié un tweet sur sa page officielle de Twitter, dimanche 12 mars, en réaction aux récentes allégations de Benyamin Netanyahu selon lesquelles les Iraniens auraient « tenté de détruire le peuple juif, mais sans succès », il y a 2 500 ans. 

 

 

« Une fois de plus, non seulement Netanyahu falsifie les réalités contemporaines, mais encore il falsifie en même temps le passé et même le livre sacré des Juifs. C’est vraiment regrettable que le fanatisme et le racisme arrivent à un tel point qu’on puisse formuler de telles allégations contre une nation entière qui a sauvé trois fois les Juifs tout au long de leur histoire », a-t-il tweeté.

« Le livre d'Esther raconte comment Xerxès, ce jour-là, a sauvé les Juifs face au complot d’Haman. Encore à l'époque de Cyrus, le roi des Perses a libéré les Juifs en captivité à Babylone ; et durant la Seconde Guerre mondiale où on tuait les Juifs en Europe, les Iraniens les ont volontairement accueillis », a ajouté le ministre iranien des Affaires étrangères. 

lundi, 13 mars 2017 16:52

La Chine crée des BRICS nouveaux

La Chine met sur pied un nouveau bloc baptisé les BRICS Plus avec la participation de 11 pays.

L'Iran, le Pakistan, le Bangladesh, le Nigeria, la Corée, le Mexique, l'Indonésie, la Turquie, les Philippines et le Vietnam en sont les membres.

Le ministre chinois des Affaires étrangères, Wang Yi a également annoncé que Pékin tentait de promouvoir ses relations avec les pays en voie de développement et de définir les objectifs stratégiques de ce bloc. 

" Nous plaidons pour faire rejoindre les pays alliés dans cette union et nous nous efforcerons de satisfaire tous ces pays", a-t-il poursuivi. 

Il est à noter que la Chine présidera en septembre de l'année en cours les BRICS.

Aux dires des experts en formant ce bloc Pékin cherche à renforcer son influence sur l'échiquier mondial et à modifier ses politiques vis-à-vis des BRICS et des pays à l'instar de l'Inde.

Le président chinois estime que les pays membres des BRICS soutiennent les pays en voie de développement et ils constituent une force pour protéger et sauvegarder la paix dans le monde.