
تقي زاده
Libération de Moubarak: le procureur général donne son accord
C'est un oui pour le procureur général de l’Égypte qui s'est montré favorable à la mise en liberté du dictateur déchu, Hosni Moubarak.
L’ancien chef de l’État va retourner chez lui à Héliopolis dans la banlieue du Caire, a annoncé Farid El Dib, l'avocat de Moubarak. Interrogé sur la date exacte de la libération, l'avocat a dit que la mise en libération de son client allait se faire d'ici deux jours.
Moubarak âgé de 88 ans est détenu dans un hôpital de l’armée depuis 2011.
Le procureur général a donné son accord à la libération de Moubarak alors que le tribunal de ce pays l’avait il y a quelques temps accusé d’être impliqué dans le massacre de protestataires de la révolution de 2011.
Le 2 mars 2017, la Cour de cassation égyptienne a déclaré innocent Hosni Moubarak dans le massacre des manifestants.
Le président déchu égyptien avait été accusé d’être à l’origine de la mort d’environ 850 protestataires lors de la révolution du 17 février.
Europe : les entreprises peuvent interdire le voile sous conditions
La question palestinienne au coeur du sommet arabe
Les participants au sommet se pencheront également sur la crise syrienne, la situation en Irak et en Libye, ainsi que sur la lutte contre le terrorisme et l'extrémisme, a fait savoir le roi de Jordanie.
A cette occasion, il s'est félicité de l'action arabe conjointe pour relever les défis en commun.
Quant au processus de paix dans la région, le monarque jordanien a souligné la nécessité de relancer les négociations de paix sérieuses et efficaces en vue d'une solution juste et durable au conflit palestino-israélien sur la base de la solution à deux Etats.
Au cours d'une conférence de presse à l'issue de la rencontre, M. Al-Saqer a mis l'accent sur le fait que le sommet arabe intervient à un moment critique où les Etats arabes sont confrontés à des graves défis.
Beyrouth enverra une lettre au Conseil de sécurité sur les menaces israéliennes
"Gebrane Bassil préparera un compte rendu sur les positions des médias israéliens et une lettre détaillée au Conseil de sécurité pour exhorter la communauté internationale à assumer ses responsabilités quant aux menaces publiques à la stabilité régionale", a ajouté M. Hariri.
Le président libanais Michel Aoun a déclaré la semaine dernière, au cours d'une réunion du cabinet au Palais de Baabda, que les Libanais ont le droit de résister à l'agression, soulignant l'importance de la résolution 1701, ajoutant que "sa mise en œuvre devrait être la préoccupation de tout le monde".
Le 11 août 2006, le Conseil de sécurité a adopté la résolution 1701 (2006) aux termes de laquelle il lance un appel en faveur d'une cessation immédiate de toutes les offensives militaires d'Israël au Liban.
Fin à Hambourg du marathon coranique de l'Europe
La 5e édition des compétitions coraniques de l'Europe qui avait été lancée vendredi 10 mars ay centre islamique de Hambourg a pris fin dimanche soir 12 mars par une cérémonie de clôture où les lauréats de ces compétitions ont été présentés.
La cérémonie de clôture a commencé par la lecture de quelques versets coraniques par Mahdi Adéli, récitant international iranien et membre du jury.
Lors de cette cérémonie l'ayatollah Ramezani, directeur du centre islamique de Hambourg a indiqué lors d'un discours que le Coran offrait à l'homme le meilleur moyen de se connaître et de connaître les autres.
Citant un hadith de l'imam Ali (as) qui dit "L'ignorance est la mine du mal et des hostilités et la base de tous les mauvais comportements", l'ayatollah Ramezani a ajouté : "Le Coran est le livre des lois. Pour le lire et le comprendre, il faut savoir comment s'initier… Si l'homme ne cherche pas la pureté, il ne pourra pas saisir le Coran."
Le plus grand bâtiment de guerre japonais en mer de Chine méridionale
La marine japonaise s'apprête à déployer son plus grand bâtiment de guerre, un porte-hélicoptères, en mer de Chine méridionale pour une mission de 3 mois.
Selon l’agence Reuters qui rapporte la nouvelle, il s'agirait d'une démonstration de force sans précédent dans la région depuis la Seconde Guerre mondiale.
Le porte-hélicoptères « Izumo » doit appareiller en mai et fera escale à Singapour, en Indonésie, aux Philippines et au Sri Lanka, avant d'aller participer en juillet à des manœuvres conjointes avec les marines américaine et indienne dans l'océan Indien. Reuters précise que le retour du bâtiment de guerre japonais à sa base d'attache de Yokosuka, près de Tokyo, est programmé pour le mois d'août.
Des autorités japonaises disent que « L'objectif est de tester les capacités de l'Izumo en l'envoyant en mission prolongée ». Il est pourtant utile de rappeler que cette mesure intervient sur un fonds de tensions dans la région de la mer de Chine méridionale.
La Chine revendique l'essentiel de cet espace maritime, mais d'autres pays comme Taïwan, la Malaisie, le Vietnam, les Philippines et le Brunei ont aussi des prétentions sur ses ressources halieutiques et ses réserves d'hydrocarbures, ajoute Reuters.
Les États-Unis et le Japon se disent préoccupés par les tensions territoriales en mer de Chine méridionale. Sous prétexte de protéger la liberté de la navigation, les États-Unis ont mené ces derniers mois des patrouilles dans cette zone.
Réunions propagandistes turques interdites
Interdire aux ministres turcs de mener campagne auprès de la diaspora turque en faveur du « oui » à la réforme constitutionnelle est le nouveau desideratum des politiciens européens.
Le vice-président du Parlement européen, Alexander Graf Lambsdoref a demandé à ce que les ministres turcs soient interdits de mener leurs campagnes au sein de l'Union européenne. Il a appelé les pays membres à prendre une position unifiée à cet égard tout en saluant les Pays-Bas pour avoir refusé l’accès à son pays à deux ministres turcs qui envisageaient de se rendre à Rotterdam en faveur du référendum constitutionnel.
Le président de la commission des Affaires étrangères du Parlement européen, Elmar Brok, a pour sa part affirmé que l’EU devait empêcher toute sorte de campagnes propagandistes des hommes politiques étrangers dans cette Union.
« Erdogan craint la défaite du référendum constitutionnel de son pays. Il cherche une confrontation avec l’Europe pour montrer ainsi ce référendum comme une gloire pour la Turquie. Nous devons l’en empêcher », a poursuivi Elmar Brok.
Les politiciens du Parti démocrate-chrétien de l’Europe ont mis en garde la Turquie sur l’intensification des conflits sur les réunions propagandistes de ses ministres.
Le torchon brûle dans les relations entre Ankara et l'Europe en raison de l’interdiction par les Pays-Bas et l’Allemagne des réunions propagandistes des ministres turcs en faveur de la réforme constitutionnelle dans le but d’instaurer un régime présidentiel envisagé par Erdogan.
Ce référendum aura eu lieu à la mi-avril en Turquie. Les ressortissants turcs résidant à l’étranger et principalement en Europe pourront participer à ce référendum.
Le vice-premier ministre turc et porte-parole du Parti de la Justice et du Développement a rassuré que les Européens présenteraient bientôt leurs excuses.
USA et Israël complotent contre l'Iran et le Hezbollah
Le ministre saoudien des Affaires étrangères a fait part d’un plan américano-israélien visant à déclencher une guerre contre l’Iran et le Hezbollah.
L’agence de presse Tasnim citant le journal libanais Al-Joumhouria a écrit que le chef de la diplomatie saoudienne Adel al-Jubeir avait dit que les États-Unis et Israël envisageraient de lancer une guerre contre l’Iran et le Hezbollah.
Citant des sources bien informées anonymes, le journal libanais ajoute que lors de son déplacement en février en Irak, al-Jubeir avait évoqué une guerre que Washington et Tel-Aviv voudraient lancer contre la République islamique d'Iran et la Résistance libanaise.
« L’ambiance d’une éventuelle guerre peut influer sur tout, d’autant plus que les élections qui devront avoir lieu au Liban pourraient être reportées ou changer la disposition des forces politiques internes », ont dit les mêmes sources.

Pour mémoire, le ministre saoudien des Affaires étrangères Adel al-Jubeir s’est déplacé à Bagdad en février. Il s’agissait de la première visite officielle d’un haut diplomate saoudien en Irak depuis 2003.
La semaine dernière, le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahu s’est rendu à Moscou où il a discuté avec le président russe Vladimir Poutine de la situation en Syrie ainsi que des « inquiétudes d’Israël » au sujet du rôle de l’Iran et du Hezbollah en Syrie.
La visite de Netanyahu à Moscou est intervenue après les négociations du mois dernier avec le président américain Donald Trump. Tout en saluant les efforts de Moscou destinés à combattre Daech, Netanyahu avait fait part de ses inquiétudes au sujet du rôle et de la présence de l’Iran et du Hezbollah en Syrie.
La nation iranienne a sauvé trois fois les Juifs dans l’Histoire (Zarif)
Réagissant aux vaines allégations du Premier ministre israélien à l’encontre de l’Iran, le ministre iranien des Affaires étrangères a souligné que Benyamin Netanyahu avait eu recours à une histoire revisitée et il a falsifié la Torah pour vendre ses mensonges racistes contre une nation qui a trois fois sauvé les Juifs.
Selon l’IRNA, Mohammad Javad Zarif a publié un tweet sur sa page officielle de Twitter, dimanche 12 mars, en réaction aux récentes allégations de Benyamin Netanyahu selon lesquelles les Iraniens auraient « tenté de détruire le peuple juif, mais sans succès », il y a 2 500 ans.
« Une fois de plus, non seulement Netanyahu falsifie les réalités contemporaines, mais encore il falsifie en même temps le passé et même le livre sacré des Juifs. C’est vraiment regrettable que le fanatisme et le racisme arrivent à un tel point qu’on puisse formuler de telles allégations contre une nation entière qui a sauvé trois fois les Juifs tout au long de leur histoire », a-t-il tweeté.
« Le livre d'Esther raconte comment Xerxès, ce jour-là, a sauvé les Juifs face au complot d’Haman. Encore à l'époque de Cyrus, le roi des Perses a libéré les Juifs en captivité à Babylone ; et durant la Seconde Guerre mondiale où on tuait les Juifs en Europe, les Iraniens les ont volontairement accueillis », a ajouté le ministre iranien des Affaires étrangères.
La Chine crée des BRICS nouveaux
La Chine met sur pied un nouveau bloc baptisé les BRICS Plus avec la participation de 11 pays.
L'Iran, le Pakistan, le Bangladesh, le Nigeria, la Corée, le Mexique, l'Indonésie, la Turquie, les Philippines et le Vietnam en sont les membres.
Le ministre chinois des Affaires étrangères, Wang Yi a également annoncé que Pékin tentait de promouvoir ses relations avec les pays en voie de développement et de définir les objectifs stratégiques de ce bloc.
" Nous plaidons pour faire rejoindre les pays alliés dans cette union et nous nous efforcerons de satisfaire tous ces pays", a-t-il poursuivi.
Il est à noter que la Chine présidera en septembre de l'année en cours les BRICS.
Aux dires des experts en formant ce bloc Pékin cherche à renforcer son influence sur l'échiquier mondial et à modifier ses politiques vis-à-vis des BRICS et des pays à l'instar de l'Inde.
Le président chinois estime que les pays membres des BRICS soutiennent les pays en voie de développement et ils constituent une force pour protéger et sauvegarder la paix dans le monde.