
تقي زاده
L'Iran célèbre l'anniversaire de l'imam anniversaire Baqer (P)
Le 30 Mars 2017, qui coïncide avec les trois jours du mois de Safar (deuxième du calendrier islamique lunaire Hijra), est commémoré en Iran l'anniversaire de naissance de l'Imam Mohamad al-Baqer (paix soit sur lui), le cinquième imam des musulmans chiites.
Imam Mohamad al-Baqer (P), connu sous le nom « Baqer al-Ulum » (de la science de l'analyste sage) a ouvert ses yeux sur le monde dans 57 de la Lune Hijra, dans la ville de Médine dans la péninsule arabique. Cette assumé la responsabilité de guider la communauté musulmane après le martyre de son père, le quatrième imam des chiites, l'Imam Ali ibn al-Husayn (P).
Au cours des 19 années de son imamat, il essaya de clarifier les principes fondamentaux de la religion musulmane, et a réussi à tenir leur haute bannière. Dans tout le pays perse, les gens décorent les mosquées, les maisons, les rues et les magasins avec des ornements colorés et les lumières des bonbons aussi distribués pour célébrer la naissance de cette étoile au firmament de la religion islamique.
Imam Baqer (P), qui a été témoin du martyre de l'Imam Hussein (P) à Karbala quand il était seulement 4 ans, a été empoisonné à l'âge de 57 ans, pour avoir incité le calife omeyyade. Il y a deux dates de naissance différentes du cinquième imam des musulmans chiites: l'un des Rajab (septième mois du calendrier islamique), et trois de Safar.
Le Mois de Rajab, mois Des Effluves De Miséricorde!
Le grand nombre d’invocations et de ziyârats, rapportées de façon spécifique pour ce mois, de la main des ambassadeurs de l’Imam al-Mahdi (Qu'Allah hâte son réapparition), est sans aucun doute une invitation à profiter de ce mois béni pour invoquer Dieu et mieux Le connaître, et pour approfondir notre relation avec le Prophète Mohammed (Que la Bénédiction d'Allah soit sur lui et sur sa Sainte Famille) et les Imams (Que la Paix soit sur eux) de sa descendance, pendant son occultation, comme si cela devait participer à la préparation de sa sortie.
Rajab est l’un des quatre mois « moharram » (c’est-à-dire le combat contre les incroyants y est interdit) durant lequel nous commémorons des évènements grandioses. Il est appelé de façon spécifique le « Mois de Dieu ». Il est le mois des effluves de la Miséricorde divine : d’abord et avant tout, le début de la révélation et de la divulgation du Message divin de l’Islam, le 27 de ce mois.
Un appel mondial à la soumission à Dieu, à Son Message et à Son Prophète (Que la Bénédiction d'Allah soit sur lui et sur sa Sainte Famille) et à l’éducation de l’homme.
Un appel clair lancé pour explorer les facultés de la raison humaine, flambeau du cheminement vers la Perfection. Elle seule permet de discerner le vrai du faux et de dominer les passions de l’âme, par la réflexion, l’argumentation et le raisonnement.
Un appel lumineux à l’éducation de l’âme afin de parachever les vertus morales et apprendre le Livre et la Sagesse, par sa présentation de Vérités éternelles et d’un programme progressif.
Enfin, un grand appel à la paix et à la sérénité que le Prophète (Que la Bénédiction d'Allah soit sur lui et sur sa Sainte Famille) s’est évertué à réaliser tout au long de sa vie, relançant le grand mouvement de l’histoire de l’humanité vers la Beauté et la Majesté divines, annonçant la victoire certaine des croyants, malgré ceux qui veulent éteindre la Lumière de Dieu.
L’autre dimension spirituelle de ce mois est le rapprochement de Dieu par l’intermédiaire des Imams nés en ce mois. Nous pensons d’abord à la naissance du Prince des croyants (Que la Paix soit sur lui), le 13 de ce mois dans la « Maison de Dieu » au cœur de la Ka‘bah, puis à celle de l’Imam al-Bâqer (Que la Paix soit sur lui) le premier de ce mois enfin à celle des deux Imams (Que la Paix soit sur eux) évoqués dans cette fameuse invocation : « Mon Dieu ! Je Te demande par la [grâce des] deux personnes nées en ce mois de Rajab, Mohammed fils de Alî le second et son fils Alî fils de Mohammed l’élu. »
Par la grâce de ces Imams (Que la Paix soit sur eux), nous demandons à Dieu de nous accorder « une âme se contentant de ce dont Dieu l’a pourvue jusqu’à la descente dans la tombe et l’occurrence de l’Au-delà et ce à quoi elle est destinée », de nous faire bénéficier de tous les actes d’adoration recommandés de façon spécifique en ce mois, comme le jeûne, les prières, les invocations, l’accomplissement de la Umrah à La Mecque bénie, la visite de l’Imam al-Ridâ (Que la Paix soit sur lui) à Mashhad, pour renforcer notre foi, notre détermination et notre guidance.
Imam Zayn Al-Abidine Et L’Invocation Du Mois De Rajab
Réciter tous les jours du mois le du‘ã’ suivant que l’Imam Zayn al-Abidine (Que la Paix soit sur lui) a récité pendant sa rétention au mois de Rajab:
«Ô Toi Qui disposes des besoins des solliciteurs et Qui sais ce qui se passe dans le for intérieur des gens silencieux, Tu as pour chaque demande une ouïe attentive et une réponse toute prête! Ô mon Dieu, Tes Promesses sont véridiques, Tes Mains généreuses et Ta Miséricorde est large! Je Te demande donc de prier sur Mohammad et sur les Membres de sa Famille, et de satisfaire mes besoins de ce monde et de l’aitre monde. Tu as certes un Pouvoir sur toute chose.»
Les Mérites Du Mois De Rajab
Le mois de Rajab avec les mois de Shaaban et de Ramadan constitue les mois les plus honorés en Islam. En effet le Prophète (Que la Bénédiction d'Allah soit sur lui et sur sa Sainte Famille) dit: «Sachez que le mois de Rajab est le mois d’Allah, le mois de Shaaban est mon mois et celui de Ramadan est le mois de mon Umma. Sachez aussi que celui qui jeûne un jour de Rajab aura obligatoirement l’agrément d’Allah, écartera de lui la colère d’Allah, et l’une des portes de l’Enfer lui sera fermée.»
Selon l’Imam al-Sadiq (Que la Paix d'Allah soit sur lui): «Quiconque jeûne un jour du mois de Rajab, l’Enfer s’éloignera de lui et celui qui jeûne trois jours, l’entrée au Paradis lui sera obligatoire». Il (Que la Paix d'Allah soit sur lui) dit aussi: «Rajab est l’un des fleuves du Paradis. C’est un fleuve plus blanc que le lait et plus doux que le miel. Quiconque jeûne un jour du mois de Rajab, Allah-Il est Puissant et Sublime- l’abreuvera de ce fleuve». Selon l’Imam al-Sadiq (Que la Paix d'Allah soit sur lui), le Prophète (Que la Bénédiction d'Allah soit sur lui et sur sa Sainte Famille) dit: «Rajab est le mois de demande de Pardon à Allah pour mon Umma. Et le mois de Rajab est appelé Rajab al-Açab (le verseur ou le déverseur), parce que la Miséricorde y est déversée sur mon Umma. Multipliez-y la récitation de la formule: «J’implore le pardon à Allah et je me repens auprès de Lui». 1
Salim, un compagnon de l’Imam al-Sadiq témoigne: «Un jour je suis allé chez l’Imam al-Sadiq (Que la Paix d'Allah soit sur lui), alors qu’il ne restait que quelques jours du mois de Rajab. L’Imam (Que la Paix d'Allah soit sur lui) m’a regardé et m’a dit: «Ô Salim! As-tu jeûné quelques jours de ce mois?» «Non, par Allah, ô fils du Messager d’Allah», lui ai-je répondu. «Tu as donc manqué une telle récompense spirituelle. Car c’est un mois qu’Allah a valorisé et dont Il a amplifié le caractère sacré. Il a rendu obligatoire l’obtention de Sa Grâce pour ceux qui y jeûnent» m’a-t-il dit. «Je lui ai demandé alors: «Ô fils du Messager d’Allah! Si je jeûne les jours restants, obtiendrais-je la récompense décernée à ceux qui y jeûnent?» L’Imam (Que la Paix d'Allah soit sur lui) dit:
«Ô Salim! Sache que celui qui jeûne un jour de la fin de ce mois, sera à l’abri des tourments de l’agonie et des tortures de la tombe. Celui qui jeûne deux jours de la fin de ce mois, il peut passer sur la Çirat (la Voie qui mène u Paradis). Celui qui jeûne trois jours de la fin de ce mois sera à l’abri des terribles épreuves du Jour de la Grande Terreur et obtiendra un relevé d’innocence de l’Enfer.» 2
Détruire Daesh ?
La réunion de la Coalition anti-Daesh à Washington, les 22-23 mars, s’est très mal passée. Si en apparence les 68 membres ont réaffirmé leur volonté de lutter contre cette organisation, ils ont en réalité étalé leurs divisions.
Le secrétaire d’État états-unien, Rex Tillerson a rappelé l’engagement du président Trump devant le Congrès de détruire Daesh et non plus de le réduire comme l’affirmait l’administration Obama. Ce faisant, il a placé sans débat les membres de la Coalition devant le fait accompli.
Premier problème : comment les Européens en général et les Britanniques en particulier pourront-ils sauver leurs jihadistes, s’il ne s’agit plus de les déplacer, mais de les supprimer ?
Rex Tillerson, et le Premier ministre irakien, Haïder al-Abadi, ont rendu compte de la bataille de Mossoul. Malgré les satisfecit, il est évident pour tous les experts militaires qu’elle ne sera pas terminée avant de très longs mois. Car à Mossoul, chaque famille ou presque a un de ses membres engagé dans Daesh.
Au plan militaire, la situation de Rakka est beaucoup plus simple. Les jihadistes y sont des étrangers. Il convient donc prioritairement de couper leur approvisionnement, puis de les séparer de la population syrienne.
Deuxième problème : l’armée des États-Unis doit préalablement obtenir l’autorisation du Congrès, puis de Damas, pour se déployer en territoire syrien. Les généraux James Mattis (secrétaire à la Défense) et John Dunford (chef d’état major interarmées) ont tenté de convaincre les parlementaires, mais ce n’est pas gagné. Il faudra alors négocier avec Damas et donc clarifier ce qui doit l’être.
À la question des Européens sur ce que Washington ferait de Rakka libérée, Rex Tillerson a étrangement répondu qu’il y ferait revenir la population déplacée ou réfugiée. Les Européens en ont conclu que cette population étant massivement favorable à Damas, Washington a l’intention de restituer ce territoire à la République arabe syrienne.
Prenant la parole, le ministre des Affaires étrangères portugais, Augusto Santos Silva, a souligné que cette proposition allait à l’encontre de ce qui avait été décidé précédemment. Les Européens ont le devoir moral, a-t-il souligné, de poursuivre leur effort de protection envers les réfugiés qui ont fui la « dictature sanguinaire ». Or, même libérée, Rakka ne sera pas une zone sûre, du fait de l’armée arabe syrienne qui serait pire que Daesh.
Le choix par les Européens de confier cette intervention au Portugal n’est pas neutre. L’ancien Premier ministre portugais dont Santos Silva a été ministre, António Guterres, est l’ancien haut-commissaire pour les Réfugiés et l’actuel secrétaire-général de l’Onu. Il avait été aussi président de l’Internationale socialiste, une organisation entièrement contrôlée par Hillary Clinton et Madeleine Albright. Bref, il est aujourd’hui le paravent de Jeffrey Feltman à l’Onu et du clan belliciste.
Troisième problème : libérer Rakka de Daesh, certes, mais, selon les Européens, pas pour la restituer à Damas. D’où la surenchère française.
Immédiatement, on a vu les jihadistes de Jobar attaquer le centre de la capitale et ceux d’Hama attaquer des villages isolés. Peut-être s’agit-il pour eux d’une tentative désespérée afin d’obtenir un lot de consolation à Astana ou à Genève avant la fin de la partie. Peut-être s’agit-il d’une stratégie coordonnée par Londres avec Paris.
Dans ce cas, on devrait s’attendre à une vaste opération des puissances coloniales à Rakka. Londres et Paris pourraient attaquer la ville avant qu’elle ne soit encerclée de manière à contraindre Daesh à se déplacer et ainsi le sauver. Daesh pourrait se replier à la frontière turque, voire en Turquie même. L’organisation deviendrait alors le liquidateur des kurdes pour le compte de Recep Tayyip Erdoğan.
85 fusillades en moins de 24 heures aux États-Unis
Le National Crime Information Center (NCIC) fait état de 75 morts et blessés lors de 85 fusillades en 24 heures.
Selon les derniers rapports aux États-Unis, dans l’un des cas rapportés, qui a eu lieu à Newton dans l’État du Connecticut, à la suite d’une altercation entre un homme et un écolier qui a fini en fusillade, l’homme a tiré et blessé 3 personnes : une femme et deux adolescents de 12 et 17 ans.
Suite à cet incident, les élèves de Newtown sont restés enfermés dans leurs écoles.
La police est toujours à la recherche du suspect, un homme de 36 ans. La police dit qu’il est armé et dangereux.
Par ailleurs, lors d’une fusillade dans un bâtiment résidentiel à West Palm Beach dans l’État de Floride, 2 hommes ont trouvé la mort et un autre a été blessé. La police a arrêté un suspect, mais les causes de l’incident restent encore floues.
8 autres fusillades ont été signalées en Floride en moins de 24 heures.
Dans un port de la ville de Richmond dans l’État de Virginie, 3 adolescents ont été grièvement blessés par balles. Ces adolescents s’y étaient rendus pour les vacances, quand ils ont été pris pour cible. L’un d’eux est dans un état grave. La police est toujours en train d’enquêter sur les raisons qui ont causé cette fusillade.
Dans l’État du Kentucky, au cours des dernières 24 heures, la police a enregistré 6 fusillades, 3 morts et 5 blessés.
Au total, 85 fusillades ont eu lieu au cours de ces dernières 24 heures dans l’ensemble des 50 États américains.
Offensive anti-Iran de Tillerson à Ankara
À Ankara, où il s’est rendu en visite officielle, le secrétaire d’État américain a annoncé l’objectif conjoint des États-Unis et de la Turquie : « contrer la puissance de l’Iran à l’origine des troubles dans la région ».
Rex Tillerson, qui s’exprimait au cours d’un point de presse conjoint avec son homologue turc Mevlüt Cavusoglu, a repris le discours récurrent de son président et de ses généraux pour exprimer très clairement son intention de faire face à ce qu’il a qualifié de « puissance de nuisance iranienne ».
Les propos de Tillerson font écho au discours de mercredi du commandant en chef des forces américaines au Moyen-Orient, le général Votel, qui a menacé l’Iran de recourir « aux moyens militaires ». Les propos de Tillerson interviennent quelques jours après le déploiement des forces spéciales américaines à Raqqa et l’occupation de l’aéroport militaire de Tabqa par les Américains et leurs alliés kurdes.
Ankara s’opposait jusqu’ici à une participation à la bataille pour la libération de Raqqa au cas où les Kurdes y prendraient part.
« Ankara est l’un des partenaires clés de Washington dans la lutte contre Daech », a dit Tillerson, dont le pays combat depuis 2011, aux côtés d’Ankara, l’État et l’armée syriens, et ce, par terroristes takfiristes interposés.
Plus loin dans ses propos, Tillerson a tenté une opération de charme en direction de la Russie, dont le président vient de rencontrer le président Rohani pour lui confirmer les liens solides qui unissent la Russie à l’Iran.
Les États-Unis, qui occupent désormais l’aéroport de Tabqa pour en faire une base militaire au centre de la Syrie et favoriser ainsi l’implosion du pays, ont prétendu : « Le sort d’Assad, ce sont les Syriens qui en décideront. »
Ce discours, qui contredit l’action de Washington en Syrie, a été jugé comme une tentative destinée à désunir les rangs des alliés d’Assad, l’Iran et la Russie.
L’homologue turc de Tillerson a surtout appelé Washington à extrader Fethullah Gülen à Ankara, qui l’accuse d’avoir fomenté la tentative du coup d’État manqué du 15 juillet 2016.
Israël: le nouvel ambassadeur américain a prêté serment
David Friedman, un avocat juif proche de Donald Trump et connu pour son fervent soutien à la colonisation israélienne, a prêté serment hier, mercredi 29 mars, en tant que nouvel ambassadeur des États-Unis en Palestine occupée.
C’est le Sénat américain qui a validé sa nomination la semaine dernière avec 52 voix pour et 46 voix contre.
Le vice-président des États-Unis, Mike Pence, a déclaré lors de la cérémonie de prestation de serment de Friedman à la Maison Blanche : « Les États-Unis seront toujours l’ami fidèle d’Israël ! »
Le président américain, qui a à maintes reprises exprimé son soutien à Israël durant sa campagne à la présidentielle, a ainsi désigné en décembre dernier cet avocat juif, défenseur de la colonisation et de l’annexion de la Cisjordanie occupée par Israël, en tant que nouvel ambassadeur des États-Unis à Tel-Aviv.
Friedman est également l’un de ceux qui soutiennent le transfert de l’ambassade américaine de Tel-Aviv à la ville occupée de Qods. Mais ce thème de campagne de Donald Trump a suscité la colère de la communauté internationale et il semble donc que le projet ait été abandonné, du moins momentanément.
David Friedman a exprimé aussi des réticences quant à la solution à deux États, qui est l’option privilégiée par la communauté internationale pour résoudre le conflit israélo-palestinien.
La CPI réagit à l'acquittement de Simone Gbagbo
L'acquittement de l'ex-première dame de Côte d'Ivoire a été refusé par la CPI.
En l'absence de toutes preuves tangibles, la Cour d'assises d'Abidjan a acquitté mardi 28 mars l'ex-première dame de Côte d'Ivoire, Simone Gbagbo, de crime contre l'humanité lors de la crise postélectorale de 2011.
Simone Gbagbo purge une peine de 20 ans de prison, prononcée en 2015 pour "atteinte à la sûreté de l'État".
Le Front populaire ivoirien (FPI), le parti créé par l'ex-président Laurent Gbagbo s'est félicité de cette décision, l’interprétant comme "une volonté d'aller vers la réconciliation" alors que certaines sources évoquent des tentatives tacites de l'ex-puissance colonialiste de déclencher une révolution colorée dans certains pays riches de l'Afrique dont la Côte d'Ivoire.
La décision a été qualifiée de « surprise » par la Cour Pénale internationale (CPI) qui réitère sa volonté de voir l’épouse de Laurent Gbagbo être transférée à La Haye.
« Les juges de la CPI se sont déjà prononcés sur la recevabilité de cette affaire et ont rejeté cette demande considérant que les paramètres factuels et la nature des crimes poursuivis devant la CPI étaient différents de ceux devant la justice nationale. Ainsi le mandat d’arrêt délivré par les juges de la CPI en février 2012 à l’encontre de Mme Gbagbo est encore en cours, et la Côte d’Ivoire demeure dans l’obligation de remettre Mme Gbagbo à la Cour », a indiqué le porte-parole de la CPI, Fadi El Abdallah.

L'intervention militaire française en 2011 contre la Côte d'Ivoire s'est soldée par la chute du président élu Laurent Gbagbo et son extradition vers La Haye. La France l'accusait d'avoir faussé les résultats de la présidentielle en défaveur de son rival Alassane Ouattara proche de Paris. La libération de Mme Gbagbo pourrait être interprétée par un geste de réconciliation de la part d'une présidence qui compte régler définitivement un dossier à l'origine de graves divisions sociales et potentiellement propres à " embraser la société ivoirienne" .
Un avion de combat libyen s’est écrasé au sol
L’AFP a fait part ce mercredi 29 mars du crash d’un avion de combat libyen MiG-21 après avoir mené des raids aériens contre les positions des terroristes. Le pilote a été tué.
Alors qu’il revenait d’une mission contre les positions des terroristes à Derna, ce mercredi 29 mars, le MiG-21 s’est écrasé au sol dans la zone résidentielle du sud de Tobrouk, à 1 200 km de Tripoli, selon une source militaire citée par ce rapport.
Le pilote, qui appartenait à l’armée du général Khalifa Haftar, a été tué sur place, a fait part cette source sous le sceau de l’anonymat, sans préciser le nombre de victimes ni la raison de ce crash.
Selon l’IRNA, le 18 mars, Mohamad Ghunem, porte-parole des forces du général Khalifa Haftar, qui se battent dans l’est de la Libye pour chasser les groupes extrémistes terroristes à Benghazi, a annoncé qu’un autre MiG-21 avait été abattu par un missile à guidage thermique.
« L’avion, visé par les groupes terroristes, s’est écrasé dans le secteur de Souq el-Hout, mais le pilote a survécu », a-t-il indiqué à AFP.
Depuis la chute du régime de Mouammar Kadhafi en 2011, la Libye est la scène d’affrontements, et le pays est divisé selon des lignes tribales et ethniques. Daech exploite cette situation pour pénétrer dans ce pays riche en pétrole.