
تقي زاده
L’OCI appelle à l’arrêt de la colonisation israélienne
Cité par l’agence palestinienne Shehab News, Al Othaimeen a demandé au Conseil de sécurité de réagir et de forcer Israël à stopper sa politique de colonisation et à respecter ses engagements internationaux.
Les constructions israéliennes sont à considérer comme des "crimes de guerre", a-t-il qualifié, avant de réclamer l'arrêt immédiat de la colonisation des territoires occupés palestiniens.
Il a fermement condamné l'autorisation par Tel-Aviv de construire une nouvelle colonie en Cisjordanie, estimant que toutes les constructions israéliennes dans les territoires occupés palestiniens étaient "illégales" conformément au droit international et aux résolutions onusiennes, dont celle de 2334 signée en décembre 2016.
« C’est une violation flagrante des droits des Palestiniens par Israël qui vise à enterrer la solution de deux États », a-t-il insisté.
Jordanie : 2e conférence internationale sur l’islam et les perspectives contemporaines
Israël: la « Fronde de David » serait opérationnelle
La force aérienne israélienne a écrit sur sa page twitter que le nouveau système de défense antimissile « Fronde de David » a été opérationnel, rapporte Fars News.
Le système antimissile "Fronde de David" qui est conçu pour intercepter les missiles ayant une portée de 40 à 300 km a été opérationnel ce dimanche à Qods occupé.
Lors du discours du commandant de la force aérienne israélienne, l’électricité de toute la région a été coupée, selon le journaliste de Jerusalem Post.
Le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahu, a déclaré lors de la cérémonie du dévoilement de ce système que la Fronde de David témoignait de l’importance des coopérations militaires entre Washington et Tel Aviv.
Ce système antimissile a été développé par la société israélienne "Rafael Advanced Defense System" en collaboration avec l’entreprise américaine Raytheon. Il constitue la partie intermédiaire du système de défense antimissile du régime israélien. De l’aveu même des Israéliens, ce système est conçu pour faire face aux menaces du Hezbollah et protéger le réservoir d’ammoniaque de Haïfa lors d’une nouvelle guerre avec le Liban.
La première partie du système est le Dôme de fer qui est conçu pour intercepter les missiles et les roquettes à moyenne portée. Pourtant, lors de la guerre contre la bande de Gaza, le Dôme de fer n’a pas été efficace face aux missiles du Hamas.
La troisième partie est le Système Arrow qui permettrait de détruire les missiles balistiques de longue portée. Arrow est opérationnel depuis 2000, cependant, il a été utilisé pour la première fois, le 17 mars, contre un missile syrien.
Les deux systèmes Arrow 2 et 3 qui sont actuellement déployés sur la première ligne de front du bouclier antimissile ont échoué dans la plupart de leurs essais. Même, pendant les guerres de 2006 et de 33 jours avec le Hezbollah libanais, ils n’ont pas permis au régime israélien de gagner la manche.
Nigeria: triple attentat à Maiduguri
Ce matin, le nord-est du Nigeria a été le théâtre d'un triple attentat. Trois kamikazes affiliés à Boko Haram ont fait explosé leurs ceintures explosives, dans les premières heures de ce dimanche, dans la ville de Maiduguri, centre de l'État de Borno.
D’après les sources officielles allemandes, deux des trois assaillants ont essayé, tôt ce matin, de pénétrer la ville en passant par un endroit proche de l’arrêt de bus Mona Jarah. Ayant éveillé le soupçon des policiers qui les ont aussitôt encerclés, deux assaillants ont fait exploser leurs ceintures par crainte de se faire arrêter.
Selon ce rapport, excepté ces deux terroristes, l'attentat n’a laissé aucune autre victime.
Victor Isuku, porte-parole de la police de l'État de Borno, a déclaré que les forces sécuritaires ont pu maîtriser le troisième assaillant avant qu'il ne s'en prenne aux civils. Mais, très vite, profitant d'un moment d'inadvertance, il a actionné sa ceinture.
Le groupe Boko Haram, classé "terroriste" par les Nations unies, mène depuis plus de six ans une sanglante insurrection dans les États du nord-est du Nigéria. Des dizaines de milliers de civils ont été tués et plus de 2 millions d’autres déplacés dans cette région depuis le début de l’insurrection.
Égypte : al-Sissi part pour Washington à la tête d’une haute délégation
C’est à la tête d’une haute délégation que le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi a pris ce samedi 1er avril la direction de Washington pour y effectuer une visite de quelques jours.
Les ministres égyptiens des Affaires étrangères, Sameh Shoukry, de l’Investissement et de la Coopération internationale, Sahar Nasr, de l’Industrie et du Commerce, Tarek Qabil, des Finances, Amro Al-Garhi, ainsi que le directeur du Service de renseignement général égyptien, Khaled Fawzy, le directeur du bureau du président, Abbas Kamel, et le porte-parole officiel de la présidence, Alla Youssef, font partie de ceux qui accompagnent le président égyptien au cours de ce voyage, nous informe le site Youm7.
Le renforcement des liens économiques et commerciaux, l’accroissement du volume des investissements des États-Unis en Égypte en vertu de plans de modification économique visant à régler les problèmes structuraux de l’Égypte sont parmi les sujets qui domineront les discussions entre les deux parties.
Dès son arrivée à Washington, al-Sissi effectuera une série de rencontres avec de hautes personnalités américaines, entre autres des membres du Congrès américain, de la Chambre du commerce, ainsi que le ministre des Affaires étrangères et le vice-président Mike Pence. Il sera de surcroît reçu lundi par Donald Trump à la Maison-Blanche pour mener des discussions sur les possibilités de renforcement des relations bilatérales et au sujet des questions ayant trait à la situation régionale et internationale.
Donald Trump avait plus tôt invité son homologue égyptien à se rendre aux États-Unis au cours d’un appel téléphonique.
Le déplacement d'al-Sissi aux États-Unis de Trump, le président américain qui ne cache pas ses penchants pour Israël, intervient alors que d'après certains experts, l'Égypte serait capable de jouer un rôle important dans le sens de la normalisation entre les États arabes et Israël, vu des rapports privilégiés entre Israël et l’Égypte définis par l’accord de paix de Camp David.
À noter qu’après avoir signé l’accord de paix avec Israël, l’Égypte reçoit chaque année de la part des États-Unis une aide financière d’un montant de 1,5 milliard de dollars, dont 1,3 milliard sous forme d’aides militaires et en armement. Ces aides avaient été suspendues sous l’ancienne administration US.
D’autre part, il semble peu probable que les États arabes puissent se trouver sur la même longueur d’onde au sujet des questions géopolitiques.
Il y a trois jours, mercredi, lors du 28e sommet de la Ligue arabe qui s’est tenu cette année en Jordanie, al-Sissi a quitté la salle dès que l’émir du Qatar a commencé son discours.
Dès 2013, les relations entre Le Caire et Doha ont commencé à se dégrader suite à la destitution de Mohamed Morsi, l’ex-président égyptien qui était soutenu par l’association des Frères musulmans. Le Qatar soutenait Morsi et a donné refuge aux leaders du mouvement des Frères musulmans.
Dans son discours, l’émir du Qatar a souligné l’importance de trouver une solution à la question palestinienne. Tamim ben Hamad, dont le soutien aux groupes terroristes est connu de tous, a mis en exergue la nécessité de mettre un terme à la catastrophe humaine qui se joue en Syrie et aux souffrances du peuple syrien. Il a insisté sur l’importance de prendre toutes les mesures nécessaires pour forcer le régime syrien à la mise en application des accords de Genève 1.
Égypte: 13 policiers et 3 civils blessés lors d'une explosion dans la province de Gharbeya
En Égypte, 13 policiers et 3 civils ont été blessés lors de l’explosion d’une bombe devant une académie de police dans la province de Gharbeya.
Selon le ministère égyptien de l'Intérieur, cité par les médias, les responsables de la sécurité se sont rendus sur les lieux. Les ambulances ont transporté les blessés à l’hôpital.
Un périmètre de sécurité a été érigé autour du site de l’incident pour faciliter l’enquête.
Des milliers d'Indonésiens manifestent contre un gouverneur
Le gouverneur sortant, Basuki Thahaja Purnama, a provoqué une vague de contestation dans le pays musulman le plus peuplé au monde depuis sa prise de position controversée sur l'islam, en pleine campagne électorale. Il avait déclaré fin 2016 que l'interprétation par certains oulémas (théologiens musulmans) d'un verset du Coran selon lequel un musulman ne doit élire qu'un dirigeant musulman était erronée.
Des manifestations en novembre et décembre avaient réuni des centaines de milliers de participants exigeant l'arrestation du gouverneur surnommé Ahok.
A la veille de la manifestation, la police a arrêté cinq personnes parmi lesquelles l'organisateur du rassemblement vendredi, Muhammad Al Khathath, soupçonné de vouloir renverser le pouvoir.
Malgré une campagne électorale marquée par de vives critiques contre le gouverneur issu d'une double minorité, chrétienne et chinoise, Ahok est arrivé en tête au premier tour de l'élection en février, avec environ 43% des suffrages.
40 leçon
Trump est-il le Problème ou la Solution ?
Les musulmans font l’objet d’une stigmatisation sans commune mesure à travers le monde, traduisant une haine et/ou une ignorance vis-à-vis de l’islam et des musulmans, ce qu’on appelle généralement une islamophobie. Dans ce cadre, certains dirigeants de pays Africains et musulmans ne manquent pas de commettre l’erreur de s’attaquer à l’islam ou à ses symboles.
Dans leur prétendue lutte contre le terrorisme, les Occidentaux et certains Chefs d’Etats Africains s’en sont pris aux « barbus qui portent des habits courts qui n’ont rien à voir avec nos habillements traditionnels » !..., les femmes musulmanes qui portent le Hijab intégral en avaient aussi pris pour leurs grades et ont failli se voir interdites d’accès dans les lieux publics. Cependant, les débordements scandaleux de Donald Trump, Président des Etats-Unis d’Amérique, dépassent de loin les errements de nos islamophobes locaux et Européens. Rien d’étonnant en cela, car Trump se fit remarquer dès le bas âge, par des envolées xénophobes au point de voir ses parents l’inscrire à l’école militaire pour le policer et l’assagir. Malgré tout, l’enfant terrible de New York, devenu le 45 ème président de cette grande nation de démocratie, n’a pas beaucoup changé. Imbu de son égo, le richissime président, tel Kâroun, dont le narcissisme nous est rapporté par le Saint coran, se regarda un jour dans le miroir et dit : « Je suis fier de ma fortune. J’ai fait un boulot incroyable... » ! Parlant de ses phobies, l’ancien candidat républicain, lâche : «Je suis le plus grand fan d’Arsenal. J’aime ce club, c’est viscéral, je n’arrive pas à l’expliquer. Si un jour j’ai la chance de posséder le club, je vire d’entrée ce clown de Wenger, les Français n’ont pas le niveau. Ils sont nuls, saufThierry Henry. Et je peux vous affirmer que s’il n’avait pas été noir, il aurait été mon joueur préféré. ». Il aurait dit pire sur les noirs que la décence nous interdit de le coucher sur papier. Trump ne semble pas non plus aimer les Français qu’il qualifie de la sorte : « En plus de puer le fromage, les Français sont les rois du monde des cons ! Ils sont scandalisés qu’un homme comme moi ait pu être élu président des Etats-Unis. Et ce sont ces mêmes cons qui ont élu François Hollande à la tête de leur Royaume de Cons… ». Donald Trump n’est pas, loin s’en faut, un champion de la galanterie, tenez ce qu’un Magazine féminin nous raconte de lui : « Vexé d'avoir été attaqué par la commentatrice politique Megyn Kelly, le 6 août 2015, au sujet des surnoms qu'il a donnés à certaines femmes (à savoir «grosses truies, chiennes, bonnes à rien et animaux dégoûtants ») Donald Trump se défend sur CNN le lendemain en insinuant que la susdite journaliste de Fox News avait ses règles : « On pouvait voir du sang sortir de ses yeux, du sang sortir de son... où que ce soit » , balança l’ancien candidat républicain, avant d’ajouter sur Twitter, le même jour, il la qualifie de « bimbo » !!! Le connaissant ainsi, il ne serait guère étonnant de voir le même type traiter un jour à Portland, dans le coin nord-est des Etats-Unis, les immigrés originaires des pays musulmans comme une menace terroriste réelle sur le territoire américain. D’après lui il est grand temps de faire face à la vague de réfugiés, qui viennent « des territoires terroristes et des pays les plus dangereux de la terre ». Dans ce contexte, Donald Trump a cité l’affaire d’un étudiant marocain arrêté aux Etats-Unis pour un projet d’attentat et dit : « Nous avons affaire à des animaux », a-t-il lancé. Et d’ajouter : « Vous avez le choix entre être intelligent, rusé et dur ou être très, très bête et aveugle ».Selon Trump : « les ressortissants de ces pays sont susceptibles d’apprendre aux recrues terroristes à fabriquer des bombes » et de « soutenir le terrorisme… ». Une semaine après la tuerie de San Bernardino, Donald Trump avait appelé à « l'arrêt complet de l'entrée des musulmans aux Etats-Unis, jusqu'à ce que les représentants de notre pays comprenne ce qui se passe. », avait-il déclaré le 7 décembre 2015. C’est pourquoi, nous estimons que ce qui est arrivé le 27 janvier 2017, n’était guère une surprise. C’est en conformité avec ses positions habituelles que Donald Trump a signé le 27 janvier dernier, devant les caméras de télévision, le décret intitulé :« Protection de la nation contre l'entrée aux Etats-Unis de terroristes étrangers ». Ce décret bloque l'entrée aux Etats-Unis des ressortissants de sept pays à majorité musulmane pour trois mois. Il s’agit de l’Iran, l’Irak, la Syrie, le Soudan, la Libye, la Somalie, et le Yémen et de tous les réfugiés pour quatre mois. Ce qui, en revanche, est surprenant, c’est le manque de réaction proportionnel de la part des pays et organisations du monde musulman. Ont-ils peur de susciter davantage l’ire de l’actuel occupant de la Maison blanche ? Ou, comme d’habitude, sont-ils si inconscients d’être les véritables artisans de leur devenir ? J’estime pour ma part, qu’au lieu de constituer un problème pour les musulmans, l’arrivée au pouvoir d’un Donald Trump, ou qui sait demain, de Marine Le Pen finirait par convaincre les musulmans, qu’il ne revient pas aux Américains ou aux Français de trouver des solutions aux problèmes des musulmans, mais que c’est plutôt aux musulmans de trouver les bonnes solutions à leurs propres problèmes.
Mamadou Bamba Ndiaye Ancien Ministre des Affaires religieuses Senegal