
تقي زاده
Iran : le Guide suprême reçoit les commandants de l’armée
Au lendemain de la journée nationale de l'Armée, le Guide suprême de la Révolution islamique a reçu en audience, ce mercredi 19 avril, les commandants de l’armée iranienne.
Lors de cette audience, l’honorable Ayatollah Khamenei a souligné l’importance du renforcement de l’économie nationale, y voyant le point axial et prioritaire de la politique iranienne.
De la Fondation Saint-Simon à Emmanuel Macron
Il est impossible de comprendre la soudaine apparition sur la scène politique partisane d’Emmanuel Macron sans connaître les tentatives qui l’a précédée, celles de Jacques Delors et de Dominique Strauss-Kahn. Mais pour comprendre qui se tient dans les coulisses, un retour en arrière est nécessaire.
1982 : la Fondation Saint-Simon
Des universitaires et des directeurs de grandes entreprises françaises décidèrent, en 1982, de créer une association afin de favoriser « la rencontre entre les chercheurs en sciences sociales et les acteurs de la vie économique et sociale, [et] de diffuser auprès du public les connaissances produites par les sciences humaines et sociales ». Ce fut la Fondation Saint-Simon [1].
Durant près de vingt ans, cet organisme imposa le point de vue de Washington en France, créant ce que ses détracteurs appelèrent « la pensée unique ». La Fondation décida de se dissoudre, en 1999, après les grèves de 1995 et l’échec de la réforme du système de retraite.
La Fondation organisa 70 séminaires annuels auxquels participèrent chaque fois une quarantaine de personnes. Elle publia 110 Notes mensuelles et une quarantaine de livre. Enfin, plus discrètement, elle organisa un dîner mensuel réunissant des universitaires, des chefs d’entreprises du CAC40, et les principaux patrons de presse du pays.
Durant ces dîners, non seulement les points de vue se rapprochèrent, mais les patrons de presse décidèrent des sujets qu’ils aborderaient et la manière dont ils les traiteraient. Progressivement, le pluralisme de la presse s’effaça devant le « devoir d’informer », puis devant le « pouvoir de former » les esprits.
La Fondation avait été créée par d’un côté l’historien François Furet et le sociologue Pierre Rosanvallon, de l’autre le lobbyiste Alain Minc, l’industriel Roger Fauroux, le banquier Jean Peyrelevade, et enfin l’éditeur Yves Sabouret et l’intellectuel Jean-Claude Casanova. Son financement avait été imaginé par Henry Hermand, une éminence grise de la gauche non-communiste.
Toutes ces personnalités étaient alors connues pour leurs liens avec un puissant groupuscule états-unien : les néo-conservateurs. Ces intellectuels trotskistes venaient de rejoindre le président républicain Ronald Reagan. Dépassant les concepts de « droite » et de « gauche », ils affirmaient combattre le stalinisme et vouloir « démocratiser » le monde par tous les moyens. Ils ne cachaient pas leur admiration pour le philosophe Leo Strauss, théoricien d’une dictature globale éclairée. Certains d’entre eux, créèrent la National Endowment for Democracy (NED) et le United States Institute of Peace. Malgré les apparences, ces deux fondations ont été conçues comme des instruments au service des « Cinq yeux », c’est-à-dire de l’accord entre les services secrets de l’Australie, du Canada, des États-Unis, de la Nouvelle-Zélande et du Royaume-Uni.
Au départ, la Fondation Saint-Simon bénéficia de subventions de la John M. Olin Foundation, qui avait invité François Furet à enseigner à Chicago. Cet organisme états-unien, marqué très à droite, avait déjà financé les trotskistes néo-conservateurs. Rapidement, la Fondation Saint-Simon adhéra à The Hague Club (le Club de La Haye), une supra-structure de la Fondation Rockefeller chargée de financer une trentaine d’associations européennes atlantistes avec des Fonds de la CIA, puis de la NED.
C’est donc avec l’argent des services secrets états-uniens que furent organisés les dîners mensuels rassemblant des universitaires de renom et les patrons du CAC40 autour des directeurs d’Études, d’Esprit, d’Europe 1, de L’Expansion, de L’Express, du Figaro, de Libération, du Matin de Paris, du Monde, de M6, du Nouvel Observateur, de RTL et des journalistes stars d’Antenne2 et de TF1.
Dans les années 90, lorsque le sociologue britannique Anthony Giddens lança la « Troisième voie » pour adapter la rhétorique socialiste à l’économie de marché, la Fondation Saint-Simon célèbra avec enthousiasme ce tour de passe-passe porté par Bill Clinton et de Tony Blair.
- Anne Sinclair, journaliste vedette de TF1 et membre de la Fondation Saint-Simon, et son ami Jacques Delors, candidat officiel de la Fondation à la présidence de la République.
1993 : l’opération Jacques Delors & Martine Aubry
En 1993, les membres de la Fondation Saint-Simon décidèrent de lancer leur propre candidat à la présidence de la République : le président de la Commission européenne, Jacques Delors. Simultanément, ils préparèrent la montée en puissance de la fille de leur candidat, la ministre du Travail Martine Aubry, destinée à devenir sa Première ministre.
Jacques Delors, alors socialiste, avait débuté sa carrière politique à droite, au cabinet de Jacques Chaban-Delmas. Martine Aubry, alors socialiste, avait débuté comme responsable des relations publiques du groupe Pechiney, dont le directeur Jean Gandois deviendra « le patron des patrons ».
Tandis que les organes de presse dont les directeurs étaient membres de la Fondation commençaient à tresser les louanges de Jacques Delors et de sa fille, le trésorier de la Fondation, Alain Minc, créa dans les locaux de la Fondation deux organisations distinctes : l’Association nationale des entreprises pour l’insertion (ANEI), afin d’impliquer de grandes entreprises dans la campagne électorale de Delors.
l’Association des amis de la Fondation Agir contre l’exclusion (FACE), pour financer l’ascension d’Aubry.
Après l’échec de François Bayrou au congrès des Démocrates sociaux (CDS), Jacques Delors prit acte de l’impossibilité de créer une nouvelle majorité rassemblant les socialistes et les centristes. Il renonça donc à se présenter à l’élection présidentielle. L’ANEI fut dissoute et ses actifs furent transférés à la FACE.
Le programme politique de la Fondation Saint-Simon et des Delors père et fille était de faire de la France le pilier de l’Union européenne. Il prévoyait de faire de la France le « hub » européen en y développant les transports routiers transversaux et de fonder l’économie sur un accroissement de la main d’œuvre. Il convenait donc de maintenir les femmes au travail et d’augmenter l’immigration. Dans la période transitoire, afin de contenir le chômage, il faudrait diminuer le temps de travail.
Ce programme a été partiellement appliqué, par la suite, avec le gouvernement Jospin, bien qu’alors la conjoncture internationale eut changée. En 1998 et 2000, la France adopta les 35 heures, cette fois contre l’avis du patronat qui les soutenait en 1993-95, et augmenta l’immigration du travail. Le résultat fut inverse à celui imaginé en 1993 : le chômage crût inexorablement. Le maintien des femmes au travail posa de nouveaux problèmes en termes de crèches, de temps de travail des enfants à l’école, et finalement de baisse du niveau des élèves. Dans ce contexte, la présence massive d’immigrés déstabilisa l’ensemble du système social.
1995 : l’opération Juppé-Notat de réforme des retraites
Le projet de loi du Premier ministre Alain Juppé (droite) sur la réforme des retraites fut soutenu par la revue Esprit et le syndicat CFDT (gauche) ; le tout coordonné par la Fondation.
C’est durant cette campagne que le sociologue Alain Touraine émergea comme porte-parole des Saint-Simoniens.
Cependant, face aux gigantesques grèves de décembre 95, le projet de loi dû être retiré. Victime de son échec, la Fondation Saint-Simon ne tarda pas à se dissoudre.
2000 : l’Institut Montaigne
En 2000, le groupe d’assurances AXA créé un nouveau think-tank, l’Institut Montaigne. Bientôt, il publie un ouvrage collectif d’universitaires et de chefs d’entreprise, Le Courage de réformer. Puis il prend le journaliste Philippe Manière comme directeur. Celui-ci a été formé par la Fondation Rockefeller au Centre Bellagio qui abrite The Hague Club.
L’Institut Montaigne milite pour des réformes économiques et sociales en tous points identiques à celles que la Fondation Saint-Simon entendait réaliser. En 2004, il rédige la Charte de la diversité en entreprise, immédiatement soutenue par la FACE et aujourd’hui adoptée par de nombreux groupes. En 2012, il publie un second livre collectif, Réformer par temps de crise. Après le retrait de Claude Bébéar de la direction d’AXA, son successeur à la tête de l’entreprise, Henri de Castries, en devient président.
- Anne Sinclair toujours, mais cette fois avec époux, Dominique Strauss-Kahn, candidat officieux de Terra Nova à la présidence de la République.
2008 : Terra Nova
En 2008, un collaborateur de Dominique Strauss-Kahn, Olivier Ferrand, créé l’association Terra Nova, dans des locaux prêtés par Henry Hermand. Ce nouveau think tank vise à faire entrer la modernité états-unienne dans la vie économique, sociale et politique de la France. Il fonctionne sur le modèle du Progressive Policy Institute créé par Bill Clinton et le sénateur pro-israélien Joseph I. Lieberman.
Comme la Fondation Saint-Simon avec le Crédit Lyonnais, Terra Nova entretient d’étroites relations avec des banques, principalement avec Rothschild & Cie.
En 2011, Terra Nova organisa la première primaire du Parti socialiste avec l’aide de la National Endowment for Democracy qui envoya pour cela à Paris son spécialiste, Tom McMahon. L’idée était de faire adopter par d’autres partis que les socialistes un candidat unique, Dominique Strauss-Kahn, de sorte qu’il soit en mesure de passer le premier tour de l’élection présidentielle et de l’emporter. Directeur du Fonds monétaire international, « DSK » devait faire entrer les Français dans la globalisation.
Malheureusement, il fut arrêté aux États-Unis peu avant la primaire dans laquelle il fut remplacé par Martine Aubry. La fille de Jacques Delors passa le premier tour, mais fut éliminée au second par François Hollande.
À la mort d’Olivier Ferrand, le secrétaire général de la CFDT, François Chérèque, lui succéda à la présidence de Terra Nova.
- Mieux que Bill Clinton et Tony Blair : Emmanuel Macron, le gendre idéal.
2016 : l’opération Emmanuel Macron
Ce long préambule permet de comprendre le lancement de l’opération Emmanuel Macron.
À sa sortie de l’ENA, Emmanuel Macron a débuté, en 2004, au sein du cabinet de Jean-Pierre Jouyet. Ce dernier est un ancien collaborateur de Roger Fauroux (le président de la Fondation Saint-Simon) et de Jacques Delors (le candidat présidentiel de la Fondation). Par la suite Jouyet est devenu ministre de Nicolas Sarkozy (droite) puis secrétaire général de l’Élysée de François Hollande (gauche).
Emmanuel Macron fait alors un détour par la banque Rothschild & Cie. Puis entre à l’Élysée comme adjoint de Jean-Pierre Jouyet. À cette fonction, il remplace un autre associé-gérant de Rothschild & Cie, François Pérol.
En 2006, Emmanuel Macron rejoint le Parti socialiste et la Fondation Jean-Jaurès, dont une partie du financement est assurée par les trotskistes néo-conservateurs de la National Endowment for Democracy (NED). En 2007, il rejoint Les Gracques, un groupe d’anciens patrons et de hauts fonctionnaires, dont Jean-Pierre Jouyet est l’animateur. Cette association tente d’organiser une alliance entre le Parti socialiste et les centristes.
En 2012, Emmanuel Macron devient Young leader de la French-American Foundation [2], dont Philippe Manière (le directeur de l’Institut Montaigne) et Alain Minc (le trésorier de la Fondation Saint-Simon) sont administrateurs. C’est sur recommandation du même Alain Minc, qu’Emmanuel Macron devient Research Fellow à la London School of Economics, lorsqu’il quitte l’Élysée, en 2014.
En mai-juin 2014, Emmanuel Macron est invité à la réunion annuelle du Groupe de Bilderberg. L’ordre du jour prévoyait aussi bien la question de l’échange interétatique de Renseignement que l’architecture du Moyen-Orient post-Printemps arabes. Cette institution a été crée en marge de l’Otan qui en assure directement la sécurité, quel que soit le pays où elle se réunit. Son président actuel est le Français Henri de Castries, Pdg d’AXA et président de l’Institut Montaigne.
En 2016, dans les locaux de l’Institut Montaigne, Emmanuel Macron créé son propre parti, En Marche !, avec l’aide d’Henry Hermand (un des principaux mécènes de la Fondation Saint-Simon, puis de Terra Nova) [3]. Après s’être largement expliqué sur les plateaux de télévision, l’homme décéde en novembre 2016, à 92 ans. L’originalité de ce parti est que, durant ses huit premiers mois, il n’aura pas ni programme, ni proposition, juste un candidat à la présidentielle. Cela ne l’empêchera pas d’être rejoint par toutes sortes de personnalités politiques qui n’eurent pas besoin qu’on leur précise ce qu’elles savaient déjà : le programme de Macron, c’est celui de Delors et de Strauss-Kahn.
Si la candidature de Jacques Delors visait à faire de la France le pilier de l’Union européenne, celle d’Emmanuel Macron comme celle de Dominique Strauss-Kahn entend faire entrer les électeurs (on n’ose plus dire les « Français ») dans la globalisation. Le soutien apporté par les médias est beaucoup plus facile que deux décennies auparavant car ils se sont concentrés et que les six principaux patrons de presse sont favorables à la globalisation.
Macron étant candidat à la présidentielle, Aubry renonce cette fois à se présenter à la primaire socialiste. En février 2017, François Bayrou, qui n’avait pu emmener les Démocrates-sociaux à soutenir Jacques Delors, apporte son soutien à Emmanuel Macron.
C’est ainsi que l’on fait du neuf avec du vieux. Chaque année les Français célèbrent dans la fête le « beaujolais nouveau », puis ils retournent à leurs occupations. Car, à la différence de la « France éternelle » de De Gaulle, cette aimable piquette ne se conserve pas.
Turquie/référendum : le « oui » en tête
Les Turcs ont voté ce dimanche 16 avril pour ou contre une réforme constitutionnelle lors d’un référendum dont le résultat pourrait modifier le système politique du pays.
Le décompte des voix a déjà débuté et les bureaux de vote ont fermé à 13 h GMT dans l’Est et une heure plus tard dans les autres régions du pays.
Les résultats seront annoncés progressivement, mais le « oui » a, pour le moment, gagné avec 51 % contre 49 %.
Les bulletins de vote de près de 98 % des urnes ont été jusqu’ici dépouillés.
Les résultats définitifs seront annoncés avant minuit.
Plus de 55 millions de Turcs ont pris part à ce référendum.
Le président turc Recep Tayyip Erdogan souhaite que la Constitution fasse l’objet d’une réforme au profit d’un système présidentiel qui prévoit l’élargissement des prérogatives du président en place.

Glissant son bulletin de vote dans une urne, Recep Tayyip Erdogan a déclaré qu’il ne s’agissait pas d’un référendum ordinaire mais d’un référendum crucial portant sur le système de gestion du pays.
En cas de victoire du « oui », la Constitution turque sera amendée et passera du système parlementaire au système présidentiel.
L’un des articles proposés par ce référendum constitutionnel consiste à supprimer la fonction de Premier ministre en Turquie.
Les réformes, en cas de confirmation finale, seront exécutées à partir de novembre 2019. L’actuel président Erdogan pourra encore se porter candidat et en cas de victoire, il restera président de la République jusqu’en 2029.
L’impartialité politique du président sera levée et il pourra faire partie des partis politiques.
Le président bénéficiera des prérogatives particulières destinées à superviser le fonctionnement du Conseil supérieur de la magistrature turque.
Le président sera capable de délivrer des instructions exécutives et des réglementations.
Le mandat présidentiel sera prolongé à cinq ans.
Le nombre des députés du Parlement changera de 550 personnes à 600 personnes.
L’âge minimum pour un député du Parlement sera réduit à 18 ans, par rapport aux 25 ans actuellement requis.
Les partisans de Recep Tayyip Erdogan sont d’avis que le renforcement de ses pouvoirs aboutira à une marche vers le « modernisme » alors que ses détracteurs pensent que cela se soldera par le « despotisme ».
Sénégal : un incendie fait au moins 22 morts pendant un rassemblement soufi
Un violent incendie s’est déclenché mercredi lors d’un rassemblement annuel de la confrérie soufie des Tidjanes à Medina Gounass, dans le sud-est du Sénégal. Le bilan provisoire fait état de 22 morts et de dizaines de blessés.
Le feu a pris mercredi 12 avril vers 15 h, au cinquième jour du Daaka de Medina Gounass, au sud de Tambacounda, où se trouve la tombe du cheikh tidjane Mouhamadou Saïd Ba. Ce rassemblement soufi attire chaque année des milliers d’adeptes, venus du Sénégal et de la sous-région pour prier ensemble durant dix jours.
Selon un bilan provisoire, l’incendie a fait 22 morts et des dizaines de blessés. Son origine est encore inconnue, mais en cette saison sèche, les flammes, soutenues par un vent violent, se sont rapidement propagées dans la brousse. Le feu a ensuite pris partout, parmi les huttes en paille ou en bois qui servaient d’abris aux adeptes de la confrérie.
Tandis que des premiers secours ont été prodigués sur place, les blessés graves ont été évacués au centre hospitalier régional de Tambacounda, où un dispositif d’urgence a été mis en place pour tenter de sauver les grands brûlés.
Des incendies ont souvent lieu lors du Daaka à Médina Gounass, mais ils n’avaient jusqu’ici jamais un tel bilan humain. En 2010, six personnes avaient perdu la vie et plusieurs autres avaient été blessées dans des conditions similaires.
Dans un communiqué, le gouvernement a présenté ce jeudi ses « condoléances émues » aux familles des victimes. Abdoulaye Daouda Diallo, le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique, est attendu à Médina Gounass ce jeudi, accompagné d’une délégation gouvernementale. Macky Sall, le président sénégalais, doit s’y rendre demain, vendredi.
Zambie : le président Lungu prévient contre toute ingérence étrangère
Le président de la Zambie, Edgar Lungu, dénonce l’ingérence intempestive des États-Unis et de l’UE dans les affaires intérieures de son pays.
Évoquant l’arrestation du leader de l’opposition zambienne, Edgar Lungu a lancé un avertissement aux diplomates étrangers en poste en Zambie : « Qu’ils ne perdent pas leur temps à s’immiscer dans nos affaires internes, mais s’occupent plutôt de leur mission diplomatique », rapporte l’agence chinoise Xinhua.
Hakainde Hichilema, le chef de l’opposition zambienne, le Parti uni pour le développement national (UPND), a été arrêté le mardi 11 avril par la police et inculpé de « trahison » le lendemain.

Après l’annonce de l’arrestation, des centaines de militants se sont spontanément rassemblés devant le siège du parti. Par la suite, les États-Unis et l’Union européenne ont publié un communiqué dans lequel ils exprimaient leur inquiétude quant à cette initiative du gouvernement de Lungu et à la montée des tensions.
Les élections présidentielles et parlementaires en Zambie ont eu lieu le 11 août 2016. Neuf candidats étaient en lice. Edgar Lungu a été élu président avec plus de 50 % des voix.
Libye: le gouvernement d’entente nationale appelle à une intervention internationale en Libye
À la suite de l’intensification des affrontements dans le sud de la Libye, le Premier ministre du gouvernement d’entente nationale libyen a demandé une intervention immédiate de la communauté internationale et mis en garde contre le déclenchement d’une guerre interne dans le sud de ce pays.
Le Premier ministre du gouvernement d’entente nationale libyen à Tripoli, Fayez el-Sarraj, a adressé des lettres à l’UE, aux Nations unies et à la Ligue arabe, les appelant à une intervention rapide en Libye pour mettre fin aux affrontements, a-t-on appris ce dimanche 16 avril du site syrien Youm7.
« Nous souhaitons une position ferme de la part des instances internationales face à ces intenses affrontements. Nous apportons notre soutien à toute mesure permettant l’instauration de la sécurité en Libye », est-il écrit dans cette lettre.
« Ces affrontements ont été déclenchés à la suite d’attaques à l’artillerie lourde menées par les forces de l’armée nationale commandée par Khalifa Haftar contre la base de Tamanahat dans la ville de Sabha », a poursuivi el-Sarraj avant d’ajouter : « Cette situation a poussé le pays vers une guerre interne. »
Par ailleurs, cette autorité libyenne a fait état de nouvelles attaques pour chasser les forces de Haftar dans le Sud.
El-Sarraj a également mis l’accent sur l’attachement de toutes les parties au dialogue, loin de toute tentative d’attiser les tensions dans ce pays.
La base aérienne de Tamanahat est située dans le sud de la Libye, où s’affrontent les différentes coalitions armées de ce pays pour prendre le contrôle de certains territoires.
France : manifestation contre Marine Le Pen à Paris
En France, plusieurs centaines de manifestants ont défilé, ce dimanche 16 avril dans l’après-midi, au départ d’Aubervilliers en Seine-Saint-Denis à Paris pour protester contre le meeting de Marine Le Pen prévu lundi soir au Zénith de la Villette.
En tête de cortège se voyait une banderole « Paris-banlieue contre le FN ».
Dans le message sur Facebook qui appelle les Parisiens à se mobiliser, ils pointent du doigt le programme du FN en le qualifiant d’« aggravation » de la situation actuelle, ainsi que de « banalisation et amplification de l’état d’urgence, du racisme et de l’islamophobie ».
La journaliste de Sputnik présente sur place affirme que près de 700 manifestants ont pour l’instant répondu à l’appel dans une ambiance bon enfant.
Mais si la première heure de manifestation s’était tenue dans une ambiance pacifique accompagnée de slogans tels que « Stop au racisme, ouvrez les frontières », « Solidarité avec des migrants » ou encore « Le droit de vote pour tous », plusieurs pétards ont été par la suite lancés.
En effet, une heure et demie après le début de la manifestation, la situation a commencé à dégénérer : plusieurs pétards ont été lancés tandis que les participants s’approchaient du Zénith qui accueillera un meeting de la dirigeante du FN lundi.
Par la suite, les manifestants se sont mis à scander « Flics, assassins » en avançant vers la police, forcée de reculer.
La manifestation s’est déroulée à l’appel de plusieurs organisations syndicales et politiques de gauche radicale, dont Solidaires, le NPA, « Action antifasciste Paris-banlieue » et des collectifs de sans-papiers.
En ce qui concerne la Corée du Nord toutes les options sont sur la table
Le conseiller à la sécurité nationale du président américain Donald Trump, Herbert McMaster, a affirmé que toutes les options contre la Corée du Nord étaient sur la table.
En faisant une volte-face sur sa politique envers Pékin, Trump a proposé à la Chine d’intervenir dans la résolution de la crise nucléaire avec la Corée du Nord.
Dans un message sur sa page Twitter, Trump a défendu la Chine et déclaré que ce pays contribuait au règlement du problème de la Corée du Nord, a rapporté Fars News.
« Pourquoi devrais-je accuser la Chine d’être le champion de la manipulation monétaire alors qu’elle est en interaction avec nous pour résoudre la crise nord-coréenne ? Nous allons voir ce qui arrivera », a twitté Trump.
Pendant sa campagne électorale et dès son premier jour à la Maison-Blanche, le président américain s’en était frontalement pris à la politique commerciale de la Chine et l’avait accusée d’être un « champion » de la manipulation monétaire pour doper ses exportations, a écrit le journal Les Échos.
OLP : les sionistes sont les « locataires » actuels de la Maison-Blanche
Hanan Ashrawi, membre du comité exécutif de l’Organisation de libération de la Palestine (OLP), a condamné l’adoption de politiques pro-israéliennes par le président américain Donald Trump. « Ce sont les sionistes qui logent à la Maison-Blanche, en ce moment », a-t-elle lancé.
« L’extrême droite israélienne domine l’administration américaine. Trump poursuit les mêmes politiques extrémistes que le Premier ministre Benyamin Netanyahu et soutient la colonisation de ce régime », a-t-elle déploré.
Selon l’annonce de l’Autorité autonome palestinienne, ses représentants se rendront à Washington pour baliser le terrain à la rencontre, dans deux semaines, entre Donald Trump et Mahmoud Abbas.
Riyad al-Maleki, ministre palestinien des Affaires étrangères, a espéré que cette rencontre serait « positive » et irait dans le sens des « idéaux » de la Palestine.
Lors de leur première conversation téléphonique, Trump a invité Mahmoud Abbas à venir à Washington. L’envoyé spécial du président Donald Trump pour les négociations internationales, Jason Greenblatt, avait rencontré le chef de l’Autorité autonome palestinienne à Ramallah en Cisjordanie et discuté de la « solution à deux États ».

Rappelons que depuis l’élection de Donald Trump à la tête des États-Unis, la colonisation des territoires palestiniens par le régime de Tel-Aviv est passée à la vitesse supérieure. Environ 600 000 Israéliens vivent dans plus de 230 colonies construites depuis 1967, année de l’occupation de la Cisjordanie et de l’est de la ville de Qods.
L’attentat contre des cars près d’Alep fait 126 victimes dont 68 enfants
Selon un bilan de l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH), l’attentat à la camionnette piégée contre des bus transportant des personnes évacuées des deux localités de Foua et Kefraya, près d’Alep, a fait au moins 126 morts dont 68 enfants, samedi 15 avril.
Les ouvriers de la Défense civile ont extrait jusqu’à présent 100 cadavres des lieux de l’explosion, selon Reuters. L’OSDH, dont le siège se trouve à Londres, a annoncé que le bilan des morts pourrait augmenter.
L’attaque est intervenue dans le quartier de Rachidine, à l’ouest d’Alep, au lendemain du début de l’évacuation des habitants des deux villages de Foua et Kefraya, assiégés depuis des années par les groupes terroristes.
Des témoins oculaires affirment avoir vu une camionnette transportant des produits alimentaires. Des enfants voulaient acheter des paquets de chips quand le véhicule a explosé.