تقي زاده

تقي زاده

Quatre personnes dont un officier de la gendarmerie ont été tuées et plusieurs autres blessés dans un attentat mercredi 19 avril, à Kolofata dans l’extrême-nord du Cameroun, a appris l’AFP de sources concordantes.

« Avant 10H00 (09H00 GMT), un kamikaze venu du Nigeria est entré à Kolofata et s’est fait exploser », a déclaré à l’AFP un responsable du comité de vigilance de la ville.

La ville de Kolofata dans l’extrême-nord du Cameroun a souvent été prise pour cible par des attaques attribuées au groupe terroriste nigérian de Boko Haram.

Auparavant, l’attentat perpétré par deux femmes dans la ville de Mayo-Sava, au nord du pays, avait fait quatre blessés. L’une des auteures de l’attentat a été tuée lors de l’explosion de sa ceinture. L’autre a été abattu avant même d’avoir actionné la sienne.

Les victimes de Boko Haram se chiffrent à des milliers de personnes au nord-est du Nigeria. Le groupe terroriste mène également des attaques au Tchad, Niger et Cameroun et la majorité de leurs kamikazes sont des femmes ou des enfants.

Ce genre d’attaque survient presque quotidiennement au Cameroun, alors que le Groupe de crise internationale avait fait état le mois dernier d’une baisse du nombre des attentats. 

Le groupe terroriste Boko Haram a pris d’assaut un poste de contrôle militaire de l’armée nigériane, tuant cinq soldats.  

Les terroristes de Boko Haram ont tué hier, mardi 18 avril, cinq soldats et en ont blessé cinq autres lors d’une attaque contre un poste de contrôle militaire dans le nord-est du Nigeria.

Un officier de l’armée nigériane à Maiduguri, chef-lieu de l’État de Borno, qui a requis l’anonymat, a dit que les éléments de Boko Haram avaient pris d’assaut un poste de contrôle militaire à l’entrée du village de Sabon Garin Kimba, à environ 150 km au sud-ouest de Maiduguri.

Les terroristes se sont emparés de véhicules blindés de l’armée nigériane, brûlant trois d’entre eux.

« Les terroristes ont attaqué les soldats vers 18 h 30 et ont occupé le village pendant trois heures avant de se retirer », a dit cet officier cité par l’AFP, précisant qu’il n’y avait pas eu de victimes parmi les civils.

Il s’agit de la deuxième attaque sanglante de Boko Haram contre un poste militaire au cours du mois dernier. À la fin du mois de mars, les terroristes de Boko Haram, affublés d’uniformes de l’armée, ont pris d’assaut ce centre militaire. Avant de piller les aliments et les médicaments du village, ils avaient contraint les militaires à se retirer de la région.

Début avril, Boko Haram a également attaqué et incendié une base militaire à Wajirko, à 150 km de Maiduguri, après d’intenses combats contre des soldats qui, là encore, ont battu en retraite.

Au cours d’une attaque à l’obus de mortier, menée dans des quartiers de la capitale somalienne Mogadiscio, 5 civils ont trouvé la mort.

À Mogadiscio, le tir de deux obus de mortier sur une école située dans le district central de Howl-Wadag a fait 5 morts et 7 blessés parmi les civils.  

Même si, à l’heure qu’il est, personne n’a revendiqué cette attaque, pourtant les Shebab, groupe terroriste somalien d’inspiration takfiriste, au regard de son implication dans d’autres attentats, sont considérés comme le principal suspect.

Par ailleurs, les sources sécuritaires somaliennes ont fait état d’une explosion gigantesque, intervenue le mardi 18 avril, à la proximité d’un poste de contrôle à Mogadiscio.

À ce jour, et malgré les efforts fournis par les forces de l’Union africaine (UA) déployées en Somalie pour y assurer la sécurité, les Shebab continuent de commettre des attentats.

En 2012, ce groupe extrémiste somalien a conclu des accords avec al-Qaïda. Cette organisation qui, auparavant, avait gagné du terrain dans les régions du centre ainsi que du sud de la Somalie a perdu, en 2015, sa mainmise sur les grandes villes. À présent, seulement quelques zones urbaines d’une surface limitée sont encore sous le contrôle d’al-Qaïda.

Commentant les récentes frappes des États-Unis en Syrie, le Premier ministre russe, Dmitri Medvedev, a indiqué que les frappes américaines en Syrie ont laissé la voie libre aux terroristes.

« Que va-t-il arriver ? Nous ne le savons pas. Mais je sais exactement qui a bénéficié de cet acte d’agression. Qui ? Daech ! Parce que dans ce cas, cette décision (de porter des frappes contre la Syrie, ndlr.) leur a laissé les mains libres », a déclaré Dmitri Medvedev.

 Selon le Premier ministre, Washington lutte contre le pouvoir politique en Syrie et non contre le terrorisme :

« Que voyons-nous ? La première action mise en œuvre par la nouvelle administration américaine sur la direction syrienne, c’est une frappe contre les forces gouvernementales. Autrement dit, la lutte est lancée non contre les terroristes, mais contre les autorités politiques syriennes. Que cela plaise ou non aux Américains, c’est le pouvoir politique, mieux encore, c’est le pouvoir politique légal que nous devons tous prendre en considération. »

Il a indiqué que l’escalade du conflit dans la région pourrait provoquer la destruction de l’État syrien.

La frappe américaine contre la base syrienne à Idlib constitue un « acte d’agression militaire » visant en premier lieu à nuire au règlement pacifique du conflit au Proche-Orient, selon le Premier ministre russe.

« Mais il est évident que l’escalade de violence ne fera qu’entraîner la destruction de l’État syrien, son morcellement et la victoire, au moins partielle, des terroristes », a-t-il conclu.

Les États-Unis ont effectué, dans la nuit du 6 au 7 avril, une frappe de missiles contre la Syrie, accusant le gouvernement de Bachar al-Assad d’avoir eu recours à des armes chimiques à Khan Cheikhoun, où, selon des sources locales proches de l’opposition, une attaque aurait fait 80 morts et 200 blessés. La Russie a critiqué la démarche de Washington et a réclamé des preuves de l’implication de Damas dans cette attaque présumée.

Une attaque meurtrière a ciblé mardi 18 avril, un camp militaire dans la région de Tombouctou. Le bilan fait état de cinq tués et dix blessés parmi les soldats maliens. La force française Barkhane a mené une opération antiterroriste dans la foulée et tué plusieurs personnes.

Le camp militaire de Gourma Rharous est situé à 120 km de Tombouctou, au nord du Mali. Les assaillants ont emporté tout ce qu’ils pouvaient avant de mettre le feu au reste après d’intenses combats. Aucun groupe n’a revendiqué l’attaque pour l’heure.

Selon Reuters, les terroristes ont été rapidement rattrapés par les soldats de Barkhane qui ont mobilisé leurs hélicoptères. Ils ont annoncé avoir tué une dizaine de terroristes à bord de deux pick-up lourdement armés.

Par ailleurs, l’explosion d’une voiture piégée dans un autre camp militaire de la ville de Gao plus au nord a fait au moins 33 morts et plusieurs blessés.

Le coup d’État de 2012 a rendu la situation du pays instable et favorisé la montée en force des groupes terroristes.

Le gouvernement malien et les groupes armés ont signé un traité de paix en 2015. Pourtant, les conflits sont toujours d’actualité.

Les forces onusiennes et la force française Barkhane sont installées au Mali depuis 2013. Leur mission n’a vraisemblablement pas abouti à une paix durable. 

Un jeune Palestinien a été tué par les militaires israéliens, mercredi 19 avril à Bethléem, en Cisjordanie.

Ce jeune Palestinien a été tué par balle après avoir renversé par voiture un colon israélien. Ce dernier a été transféré pour soins à un hôpital à Qods.

Afin de prévenir les incursions incessantes des colons israéliens contre la mosquée d’al-Aqsa, les Palestiniens sont obligés de trouver un moyen ou un autre pour contrer les Israéliens.

La troisième Intifada du peuple palestinien, autrement dit l’intifada de Qods, a vu le jour, en octobre 2015, suite aux irruptions en série des soldats israéliens dans la mosquée d’al-Aqsa.

Depuis le début de cette Intifada, plus de 265 Palestiniens ont perdu la vie et des centaines d’autres ont été blessés.

Le secrétaire d’État américain a déclaré que l’Iran avait rempli sa part du contrat, dans le cadre de l’accord nucléaire.

Le secrétaire d’État américain Rex Tillerson a déclaré mardi 18 avril, que l’Iran avait, jusqu’ici, rempli sa part du contrat et que l’administration Trump entendait examiner à quel point serait efficace pour les États-Unis, la levée des sanctions anti-iraniennes.

C’est la première fois après l’entrée en fonction de l’administration Trump qu’un responsable de haut rang confirme officiellement le respect par l’Iran de l’accord nucléaire.

Selon le département d’État américain, Rex Tillerson a mis au courant Paul Ryan, le président de la Chambre des représentants, du fait que la République islamique d’Iran avait rempli tous ses engagements depuis la signature de l’accord nucléaire jusqu’au 18 avril 2017.

L’administration américaine est chargée de rendre, tous les 90 jours, un rapport, portant sur l’accord nucléaire, au Congrès. Il s’agissait du premier rapport rendu au Congrès depuis l’entrée en fonction de l’administration Trump.

Rex Tillerson a également affirmé avoir fait part au Congrès de la volonté de Donald Trump d’examiner si la levée des sanctions anti-iraniennes, dans le cadre de l’accord nucléaire, allait dans l’intérêt de la sécurité nationale des États-Unis.

Toujours selon le département d’État américain, Rex Tillerson a prétendu que l’Iran faisait partie des États soutenant, d’une manière ou d’une autre, le terrorisme.

Le site d’analyse et d’information Tabnak a publié mercredi 19 avril, un article en matière du rapport, remis par Rex Tillerson à Paul Ryan.

« Ce rapport comprend un aveu de grande importance qu’est le respect par l’Iran de ses engagements, pris dans le cadre de l’accord nucléaire. Un tel aveu, lorsqu’il provient du département d’État américain, revêt une importance encore plus particulière car il prouve que l’administration Trump n’a rien trouvé, à travers la structure de l’accord nucléaire, qui lui permette de le manipuler, voire l’annuler. Ledit rapport ne laisse aucun doute que la voie par laquelle les États-Unis mettront l’Iran sous pression ne passera sûrement pas par l’accord nucléaire. L’Iran se trouve toujours sur la liste noire du département d’État américain qui ne cesse d’imposer de nouvelles sanctions à son encontre sous des prétextes infondés portant sur les questions des droits de l’Homme et le terrorisme. D’autre part, le fait que Rex Tillerson établit un lien entre la levée des sanctions anti-iraniennes et les intérêts sécuritaires des États-Unis prouve que la Maison Blanche entend faire basculer l’Iran dans une ambiance incertaine, marquée par l’ambiguïté ».

Le porte-parole du Parti républicain du peuple (CHP) a annoncé que son parti n’acceptera jamais les résultats du référendum du dimanche.

Selon l’agence de presse Rudaw, le CHP retirera probablement ces représentants du Parlement. 

Fondé en 1923 par Mustapha Kemal Atatürk, ce parti politique est l’un des plus anciens de la Turquie.

Suite aux résultats du référendum et les accusations de fraude portées à l’encontre du gouvernement turc, le parti pro-kurde (républicain du peuple) a demandé aussi aujourd’hui mercredi 19 avril, l’annulation du référendum, en adressant une requête en ce sens aux juges compétents.

Le Premier ministre turc vient de déclarer que des manifestations pour dénoncer les résultats du référendum ne sauraient être tolérées.

Binali Yildirim a en effet annoncé : « Les opposants au régime ont certes le droit de protester contre les résultats du référendum. Par contre, lancer un appel pour inciter à descendre dans les rues est un acte inacceptable. »

Yildirim a néanmoins ajouté que le comité électoral examinerait la requête du Parti républicain du peuple qui est le principal parti d’opposition en Turquie.

Et au Premier ministre d’ajouter : «  Un appel adressé au peuple pour qu’il descende dans la rue est une erreur et aussi un acte illégal. Nous attendons du leader du parti d’opposition à se comporter d’une façon plus responsable. »

Depuis dimanche, et le « oui » au référendum censé transformer le régime turc en un régime présidentiel, les rues d’Istanbul et d’Ankara sont le théâtre de grandes protestations. 38 opposants qui dirigeaient d’ailleurs depuis deux mois la campagne du « non » au référendum ont été arrêtés.

L’un des représentants du CHP, Baris Yarkadas a indiqué  : « Ces 38 personnes ont été arrêtées aux premières heures à leurs domiciles. Ils sont accusés de ne pas avoir reconnu officiellement les résultats du référendum. »

Yarkadas a ajouté : « En réponse à la protestation du peuple, le gouvernement fait ce qu’il sait bien faire : la répression des opposants !

L’explosion de la puissante bombe non nucléaire de l’arsenal américain, surnommée « la Mère de toutes les bombes », dans la province afghane de Nangarhar a également infligé des dégâts dans les zones frontalières du Pakistan.Les médias pakistanais, citant des témoins dans les régions tribales du nord-ouest du pays, à proximité de la frontière avec l’Afghanistan, ont annoncé le mardi 18 avril que l’explosion de la méga-bombe américaine, qui s’est produite le jeudi 13 avril dans une zone montagneuse de la province afghane de Nangarhar, avait causé des dégâts dans les zones frontalières du Pakistan.

Selon l’agence de presse afghane Atlas, l’explosion de la MOAB, qui pèse plus de 10 tonnes, a endommagé plusieurs maisons et mosquées dans la zone tribale de l’Agence de Kurram (une subdivision des régions tribales du Pakistan, NDLR).

Les habitants de certains villages pakistanais affirment également avoir ressenti une grande secousse similaire à un séisme, suite à quoi certaines maisons se sont effondrées ou ont été endommagées.

Les autorités américaines ont prétendu que l’objectif du largage de cette méga-bombe à Nangarhar consistait à détruire les bases souterraines de Daech dans cette région.

De l’avis des experts des questions militaires pakistanaises, puisque les éléments de Daech sont dispersés dans divers endroits en Afghanistan et n’ont pas de QG fixe, non seulement le recours à des bombes surpuissantes contre eux n’est pas efficace, mais pis encore, cela cause des morts parmi les civils.
 
L'Iran va commencer la construction de deux centrales nucléaires dans le pays en coopération avec des experts russes, a annoncé mardi le ministère iranien de l'Énergie.
 
"Le contrat a été signé par l'Organisation de l'énergie atomique d'Iran (AEOI) et la Russie, et couvre la réalisation de deux centrales nucléaires de 1 000 mégawatts, dont la construction est sur le point de commencer,'' a dit M. Hamid Chitchian.

M. Chitchian a fait ces remarques après que le responsable de l'AEOI, Ali Akbar Salehi, a annoncé samedi que la construction de deux centrales nucléaires allait bientôt commencer dans le pays.

M. Chitchian a également précisé qu'''un autre projet actif - conclu par le ministère de l'Énergie et Moscou - est également en cours et concerne la construction d'une centrale de 1 400 mégawatts dans la province de Hormozgan, près du golfe Persique,'' ajoutant que les travaux de construction de la centrale avaient déjà commencé.

En février, le ministre russe de l'Énergie, Alexander Novak, avait fait remarquer que Moscou voulait finaliser des contrats avec l'Iran et aider le pays à construire davantage de centrales.

L'Iran a un plan de construction de centrales ambitieux et la Russie pourrait se voir attribuer une part significative des contrats de construction de ces centrales, a dit M. Novak.