
تقي زاده
Iran: fin des compétitions coraniques des dames et des adolescents








34èmes compétitions coraniques iraniennes: lecteur et mémorisateur iraniens présentés comme lauréats
Iran: les terroristes takfiristes visent des gardes-frontières depuis le Pakistan
Dix gardes-frontières iraniens ont été tués, mercredi 26 avril au soir, sur la frontière du Sistan-et-Baloutchistan.
Déployés sur le sol pakistanais, un certain nombre de terroristes ont déchargé leurs fusils de sniper sur dix garde-frontières iraniens qui faisaient une patrouille dans la région de Mirjaveh.
Le porte-parole des forces de l’ordre de la République islamique d’Iran a confirmé cette nouvelle, en disant que le gouvernement pakistanais devrait en répondre, étant donné que l’attaque terroriste avait été perpétrée depuis le Pakistan.
Le commandant des unités de gardes-frontières des forces de l’ordre de la RII s’est aussitôt rendu sur place pour se tenir au courant de l’incident.
Trois des victimes sont des cadres et sept autres, de simples soldats. La dixième victime est morte des suites de ses blessures à l'hôpital.
Les terroristes qui se revendiquent du groupe takfiriste Jaïsh al-Adl, ont revendiqué l'attaque. Des informations supplémentaires seront communiquées ultérieurement.
Israël a-t-il visé l'aéroport de Damas ?
Une violente explosion s'est produite dans l'aéroport militaire de Mezzeh dans la banlieue de Damas.
Selon des sources citées par Sputnik, Israël aurait procédé à cinq reprises au bombardement des positions non militaire à l'aéroport de Mezzeh. Et d'épaisses colonnes de fumée s'élèveraient de l'aéroport. Reuters qui reprend telle quelle cette information évoque des entrepôts d'armes bombardés.
I24News, chaîne d'information israélienne, se réfère paradoxalement à l'OSDH, vitrine médiatique de l'opposition pro occidentale syrienne pour annoncer l'information, affirmant qu'Israël a décidé de s'impliquer davantage dans la guerre en Syrie.
En effet, depuis l'abattage le 17 mars dernier d'un des quatre chasseurs israéliens ayant bombardé une base dans la banlieue de Homs, par un S200 syrien et ce, dans le ciel d'Israël, l'état-major de l'armée israélienne est toujours en état de choc.
Reprenant cette information, le journaliste de la chaîne arabophone iranienne Al Alam confirme l'explosion mais ajoute qu'aucun vol n'a été suspendu et que les avions militaires syriens continuent de décoller de cette base. Toujours selon le journaliste, l'origine de la déflagration reste à déterminer. Certaines sources affirment une explosion dans un gazoduc destiné à alimenter la centrale électrique de Damas.
La lecture du Coran permet d’avoir un modèle de réflexion et un système de pensée
Les compétitions en Iran sont saines et justes

Les Français se sabordent
À l’issue d’une campagne électorale très agitée, les Français ont sélectionné Emmanuel Macron (soutenu par les centre-villes) et Marine Le Pen (soutenue par les banlieues et les campagnes) pour le second tour de l’élection présidentielle.
D’ores et déjà presque tous les candidats vaincus, à l’exception de Jean-Luc Mélenchon —et ce n’est pas un hasard—, ont appelé à soutenir Macron qui devrait donc être facilement élu.
Les deux grands partis historiques qui ont gouverné la France depuis les débuts de la V° République, Les Républicains (ex-Gaullistes) et le Parti socialiste (ex-Jaurésiens) sont battus. Tandis qu’un nouveau venu, En Marche ! (surtout présent à l’Ouest d’une ligne Le Havre-Marseille) , arrive sur la première place du podium face au Front national (implanté à l’Est de cette ligne).
Y a-t-il un candidat du fascisme ?
Dans l’Histoire de la France, ce n’est pas la première fois que ce clivage s’impose : d’un côté, un partisan de l’alliance avec ce qui paraît être la plus grande puissance du moment (les États-Unis), de l’autre, un mouvement en quête d’indépendance nationale ; d’un côté, la totalité de la classe dirigeante, sans exception notable, de l’autre, un parti fait de bric et de broc, composé massivement de prolétaires, dont les deux-tiers proviennent de la droite et un tiers de la gauche.
À l’évidence, le futur président français sera donc M. Macron ; un homme, issu de la Banque Rothschild & Cie, soutenu dès à présent par la totalité des chefs d’entreprises du CAC40.
Or, n’en déplaise à nos préjugés, l’unanimité des puissances d’argent est la caractéristique fondamentale des partis fascistes.
Cette unanimité du Grand capital s’accompagne toujours d’une unité de la Nation qui gomme les différences. Pour être égaux, il faut devenir identiques. C’est ce que le président Hollande avait amorcé avec la loi du « Mariage pour tous », en 2012-13. Présentée comme établissant l’égalité entre les citoyens quelle que soit leur orientation sexuelle, elle posait de facto que les besoins des couples avec enfants sont les mêmes que ceux des couples gays. Il existait pourtant bien d’autres solutions plus intelligentes. L’opposition à cette loi suscita de très importantes manifestations, mais malheureusement sans porter aucune autre proposition et parfois mêlée à des slogans homophobes.
Identiquement, l’attentat contre Charlie-Hebdo fut célébré au son de « Je suis Charlie ! », et des citoyens osant affirmer « ne pas être Charlie » furent poursuivis en Justice.
Il est désolant que les Français ne réagissent ni devant l’unanimité du Grand Capital, ni face aux injonctions de recourir aux mêmes dispositifs juridiques et de professer les mêmes slogans. Au contraire, ils persistent à considérer comme « fasciste » le Front national actuel sans autre argument que son lointain passé.
Peut-on résister au candidat du fascisme ?
Les Français pensent majoritairement qu’Emmanuel Macron sera un président à la Sarkozy et à la Hollande, un homme qui poursuivra leur politique. Ils s’attendent donc à voir leur pays décliner encore et encore. Ils acceptent cette malédiction croyant ainsi évacuer la menace de l’extrême droite.
Beaucoup se souviennent qu’à sa création le Front national rassemblait les perdants de la Seconde Guerre mondiale et de la politique socialiste de colonisation de l’Algérie. Ils se focalisent sur les figures de quelques Collaborateurs avec l’Occupant nazi sans voir que le Front national d’aujourd’hui n’a absolument rien en commun avec ces gens-là. Ils persistent à tenir pour responsable du drame algérien le sous-lieutenant Jean-Marie Le Pen (le père de Marine) et à exonérer de leurs responsabilités les dirigeants socialistes de l’époque, particulièrement leur terrible ministre de l’Intérieur, François Mitterrand.
Nul ne se souvient qu’en 1940, c’est un ministre alors fasciste, le général Charles De Gaulle, qui refusa l’armistice de la honte avec l’Allemagne nazie. Cet homme, dauphin officiel du maréchal Philippe Pétain (qui était le parrain de sa fille), se lança seul dans la Résistance. Luttant contre son éducation et ses préjugés, il rassembla lentement autour de lui, contre son ancien mentor, des Français de tous horizons pour défendre la République. Il s’adjoint une personnalité de gauche, Jean Moulin, qui, quelques années auparavant, avait secrètement détourné de l’argent du ministère de la Marine et trafiqué des armes pour soutenir les Républicains espagnols contre les fascistes.
Nul ne se souviens qu’un collègue de De Gaulle, Robert Schuman, apposa sa signature à l’armistice de la honte, puis, quelques années plus tard, fonda la Communauté économique européenne (actuelle Union européenne) ; une organisation supra-nationale imaginée sur le modèle nazi du « Nouvel Ordre européen », contre l’Union soviétique et aujourd’hui contre la Russie.
Le modèle Obama-Clinton
Emmanuel Macron a reçu l’appui de l’ancien président états-unien Barack Obama. Il a réuni une équipe de politique étrangère composée des principaux diplomates néo-conservateurs et ne fait pas mystère de soutenir la politique extérieure des Démocrates US.
Barack Obama, s’il a présenté sa politique extérieure avec une rhétorique diamétralement opposée à celle de son prédécesseur, le Républicain George W. Bush, a dans la pratique marché en tous points dans ses pas. Les deux hommes ont successivement conduit le même plan de destruction des sociétés du Moyen-Orient élargi qui a déjà fait plus de 3 millions de morts. Emmanuel Macron soutient cette politique bien que l’on ne sache pas encore s’il entend la justifier par la « démocratisation » ou par la « révolution spontanée ».
Si lors de l’élection US, Hillary Clinton a été battue, Emmanuel Macron devrait être élu en France.
Rien ne prouve que Marine Le Pen sera capable de jouer le rôle de Charles De Gaulle, mais trois choses sont prévisibles : De même qu’en 1940, les Britanniques, ravalant leur dégoût, accueillirent De Gaulle à Londres, de même aujourd’hui les Russes soutiendront Le Pen.
De même qu’en 1939, rares furent les communistes qui bravant les consignes de leur parti rejoignirent la Résistance, rares sont aujourd’hui les partisans de Jean-Luc Mélenchon qui franchiront le pas. Mais à partir de l’attaque nazie de l’URSS, c’est tout le Parti communiste qui soutint De Gaulle et forma la majorité de la Résistance. Il n’y a pas de doute que, dans les prochaines années, Mélenchon se battra aux côtés de Le Pen.
Emmanuel Macron ne comprendra jamais les hommes qui résistent à la domination de leur patrie. Il ne comprendra donc pas les peuples du « Moyen-Orient élargi » qui luttent pour leur indépendance réelle autour du Hezbollah, de la République arabe syrienne et de la République islamique d’Iran.
Iran/élections : le Guide suprême recommande l’intégrité
Le Guide suprême de la Révolution islamique a recommandé l’intégrité aux candidats à la présidentielle en Iran.
À l’occasion de l’avènement de la prophétie du vénéré Mohammad (que la paix soit sur lui et sur ses descendants), le Guide suprême de la Révolution islamique a reçu en audience des responsables de la RII, des ambassadeurs des pays islamiques en Iran et des gens de diverses couches sociales du pays.
Après avoir présenté ses félicitations à cette heureuse occasion au peuple iranien ainsi qu’à tous les musulmans du monde, le Guide suprême a souligné que l’islam a fait sortir le monde de l’ignorance et que le Prophète de l’islam a invité à la justice et à la résistance face à l’oppression.
« Après la victoire de la Révolution islamique et la formation de la RII, qui se fonde sur les principes de l’islam, les ennemis des sociétés humaines ont opté pour l’animosité contre ce grand mouvement islamique. La création des groupes terroristes, sous la bannière de l’islam, fait partie des complots des États-Unis et du régime israélien pour semer la discorde dans les pays islamiques, entre autres en Irak, en Syrie, au Yémen et à Bahreïn, et faire face à l’islam », a fait savoir le Guide suprême.
L’honorable Ayatollah Khamenei a appelé les responsables des pays islamiques à tenir compte de la véritable raison de l’animosité des puissances arrogantes envers l’islam : « Les États islamiques doivent comprendre que les États-Unis, en coopérant avec certains pays islamiques tout en étant hostiles envers d’autres, essaient d’empêcher l’unité du monde de l’islam. »
Rappelant que le développement du monde de l’islam vient de l’unité et de la résistance face aux puissances arrogantes, le Guide suprême a qualifié de ferme et d’inébranlable la volonté du peuple iranien pour y faire face.
Plus loin dans ses propos, le Guide suprême de la Révolution islamique a parlé de la participation toujours enthousiaste du peuple iranien aux élections du pays.
« Participer aux élections est le devoir du peuple et l’incarnation de son droit à décider de la formation du gouvernement, d’autant plus que cela ôtera à l’ennemi l’audace et le pouvoir de s’immiscer dans nos affaires et de nous attaquer », a souligné l’honorable Ayatollah Khamenei.
« Les Américains ont toujours fait tout ce qu’ils pouvaient pour nuire à l’Iran. Mais que le monde sache qu’une agression contre le peuple iranien se finirait à leur propre détriment, car la réaction du peuple iranien serait prompte et vigoureuse », a-t-il ajouté.
Le Guide suprême de la Révolution islamique s’est ensuite adressé aux candidats à la présidentielle iranienne en leur conseillant d’être intègres et sincères dans leurs promesses et de ne pas attendre des étrangers qu’ils règlent les problèmes du pays.
« J’ai déjà dit aux hommes qui sont candidats qu’ils doivent annoncer leurs décisions au peuple au cours de leurs campagnes et promettre de veiller sur l’Iran et son peuple sans compter sur les étrangers pour développer le pays et trouver des solutions aux problèmes », a souligné le Guide suprême de la Révolution islamique, l’honorable Ayatollah Ali Khamenei.
Première rencontre des délégations iranienne et américaine à Vienne
La septième Commission mixte « Iran/5+1 », qui s’est tenue ce mardi dans la capitale autrichienne Vienne, a mis fin à ses travaux et la délégation iranienne devrait mener des échanges de vue séparés avec les représentants britanniques et américains.
Au terme de trois heures et demie de discussion, la septième Commission mixte « Iran/5+1 » portant sur le Plan global d’action commun, tenue ce mardi au Palais Coburg à Vienne, s’est achevée.
Le vice-ministre iranien des Affaires étrangères, Seyyed Abbas Araqchi, qui présidait la délégation iranienne, devrait s’entretenir tout d’abord avec la délégation de la Grande-Bretagne et ensuite avec celle des États-Unis.
Il s’agit de la première rencontre entre les délégations iranienne et américaine après la prise de fonction de Donald Trump.
Avant la septième Commission mixte « Iran/5+1 », Araqchi a estimé que les États-Unis défiaient à la fois la lettre et l’esprit de l’accord nucléaire.
Selon Fars News, l’opposition de Londres à l’achat par l’Iran de 950 tonnes de « Yellow cake » au Kazakhstan sur une période de trois ans, était à l’ordre du jour de la réunion de ce mardi.
En visite à Vienne depuis lundi 24 avril, la délégation iranienne a mené des discussions avec les représentants russe, chinois et ceux de l’Union européenne.
Seyyed Abbas Araqchi a également rencontré le président de l’Agence internationale de l’énergie atomique, Yukiya Amano, rencontre qu’il a, par la suite, qualifiée de très bonne.
A noter que les délégations iranienne et française se sont rencontrées ce mardi matin.
Londres songe à une frappe nucléaire préventive: Moscou répond
Un sénateur russe a mis en garde contre la menace nucléaire brandie par le ministre britannique de la Défense, Michael Fallon, qui avait parlé de frappes nucléaires préventives.
Michael Fallon a estimé que le Royaume-Uni se réservait le droit de faire usage d’arme nucléaire préventive contre l’ennemi. Le président du comité de la Défense de la chambre haute du Parlement russe, le sénateur Franz Klintsevitch, s’est attardé sur cette menace :
« Les déclarations du ministre britannique de la Défense concernant une attaque préventive nucléaire sont une réponse ferme, et dans le meilleur des cas, une guerre des nerfs répugnante. »
« Si le Royaume-Uni, qui n’est pourtant pas un grand pays, est disposé à attaquer une puissance nucléaire, il sera lui-même rayé de la carte par une frappe en représailles », a renchéri le sénateur russe.
« Si le ministre britannique de la Défense veut parler d’une attaque contre un pays non nucléaire, dans ce cas-là, les autorités anglaises voudront répéter l’exploit stérile des États-Unis qui avaient largué des bombes nucléaires sur les villes japonaises de Nagasaki et Hiroshima », a-t-il ajouté.