تقي زاده

تقي زاده

Il existe de nombreux centres coraniques en Côte d’ivoire et les mosquées proposent aussi des cercles coraniques traditionnels.
Omar Ejabi, mémorisateur coranique aveugle de la ville d’Abidjan et concurrent aux compétitions coraniques réservées aux aveugles de Téhéran, organisées en marge des 34èmes compétitions coraniques internationales, dans un entretien avec l’Agence iranienne de presse coranique, a déclaré qu’il existait de nombreux centres coraniques en Côte d’ivoire et que les mosquées proposaient aussi des cercles coraniques traditionnels. 
Le mémorisateur ivoirien a expliqué : « Je suis aveugle de naissance et à 4 ans, j’ai commencé la mémorisation coranique avec Abdoul al-Karim Damieh, en répétant ses lectures. »
« Malheureusement, a-t-il dit, le gouvernement n’apporte aucune aide aux aveugles qui sont très pauvres et obligés de mendier. Grâce au Coran, j’ai acquis une confiance en moi et je suis utile dans la société. »
« Le slogan de la compétition de Téhéran : « Un livre, un peuple », a permis à des musulmans de différentes confessions de s’unir et de respecter les ordres d’union du Prophète (psl). Je conseille à tous les aveugles d’apprendre le Coran et d’en respecter les règles car l’islam est la base du salut des êtres humains et une source de grandeur et de bienfaits », a-t-il dit.  

Les États-Unis envisagent d’espionner par des drones de reconnaissance les activités nucléaires de la Corée du Nord.

Les États-Unis ont envoyé au Japon un RQ-4 Global Hawk, un drone de reconnaissance capable de voler à haute altitude, annonce le site web de la chaîne RT. La mission de ce drone de reconnaissance est de surveiller les activités nucléaires de la Corée du Nord.

Selon le journal Japan Times, le drone, ayant décollé de la base aérienne d’Andersen à Guam, a atterri lundi soir dans la base aérienne de Yokota dans l’ouest de Tokyo.

Il est décidé que ce drone de reconnaissance soit contrôlé à distance depuis Yokota, lors du décollage et de l’atterrissage. Une fois qu’il atteint une altitude suffisante, il sera possible de le contrôler depuis le continent américain. Sa mission doit durer 5 mois, mais l’armée américaine a annoncé qu’il resterait à Tokyo jusqu’en octobre pour éviter les intempéries à Guam.

« Quatre autres drones Global Hawk et environ 105 effectifs (militaires), actuellement déployés dans la base aérienne à Guam, devraient arriver bientôt à Yokota », a annoncé l’armée américaine.

Le RQ-4 Global Hawk est capable de capturer des images et d’enregistrer des vidéos et des données numériques, en temps réel ; ce drone de reconnaissance est aussi équipé du logiciel d’analyse des images.

Le porte-avions américain USS Carl Vinson escorte le destroyer japonais Ashigara en mer des Philippines, le 26 avril 2017. ©US Navy /Reuters

Ces évolutions interviennent alors qu’il y a juste quelques jours, les États-Unis et le Japon ont mené un exercice militaire conjoint, dans les eaux de l’île japonaise d’Okinawa ; or, la Corée du Nord a menacé les États-Unis d’attaque nucléaire, au moindre signe d’une agression.

La Corée du Nord réitère également qu’elle poursuivra son programme nucléaire et balistique, tant que Washington n’aura pas abandonné son hostilité envers ce pays.

Pyongyang a effectué jusqu’aujourd’hui cinq essais nucléaires et plusieurs tirs de missile à titre d’essai. Un sixième essai nucléaire est apparemment en phase de préparation.

Un contingent britannique est arrivé, mardi 2 mai, au Soudan du Sud.

Selon la Mission locale des Nations unies au Soudan du Sud (MINUSS), « le contingent britannique vient d’être déployé dans le Soudan du Sud pour une mission médicale et humanitaire. »

La MINUSS a publié un communiqué pour annoncer que « les soldats du génie vont s’installer dans des camps de l’ONU afin de rendre le terrain propice à la construction des routes, d’un port et d’une piste destinée aux hélicoptères, au rétablissement de la sécurité et à la création d’un système d’égout ».

Le ministère britannique de la Défense a confirmé l’envoi de 35 soldats britanniques au Soudan du Sud, sans toutefois faire allusion à la mission humanitaire, mentionnée dans le communiqué de l’ONU.

Le ministère britannique a annoncé que l’objectif de l’envoi de ce contingent serait le renforcement de la présence militaire britannique au Soudan du Sud et que le nombre de ses forces atteindrait bientôt les 400 personnes.

Le Soudan du Sud est en proie à une guerre civile après sa sécession du Soudan en 2013. Plus de trois millions de Sud-Soudanais ont été privés de toit suite aux violences.

L’armée de l’air nigériane fait état de la mort de plusieurs membres du groupe terroriste Boko Haram lors de l’attaque de ses chasseurs-bombardiers dans l’État de Borno au nord-est du Nigeria.

Selon l’agence iranienne IRNA, plusieurs dirigeants du groupe terroriste Boko Haram ont été tués lors d’une attaque aérienne de l’armée nigériane menée hier, 2 mai, contre le repaire des terroristes.

Le rapport indique également que des forces spéciales de l’armée nigériane se sont rendues dans l’État de Borno au nord-est du pays afin de faire front aux menaces terroristes.

Selon les ONG humanitaires, Boko Haram serait jusqu’à présent à l’origine de l’enlèvement des milliers de femmes et de jeunes filles, dont plus de 200 élèves au Nigeria.

Le Nigeria a enregistré d’importants acquis dans la lutte contre ce groupe terroriste, cependant, pour les analystes, le risque des attaques et des attentats-suicides reste élevé.

En 2009, commençaient les attaques du groupe Boko Haram au Nigeria. Aujourd’hui, ses attaques ne se limitent plus à ce pays et s’étendent vers les pays voisins.

Al Hossein naquit le troisième jour du mois de Châ’abâne de l’an 4 après l’Hégire.

Dés sa naissance, une dame du nom de Assmâ porta l’enfant au Prophète (P). Ce dernier le regarda longuement puis se mit à pleurer. Devant la dame interloquée et suppliant le Prophète (P) de lui expliquer la raison d’un tel épanchement, ce dernier lui révéla que l’enfant qu’elle venait de lui mettre entre les bras allait être un martyr de l’Islam. Al Hussein (P), disait le Prophète (P) sera tué par des dissidents ignobles et dévergondés en faveur desquels, assura-t-il, il n’intercédera point.

Al Hussein (P) reçut du Prophète (P) les mêmes sacrements que ceux reçus par son frère à sa naissance (l’azan et l’iqâma dans les oreilles, le rasage, le don d’une certaine quantité d’argent, etc.).

Comme son frère Al Hassan (P), Al Hussein (P) bénéficia auprès du Prophète (P) d’une éducation très riche et sans faille, sous-tendue par une instruction tout aussi vaste que dense embrassant tous les domaines de la Connaissance. Il grandit dans le même amour infini du Prophète (P).

A l’âge de 7 ans il perdit son père le Prophète de l’Islam (P) mais retrouva cet autre illustre père qu’était l’Imam ‘Ali (P). Ce dernier prit donc en charge de continuer à parfaire l’éducation de ses enfants Al Hassan (P) et Al Hussein (P) qui, ne n’oublie pas, étaient désignés par Dieu pour être des Imams comme l’avait déjà annoncé le Prophète (P).

C’est ainsi que le père (‘Ali) et les deux enfants (Al Hassan et Al Hussein) furent éduqués par la même personne : le Prophète (P) à la fois cousin et beau-père pour l’un mais aussi père et grand-père pour les autres. Dieu assurait ainsi la pérennité de Ses Enseignements à travers une Sainte Lignée, celle des Descendants du Prophète (P) dont l’éducation était l’œuvre de Dieu Lui-même à travers les mains du Prophète Mohammad (P) , le meilleur de tous les êtres que Dieu a créés.

Après la mort de l’Imam ‘Ali (P) et l’empoisonnement de l’Imam Al Hassan (P), il revint à l’Imam Al Hussein (P), à l’âge de trente ans, de prendre la lourde responsabilité de conduire la Umma sur le chemin de la Perfection.

L’héritage était encore une fois très lourd à porter. En effet Moâwiyah avait imposé Yazid son fils aux différents dignitaires de la région - sauf à Médine - en leur demandant de lui prêter allégeance de gré ou de force. Or l’histoire nous apprend que Yazid était une personne sans scrupule qui n’avait que trois passions : l’alcool, la femme et la chasse. D’ailleurs l’annonce de la mort de son père le trouva en pleine séance de chasse.

Dés son accession au pouvoir en remplacement de son père, Yazid demanda à son représentant à Médine, Walid Ibn Oth’ba, de dire à Al Hussein (P) de lui prêter allégeance. Et au cas où il refuserait l’ordre était donné à Walid de lui trancher la tête et de la lui envoyer.

Walid convoqua Al Hussein (P) une nuit pour lui faire part des ordres qu’il avait reçus de Yazid. Al Hussein (P) demanda d’abord de réserver sa réponse pour le lendemain en plein jour vu l’importance de la question. Puis en réponse à l’énervement de Marwâne Ibn Hakâm – qui conseilla à Walid de ne pas laisser Al Hussein (P) sortir de là-bas vivant sans avoir atteint son objectif – Al Hussein (P) dévoila tout ce qu’il pensait en son for intérieur. Il dit : « Quelqu’un comme moi ne prête pas allégeance à quelqu’un comme Yazid car nous sommes la Maison de la Révélation, la Source de la Connaissance,...».

Sorti de ces lieux, Al Hussein (P) qui savait alors que sa vie et celle des membres de sa famille et de ses partisans étaient menacées, décida d’émigrer vers la Mecque. La ville sainte était en effet le seul endroit où les arabes, même avant l’avènement de l’Islam, évitaient toujours de verser le sang.

Une fois arrivé à la Mecque, Al Hussein (P) envoya son cousin Muslim Ibn ‘Aqîl, comme messager en Irak, plus précisément à Koûfa, pour vérifier si l’état des consciences dans cette contrée lui était encore favorable. Rappelons que la ville de Koûfa était la base de son père ‘Ali (P).

Plusieurs milliers de lettres lui parvinrent de Kûfa, l’invitant à venir s’y établir. Ibn Ziad, le représentant de Yazid à Koûfa, ayant appris que Muslim Ibn ‘Aqil avait été envoyé en éclaireur en Irak, le fit tuer avec son hôte Hâni Ibn Urwa ainsi que d’autres partisans. Après avoir commis un tel forfait, Ibn Ziad ferma les portes de la ville. Il interdit mais aussi découragea toute velléité de révolte en faisant croire aux populations que l’armée de Yazid avait encerclé la ville et était prête à réprimer dans le sang les désobéissants. Tout ceci afin d’éviter que l’assassinat de Muslim ne s’ébruitât ; ainsi pour Al Hussein (P), la ville de Kûfa était toujours prête à le recevoir.

Conforté par les nouvelles qu’il avait reçues de Kûfa, Al Hussein (P) se mit en route pour cette ville en compagnie de sa famille, de tous ses partisans et des membres de leur famille.

Arrivé à Karbala, il rencontra l’armée envoyée par Ibn Ziad et dirigée par Hûr Ibn Yazid Ar-riyahi et ‘Umru Ibn Sâ’ad.

Ils furent encerclés par cette armée plusieurs jours durant. Toutes leurs provisions étaient déjà épuisées et donc les hommes affamés et assoiffés, lorsque le 10 du mois lunaire de Muharram, Ibn Sa’ad et ses soldats s’abattirent sur le fils du Prophète (P) et les membres de sa famille. Ils furent tous massacrés avec une extrême cruauté. Les chevaux de l’ennemi piétinèrent le cadavre décapité de Al Hussein (P) tandis que les femmes, attachées derrière les chevaux étaient violemment traînées et humiliées à travers plusieurs villes. Un seul fils adulte d’Al Hussein (P) échappa à l’horrible tuerie : Ali Ibn Al Hussein (P) plus connu sous le nom de Zein El-Abedîne, qui était malade.

Zeynab (P), la sœur de Al Hussein (P), fut horrifiée et pleine de compassion et de tristesse en voyant la tête décapitée de son frère suspendue à la pointe d’une lance. Elle fit un poème fort poignant que nous préférons vous transcrire en arabe avant de tenter de le traduire :

« mâza takhûlûna iza khâlâ nabi yulakum

mâza fa altum wa antum akhîrul umamî

bi hit’ratî wa bi hah li bâ’da muf takhadî

mine hum ussâra wa mine hum daraju bidami

mâkâna hâza jazâ’i iz nassakhtu lakum

antukh li fûnî bi su’ine fî dzawî rahîmi

înî la afchâ aleykum an yukhmala bikum

mis’lal azâbi lezi yakh ti alal ûmami.“

Que direz-vous lorsque le Prophète (P) vous demandera,

Vous le peuple qu’il a laissé derrière lui,

Qu’avez-vous fait de ma descendance et de ma famille après ma mort ?

Parmi eux des prisonniers de guerre et des corps baignant dans leur sang

Lorsque Yazid reçut la tête tranchée de Al Hussein (P), il fit un poème dans lequel il dit :

« La tribu des Hâchimites (celle du Prophète) s’est amusée avec le pouvoir. Il n’y a eu ni nouvelles, ni révélations venues de Dieu. Je regrette que mes ancêtres morts à Badr ne soient pas présents en ce jour de gloire. »

La nouvelle de la mort de Al Hossein (P) se répandit à la vitesse du son. Et ses ennemis de répandre des commentaires dénués de tout fondement sur le martyr. Reprochant à Al Hussein (P), auprès de qui voulait les entendre, de s’être intéressé à la politique au détriment de la religion en allant jusqu’en Irak pour former une armée et combattre Yazid.

Cependant la sœur de Al Hussein (P), Zeynab (P), mena tout le long du parcours sur lequel on les traîna, elle et ses sœurs, une campagne d’explication des nobles desseins de Al Hussein (P). Elle le fit dans de mémorables discours qu’on peut trouver notamment dans plusieurs ouvrages.

L’œuvre magnifique et surtout le sens du sacrifice du frère de Al Hassan (P), fils de Ali (P) et de Fâtima (P) et petit-fils du Prophète (P), sont restés si longtemps mal compris et expressément déformés par les Omeyyades que certaines traditions qui nous sont parvenues le présentèrent tel que le décrivirent ses assassins.

Or donc Al Hussein (P) n’était allé à Kûfa que dans le but de préserver ses partisans et surtout le lourd héritage qu’il avait reçu de son frère. Les preuves en sont nombreuses :

- Il est parti avec les femmes et les enfants donc il n’avait nullement l’intention d’attaquer qui que ce soit.

- Ses partisans de Kûfa l’avaient invité avec beaucoup d’insistance à venir rester auprès d’eux afin de continuer l’œuvre de ses prédécesseurs : le Prophète (P), Ali (P) et Al Hassan (P). A ce propos, des personnes qu’il avait rencontrées alors qu’il était presque arrivé à destination lui dirent ceci : « Le cœur des gens de Kûfa est avec toi mais leurs sabres sont sur toi. ». Hélas il était trop tard.

- Sachant qu’il était l’Imam qui devait rester « debout » et confirmant en cela la prédiction du Prophète (P), il n’avait aucune autre alternative que celle d’agir. Car sa mort est une action posée contre les ennemis de l’Islam, une preuve d’amour pour ses partisans et surtout pour la cause de l’Islam. En effet elle provoqua au sein de la Umma une réelle prise de conscience du poids de la charge (Al Amana), et mit à nu toutes les déviations et autres perversions des Ommeyades. Cela eut pour conséquence la renaissance de l’Islam vrai et donc sa conservation à travers la Sainte Lignée du Prophète (P) qui se perpétua avec Zein El Abédine (P) que Dieu avait miraculeusement protégé du massacre de Karbala.

Sous la tente où Zein El Abédine (P) était alité, Al Hussein (P) lui avait légué le pouvoir qu’il détenait et lui avait transmis, comme l’ont fait ses prédécesseurs, la liste des Imams qui auront à lui succéder.

Les droits des employés

Le prophète Mohammad (paix et salut sur lui et sur sa famille): "L'adoration comporte dix parties, dont neuf sont relatives au travail pour gagner sa vie de façon licite".

«Celui qui gagne sa subsistance pour faire vivre décemment sa famille mérite la récompense de celui qui combat dans la voie de Dieu, et même plus.»
Imam Ali ibn Moussa, Ar-Reza

Le Noble Prophète d’Allah (que la prière d'Allah et Son salut soient sur lui et sa famille) a dit:
« Donnez à l'employé son salaire avant que sa sueur ne sèche ».
Dans le domaine de l’emploi et des travailleurs, l’Islam a établi des règles et des principes qui régissent les rapports mutuels existants entre employeurs et employés afin de garantir à chacun son dû et de faire en sorte que les relations entre les deux groupes soient empreintes de fraternité et d’estime et ne se résument pas à de simples relations d’intérêts matériels.
L’Islam a ainsi ordonné que la relation entre l’employeur et ses employés soit une relation de fraternité et d’égalité dans la dignité humaine. Le Messager d’Allah (صلی الله علیه و آله و سلم) dit à cet effet : « Ce sont vos frères, ces serviteurs qu’Allah a placés sous votre autorité. Quiconque est maître de son frère doit lui donner à manger de ce qu’il mange lui-même et doit l’habiller comme il s’habille lui-même. N’imposez point à vos serviteurs ce qui est au-dessus de leurs forces et s’il vous arrive de le faire, venez-leur en aide. »
Il a aussi reconnu le droit de l’ouvrier, car le Prophète(صلی الله علیه و آله و سلم) dit qu’Allah a dit : « Il y a trois catégories d’hommes dont Je serai l’adversaire au Jour de la Résurrection : l’homme qui aura promis de donner en Mon nom, puis manquera à son engagement, celui qui aura vendu un homme libre et mangera l’argent de son prix, enfin, celui qui, ayant à son service quelqu’un qui exécute sa tâche, ne lui paye pas son dû. »
Il a ordonné de préciser le salaire du travailleur avant qu’il ne commence son travail, car « le Prophète (p) a interdit d’engager le travailleur jusqu’à ce qu’on lui précise son salaire ».
Il a aussi ordonné de payer l’ouvrier immédiatement après l’exécution de sa tâche. Le Prophète r dit en effet : « Donnez à l’ouvrier son dû avant que ne sèche sa sueur. »
Il a également ordonné de ne pas leur imposer ce qui est au-dessus de leurs forces, et si l’on se retrouve dans cette situation, de leur venir en aide matériellement en compensant ce travail par un salaire supplémentaire, ou physiquement en prenant part à ce travail. Le Prophète(p) dit à cet effet : « Ne leur imposez point ce qui est au-dessus de leurs forces et s’il vous arrive de le faire, venez-leur en aide
 
 Les droits de l’employeur
De la même façon que l’Islam a demandé à l’employeur de respecter les droits des employés, il a également demandé à ces derniers de respecter les droits de l’employeur en accomplissant leur travail minutieusement et sans retard qui porterait préjudice à l’employeur. Le Prophète (صلی الله علیه و آله و سلم) dit : « Allah aime que lorsqu’un de vous accomplit un travail, qu’il le fasse à la perfection. »
Pour inciter les travailleurs à s’appliquer dans leur besogne, à préserver leur dignité et leur honneur, l’Islam a fait de leur travail leur meilleure source de gain, s’ils sont appliqués dans leur travail. Le Prophète (صلی الله علیه و آله و سلم) dit : « Le meilleur gain est celui qu’on fait de sa main et de manière appliquée »
Les droits des employés
Le Noble Prophète d’Allah (que la prière d'Allah et Son salut soient sur lui et sa famille) a dit: « Donnez à l'employé son salaire avant que sa sueur ne sèche ».
Dans le domaine de l’emploi et des travailleurs, l’Islam a établi des règles et des principes qui régissent les rapports mutuels existants entre employeurs et employés afin de garantir à chacun son dû et de faire en sorte que les relations entre les deux groupes soient empreintes de fraternité et d’estime et ne se résument pas à de simples relations d’intérêts matériels.
L’Islam a ainsi ordonné que la relation entre l’employeur et ses employés soit une relation de fraternité et d’égalité dans la dignité humaine. Le Messager d’Allah (صلی الله علیه و آله و سلم) dit à cet effet : « Ce sont vos frères, ces serviteurs qu’Allah a placés sous votre autorité. Quiconque est maître de son frère doit lui donner à manger de ce qu’il mange lui-même et doit l’habiller comme il s’habille lui-même. N’imposez point à vos serviteurs ce qui est au-dessus de leurs forces et s’il vous arrive de le faire, venez-leur en aide. »
Il a aussi reconnu le droit de l’ouvrier, car le Prophète(صلی الله علیه و آله و سلم) dit qu’Allah a dit : « Il y a trois catégories d’hommes dont Je serai l’adversaire au Jour de la Résurrection : l’homme qui aura promis de donner en Mon nom, puis manquera à son engagement, celui qui aura vendu un homme libre et mangera l’argent de son prix, enfin, celui qui, ayant à son service quelqu’un qui exécute sa tâche, ne lui paye pas son dû. »
Il a ordonné de préciser le salaire du travailleur avant qu’il ne commence son travail, car « le Prophète (p) a interdit d’engager le travailleur jusqu’à ce qu’on lui précise son salaire ».
Il a aussi ordonné de payer l’ouvrier immédiatement après l’exécution de sa tâche. Le Prophète r dit en effet : « Donnez à l’ouvrier son dû avant que ne sèche sa sueur. »
Il a également ordonné de ne pas leur imposer ce qui est au-dessus de leurs forces, et si l’on se retrouve dans cette situation, de leur venir en aide matériellement en compensant ce travail par un salaire supplémentaire, ou physiquement en prenant part à ce travail. Le Prophète(p) dit à cet effet : « Ne leur imposez point ce qui est au-dessus de leurs forces et s’il vous arrive de le faire, venez-leur en aide. »
 Les droits de l’employeur
De la même façon que l’Islam a demandé à l’employeur de respecter les droits des employés, il a également demandé à ces derniers de respecter les droits de l’employeur en accomplissant leur travail minutieusement et sans retard qui porterait préjudice à l’employeur. Le Prophète (صلی الله علیه و آله و سلم) dit : « Allah aime que lorsqu’un de vous accomplit un travail, qu’il le fasse à la perfection. »
Pour inciter les travailleurs à s’appliquer dans leur besogne, à préserver leur dignité et leur honneur, l’Islam a fait de leur travail leur meilleure source de gain, s’ils sont appliqués dans leur travail. Le Prophète (صلی الله علیه و آله و سلم) dit : « Le meilleur gain est celui qu’on fait de sa main et de manière appliquée »

Au Nom de Dieu, le Clément, le Miséricordieux

 Les Heureuses anniversaires en ce mois Cha'ban

Dieu, le Très-Haut, dit dans Son Noble Livre : ((Dieu ne veut qu’écarter de vous la souillure, ô Gens de la Famille, et vous purifier totalement)) (Coran XXXIII, 33).

Nous célébrons au troisième jour de ce mois de sha’bân l’anniversaire de la naissance de l’Imâm al-Hussein Ibn ‘Alî (p), Petit Fils du Prophète(صلی الله علیه و آله و سلم ) né à Médine en l’an 3 de l’Hégire, au quatrieme jour celui de la naissance de Le fidèle frère d'Imam Hussein, Abulfazl-Abbas et au cinquième jour celui de la naissance de l’Imâm ‘Alî Ibn al-Hussein, Zayn al-‘Âbidîn (p).

l’Imâm al-Hussein (p)  a passé son enfance avec le Messager de Dieu (P), son grand-père maternel, avec sa mère Fâtima az-Zahrâ’ (p) et son père ‘Alî (p). Il a pris de la science de son père, de sa raison, de sa spiritualité et de sa vie consacrée au jihâd. Tous les Musulmans savent bien que le Messager de Dieu (p) a dit : « Al-Hassan et al-Hussein sont les deux maîtres des habitants du Paradis » ; et « Al-Hassan et al-Hussein sont deux Imâms qu’ils soient debout ou assis ».

L’Imâm al-Hussein (p) s’est mis en action dans la réalité islamique après et même avant la mort de son père ‘Alî (p) et son frère al-Hassan (p). Son but était de rapprocher les gens de l’Islam. De leur apprendre l’Islam authentique et d’ouvrir leurs raisons vis-à-vis de Dieu. La période qu’il a passée à Médine était celle où il suivait la voie de son grand-père, le Messager de Dieu (P), une voie consistant à instruire les gens, à les diriger et à élever leur niveau de conscience. C’était aussi la voie à emprunter par les gens qui s’opposent à l’injustice sous toutes ses formes et qui s’ouvrent à la justice sous toutes ses formes. Il voulait préparer la société islamique et la conduire loin de la ligne de la déviance suivie par les Umayyades .

L’Imâm al-Hussein (p) a agi en tant qu’Imâm. L’Islam était pour lui un dépôt divin dont il était responsable. Dès que certaines conditions ont pris un aspect favorable, il s’est mis en action pour servir le Message et la cause. Il tenait à servir la ligne d’ordonner le bien et de déconseiller le mal. Et c’est là qu’il a prononcé ses fameuses paroles :

« Je ne me suis pas soulevé de gaîté de cœur ni par arrogance. Je me suis soulevé pour l’assainissement de la communauté de mon grand-père, le Messager d’Allah, pour commander le bien et interdire le mal ».

A la lumière de cet objectif, l’action de al-Hussein (p) était une action pacifique et non pas une action violente. Il a dit : « Si on m’accepte dans la vérité, c’est à Dieu que revient la vérité et si on ne m’accepte pas, je me résigne en attendant le jugement de Dieu ; Dieu est le meilleur des juges ». Mais attachés à l’égarement et à la déviance, et soumis à l’injustice et aux injustes, ses ennemis l’ont traité avec violence. Ils ont voulu l’obliger à se soumettre au pouvoir égaré. Mais il leur a répondu en leur lançant ses paroles demeurées éternelles : « Non par Dieu ! Je ne me soumettrai pas à vous comme un humilié ni ne me baisserai devant vous à la manière des esclaves… Le bâtard, fils de bâtard, nous fait choisir entre deux choses : Entre la mort et l’humiliation. Loin de nous l’humiliation ! Dieu, Son Prophète et les croyants ne l’acceptent pas pour nous.  Nous ne préférons pas l’obéissance aux ignobles à la mort à la manière des personnes nobles ».

En même temps, il a essayé de faire bouger la Nation, d’exciter ses sentiments et de la sensibiliser par rapports aux causes de la vérité et de l’erreur. C’est pour cette raison qu’il a adressé à l’armée qui était venue pour le combattre les paroles suivantes : « Ne voyez-vous pas que la vérité n’est pas suivie et que la fausseté n’est déconseillée par personne ? Que tout croyant ait le désir de rencontrer le Seigneur sans avoir eu à s’écarter de la bonne voie, car je ne vois la mort que comme bonheur et je ne vois la vie avec les injustes que comme abattement ».

L’Imâm al-Hussein (p) ne s’arrêtait pas là. Pendant qu’il conduisait sa révolution, il dialoguait matin et soir avec l’armée qui était envoyée pour le combattre. Il appelait ses ennemis à Dieu et tentait d’ouvrir leurs raisons vis-à-vis de la vérité dans l’espoir de les voir abandonner leur erreur. Mais ils avaient fermé leurs raisons. L’un d’eux lui a répondu en disant : « Nous ne comprenons pas ce que tu dis, ô Fils de Fâtima. Pourquoi ne te soumets-tu pas à la volonté de tes cousins ? ». Mais l’Imâm (p) a insisté à s’opposer à l’injustice et à l’erreur. L’Imâm (p) est donc tombé en martyr, au plus haut degré du martyre. Il est tombé avec ses enfants, ses cousins et ses compagnons. Il est tombé en disant : « Ce qui m’arrive est facile du moment où Dieu en est le témoin ». Un poète s’est identifié à lui et a adressé en son nom ces paroles au Seigneur :

« Par amour de Toi,

J’ai abandonné toute la créature.

Pour Te voir,

J’ai rendu mes enfants orphelins.

Même si, pour m’obliger à ne pas T’aimer,

Tu me coupes en morceaux,

Le cœur ne fera que T’aimer ! ».

L’Imâm al-Hussein (p) est tombé en martyr. Mais, de par son programme, ses slogans et ses buts, sa révolution a élu domicile dans la conscience de toutes les générations. Elle a été, pendant les différentes étapes de l’histoire, à l’origine de beaucoup d’autres révolutions et de résistances face à tout injuste et à tout arrogant, pour que la parole de Dieu soit la supérieure et celle des injustes l’inférieure.

C’est pour cette raison que l’Imâm al-Hussein (p) est resté une lumière éclairante. Une lumière qui éclaire les raisons, les cœurs et la vie. Une lumière qui incite la Nation à être forte, ferme et libre face aux injustes et aux arrogants.

le message de Zayn al-‘آbidîn (p)le fils de Imam Hussein(p)

Pour ce qui est de l’Imâm ‘Alî Ibn al-Hussein, Zayn al-‘آbidîn (p), Il est l’Imâm qui a rempli son temps en matière de science, de piété, de vérité et d’esprit. C’est lui qui a laissé ses empruntes sur toutes les dimensions de la culture islamique. D’un côté, il apprenait aux gens les concepts de l’Islam et ses lois. D’un autre côté, il liait les hommes à Dieu par l’intermédiaire de ses invocations qui représentent toute un programme spirituel et moral. Ecoutons-le : « Seigneur ! Je me suis complètement donné à Toi, je me suis entièrement dirigé vers toi, j’ai détourné mon visage de quiconque ait besoin de Tes dons, je ne demande rien à celui qui a besoin de Ta grâce, je pense que celui qui est dans le besoin et qui demande à celui qui est également dans le besoin fait une sottise. Seigneur ! J’ai tant vu des gens qui ont sollicité la grandeur par une voie autre que la tienne, ce qui les a amenés à être humiliés. J’ai tant vu des gens qui ont sollicité la richesse à d’autres que Toi, ce qui les a amenés à être ruinés. J’ai tant vu des gens qui ont sollicité la hauteur, ce qui les a amenés à être rabaissés ».

Il disait aussi : « Seigneur ! Empêche-moi d’avoir à l’esprit qu’un pauvre est vilain ou qu’un riche est honorable. L’honorable est celui qui le devient en T’obéissant ; le puissant est celui qui le devient en T’adorant ».

Dans son invocation dite « Des nobles caractères », l’Imâm Zayn al-‘آbidîn (p) dit : « Seigneur ! Aide-moi à répondre à celui qui tente de me berner en lui fournissant le bon conseil, à répondre à celui qui m’abandonne en étant charitable envers lui, à récompenser celui qui me prive en lui donnant, à gratifier celui qui rompt avec moi en me rapprochant de lui, à dire du bien de celui qui me médit. Seigneur ! Aide-moi à reconnaître ce qu’on me fait comme bonnes actions et à négliger ce qu’on me fait comme mauvaises actions ».

L’Imâm Zayn al-‘آbidîn (p) montrait aux gens la voie qu’ils devaient suivre dans leurs relations sociales et politiques en disant : « Le fanatisme qui est péché consiste, pour quelqu’un, dans le fait de considérer les mauvaises personnes parmi les siens comme étant meilleures que les bonnes personnes appartenant à un autre clan ». ses invocations sont rasse,bler dans le livre Les psaumes d islam

Les Gens de la Maison (le descendant du prophète (psl)) voulaient élever nos raisons au niveau de l’ouverture vis-à-vis de la vérité. Ils nous demandaient de vivre l’amour et l’unité entre nous. Ils nous demandaient d’être équilibrés et droits sur la voie. C’est en cela que consiste le sens de la reconnaissance de l’Autorité des Gens de la maison

Un responsable au ministère iranien de la culture et de l’orientation islamique a fait état de l’ouverture de la 25e foire internationale du Saint Coran de Téhéran dès le début du mois béni de Ramadan.
Un responsable au département Coran et Itrat du ministère de la culture et de l’orientation islamique, Abbas Nazari Rad, a indiqué lors d’une interview avec le correspondant d’IQNA que le 25e salon du Saint Coran lance ses activités avec le début du mois béni de Ramadan. 
 
« La 25e foire internationale du Saint Coran accueillera les visiteurs pendant 18 jours et un secteur spécial est prévu en marge de cette foire pour exposer un quart de siècle d’activités coraniques », a-t-il souligné. 
 
Nazari Rad a ajouté que cette année, la foire aura comme devise « Coran, morale et vie » et accueillera les visiteurs de 18 à 24 heures locales.

Au cours d’une rencontre entre le ministre sénégalais des Affaires étrangères et le directeur général du département des Affaires africaines du ministère iranien des Affaires étrangères, diverses questions relatives à la simplification des procédures d’octroi de visa commercial et aux relations en pleine expansion entre l'Iran et le Sénégal, notamment dans les secteurs énergétiques, bancaires et commerciaux ont été abordées. 

En présence de l’Ambassadeur iranien en poste à Sénégal, Mehdi Aghajafari et Mankeur Ndiaye se sont entretenus des moyens permettant de faire rebondir leurs relations bilatérales en matière énergétique, bancaire, commerciale, hygiénique, agricole et pédagogique, et de simplifier les démarches d’obtention de visas commerciaux.

L’accent a également été mis sur le renforcement de la coopération au sein des organisations et institutions sur le plan régional et international, notamment avec l’ONU, l’Organisation de la Coopération islamique (OCI) et l’Union africaine (UA).

Avant cette rencontre, Mehdi Aghajafari et Madame Rhmatollah Fy, directrice du département de l’Asie pacifique et de l’Orient du ministère sénégalais des Affaires étrangères, ont conjointement mené des discussions autour des coopérations bilatérales dans les domaines économiques, politiques et culturels.