تقي زاده

تقي زاده

Le ministre russe des Affaires étrangères a déclaré que la rencontre entre le président russe, Vladimir Poutine, et son homologue américain, Donald Trump, devrait être planifiée minutieusement et que Moscou travaillait à ce sujet.

Le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov a déclaré, dimanche 7 mai, que l’influence de la Russie et des États-Unis sur la stabilité et la sécurité internationales était si grande qu’une rencontre entre les présidents aurait sans doute des résultats concrets.  

Jeudi 4 mai, Sergueï Lavrov avait rejeté l’idée d’une rencontre entre Vladimir Poutine et Donald Trump d’ici deux mois, ajoutant toutefois que les deux hommes pourraient se retrouver en marge du sommet du G20, prévu en juillet en Allemagne. 

Indiquant la place scientifique de la personnalité de l'ayatollah Kamaréy , le secrétaire général du Conseil mondial du rapprochement des écoles islamiques.Le séminaire scientifique '' Paix, clef de la sécurité mondiale dans le message du prophète (de l'islam) s'est tenue en jetant un œil sur les pensées et les idées de l'ayatollah Khalil Kamaréy au centre des sciences humaines et des études culturelles à Téhéran.

Dans son discours l'ayatollah Araki, secrétaire général du Conseil mondial du rapprochement des écoles islamiques, a indiqué que l'islam et ses manières de pensée a la capacité d'unir la société.

Le plus grand espoir des grandes personnalités espèrent la création de l'unité. le coran insiste que l'objectif des prophètes consistait à créer une société unie basée sur la justice et l'égalité, a-t-il précisé.
 
La réunion de la ''Mise en place de la diplomatie de l'unité dans le monde musulman'' sera tenue dans la salle du collège de direction de l'Université de Téhéran.Dans le décret du Guide suprême, le leader du pays a indiqué une vision pour le Conseil mondial du rapprochement des écoles islamiques. Cette vision est constituée par la création de l'umma islamique unie et la diplomatie de l'unité, a déclaré Mohammad Nazemi Ardakani, vice-secrétaire général du Conseil mondial du rapprochement des écoles islamiques.

Le séminaire essaie d'utiliser tous les potentiels de différentes couches sociales par la constitution et le soutient des ONG dans le monde musulman sous le nom des assemblées mondiales, a-t-il indiqué.

Il y a trente ans que le Conseil mondial du rapprochement des écoles islamiques est créé, il est normal que le Conseil cherchait à créer le dialogue entre les différentes écoles islamiques. Pour mieux réaliser cette objectif, le Conseil a besoin des ONG et des rassemblées, a-t-il ajouté.

En résumé, on peut dire que l'objectif de  la tenue de ce séminaire consiste à transformer le dialogue de l'unité en comportement sociaux à l'aide des membres des assemblées du rapprochement islamiques, a-t-il marqué.
 
C’est la mémorisation du Saint Coran qui laisse la lumière du livre divin pénétrer dans le cœur de Hassan Dahineyn, mémorisateur et lecteur aveugle libanais.
Il a participé aux compétitions pour aveugles organisées en marge des 34èmes compétitions coraniques internationales de Téhéran, dans un entretien avec l’Agence iranienne de presse coranique, a déclaré qu’il étudiait au centre islamique du Liban et enseignait le Coran. 
 
Dahineyn explique : « J’ai participé deux fois aux compétitions en Iran dans la discipline de récitation, et deux fois, dans la discipline de mémorisation en 2014 et 2016. »
 
«  À l’âge de 13 ans, a-t-il ajouté, je suis devenu aveugle et j’ai commencé la mémorisation coranique avec 20 pages par semaine. J’ai ensuite suivi des cours de Coran au Centre coranique de Beyrouth, et j’enseigne actuellement au centre Imam Hadi (as). » 
 
Le mémorisateur libanais a souligné : « Je remercie l’Iran pour l’organisation des compétitions réservées aux aveugles, il faudrait aussi en organiser pour les handicapés et leur permettre de participer à ces programmes coraniques. »
 
« Au Liban, nous ne considérons pas le gouvernement comme responsable de soutenir les activités coraniques, car ce n’est pas un pays islamique et il y a de nombreux chrétiens. Ce sont les centres coraniques qui sont chargés d’organiser les compétitions et aussi les compétitions pour aveugles », a-t-il dit.     

Pour Moscou, il est hors de question de mettre à la disposition des États-Unis ses ports de l’Extrême-Orient, que les Américains aimeraient pouvoir utiliser pour s’assurer du respect des sanctions imposées à la Corée du Nord. 

Cette réaction de Moscou intervient alors que la Chambre des représentants du Congrès américain a adopté jeudi un projet de loi contenant une norme selon laquelle l’administration américaine pourrait surveiller de près les ports russes de Vladivostok, de Nakhodka et de Vanino, dans le cadre du respect des sanctions imposées à la Corée du Nord, une décision jugée absurde par les autorités russes, rapporte Sputnik.

« Pas un seul navire étasunien ne sera admis dans les eaux territoriales de la Russie », a déclaré Andreï Krassov, premier vice-président du Comité de la Défense à la Douma, toujours selon Sputnik.

L’insanité de ce tout nouveau projet américain n’a pas échappé au responsable russe :

« Il est impossible que les Américains exercent un tel contrôle et cela est incompatible avec les principes assurant la sécurité internationale. »

Et Krassov de poursuivre :

« À quel titre les États-Unis se croient-ils dotés d’une telle responsabilité et qui leur a confié le contrôle des ports russes ? Nous n’avons fait aucune demande à ce niveau-là et les Nations unies n’ont pas accordé à Washington une telle autorisation. »

Le responsable parlementaire russe a promis d’agir en conséquence face à toute tentative hostile, vantant les aptitudes des forces de l’armée russe :

« Les forces armées et la marine russes disposent des capacités nécessaires pour châtier toute force étrangère qui oserait menacer la souveraineté et l’intégrité territoriale de la Russie. » 

Krassov ajoute :

« L’administration américaine est revenue à sa position antérieure de démonstration de force. Washington a déjà mené une telle politique en Europe et au Moyen-Orient et cette fois il cherche à la mettre à exécution en Extrême-Orient et dans l’océan Pacifique. »

Les tensions entre la Corée du Nord et les États-Unis se sont fortement accrues depuis le début du mandat de Donald Trump, en raison de la politique basée sur la provocation qu’a adoptée la nouvelle administration américaine.

Ahmed al-Hosny, président de l’Université al-Azhar, un des plus anciens centres d’enseignement de l’islam sunnite, a été démis de ses fonctions après avoir taxé d’apostasie un célèbre penseur islamique, Islam el-Behery.

Le poste n’est toutefois pas demeuré vacant très longtemps, puisque le recteur de l’Université al-Azhar, le cheikh Ahmed al-Tayeb, a prestement nommé Mohamed Hussein al-Mahrsaoui, qui occupait jusqu’alors le poste de doyen de la faculté de la langue arabe, comme président par intérim.

Lors d’une émission télévisée, Ahmed al-Hosny avait qualifié Islam el-Behery d’apostat et prétendu que celui-ci, à travers ses interprétations controversées de la jurisprudence islamique, influait sur les masses qui ignorent le vrai message de l’islam.

Dans un message publié sur internet, Ahmed al-Hosny a dit avoir regretté ses propos concernant el-Behery et s’en être excusé auprès de lui.

Neuf militaires tchadiens ont été tués dans une attaque menée vendredi par le groupe terroriste Boko Haram contre un poste de l’armée tchadienne dans la région du lac Tchad.

Une quarantaine d’éléments de Boko Haram ont été tués lors de la riposte de l’armée tchadienne à cette attaque contre le poste de Kaïga, disent des sources sécuritaires et locales qui ont tenu à garder l’anonymat.

Selon l’AFP, un responsable militaire a officiellement confirmé l’attaque sans donner de bilan. « L’attaque a fait neuf morts et une vingtaine de blessés du côté de l’armée tchadienne et 40 éléments de Boko Haram ont été tués », a déclaré la source sécuritaire.

Situé à proximité de la frontière du Niger, le poste de Kaïga est une position de l’armée tchadienne sur la rive nord du lac Tchad qui a été régulièrement la cible d’attaques de Boko Haram. Un précédent accrochage fin septembre à Kaïga s’était traduit par la mort de quatre militaires tchadiens et de plusieurs éléments de Boko Haram.

Frontalier du Nigeria, du Cameroun, du Tchad et du Niger, le lac Tchad subit depuis plusieurs années les attaques du groupe terroriste Boko Haram, fondé en 2009 dans le nord-est du Nigeria, mais qui mène également ces dernières années des attaques dans les pays voisins. Depuis deux ans, les insurgés ont été chassés de la plupart des territoires dont ils s’étaient emparés en 2014 pour fonder leur prétendu califat. Mais, malgré cet affaiblissement, leurs attaques et attentats-suicides continuent. Le conflit, qui dure depuis huit ans, a fait plus de 20 000 morts et 2,6 millions de déplacés, dévastant la région et rendant des millions de personnes dépendantes de l’aide humanitaire.

Le Forum économique mondial sur l’Afrique, qu’on appelle aussi le Davos africain, vient de fermer ses portes.

Selon RFI, le Davos africain a accueilli un millier de délégués, dont 600 entrepreneurs, pendant trois jours en Afrique du Sud à Durban, dans une ambiance positive, mais pas exaltée.

La croissance en Afrique retrouve des couleurs, mais elle a été pénalisée par la baisse des cours des matières premières qui a fragilisé les locomotives du continent et leurs sous-régions. Les débats ont tourné autour de la croissance inclusive et des infrastructures.

Hôte du forum, le président sud-africain Jacob Zuma a fait allusion à « d’autres défis majeurs auxquels le monde est confronté », dont « la faible croissance économique, la gestion des migrations, la sécurité internationale et le terrorisme, ainsi que les associations internationales de malfaiteurs ».

Zuma a plaidé, au nom de tous les pays participants, pour les efforts internationaux afin de lutter radicalement contre les facteurs de l’intensification de l’immigration en provenance de l’Afrique, ce qui empêche, selon lui, le développement dans les pays africains.

La première cargaison de pétrole irakien à destination de l’Égypte est en cours de chargement, annonce le ministre irakien du Pétrole.

Selon Fars News, Djabar al-Louaïbi, le ministre irakien du Pétrole, a annoncé que la société d’État irakienne du pétrole, la SOMO, a commencé, le 3 mai, le chargement de deux millions de barils de pétrole dans un navire qui les transportera en Égypte.

Cette action entre dans le cadre de l’accord bilatéral signé au mois de mars entre les sociétés d’État des deux pays, selon lequel l’Irak vendra jusqu’à 12 millions de barils de pétrole au pays nord-africain. La durée de l’accord est d’un an renouvelable.

En marge de la conférence de l’OPEP, le ministre égyptien du Pétrole, Tarek Moulla, a fait allusion à l’accord entre l’Irak et l’Égypte et indiqué que son pays importerait entre un et deux millions de barils de pétrole irakien par mois.

Les négociations entre l’Égypte et l’Irak ont commencé après la suspension des exportations saoudiennes à l’Égypte, en décembre 2016. En mars dernier, et après 4 mois d’interruption, les autorités saoudiennes ont annoncé que les exportations reprendraient bientôt.

Cette suspension des exportations saoudiennes répondait à l’alliance politique du Caire avec Moscou et Damas. En conséquence, le gouvernement égyptien a décidé de réduire la régression de son marché en multipliant ses sources d’importation pétrolière. L’accord avec l’Irak s’inscrit dans ce cadre et un autre accord avec le Koweït a été signé pour une durée de 3 ans. 

Le membre du Conseil des Géoparcs mondiaux UNESCO et le responsable du projet de l’inscription mondiale du Géoparc de Qeshm, Alireza Amri-Kazemi, a déclaré que ce géoparc iranien a rejoint UNESCO à la fin de la 201ème session de la réunion du Conseil exécutif de cette organisation mondiale.
 
date de publication : Saturday 6 May 2017 11:53
Code d'article: 267324
 
Iran: Le Géoparc de Qeshm rejoint UNESCO
 
Il a ensuite ajouté qu’en plus de l’Iran, 7 autres pays ont inscrit leurs géoparcs à UNESCO qui sont le Mexique, la Chine, l’Espagne, la France et la Corée du Sud.

Le Géoparc mondial UNESCO Qeshm Island est une île en forme de dauphin située en République Islamique d’Iran. C’est la plus grande île du Golfe Persique et se trouve face au détroit d’Ormuz. Le point culminant de l’île est le Mont Kish Kuh avec une altitude de 397 mètres.

Le Géoparc mondial UNESCO Qeshm Island fait partie de la longue chaine de montage de Zagros, qui a été déformée et plissée à la suite de la dernière phase d’orogenèse alpine dans le Plio-Pleistocène. Les formations géologiques de cette ceinture de montagne datent de la période du Précambrien supérieur au Cambrien (plus de 480 millions d'années) et comprennent des diapirs de sel attribués à l’âge Précambrien appelés Série Ormuz. D’après la majorité des géologues, la tectonique de cette région est active depuis le Tertiaire supérieur. La zone tectonique est représentée par la partie sud du front déformé ou de la ceinture convergente (Mésopotamie et région du Golfe Persique), ainsi que par les marges des plaques de compression et de collision du continent irano-arabe.

Le sommet le plus élevé de l’île de Qeshm est lié à la structure anticlinale de Kish Kuh qui a en partie surélevé la zone en réponse au diapirisme tectonique, relié au noyau de sel de Namakdan. La grotte de sel la plus étendue au monde, mesurant 6600 m de long, se trouve au sein du Géoparc mondial UNESCO Qeshm Island. En plus de la formation de sel et du complexe, certaines des formations sédimentaires classiques sont exposées dans les différentes structures anticlinales de l’île.

L’île a une faune abondante, avec des oiseaux, des reptiles, des dauphins et des tortues. Sur l’Ile de Qeshm, les zones zoogéographiques des régions paléarctiques et orientales, ainsi les zones phytogéographiques des régions afro-tropicale, orientale et eurasienne se rencontrent, ce qui a généré une grande variété de faune et de flore.

Trois villes et 57 villages se trouvent dans le Géoparc mondial UNESCO Qeshm Island avec environ 120 000 personnes résidantes sur l’île. La majorité des opportunités professionnelles qui s’offertent aux habitants sont le commerce et la pêche. Les communautés locales sont également impliquées dans les activités touristiques et profitent des avantages du commerce durable et respectueux de l’environnement, qui fournit une véritable motivation pour les communautés locales de conserver les géosites.

La culture de Qeshm est basée sur sa nature intacte et ses patrimoines géologiques. La plus ancienne colonisation humaine du Géoparc mondial UNESCO Qeshm Island date d'environ 40000 ans. Selon les analyses archéologiques, les habitants de l'île étaient des commerçants célèbres dans la Perse antique, surtout pendant l'ère Sassanide, avec l'Extrême-Orient, la côte ouest du sous-continent indien, les rives méridionales du golfe Persique et surtout, la côte est africaine. Ce commerce s'est poursuivi pendant les périodes islamiques. Selon des observations anthropologiques, certaines traces culturelles, vêtements ou de musique, observées sur l'île, ont leurs origines dans les cultures africaines et indiennes. Qeshm est aussi un site supposé du Jardin d'Eden selon la Bible de Cassell.

Sur certains de ses géosites, le Géoparc mondial UNESCO Qeshm Island a mis en place un programme éducatif pour que les communautés locales cherchent à conserver ces zones naturelles. Comme exemple, nous pouvons citer le centre de visite éducative construit dans la jetée touristique du village de Soheili, située sur la côte sud, près de la Réserve de Biosphère de Hara. Le Géoparc mondial UNESCO Qeshm Island a également créé un programme éducatif spécifique intégré dans le cadre des manuels scientifiques des écoles. Celui-ci incite les élèves à étudier la Terre, stimule leur sens des responsabilités concernant les ressources environnementales et les encourage à travailler en équipe. Le programme éducatif-promotionnel encourage les élèves à se soucier de l'environnement. Il y a un programme spécial dédié aux enfants âgés de 7 à 11 ans qui vise à laisser une impression durable et joyeuse sur la prise en charge de la Terre.