تقي زاده

تقي زاده

Le ministre israélien du Logement, Yoav Galant, réclame la mort d’Assad. S’exprimant devant une exposition d’armement à Tel-Aviv, il a très clairement appelé au « renversement du régime syrien » et à « l’assassinat d’Assad ».

Se référant à une nouvelle allégation formulée par le département d’État comme quoi le régime Assad aurait « exécuté » puis « brûlé » les corps des « prisonniers politiques », Galant a affirmé : « Nous sommes là, en train de franchir toutes les lignes rouges et il est grand temps qu’Assad soit éliminé. »

Le ministre israélien a comparé Assad à Hitler pour « réclamer l’assassinat » du président syrien et le « renversement de son régime », un régime qui « devrait être remplacé par un régime sunnite modéré. 

Ces déclarations basées sur une fausse allégation interviennent au seuil d’une tournée qui devrait mener Donald Trump à Riyad puis à Tel-Aviv. C’est à Riyad qu’il devrait annoncer la création d’une “OTAN sunnite” contre l’Iran chiite. 

Le ministère syrien des Affaires étrangères a violemment réagi aux accusations du département d’État, “basées sur des mensonges” et destinées “à justifier une action militaire contre la Syrie”. Le porte-parole du Département d’État, Stewart Jones, qui a accusé lundi le gouvernement syrien d’avoir exécuté entre 2011 et 2015 “entre 5 000 à 11 000 prisonniers politiques”, a avoué ne pas être en mesure d’avancer la moindre preuve à l’appui de ces allégations. 

 
 
 

Le nouveau chef de l’État français Emmanuel Macron se rendra « jeudi ou vendredi » auprès des troupes françaises au Mali, ont annoncé ce mardi 16 mai les membres de son entourage.

Selon l’édition du 15 mai du Figaro, Emmanuel Macron avait annoncé dès son élection qu’il effectuerait rapidement une visite auprès des troupes françaises engagées sur une opération extérieure.

Le nouveau président français, Emmanuel Macron, qui a remonté l’avenue des Champs-Élysées dimanche après la passation de pouvoirs à bord d’un véhicule militaire, s’était aussi rendu auprès de soldats grièvement blessés à l’hôpital militaire Percy à Clamart (Hauts-de-Seine). Il s’était notamment entretenu avec deux soldats blessés au Mali.

À noter que la force Barkhane mobilise 4000 soldats français sur cinq pays du Sahel (Mali, Niger, Burkina Faso, Tchad et Mauritanie).

Cette force a pour mission « d’appuyer les forces armées des pays partenaires » dans leur lutte contre les groupes terroristes et de « favoriser une appropriation africaine de la gestion des crises ».

Les terroristes ont été en grande partie chassés du nord du Mali par l’intervention française Serval en 2013. Mais des zones entières du pays échappent toujours au contrôle des forces maliennes, françaises et de l’ONU, régulièrement visées par des attaques malgré la signature en mai-juin 2015 d’un accord de paix, censé isoler définitivement les terroristes.

Pour la responsable de la politique extérieure de l’Union européenne, Fédérica Moghérini, l’Europe doit changer sa vision sur l’Afrique. 

« L’afflux des réfugiés en Europe ces dernières années a amené les pays membres de l’UE à réviser leur regard envers la question de l’immigration depuis l’Afrique», a déclaré la chef de la diplomatie de l'UE, citée par Reuters.

La haute représentante de l'Union européenne pour les Affaires étrangères et la politique de sécurité qui s’exprimait à l’issue d’une réunion ministérielle de l’Union à Bruxelles, sur la sécurité et l’immigration, a déclaré que les ministres européens des Affaires étrangères ont décidé de réviser leur approche « traditionnelle » et d’agir pour une coopération « vraie » et « efficace » pour gérer la crise migratoire.

Pour madame Mogherini, il s’agit de la meilleure solution visant à contrer l’extrémisme et ses conséquences dangereuses. 

À cette fin, a-t-elle insisté, il est important d’entreprendre des efforts en matière de développement et de baliser le terrain pour la prospérité des jeunes.

Frederica Mogherini, la haute représentante de l’Union européenne.

Intervenant à cette réunion, le secrétaire général de la Commission de l’Union africaine (UA), Moussa Faki, a déclaré : « Il faut régler le problème à la racine, pour remédier à cette situation. Les murs et les camps ne peuvent pas régler la crise ».

Les 28 pays européens viennent de créer un fonds fiduciaire d’urgence de plus de deux milliards d’euros pour le rétablissement de la paix et de la stabilité dans certains pays africains, dont le Niger et le Soudan, a annoncé Bruxelles.

Les difficultés que les jeunes Africains rencontrent dans leur pays poussent des milliers d’entre eux à préférer l’exode, même clandestin et mortel. Le chômage, la pauvreté et l’insécurité constituent les principales causes de l’immigration africaine pour l’Europe et pour assurer un meilleur quotidien. 

Les mouvements de mutinerie qui troublent la Côte d'Ivoire depuis vendredi ont repris lundi matin 15 mai, avec des tirs nourris de soldats mutins pour réclamer des primes non payées à Bouaké (centre) mais aussi à Abidjan, où la situation était très tendue. 

Selon l'AFP, les mutins ont pris l'habitude de tirer en l'air pour montrer leur mécontentement à propos de primes non payées et effrayer la population civile. 

Alors que la situation dans la capitale économique Abidjan avait été calme pendant le week-end, de nombreux tirs étaient audibles lundi matin en provenance des deux camps militaires d'Akouedo (est), formant la plus grande caserne du pays, selon une habitante qui réside entre les deux enceintes. 

Les voies d'accès à Akouedo étaient fermées, empêchant les habitants de l'est de la ville de se rendre au centre d'Abidjan, selon un collaborateur de l'AFP. 

La Banque Africaine de Développement (BAD) a demandé à ses employés "rester chez eux et de ne pas bouger, la situation sécuritaire" n'étant "pas claire pour le moment à Abidjan". 

Plusieurs entreprises ont aussi demandé à leur personnel de rester à la maison.

Des tirs étaient également audibles en provenance du camp Gallieni, au Plateau (centre-ville), qui avait été un des points chauds de la journée de vendredi.

À Bouaké, des tirs étaient fréquents, les mutins n'hésitant pas à multiplier des séquences avec des armes de gros calibres, effrayant une partie de la population et générant depuis dimanche soir d'incessantes rumeurs sur l'attaque de la ville par les forces loyalistes.

Dimanche soir, les rebelles qui contrôlent Bouaké s'étaient montrés déterminés à continuer leur mouvement malgré les menaces de "sanctions sévères" de l'état-major et des négociations avec trois anciens +Com Zone+ (commandant de zones) figures de l'ex-rébellion dont sont issus les mutins. 

En République démocratique du Congo, sur les neuf cas déclarés du virus Ebola depuis moins d’un mois, 9 personnes sont déjà mortes.

C’est l’Organisation mondiale de la santé (OMS) qui l’a annoncé dans un communiqué, vendredi 12 mai.

Le ministre congolais de la Santé, Ilunga Kalenga, a appelé la population à garder son calme.

L’épidémie de fièvre hémorragique Ebola s’est déclarée dans le nord-est du pays et a frappé une zone de forêt équatoriale dans une province frontalière de la Centrafrique.

Le représentant de l’Organisation mondiale de la Santé en RDC a précisé que des équipes médicales épidémiologiques allaient rejoindre la région.

Une éducation thérapeutique devrait par ailleurs être dispensée à la population pour qu’elle connaisse les modes de transmission de la maladie.

L’OMS a indiqué que la dernière épidémie d’Ebola en RDC datait de 2014 où il y avait eu 49 morts.

Il est utile de rappeler que cette même année 2014, plus de 28 000 personnes ont été infectées par le virus d’Ebola dont 11 000 décédées en Afrique de l’Ouest (Liberia, Sierra Leone et Guinée-Bissau).

Le président du Conseil supérieur des coopérations entre l’Iran et l’Afrique, Hassan Khosrojerdi a déclaré qu’« une fin imminente des problèmes bancaires entre l’Iran et l’Afrique du Sud serait dans l’intérêt des deux pays ». 

En effet, dimanche 14 mai, M. Khosrojerdi a déclaré lors d’une rencontre à la Chambre du commerce de Téhéran : « Il est bien d’évoquer les potentiels et les secteurs de coopération entre les deux pays, mais ce n’est pas suffisant et jusque-là, nous avons laissé passer beaucoup d’opportunités. »

Il a ajouté qu’aujourd’hui aucun homme d’affaires iranien ou sud-africain n’était prêt à faire du commerce de produits ou de services avec l’autre partie sans l’ouverture d’une ligne de crédit. « En dépit des problèmes nombreux et des sanctions imposées à l’Iran dans ce domaine, les Banques centrales des deux pays peuvent mettre fin aux problèmes en concluant un contrat officiel », a-t-il indiqué.

« La solution du problème ne nécessite que deux mois de travail et si cela n’aboutit pas, on peut aussi demander le permis de l’établissement d’une banque iranienne en Afrique du Sud et vice versa », a-t-il ajouté. 

M. Khosrojerdi a par ailleurs rappelé : « La partie iranienne a un potentiel important dans divers domaines comme l’industrie du pétrole, du gaz et de la pétrochimie, et l’Afrique du Sud en a justement besoin. La RII est prête à construire conjointement une raffinerie en Afrique du Sud, ainsi que des réservoirs de stockage des produits pétroliers ou leur exportation vers les pays tiers. Mais la base du travail doit être assurée par l’Afrique du Sud. » 

Selon le site du bureau de la présidence sud-africaine, la délégation sud-africaine est en Iran pour étudier les secteurs de coopérations suivants : pétrole, gaz, produits chimiques, produits agroalimentaires, équipements électroniques de l’aéronautique, acier, construction, systèmes d’épuration d’eau et transport.

Lors d’une rencontre, ce samedi 13 mai, au Caire, avec le commandant en chef de l’armée libyenne, le maréchal Khalifa Haftar, et le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi, a demandé de levée l’interdiction des importations d’armes en Libye.

Selon la chaîne RT, lors de cette rencontre, al-Sissi a insisté sur l’arrêt de l’appui financier et en armement aux groupes terroristes en Libye ; « il ne faut pas permettre aux parties étrangères de jouer avec l’avenir du peuple libyen », a-t-il précisé.

Ensuite, al-Sissi a ajouté que la fourniture d’armes à l’armée libyenne était d’une importance capitale dans la lutte contre le terrorisme dans ce pays.

Abdel Fattah al-Sissi a également réitéré la position du Caire envers la crise libyenne. Il a promis des efforts constants en vue de trouver une solution politique à la crise, « et cela, en incitant les parties belligérantes à se réunir autour de la table des négociations ».

Pour sa part, le maréchal Khalifa Haftar a salué « le rôle important » du Caire dans le règlement de la crise dans son pays. Profitant des appuis étrangers, et soutenu par une partie majeure des militaires en Libye, Khalifa Haftar se réserve le titre de commandant en chef de l’armée libyenne, mais il n’est pas reconnu par le Premier ministre du gouvernement d’union nationale, Fayez al-Sarraj et ni par bon nombre de groupes politiques libyens.

La Libye a actuellement deux États : à savoir, le gouvernement d’union nationale basé à Tripoli, avec Fayez al-Sarraj comme Premier ministre et qui est soutenu par la Communauté internationale, et aussi le gouvernement parallèle basé à Tobrouk (dans l’Est) dont le maréchal Haftar est le chef.

Parallèlement aux tentatives américaines et saoudiennes de contrôler le détroit de Bab el-Mandeb via leur guerre au Yémen, de nouvelles évolutions ont lieu dans la région ultra stratégique de la corne de l'Afrique qui englobe Somalie, Ethiopie, Kenya, Soudan du Sud, Érythrée, Djibouti, Soudan. 

Et ces évolutions  semblent s'enraciner dans une conférence qui se déroule en ce moment à Londres. 

À Londres où il a volé vedette à l'occasion d'une "conférence internationale sur la Somalie", ouverte 11 mai, le nouveau président somalien Mohamed Abdullahi Mohamed a demandé la levée totale de l'embargo sur les armes contre son pays afin de "renforcer" son armée contre les terroristes de "Shebab".

Cela fait 20 ans que la Somalie n'a plus de gouvernement central et il est le théâtre des ingérences des puissances occidentales au nom de la lutte contre le terrorisme. Et pourtant le président somalien dit  que son pays est "à quelques années de sa victoire définitive contre les Shebab" et de la reprise totale du contrôle du pays aux terroristes, mais qu'à cette fin, son armée "devrait être équipée d'armes lourdes." 

L’embargo sur les armes imposé à la Somalie est en place depuis 1992. C’est l’embargo le plus ancien de l'ONU. Le Conseil de sécurité a accordé en 2013 un assouplissement pour autoriser les armes légères à destination de Mogadiscio "pour combattre les terroristes". Bien avant l'émergence de Daech ou d'Al Nosra, les Shebab, terroristes d'obédience qaïdsite, ont permis aux Américains de justifier leur présence armée dans la corne de l'Afrique. 

Dans la Corne de l'Afrique les Américains utilisent quatre bases aériennes, parmi les vingt-quatre centres de stationnement opérationnels dans toute la Corne. Au nord de la Somalie, le Camp Lemonnier, situé à Djibouti, abrite d'importants moyens d'écoutes, et de reconnaissance de l'armée américaine.

Si les États-Unis parviennent à contrôler par Riyad interposé le sud du Yémen, c'est toute la région de la corne de l'Afrique qui est à portée de leurs mains, une région dont le sous-sol est riche et qui a une position plus qu’avantageuse sur les routes commerciales 

Le Parlement libyen fait part d’une entente pour mettre un terme au conflit dans le Sud du pays.

Le Premier ministre du gouvernement d’union nationale libyen, Fayez al-Sarraj, et le commandant en chef de l’armée libyenne, le maréchal Khalifa Haftar, ont conclu de mettre fin aux affrontements dans le Sud du pays, a annoncé le Parlement libyen ce jeudi 11 mai.

Selon le site d’information Youm7, un parlementaire libyen a annoncé que le Premier ministre du gouvernement libyen d’union nationale, Fayez al-Sarraj, et le commandant en chef de l’armée libyenne, le maréchal Khalifa Haftar, s’étaient mis d’accord, à Abou Dhabi, pour mettre fin au conflit dans sud du pays.

« L’unification des institutions militaires sous un même leadership politique ainsi que l’unification des forces chargées de la sécurité des installations pétrolières sous un même commandement et le renouvellement structurel du conseil présidentiel du pays ont été débattues lors de la rencontre entre Fayez al-Sarraj et Khalifa Haftar », précise le parlementaire libyen.

Leur rencontre a eu lieu, il y a quelques jours, à Abou Dhabi, aux Émirats arabes unis, dans le cadre des efforts censés sortir le pays de l’impasse politique.

Outre le commandant de l’armée, le Premier ministre du gouvernement d’union nationale libyen, Fayez al-Sarraj, a également rencontré, à Abou Dhabi, avec quelque 50 députés qui sont tous pour l’entente politique et avec lesquels il s’est entretenu à propos de la situation sécuritaire, militaire et humanitaire, dans le Sud libyen.

Citant Fayez al-Sarraj, le député du Parlement libyen précise pourtant que les négociations ne pourraient aboutir à des résultats tangibles que par la création des instances et organisations relevant de l’entente politique.

Un second tour de pourparlers entre le Premier ministre du gouvernement d’union nationale libyen, Fayez al-Sarraj, et le commandant en chef de l’armée libyenne, le maréchal Khalifa Haftar, serait prévu ce jeudi 11 mai au Caire, selon le site Middle East Monitor qui se base sur la Libye Herald.

Le journal ajoute qu’au cours de leur discussion d’il y a quelques jours à Abou Dhabi, le président égyptien, Abdel Fattah al-Sisi, s’est joint aux pourparlers, pour inviter les deux parties à poursuivre leurs négociations en Égypte.

Aucun des deux parties n’a confirmé officiellement cette rencontre, bien qu’il y ait des rapports estimant leur rencontre très probable durant cette semaine au Caire.

La Libye est préoccupée avec le conflit et les agitations depuis la chute, de l’ancien dictateur Mouammar Kadhafi en 2011.

Le Parlement libyen soutient le gouvernement parallèle établi à Tobrouk à l’Est, un gouvernement qui, tout comme le gouvernement libyen d’union nationale basé à Tripoli, a besoin de paramilitaires pour affirmer son pouvoir.

L’ambassadeur d’Algérie à Damas a fait part de la reprise imminente de ses vols provenant de son pays à destination de la Syrie

Saleh Boucha, ambassadeur d’Algérie en Syrie a déclaré être conscient de la crise syrienne et que certains médias ont l’intention de diffuser de manière ciblée de fausses informations.

L’Algérie souhaite établir ses liaisons aériennes avec la Syrie surtout que le nombre de ressortissants syriens dans ce pays s’élève à 40 000, a affirmé Boucha.

Si l’Algérie établit ses liaisons aériennes avec la Syrie, elle sera le premier pays au monde à le faire, a rapporté le site libanais an-Nachrah.

Le ministre syrien du Transport a affirmé lors de sa rencontre avec Boucha apporter plus de moyens et de facilités à cette initiative et accélérer les échanges commerciaux.

Alger possède des produits dont la Syrie a besoin, a-t-il souligné en mettant l’accent sur la nécessité d’activer ces échanges et d’établir des liaisons maritimes et aériennes avec l’Algérie.