
تقي زاده
L’attentat de Saint-Pétersbourg : le terroriste financé depuis la Turquie !
Selon les bureaux du comité d'enquête russe, l'attentat terroriste du 3 avril dans le métro de Saint-Pétersbourg a été financé depuis la Turquie.
Akram Azimov, le frère du principal planificateur de l’attentat terroriste a en effet établi, selon la juge du tribunal Basmanny de Moscou, des contacts avec l'auteur de l'attentat et il lui aurait livré de l'argent qu’il avait reçu des membres d'un groupe terroriste international en Turquie.
La juge Eléna Lenskaya a émis un verdict en vertu duquel l’appareil judiciaire a présenté des preuves prouvant qu’Akram Azimov avait contacté Akbarjon Djalilov avant de lui verser de l’argent.

Azimov qui s'est rendu à deux reprises en Turquie en 2016 et 2017 a reçu les fonds nécessaires auprès de membres d’une organisation terroriste internationale dont le nom n'a pas été mentionné. Il aurait ensuite livré cette somme à Djalilov.
En outre, Azimov avait falsifié des documents dans le but de rendre le terrain propice aux activités de ce groupe terroriste sur le territoire russe.
Bagdad a convoqué l’ambassadeur de Turquie
Pour protester contre les déclarations du président turc, Recep Tayyep Erdogan, contre les Hachd al-Chaabi, l’Irak a convoqué l’ambassadeur turc à Bagdad.
Le ministère irakien des Affaires étrangères a convoqué ce jeudi 20 avril l’ambassadeur de Turquie Fatih Yildiz pour lui remettre une lettre de protestation, a rapporté la chaîne Sumeria news.
Hier, mercredi, Erdogan a qualifié les Unités de mobilisation populaire d’Irak d’organisation terroriste et accusé l’Iran d’expansionnisme et d’ingérence dans 4 pays arabes de la région. Erdogan a également accusé l’Iran de vouloir étendre dans ces pays « le nationalisme iranien ».
Il a de même avancé que l’Iran cherchait à créer une force iranienne et déclaré que c’était cela qui lui posait problème.
Haley a fait soudainement dévier les discussions du Conseil de sécurité sur l’Iran
Aujourd’hui, jeudi 20 avril, l’ambassadrice des États-Unis à l’ONU a fait soudainement dévier les discussions du Conseil de sécurité sur l’Iran, alors que la réunion était initialement consacrée à la Palestine.
Ce n’est pas la première fois que Nikky Haley tente de concentrer les discussions du Conseil de sécurité sur l’Iran. En effet, cette représentante des USA, qui assure désormais la présidence du CS, a demandé à plusieurs reprises que l’ONU détourne son attention d’Israël pour la porter sur l’Iran.
Et c’est ainsi qu’aujourd’hui, jeudi, lors de la séance du CS, elle a prétendu que les réunions mensuelles du Conseil de sécurité consacrées au Moyen-Orient s’étaient transformées en des séances où l’on ne faisait qu’adresser des blâmes à Israël.
Cette diplomate américaine a ajouté que le sujet israélo-palestinien avait son importance, mais que les sujets de l’Iran et du Hezbollah nécessitaient plus d’attention.
Elle a ajouté : « L’Iran et le Hezbollah sont à l’origine des conflits au Moyen-Orient. Nous discuterons de l’Iran et du Hezbollah. »
Haley a indiqué aussi que l’ensemble des membres de l’ONU devaient rester fidèles à leur engagement de ne pas fournir des armes à l’Iran.
Le représentant du régime israélien, Danny Dannon, a quant à lui prétendu que le Hamas avait investi des millions de dollars depuis 2005 pour acheter des armes et creuser des tunnels. Et il a ajouté aussi que le Conseil de sécurité devait condamner les comportements de l’Iran, qu’il a qualifiés de « dangereux ».
Des dizaines de Palestiniens blessés par les militaires israéliens
Les militaires du régime d’Israël ont réprimé ce jeudi 20 avril la marche des Palestiniens organisée par solidarité avec les détenus qui observent une grève de la faim, blessant des dizaines de protestataires.
Les militaires israéliens ont tiré des balles et des gaz lacrymogènes sur les manifestants qui se dirigeaient vers la prison d’Awfar, a rapporté le site d’information Youm7.
Aux dires des témoins oculaires, les militaires ont arrêté un jeune Palestinien.
Quelque 1 300 détenus sont en grève de la faim depuis 4 jours.
Le dirigeant du Fatah, Marwan Baghouthi, fait partie des détenus qui se sont mis en grève de la faim en protestation contre leurs conditions de détention déplorables.
Le président du comité chargé des affaires des prisonniers palestiniens a annoncé qu’environ 1 300 prisonniers ont entamé lundi une grève de la faim et que l’on s’attend à ce leur nombre s’accroisse de jour en jour.
D’après l’Organisation des affaires des prisonniers, le nombre de détenus palestiniens dans les prisons du régime de Tel-Aviv s’élève à 6 500.
De Mistura annonce le report de la réunion de Genève
L’envoyé spécial de l’ONU pour la Syrie a annoncé que les pourparlers pour la paix en Syrie, qui devaient normalement se tenir ce lundi 24 avril à Genève, avaient été remis à plus tard et non pas annulés.
La réunion de Genève, qui devait rassembler le lundi prochain 24 avril la Russie, les États-Unis et l’ONU autour de la table des discussions, a été suspendue pour des raisons non déterminées, a indiqué Staffan de Mistura, balayant ainsi les récentes rumeurs concernant leur annulation.
Pour l’émissaire onusien, les progrès observés sur le terrain, comme le déminage de certaines zones, sont autant d’éléments incitant à l’optimisme et venant s’ajouter aux succès récoltés lors de la réunion tripartite qui s’est tenue cette semaine à Téhéran à propos de la Syrie.
Iran : début des 34ièmes compétitions internationales du Saint Coran


Iran: l'administration Trump réévalue l'accord nucléaire
Rex Tillerson avait déclaré mardi soir avoir informé le Congrès américain du lancement d'une étude, demandée par le président Donald Trump, pour savoir si l'allègement des sanctions envers l'Iran prévu par l'accord nucléaire correspondait à l'intérêt national des Etats-Unis.
Considéré comme l'un des principaux succès diplomatiques de M. Obama, l'accord de juillet 2015 entre l'Iran et les grandes puissances (Etats-Unis, Chine, Russie, France, Grande-Bretagne, Allemagne), entré en vigueur en janvier 2016, est destiné à garantir la nature strictement pacifique du programme nucléaire iranien en échange d'une levée des sanctions internationales.
Lors de sa campagne électorale, M. Trump a promis de déchirer l'accord nucléaire signé entre l'Iran et les 6 pays puissants du monde.
Trump : deux pas en avant, un pas en arrière
Le changement radical de rhétorique du président Trump sur l’ensemble de sa politique extérieure s’est accompagné du bombardement de la base syrienne de Cheyrat et de celui d’une montagne afghane.
Le monde a tremblé devant ce déploiement de force : 59 missiles Tomahawks en Syrie et une méga-bombe GBU-4/B3 en Afghanistan. Pourtant, la base de Cheyrat était à nouveau opérationnelle dès le lendemain, tandis que « la mère de toutes bombes » a certes provoqué l’effondrement de trois sorties d’un tunnel naturel, mais n’a pas détruit les kilomètres de passages souterrains creusés avec le temps par les rivières dans la montagne. Bref, beaucoup de bruit pour rien.
Ces deux opérations étaient manifestement destinées à convaincre l’État profond US que la Maison-Blanche soutenait à nouveau la politique impériale. Elles ont eu l’effet escompté sur l’Allemagne et la France. La chancelière Angela Merkel et le président François Hollande ont applaudi leur suzerain et appelé à en finir avec la Syrie. La surprise est venue d’ailleurs.
Le Royaume-Uni ne s’est pas contenté de suivre le mouvement. Son ministre des Affaires étrangères, Boris Johnson, a proposé de prendre des sanctions contre la Russie, complice selon lui des « crimes » syriens, et responsable d’une manière ou d’une autre de la résistance afghane et de bien d’autres choses.
Lors de la réunion des ministres des Affaires étrangères du G7, Johnson a annoncé l’annulation de son déplacement à Moscou et a invité tous ses partenaires à rompre leurs relations politiques et commerciales avec la Russie. Ces derniers, tout en approuvant l’initiative britannique, se sont prudemment tenus en retrait. Rex Tillerson, le secrétaire d’État états-unien, a quant à lui, clairement écarté cette folle proposition et a maintenu son voyage à Moscou. Avec aplomb, Johnson a alors déclaré que les Européens auraient mandaté Tillerson pour faire entendre raison aux Russes.
Alors que le protocole international prévoit la réception d’un ministre par son homologue et non par le chef d’État local, la presse atlantiste présentait l’accueil de Tillerson par Lavrov comme un refroidissement des relations américano-russes. Avant qu’il ait eu le temps de saluer son hôte, Sergey Lavrov fut interrompu par une journaliste de Washington qui le prit à partie. La rappelant à la politesse, le ministre russe refusa de lui répondre et écourta les présentations.
L’entretien, à huis clos, dura plus de quatre heures, ce qui paraît bien long pour des gens qui n’auraient rien à se dire. En définitive, les deux hommes demandèrent audience au président Poutine qui les reçut deux heures supplémentaires.
À l’issue de ces rencontres, les ministres délivrèrent une conférence de presse. Ils assurèrent sans rire avoir exclusivement pris note de leurs divergences. Sergey Lavrov mit en garde les journalistes devant le danger que cette rupture faisait courir au monde.
Cependant le lendemain, le même Lavrov, s’adressant à la presse russe, indiquait avoir conclu un accord avec son hôte. Washington se serait engagé à ne plus attaquer l’armée arabe syrienne et la coordination militaire entre le Pentagone et l’armée russe pour la circulation aérienne dans le ciel syrien aurait été rétablie.
En apparence, l’administration Trump hurle sa puissance et bombarde, mais en réalité, elle veille à ne rien commettre d’irréparable. Le pire et le meilleur sont donc possibles.
Iran : le Guide suprême reçoit les commandants de l’armée
Dans une autre partie de ses propos, le commandant en chef des forces armées iraniennes a insisté sur l’importance de l’organisation d’une élection saine marquée par un esprit d’enthousiasme et de joie, malgré les tentatives des ennemis visant à perturber le processus électoral en Iran.
« Tout le monde doit considérer le processus électoral à sa juste valeur », a-t-il ajouté.
« Ceux qui regardent les médias étrangers savent bien comment les ennemis tentent de saboter les élections présidentielles en Iran », a souligné le Guide suprême de la Révolution islamique.
L’honorable Ayatollah Khamenei a espéré que la nation iranienne, plus vigilante que jamais, résistera face à ce geste hostile des ennemis et que les élections présidentielles se dérouleront en totale sécurité et dans une ambiance marquée par la joie et l’enthousiasme.
Moscou appelle Washington à ne pas prendre de décision hâtive contre la Corée du Nord
La porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères vient d’annoncer que Moscou espérait que Washington s’abstienne de prendre une décision hâtive concernant la Corée du Nord et qu’il en examine les conditions et les circonstances avant toute action.
Zakharova a ainsi déclaré : « Nos collègues américains ont un très mauvais trait de caractère qui consiste à agir avant d’analyser la situation. Ce serait l’idéal que dans les conditions actuelles (tensions montantes entre l’Amérique et la Corée du Nord) ils agissent différemment et qu’avant toute action, ils l’évaluent et qu’ils choisissent ensuite la meilleure stratégie à adopter ! »