
تقي زاده
Israël se prépare à attaquer la Syrie
Selon le député syrien, Faysal Azuz, "les agissements militaires sur les frontières sud d'Israël sont symptomatiques d'un état de chose : Israël s'apprête à participer à une vaste offensive qui se prépare contre la Syrie.
Interviewé par Sputnik, Azuz a relevé " une multiplication importante des mouvements de troupes" dans le sud d'Israël, ce qui est un prélude à une "action militaire à lancer par la Jordanie et à laquelle prendront part Israël et les terroristes takfiristes". Selon le député, "il existe des signes avant-coureurs d'une nouvelle offensive, encore plus grande que celle menée par les États-Unis contre l'aérodrome de Homs il y a trois semaines. Et à cette attaque participera le régime israélien. Les Américains seront eux-aussi évidemment du jeu et l'action vise surtout à remonter le moral des terroristes, a dit Azuz.
Le sud de la Syrie et surtout la province de Deraa revêtent une importance stratégique puisqu'elle est limitrophe du Liban et du Golan occupé. Les États-Unis ont affirmé à maintes reprises leur intention de créer ce qu'ils appellent " zones sécurisées" dans le nord et le sud de la Syrie et ils ont réussi, de toute évidence, à convaincre l'armée jordanienne de les accompagner. L'objectif principal de l'axe Israël/USA est évidement le Hezbollah, composante principale de l'axe de la Résistance déployée dans le sud syrien.
Le député Azuz a évoqué ensuite les frappes israéliennes du dimanche matin contre la localité de Quneitra dont le bilan annoncé s'est élevé à trois morts et deux blessés. "Ce bilan n'est pas confirmé ni authentifié, a-t-il poursuivi.
" En effet le stratagème est assez connu : de concert avec Israël, les terroristes tirent des roquettes contre Israël, et lui fournissent le prétexte nécessaire à ce qu'il bombarde le sud de la Syrie et il bombarde toujours les positions de l'armée syrienne comme par hasard au lieu de celle appartenant aux terroristes"
Une information relayée par Al Mayadeen avait fait état d'une frappe israélienne aux missiles contre un entrepôt d'armes dans la localité de "Naba al Fawar" à Quneitra. L'AFP a avancé le bilan de cinq morts, tous soldats syriens et de deux blessés. Mais les sources syriennes n'ont pas confirmé ce bilan.
France sous la tutelle
En France les sondages n'ont pas menti : le score important d’Emmanuel Macron au premier tour de l'élection présidentielle a été prévu par tous les sondages. De toute évidence, il sera le futur président français. Mais cette présidence ne vise pas à constituer un nouveau parti, Les Démocrates, face aux Républicains, comme aux États-Unis. Il s’agit plutôt de créer un mouvementisme sans objet qui permette de préserver les intérêts de la classe dirigeante. « En marche ! » donc, vers la dissolution de la République française dans la globalisation consumériste.
La déclaration d’Emmanuel Macron, se présentant comme le candidat « anti-système », a surpris les Français, car il avait été nommé secrétaire général adjoint de l’Élysée en 2012, puis ministre de l’Économie, de l’Industrie et du Numérique dans le gouvernement Manuel Valls II, en 2014.
Il n’a d’ailleurs démissionné de cette dernière fonction que pour avoir les mains libres, afin de se présenter à l’élection présidentielle. Cette auto-désignation nous dit cependant quelque chose d’important sur l’évolution de la structure politique. Qu’Emmanuel Macron se sépare du régime des partis politiques comme mode de gouvernance du pays est une évidence. Pourtant, cette prise de distance, vis-à-vis des partis constitués, ne fait pas de lui un candidat anti-système, car le « système » qui se met en place n’est plus celui des partis, mais bien celui d’une gouvernance politique directe des États nationaux par les acteurs économiques dominants et les structures politiques internationales.
D’ailleurs l’intervention de l’« anti-système » apparaît de plus en plus prégnante dans le déroulement des élections françaises. Le scénario initié par François Hollande se répète, une candidature qui apparaît d’abord comme prématurée, puis la liquidation inespérée de son concurrent, Dominique Strauss Khan, contre lequel il n’avait aucune chance. Cette fois, c’est le candidat de la droite François Fillon, grandissime favori de l’élection présidentielle, qui voit sa réussite subitement impactée par une affaire d’emploi prétendument fictif, existant depuis des dizaines d’années, mais que l’on vient inopinément de découvrir. Dans les deux cas, ces interventions providentielles, destinées à rétablir la morale ou les bonnes mœurs et incidemment à liquider le politique, remettent en selle des candidats qui n’ont aucune velléité de se démarquer, même d’un cheveu, de la politique impériale. Ce sont les candidats les plus malléables qui bénéficient de ces actions du destin. Dans le cas de Macron, on a même un candidat parfaitement « liquide », entièrement construit par l’anti-système et ses médias. Ainsi, « l’anti-système » se montre avant tout comme une restructuration, par le haut, de la représentation politique.
La liquidation programmée du PS
Le positionnement du candidat Macron s’inscrit dans une tendance forte, particulièrement visible au sein du Parti socialiste français, celle de l’auto-implosion. Sa candidature posée en dehors du Parti n’est que le dernier avatar d’une série d’événements qui montrent une volonté interne de liquidation de cette structure. François Hollande ne disait-il pas déjà en 2015 : « Il faut un acte de liquidation. Il faut un hara-kiri. Il faut liquider le PS pour créer le parti du Progrès ». Le premier ministre Manuel Valls s’est également présenté comme partisan d’un « front républicain », pour une fusion des listes électorales au niveau des primaires dans les circonscriptions ou le Front national risquerait de l’emporter. On ne peut donc être étonné de sa dernière déclaration selon laquelle il voterait Emmanuel Macron, pour barrer la route à l’extrême droite.
Invité par Matteo Renzi à la fête de l’Unità, le Premier ministre français avait aussi déclaré : « Il n’y a pas d’alternative à gauche, la seule autre donne c’est le Front National. C’est ça et rien d’autre qui doit occuper l’esprit de tous les socialistes. ». Ou encore, au micro de BFM-TV :« À chacun de se dire : est-ce qu’il y a une politique alternative à ce que nous faisons ? Oui, il y en a, il y a ce que propose l’extrême-droite ».
L’organisation de la légitimation repose sur la diabolisation d’un parti politique, le Front National, devenu pourtant semblable aux autres, depuis son aggiornamento de parti fasciste en organe du « meilleur des mondes ». Le programme n’a plus d’importance, seule compte la capacité, auto-proclamée et authentifiée par les médias, d’empêcher le Front national d’arriver au pouvoir. Macron s’inscrit dans cette ligne politique. Il en est son point d’aboutissement. Cette hypostase lui assure sa légitimité et enlève toute crédibilité à toute autre candidature.
La fin du système des partis
La tendance à l’effacement du système des partis, particulièrement explicite en ce qui concerne le PS, se vérifie aussi au niveau du parti républicain, même si le processus de décomposition est moins avancé et a dû faire l’objet d’une aide extérieure par le biais de l’opportune « affaire » Fillon. Cependant, le processus était déjà bien engagé, comme nous le montre le système des « primaires ».
Le candidat d’un parti n’est plus désigné par ses militants, mais peut être élu par tout un chacun, et ainsi par les membres d’un parti concurrent. Le candidat n’est donc plus celui d’un parti, mais celui de l’ensemble des Français, même celui de ses opposants. Ce ne sont plus les organisations politiques qui s’affrontent, mais de simples personnalités, non plus porteuses d’un programme, mais d’une image façonnée par les médias. Du choc des idées, on passe à la concurrence des images.
Nous nous trouvons dans une nouvelle configuration de la « scène politique » , de l’espace de la représentation politique. Nous passons d’un système organisé autour d’un parti de masse dominant ou d’une structure binaire de deux organisations « alternatives », gauche et droite, à un mode de gouvernance qui abandonne le système des partis et qui, dans les faits et dans le langage, rejette le politique.
Une crise de représentation partisane n’est pas un phénomène unique dans le paysage politique français. Il existe plusieurs références historiques, dont celle du bonapartisme instaurant le Second empire, ou, plus près de nous, l’instauration de la Cinquième République en 1958 par le général De Gaule. Cependant, le phénomène actuel est autre. Les deux exemples cités relèvent d’un coup de force extérieur face à l’appareil législatif. Aujourd’hui, nous assistons à un processus interne d’auto-démantèlement de l’ensemble de la structure d’État.
Si hier, la crise de représentation des partis a conduit à un renforcement effectif de l’Exécutif, aujourd’hui, l’augmentation de ses prérogatives aboutit à un accroissement purement formel de son pouvoir, car il ne travaille pas pour son propre compte, mais pour celui d’organisations supra-nationales, des structures intermédiaires de l’Empire, tels que l’Union Européenne, le Conseil de l’Europe ou l’Otan. L’appareil exécutif national, dans son viol permanent du Parlement, apparaît comme un simple relais. Ainsi, parler de crise de représentation des partis politiques n’est pas suffisant. Il ne s’agit plus d’un fait lié à une conjoncture politique particulière, mais d’un événement d’ordre structurel.
Primauté de l’image
Le phénomène de la candidature Macron révèle une mutation dans l’exercice du pouvoir d’État, à savoir la fin de toute médiation avec la société civile. Les différents lobby se substituent aux partis. Les grandes entreprises ont la capacité de défendre directement leurs intérêts, contre la grande majorité de la population, sans que la décision prise prenne la forme d’une défense de l’intérêt collectif.
Autrement dit, la classe économiquement et politiquement dominante devient également la classe régnante, celle qui occupe les devants de la « scène politique », de l’espace de la légitimation. La classe dominante gère directement ses intérêts et promotionne ouvertement ses candidats. Le processus de légitimation de cette procédure ne relève plus de la représentation, mais du marketing, la scène politique se confondant avec celle des médias.
La candidature Macron est ainsi le symptôme d’une société capitaliste avancée, dans laquelle les rapports sociaux sont complètement transformés en rapports entre choses, entre marchandises. Les divergences exprimées par les différents candidats se réduisent à la compétition des images, à la concurrence des marchandises. Ainsi, Macron se place hors langage. Chacun peut mettre ce qu’il veut entendre dans ce qui est dit. Il ne nous demande pas d’adhérer à un discours, mais de regarder son image et d’être en fusion avec elle.
Il n’y a plus de place pour la politique et la confrontation de points de vue divergents, mais à un abandon de sa vie privée et publique, afin de s’adapter aux changements permanents des rapports de production et à la fluidité renforcée des forces productives, c’est à dire aux exigences, constamment renforcées de la rentabilité du capital.
« En marche » vers une société « moderne-liquide »
Comme un inventaire à la Prévert ne forme pas un programme, rien n’est déterminé. Au nom de la nécessaire adaptation à la « modernité », est promue la propension à tout accepter, à renoncer à tout acquis social. Ainsi, tous les espoirs sont permis pour ses commanditaires, aucune limite n’étant fixée a priori à leurs futures exigences.
Macron s’inscrit dans une idéologie de la « société moderne-liquide » , telle qu’elle a été saisie par le sociologue Zygmunt Bauman, celle du changement permanent en vue de s’adapter à la fluidité des choses. Alors, l’absence de cohérence interne du « programme » se présente positivement, comme une possibilité d’adaptabilité constante, comme une fluidité, a priori préexistante à la conscience des choses, permettant d’intégrer toute mutation. La réforme du Code du travail réalisée par le gouvernement Hollande, dans lequel il occupait un poste clé, en est une première étape. Casser le rapport de force et la capacité de résistance des travailleurs, est la condition préalable pour réaliser l’adaptabilité permanente des travailleurs aux exigences du patronat. Non seulement Emmanuel Macron s’inscrit dans la continuité de l’action du gouvernement sortant, mais il la magnifie, lui donnant sa véritable dimension, celle de la « société liquide ». Cette dernière se caractérise par l’absence de projet précis, sinon de gouverner pragmatiquement. Ce type de gouvernementalité ne peut que donner une place encore accrue aux « experts », renforçant la tendance déjà bien affirmée de gestion de la chose publique par ordonnances, ainsi que par l’emploi de la procédure du 49-3 [1], déjà abondamment utilisée par le gouvernement sortant.
Ici, point d’alternative, le « hors-système » se résume à une capacité revendiquée d’adaptabilité à toute mutation sociale, quelle qu’elle soit. La fluidité exprimée se reflète dans le nom même de son mouvement « En marche ! », une injonction qui ne précise aucunement vers quoi elle se dirige, mais qui nous indique qu’il s’agit d’abandonner toute résistance à la machine économico-politique.
France/présidentielle : Macron et Le Pen donnés gagnants
Selon les premières estimations, Emmanuel Macron et Marine Le Pen sont en tête du scrutin du 23 avril.
Emmanuel Macron, en tête, et Marine Le Pen sont qualifiés pour le second tour de l’élection présidentielle, selon les estimations à 20 h dimanche de plusieurs instituts de sondage.
Emmanuel Macron obtiendrait entre 23 % et 24 %, Marine Le Pen entre 21,6 % et 23 %, devant Jean-Luc Mélenchon entre 19,5 % et 20 %, François Fillon entre 19 % et 20,3 %, Benoît Hamon entre 6,1 % et 7 %, Nicolas Dupont-Aignan entre 4,6 % et 5 %. Aucun autre candidat n’atteint la barre des 5 %.

Plus de coopérations entre la Chine et l'Iran
Des ministres iranien et chinois des Affaires étrangères, respectivement Mohammad Javad Zarif et Wang Yi se sont rencontrés le dimanche 23 avril à Athènes en marge du Forum des civilisations anciennes qui devrait ouvrir ses portes aujourd’hui lundi.
Les deux parties ont échangé leurs points de vue sur la tenue du Forum des civilisations anciennes, des relations de part et d’autre et des questions régionales et internationales.
Lors de cette entrevue le premier diplomate iranien a salué l’initiative sino-grecque d'organiser le Forum des pays héritiers de grande civilisation. Il n’a pas manqué de qualifier d’importante cette initiative avant d’ajouter :
« La communauté internationale a besoin d’entrer en négociation avec les pays disposant d’une civilisation ancienne. Il est très important que les pays mènent des échanges de vue en vue de développer leur coopération pour lutter contre le terrorisme, fléau qui a traumatisé la communauté internationale ».
En évoquant l'histoire et la civilisation iranienne et chinoise, le chef de la Diplomatie chinoise s’est exprimé en ces termes :
« Il est nécessaire que les deux pays que sont l’Iran et la Chine développent leur coopération afin de trouver des solutions adéquates aux problèmes actuels dont souffre la communauté humaine et le Forum des civilisations anciennes pourrait être une bonne occasion à cette fin ».
Le ministre iranien des Affaires étrangères a aussi jugé excellentes des relations qu’entretiennent Téhéran et Pékin. Il a souhaité un renforcement des relations de part et d’autre avant de plaider pour la levée de certains problèmes financiers et bancaires qui persistent.
Zarif a souligné que l’Iran et la Chine poursuivront leur coopération. Il a également plaidé pour la présence plus active de la Chine dans le port iranien de Chabahar.
Les deux parties iranienne et chinoise n’ont pas manqué de débattre des questions régionales notamment du dossier syrien.
En Syrie, le rapprochement entre l'Iran d'une part la Russie et la Chine de l'autre s'est traduit en acte les parties ayant sensiblement développé leurs coopérations militaires.
Les USA ne pourront pas garantir la sécurité de leurs citoyens
« Les USA sont incapables de résister à une attaque nucléaire russe », a reconnu un responsable de haut rang US.
Le ministre américain de la Sécurité intérieure a précisé que son pays ne disposait pas d’un système de défense susceptible de garantir la sécurité de ses citoyens en cas de frappe nucléaire d’envergure d’un autre pays comme la Russie.
Dans une interview accordée à la chaîne CNN, le ministre de la Sécurité intérieure John Kelly a déclaré que son pays ne disposait pas d’un système de défense apte à repousser d'éventuelles attaques nucléaires d’envergure russes.
En réponse à une question sur la capacité des États-Unis censée faire face aux éventuels attaques nucléaires nord-coréennes ou n’importe quel autre pays, John Kelley s’est exprimé en ces termes :
« Il va sans dire que certains pays dont la Russie disposent d’une bonne quantité d’armes nucléaires et qu’ils pourraient venir à bout de notre capacité défensive ».
Quant au danger des missiles nord-coréens pour la sécurité nationale américaine il s'est refusé à tout commentaire, en prétextant que les informations dont ils disposaient sont confidentielles.

« Tant que la Corée du Nord détient des missiles équipés d’ogives nucléaires qui pourraient atteindre le territoire américain alors les États-Unis se trouvent dans une situation dangereuse », a-t-il prétendu.
Et d'ajouter que le président américain, Donald Trump envisagerait de résoudre sérieusement cette question avant la fin de son mandat.
Cette annonce constitue une menace directe contre Pyongyang alors que les États-Unis viennent d'envoyer tout un armada en mer de Chine, quitte à attiser les tensions dans la péninsule coréenne. Des exercices militaires de Washington avec ses alliés sud-coréens et japonais se multiplient aussi au prix souvent de provoquer la Corée du Nord.
Début des manœuvres conjointes de Lion d’Afrique
Les manœuvres militaires américano-marocaines, baptisées «African Lion» (Lion d’Afrique), menées par les Forces armées royales du Maroc (FAR) et les forces américaines, avec la participation de plusieurs pays amis africains et de l'OTAN ont débuté ce samedi 22 avril.
Près de 1 300 militaires en provenance des forces armées de 11 pays ont participé à ces exercices au Maroc. Les États-Unis ont fait également débarquer leurs fusiliers marins au Maroc.
« Africain Lion » reste les plus grandes manœuvres militaires jamais organisées chaque année depuis 2007 en Afrique.
Pour cet exercice de 2017, la France, l'Espagne et la Grande-Bretagne, l’Espagne, le Canada, le Mali, la Mauritanie, le Sénégal et la Tunisie y prendront part aux côtés des États-Unis et du Maroc.
Les contingents aériens, maritimes et terrestres y participeront.
Ces opérations militaires conjointes incluront des entraînements dans le domaine technique et tactique ainsi que dans la stratégie de la guerre et des opérations de maintien de la paix.
Les exercices militaires d’African Lion 2017 se poursuivent jusqu'au 28 avril.
3000 terroristes tunisiens combattent dans des rangs terroristes à l’étranger
Le ministre tunisien de l’Intérieur vient de déclarer que près de 3000 ressortissants tunisiens avaient rejoint les rangs des groupes terroristes sévissant en Syrie, en Libye et ailleurs dans le monde.
Selon la chaîne libanaise Al-Manar, le ministre tunisien de l’Intérieur, Hedi Mejdoub a indiqué lors d’une séance parlementaire que 30 % des terroristes étaient sur le sol libyen et 60 % sur le sol syrien.
Mejdoub a ajouté qu’il y avait 800 terroristes tunisiens qui étaient rentrés au pays et que parmi eux, 190 avaient été emprisonnés, 137 soumis à un régime de résidence obligatoire et 55 tués lors d’opérations antiterroristes.
Le ministre tunisien de l’Intérieur a précisé que 760 terroristes tunisiens avaient été tués à l’étranger.
Les autorités tunisiennes sont très préoccupées par ce sujet de Tunisiens combattant dans les rangs terroristes à l’étranger. Certaines d’entre elles ont même demandé la déchéance de la nationalité tunisienne de ces personnes.
La fin du système des partis
- Emmanuel Macron : la Révolution de l’eau tiède
La déclaration d’Emmanuel Macron, se présentant comme le candidat « anti-système », a surpris les Français, car il avait été nommé secrétaire général adjoint de l’Élysée en 2012, puis ministre de l’Économie, de l’Industrie et du Numérique dans le gouvernement Manuel Valls II, en 2014. Il n’a d’ailleurs démissionné de cette dernière fonction que pour avoir les mains libres, afin de se présenter à l’élection présidentielle. Cette auto-désignation nous dit cependant quelque chose d’important sur l’évolution de la structure politique. Qu’Emmanuel Macron se sépare du régime des partis politiques comme mode de gouvernance du pays est une évidence. Pourtant, cette prise de distance, vis-à-vis des partis constitués, ne fait pas de lui un candidat anti-système, car le « système » qui se met en place n’est plus celui des partis, mais bien celui d’une gouvernance politique directe des États nationaux par les acteurs économiques dominants et les structures politiques internationales.
D’ailleurs l’intervention de l’« anti-système » apparaît de plus en plus prégnante dans le déroulement des élections françaises. Le scénario initié par François Hollande se répète, une candidature qui apparaît d’abord comme prématurée, puis la liquidation inespérée de son concurrent, Dominique Strauss Khan, contre lequel il n’avait aucune chance. Cette fois, c’est le candidat de la droite François Fillon, grandissime favori de l’élection présidentielle, qui voit sa réussite subitement impactée par une affaire d’emploi prétendument fictif, existant depuis des dizaines d’années, mais que l’on vient inopinément de découvrir. Dans les deux cas, ces interventions providentielles, destinées à rétablir la morale ou les bonnes mœurs et incidemment à liquider le politique, remettent en selle des candidats qui n’ont aucune velléité de se démarquer, même d’un cheveu, de la politique impériale. Ce sont les candidats les plus malléables qui bénéficient de ces actions du destin. Dans le cas de Macron, on a même un candidat parfaitement « liquide », entièrement construit par l’anti-système et ses médias. Ainsi, « l’anti-système » se montre avant tout comme une restructuration, par le haut, de la représentation politique.
La liquidation programmée du PS
Le positionnement du candidat Macron s’inscrit dans une tendance forte, particulièrement visible au sein du Parti socialiste français, celle de l’auto-implosion. Sa candidature posée en dehors du Parti n’est que le dernier avatar d’une série d’événements qui montrent une volonté interne de liquidation de cette structure. François Hollande ne disait-il pas déjà en 2015 : « Il faut un acte de liquidation. Il faut un hara-kiri. Il faut liquider le PS pour créer le parti du Progrès ». Le premier ministre Manuel Valls s’est également présenté comme partisan d’un « front républicain », pour une fusion des listes électorales au niveau des primaires dans les circonscriptions ou le Front national risquerait de l’emporter. On ne peut donc être étonné de sa dernière déclaration selon laquelle il voterait Emmanuel Macron, pour barrer la route à l’extrême droite.
Invité par Matteo Renzi à la fête de l’Unità, le Premier ministre français avait aussi déclaré : « Il n’y a pas d’alternative à gauche, la seule autre donne c’est le Front National. C’est ça et rien d’autre qui doit occuper l’esprit de tous les socialistes. ». Ou encore, au micro de BFM-TV :« À chacun de se dire : est-ce qu’il y a une politique alternative à ce que nous faisons ? Oui, il y en a, il y a ce que propose l’extrême-droite ».
L’organisation de la légitimation repose sur la diabolisation d’un parti politique, le Front National, devenu pourtant semblable aux autres, depuis son aggiornamento de parti fasciste en organe du « meilleur des mondes ». Le programme n’a plus d’importance, seule compte la capacité, auto-proclamée et authentifiée par les médias, d’empêcher le Front national d’arriver au pouvoir. Macron s’inscrit dans cette ligne politique. Il en est son point d’aboutissement. Cette hypostase lui assure sa légitimité et enlève toute crédibilité à toute autre candidature.
La fin du système des partis
La tendance à l’effacement du système des partis, particulièrement explicite en ce qui concerne le PS, se vérifie aussi au niveau du parti républicain, même si le processus de décomposition est moins avancé et a dû faire l’objet d’une aide extérieure par le biais de l’opportune « affaire » Fillon. Cependant, le processus était déjà bien engagé, comme nous le montre le système des « primaires ».
Le candidat d’un parti n’est plus désigné par ses militants, mais peut être élu par tout un chacun, et ainsi par les membres d’un parti concurrent. Le candidat n’est donc plus celui d’un parti, mais celui de l’ensemble des Français, même celui de ses opposants. Ce ne sont plus les organisations politiques qui s’affrontent, mais de simples personnalités, non plus porteuses d’un programme, mais d’une image façonnée par les médias. Du choc des idées, on passe à la concurrence des images.
Nous nous trouvons dans une nouvelle configuration de la « scène politique » , de l’espace de la représentation politique. Nous passons d’un système organisé autour d’un parti de masse dominant ou d’une structure binaire de deux organisations « alternatives », gauche et droite, à un mode de gouvernance qui abandonne le système des partis et qui, dans les faits et dans le langage, rejette le politique.
Une crise de représentation partisane n’est pas un phénomène unique dans le paysage politique français. Il existe plusieurs références historiques, dont celle du bonapartisme instaurant le Second empire, ou, plus près de nous, l’instauration de la Cinquième République en 1958 par le général De Gaule. Cependant, le phénomène actuel est autre. Les deux exemples cités relèvent d’un coup de force extérieur face à l’appareil législatif. Aujourd’hui, nous assistons à un processus interne d’auto-démantèlement de l’ensemble de la structure d’État.
Si hier, la crise de représentation des partis a conduit à un renforcement effectif de l’Exécutif, aujourd’hui, l’augmentation de ses prérogatives aboutit à un accroissement purement formel de son pouvoir, car il ne travaille pas pour son propre compte, mais pour celui d’organisations supra-nationales, des structures intermédiaires de l’Empire, tels que l’Union Européenne, le Conseil de l’Europe ou l’Otan. L’appareil exécutif national, dans son viol permanent du Parlement, apparaît comme un simple relais. Ainsi, parler de crise de représentation des partis politiques n’est pas suffisant. Il ne s’agit plus d’un fait lié à une conjoncture politique particulière, mais d’un événement d’ordre structurel.
Primauté de l’image
Le phénomène de la candidature Macron révèle une mutation dans l’exercice du pouvoir d’État, à savoir la fin de toute médiation avec la société civile. Les différents lobby se substituent aux partis. Les grandes entreprises ont la capacité de défendre directement leurs intérêts, contre la grande majorité de la population, sans que la décision prise prenne la forme d’une défense de l’intérêt collectif.
Autrement dit, la classe économiquement et politiquement dominante devient également la classe régnante, celle qui occupe les devants de la « scène politique », de l’espace de la légitimation. La classe dominante gère directement ses intérêts et promotionne ouvertement ses candidats. Le processus de légitimation de cette procédure ne relève plus de la représentation, mais du marketing, la scène politique se confondant avec celle des médias.
La candidature Macron est ainsi le symptôme d’une société capitaliste avancée, dans laquelle les rapports sociaux sont complètement transformés en rapports entre choses, entre marchandises. Les divergences exprimées par les différents candidats se réduisent à la compétition des images, à la concurrence des marchandises. Ainsi, Macron se place hors langage. Chacun peut mettre ce qu’il veut entendre dans ce qui est dit. Il ne nous demande pas d’adhérer à un discours, mais de regarder son image et d’être en fusion avec elle.
Il n’y a plus de place pour la politique et la confrontation de points de vue divergents, mais à un abandon de sa vie privée et publique, afin de s’adapter aux changements permanents des rapports de production et à la fluidité renforcée des forces productives, c’est à dire aux exigences, constamment renforcées de la rentabilité du capital.
« En marche » vers une société « moderne-liquide »
Comme un inventaire à la Prévert ne forme pas un programme, rien n’est déterminé. Au nom de la nécessaire adaptation à la « modernité », est promue la propension à tout accepter, à renoncer à tout acquis social. Ainsi, tous les espoirs sont permis pour ses commanditaires, aucune limite n’étant fixée a priori à leurs futures exigences.
Macron s’inscrit dans une idéologie de la « société moderne-liquide » , telle qu’elle a été saisie par le sociologue Zygmunt Bauman, celle du changement permanent en vue de s’adapter à la fluidité des choses. Alors, l’absence de cohérence interne du « programme » se présente positivement, comme une possibilité d’adaptabilité constante, comme une fluidité, a priori préexistante à la conscience des choses, permettant d’intégrer toute mutation. La réforme du Code du travail réalisée par le gouvernement Hollande, dans lequel il occupait un poste clé, en est une première étape. Casser le rapport de force et la capacité de résistance des travailleurs, est la condition préalable pour réaliser l’adaptabilité permanente des travailleurs aux exigences du patronat. Non seulement Emmanuel Macron s’inscrit dans la continuité de l’action du gouvernement sortant, mais il la magnifie, lui donnant sa véritable dimension, celle de la « société liquide ». Cette dernière se caractérise par l’absence de projet précis, sinon de gouverner pragmatiquement. Ce type de gouvernementalité ne peut que donner une place encore accrue aux « experts », renforçant la tendance déjà bien affirmée de gestion de la chose publique par ordonnances, ainsi que par l’emploi de la procédure du 49-3 [1], déjà abondamment utilisée par le gouvernement sortant.
Ici, point d’alternative, le « hors-système » se résume à une capacité revendiquée d’adaptabilité à toute mutation sociale, quelle qu’elle soit. La fluidité exprimée se reflète dans le nom même de son mouvement « En marche ! », une injonction qui ne précise aucunement vers quoi elle se dirige, mais qui nous indique qu’il s’agit d’abandonner toute résistance à la machine économico-politique.
Iran/présidentielle : six candidats validés
Le Conseil des Gardiens de la Constitution a annoncé au ministère iranien de l'Intérieur la liste des candidats à la présidentielle dont la qualification avait été validée.
Six candidatures ont été validées, jeudi 20 avril, par le Conseil des Gardiens de la Constitution dans le cadre des élections présidentielles qui se tiendront ce 19 mai à travers la République islamique d'Iran.
Voici la liste des candidatures retenues :
1- Seyyed Mostafa Mirsalim
2- Seyyed Ebrahim Raïssi
3- Mohammad Baqer Qalibaf
4- Hassan Rohani
5- Eshaq Jahanguiri
6- Mostafa Hashemitaba
Les campagnes présidentielles viennent de commencer et elles se poursuivront jusqu'au 18 mai, 24 heures avant la tenue des élections.
La 12e présidentielle iranienne est prévue pour le 19 mai 2017.
Péninsule coréenne : des bombardiers chinois en état d'alerte
La Chine a mis en état d'alerte ses chasseurs-bombardiers dans un contexte de tension pesant sur la péninsule coréenne.
La plus grande agence de presse en Corée du Sud, Yonhap, a annoncé jeudi 20 avril que la Chine avait mis en état d'alerte ses chasseurs-bombardiers, munis de missiles de croisière.
Cette nouvelle a été également confirmée par les États-Unis.
Le 11 avril, les médias britanniques ont annoncé l'envoi, par la Chine, de 150 000 soldats à la frontière avec la Corée du Nord afin d'empêcher le flux de réfugiés en cas du déclenchement de la guerre entre Pyongyang et Washington mais la nouvelle a été aussitôt rejetée par le gouvernement chinois.
Sur le plan diplomatique, le Conseil de sécurité des Nations unies a validé, ce mercredi 19 avril, de nouvelles sanctions contre le programme nucléaire et balistique de la Corée du Nord.
Le président des États-Unis, Donald Trump vient de remercier son homologue chinois Xi Jinping pour avoir œuvré à ce que la question nucléaire de la péninsule coréenne soit réglée.