تقي زاده

تقي زاده

Un imam de la mosquée de Torcy (Seine-et-Marne), fermée mardi par le gouvernement accusé des prêches "légitimant le jihad armé", a été suspendu de son poste de professeur de mathématiques, a annoncé le ministère de l'Education nationale jeudi, confirmant une information de RTL.Selon l'arrêté de fermeture de la préfecture, ce professeur du lycée Jean-Moulin de Torcy "était soupçonné de faire du prosélytisme dans les établissements scolaires", d'où sa suspension par le rectorat de Créteil "en attendant une commission disciplinaire", a précisé le ministère à l'AFP
 
Entre rires et larmes, Muhammad Ashraf évoque ses retrouvailles avec ses enfants après plus de 25 ans de séparation entre eux, partis au Pakistan, et lui resté en Inde: l'interminable conflit cachemiri déchire toujours des milliers de familles."Mon fils avait 12 ans quand ils sont partis, et maintenant mon petit-fils a 16 ans. Je suis si heureux de voir tous mes petit-fils et petites-filles", dit à l'AFP ce militaire indien retraité, à la barbe bien taillée.

C'est au terme d'une véritable odyssée qu'il a enfin pu se rendre au Cachemire pakistanais pour les serrer dans ses bras -- un épilogue doux-amer, car ces retrouvailles ne sont que temporaires.

En 1990, M. Ashraf servait dans les forces indiennes loin de son village de Karen, situé près de la frontière pakistanaise dans la partie indienne du Cachemire, lorsqu'y a éclaté une violente insurrection contre New Delhi.

En octobre de cette année-là, sa famille a pris la fuite par crainte des rafles et des tortures auxquelles les autorités indiennes étaient accusées par la presse et la population de recourir pour réprimer le soulèvement.

En même temps que 20.000 autres habitants du Cachemire indien, ils ont traversé la frontière et se sont réfugiés au Pakistan.
M. Ashraf, resté derrière, n'a été mis au courant de leur fuite qu'une semaine plus tard. Sa famille était loin de se douter qu'il lui faudrait plus d'un quart de siècle pour le retrouver.

"L'âge d'or de ma vie, celui que j'aurais dû passer avec ma famille, est fini", soupire le septuagénaire.

Sa tragédie est celle de milliers de familles, divisées par un conflit qui remonte à la Partition meurtrière du sous-continent indien en 1947, à la fin de la colonisation britannique.
 
vendredi, 14 avril 2017 10:28

Des migrants disparus au large de la Libye

Au moins 97 migrants sont portés disparus, dont quinze femmes et cinq enfants, après le naufrage de leur embarcation jeudi au large de la capitale libyenne, a indiqué à l'AFP le porte-parole de la marine libyenne.Le général Ayoub Kacem a indiqué que ce chiffre avait été donné par 23 rescapés de différentes nationalités africaines, secourus par les garde-côtes libyens à un peu moins de 10 km au large de Tripoli.

La coque de l'embarcation était complètement détruite. Les 23 migrants, tous des hommes, ont survécu en s'agrippant à un "ballon" qui était à bord de l'embarcation.

Les migrants disparus sont "probablement morts" même si aucun corps n'a pu être repêché dans l'immédiat en raison des mauvaises conditions climatiques, a ajouté M. Kacem.

Depuis le début de l'année, au moins 590 migrants sont morts ou portés disparus au large de la Libye, selon un bilan provisoire de l'Organisation internationale pour les migrations (OIM) arrêté fin mars.
 
Un aperçue sur la vie de Seyedna Imam Ali(p):
Au treizième jour du mois de Rajab, 23 ans avant l`Hijir, 'Alî ibn Abou-Taleb(p) est né à l'intérieur de la Ka'ba. Personne avant lui et après lui n'a jamais vu le jour dans cet endroit. C'est un honneur que Dieu, que Son nom soit béni, a donné à 'Alî (p). Al-Allûssî, qui est un savant sunnite, a dit à ce propos "La naissance du Prince, que Dieu honore sa face, à l'intérieur de la Maison est une chose très connue dans le monde et reconnue dans les livres des deux parties, les Sunnites et les Chiites". De son côté, 'Abdulbâqî a dit :
Tu es l'Eminent (littéralement, 'Alî) qui a occupé une haute place au-dessus des hauteurs !
Tu es né au milieu de la Mecque, à l'intérieur de la Maison !
Dieu, cela va de soi, n'a pas une maison à la manière des hommes. La maison de Dieu est la maison à partir de laquelle s'élève le culte que l'homme voue à Dieu, ainsi que ses invocations et ses implorations. Elle est l'endroit à partir duquel l'âme de l'homme prend son chemin vers Dieu.
Dès ses premières prises de conscience, 'Alî (p) était une personne qui aimait Dieu et que Dieu aimait. Lors de la bataille de Khaybar, le Prophète (P) a dit : "Demain, je donnerai l'étendard à une homme qui aime Dieu et qui est aimé de Dieu".
'Alî (p) s'adressait avec humilité à son Seigneur et L'invoquait en ces termes : "Comment Tu me tortures alors que ton amour remplit mon cœur ?". Nous lisons dans l'invocation dite de Kumayl : "Suppose, ô mon Seigneur, que je supporterai ton châtiment, mais comment supporterai-je le fait de me séparer de Toi ? Suppose que je supporterai la chaleur de Ton Feu, mais comment supporterai-je le fait de ne pas regarder Ta Gloire ?". Si tu m'enverras au Feu, cela signifie que je serai séparé de Toi. Mais je ne supporte pas le fait d'être séparé de Toi, car mon cœur est avec Toi, ma raison est avec Toi, mes sentiments sont avec Toi et ma vie est avec Toi. Seigneur ! Toute ma conduite est fondée sur le fait que je sais que Tu es Dieu et qu'il n'existe d'autres divinités en dehors de Toi.
Les vertus de 'Alî (p)  
L'histoire nous fait savoir que l'un des compagnons de 'Alî (p), à savoir Dhirâr Ibn Dhamra, a rejoint Mu'âwiya fils d’Abou Sofiane (6eKhalife) après la mort en martyr de 'Alî (p). Un jour  Mu'âwiya lui a dit : "Décris-moi 'Alî". L'homme s'est refusé tout d'abord mais, obligé de la faire par Mu'âwiya, il a fini par dire :
"Comme le fait de le décrire est incontournable, par Dieu, il était très clairvoyant et possédait d'immenses capacités. Sa parole était décisive et son jugement juste. Sa parole est véridique et dans son jugement, il s'attache à la justice et au droit. La science jaillissait de tout son être et la sagesse fusait de toute son âme. Il se sentait mal à l'aise face à ce monde ci et ses plaisirs et se montrait satisfait avec la nuit et sa solitude. Il ne s'intéressait pas à la vie de ce bas-monde. Cette vie ne l'attirait pas, car il était complètement attiré par l'Autre monde et par Dieu. Il préférait la nuit car son calme lui permettait de prier et de s'adresser à son Seigneur. Ses larmes étaient abondantes. Il pleurait et ses larmes couvraient son visage. Il se plongeait longuement dans ses pensées. Il avait la pensée occupée et les idées ouvertes à l'univers tout entier, à la vie toute entière et à toute la responsabilité, car tout en lui était ouvert à la connaissance de Dieu et à la responsabilité de l'homme devant Dieu.  Il tournait ses doigts en pensant et il parlait à soi-même. Il s'adressait à soi-même pour s'étudier et pour demander à son âme de lui rendre des comptes sur tous les détails de sa vie. Il n'était pas comme ceux qui s'oubliaient à force de contacter les gens. Les vêtements et les aliments durs lui plaisaient. Parmi nous, il était comme l'un de nous. Il ne voulait pas être traité comme calife et que ses sujets soient traités comme des simples auxiliaires. Il nous rapprochait de lui quand nous nous rendions chez lui et nous répondait quand nous l'interrogions. Il s'exécutait lorsque nous l'appelions et nous apprenait lorsque nous cherchions à apprendre auprès de lui. Bien qu'il nous rapprochait de lui, par Dieu, nous n'osions pas lui adresser la parole tellement il était majestueux. Sa personnalité était majestueuse et il s'imposait là où il se trouvait. Lorsqu'il souriait, il montrait des dents telles des perles bien rangées. Il vouait un grand respect aux personnes pieuses, et il rapprochait les pauvres. Les puissants n'espéraient point trouver chez lui de l'injustice à exploiter, et les faibles ne désespéraient point de sa justice. Je témoigne que je l’ai vu, dans certaines de ses postures, au milieu de la nuit, alors qu’il se tenait debout dans son lieu de prière tout en tenant comme pour l’arracher, sa barbe de sa main, tout en gémissant comme quelqu’un qui est mordu par un serpent, tout en pleurant comme un affligé et tout en disant : « O la vie de ce monde-ci ! Eloigne-toi de moi. Est-ce moi que tu tentes de séduire ? Est-ce moi que tu désires ? Que je n’ai pas besoin de toi ; ce que tu tentes est irréalisable. Va donc séduire d’autres. Je t’ai répudiée par trois fois sans possibilité d’arrangement. Vie ! Tu es courte ; tu as peu d’importance et ce qu’on peut espérer de toi est ridicule. Les provisions sont chétives, le chemin est long, le voyage est interminable et l’endroit où nous irons est d’une gravité immense ". On dit que Mu‘âwiya a pleuré en entendant ces propos de Dhirâr et s'est mis à essuyer ses larmes de ses manches. Toute l'assistance a également pleuré. Mu'âwiya a fini par dire : "Que la miséricorde de Dieu soit sur Abû al-Hassan et, s'adressant à Dhirâr, il lui a dit : "As-tu été triste pour sa mort ?". Et Dhirâr de répondre : "J'étais triste comme une mère qu'on égorge son enfant dans son sein, une mère dont les larmes ne s'épuisent pas et la tristesse ne se calme point".
 
Ahmad ibn Hanbal, l'imâm de l'école hanbalite, a dit : "On n'a jamais noté chez les Compagnons du Prophète (P) des belles vertus de la taille de celles de 'Alî Ibn Abû Tâlib". On a dit aussi : "Que puis-je dire au sujet d'un homme que ses partisans n'osaient parler de ses vertus, par peur, et ses ennemis ne l'évoquaient pas, par envie. Pourtant, ses vertus connus remplissent le monde".
 
Voilà ce qu'était 'Alî (p) qui s'est élevé grâce à Dieu car il a tout donné à Dieu sans rien laisser pour lui-même. Cela est exprimé par le Noble Verset qui a été révélé à son sujet, la nuit de la Grotte lorsque, pour lui(Le Noble Prophète ( صلی الله علیه و آله و سلم
)) permettre de se sauver, il a passé la nuit dans le lit du Messager de Dieu (صلی الله علیه و آله و سلم).
Ce Verset dit : ((Il en est un, parmi les hommes, qui s'est vendu lui-même pour satisfaire à Dieu)) (Coran II, 207). 'Alî (p) s'est vendu pour satisfaire à Dieu. Il Lui a vendu sa raison, son cœur, ses sentiments et sa vie. 'Alî (p) était du côté de la vérité car Dieu est la Vérité et la Vérité était du côté de 'Alî (p), elle le suivait là où il se dirigeait.
 
La maison du Messager de Dieu (p)… La couveuse de 'Alî (p)
Il a été élevé dans le giron du Messager de Dieu (P). Son père Abû Tâlib avait une famille nombreuse et ne possédait pas assez d'argent. L'un de ses frères a pris en charge l'un de ses enfants alors que le Messager de Dieu (p) a pris 'Alî chez lui dans sa maison. Certaines traditions notent qu'il avait alors deux ans, d’autres notent 6ans). Il a été éduqué d'une éducation provenant du Prophète (P). Il a assimilé ses moralités, il a été guidé par lui, il a pris pour exemples ses paroles et ses actes et il a passé toute sa vie auprès de lui.
 
L'Imâm 'Alî (p) en parle lui-même en disant : 'vous savez bien que je suis un proche parent du Messager de Dieu et qu'il me donnait auprès de lui une place distinguée. Il m'a mis dans son giron alors que j'étais nouveau-né, comme le fait une mère avec son enfant. Il me faisait dormir dans son lit où je touchais son corps et je humais son parfum. Il mâchait la nourriture avant de me la mettre dans la bouche. Il n’a jamais trouvé à mon compte un mensonge dans mes paroles ou une stupidité dans mes actions. Dieu avait chargé le plus Grand parmi Ses anges de l'accompagner et de le guider, jour et nuit, sur la voie des bonnes œuvres et des grandes moralités. C'est donc Dieu qui a éduqué le Prophète (P). Je le suivais comme le petit chameau qui suit sa mère. Chaque jour, il m’apprenait l’un de ses bons caractères, et m'ordonnait de le suivre et de l'imiter. Il se retirait chaque année à Hirâ' et, comme je l'accompagnais, je le voyais et personne en dehors de moi ne le voyait. Il n’y avait aucune maison dont tous les habitants étaient musulmans en dehors de celle du Messager de Dieu et de Khadîja ; moi j’en étais le troisième. Je voyais la lumière de la révélation et je humais le parfum de la prophétie".  
 
Le prestige de ne pas adorer une idole
On note, parmi les prestiges de 'Alî (p), son ancienneté en Islam et le fait de ne s'être jamais prosterné devant une idole. C'est pour cette raison que lorsqu'on parle de 'Alî (p),"Dieu a honoré son visage". Cette expression est d'une grande valeur car elle se réfère au prestige donné par Dieu à 'Alî en lui offrant la faveur de ne pas se prosterner devant une idole. Ibn Abû al-Hadîd dit à ce propos : "Que puis-je dire au sujet d'un homme qui a devancé les autres par son adhésion à la guidance, un homme qui a cru en Dieu et qui L'a adoré, à une époque où les vivants adoraient des pierres et niaient le Créateur. Il n'a été devancé que par celui qui a devancé tout le monde par l'attachement au bien, que par Muhammad, le Messager de Dieu (P)".
 
Passé la nuit dans le lit du Messager de Dieu
Parmi ces autres vertus, on note également la nuit de l'hégire, cette nuit qu'il a passée dans le lit du Prophète (P) pour le protéger en s'exposant à la mort à sa place. Le prophète (صلی الله علیه و آله و سلم
) l'avait mis au courant du danger, mais apprenant que le Prophète (P) arrivera à se sauver, 'Alî  lui a dit : "Va et sois dans le vrai et la guidance. Quant à moi, je ne fais pas de différence entre la mort sur laquelle je tombe et la mort qui tombe sur moi !".
Parmi ces autres vertus, on note également le fait que, la nuit de l'Hégire, le Prophète (P) l'a chargé de le remplacer pour rendre ses dépôts, rembourser et accompagner les Fawâtim(Les 3 Fatima) à Médine.
Fraternisation
On note à son compte un autre mérite, à savoir lorsqu'il a été choisi par le Prophète (صلی الله علیه و آله و سلم
) pour être son frère lorsqu'il a fraternisé entre les Emigrants (Muhâjirûn) et les Partisans (Ansar). Il lui a dit à l'occasion : "Tu es mon frère dans ce monde-ci et dans l'Autre monde". Il a ainsi représenté la fraternité le plus sincère et la plus profonde.
 
'Alî (p), le héros de la paix et de la guerre 
'Alî était le héros de l'Islam dans les guerres des Musulmans.Il était le héros de la bataille de 'Uhud et de la batailles des Factions. Dans cette dernière bataille, les polythéistes et leurs alliés avaient attaqué Médine en vue d'y liquider l'Islam. 'Amr Ibn 'Abd Widd s'est présenté et s'est mis à marcher face aux Musulmans pour les braver. Et le Prophète (P) appelait les Musulmans en leur disant : "Je garantis le Paradis à celui qui lutte contre ‘Amr''. Il a répété cet appel par trois fois et, chaque fois, personne n'a répondu en dehors de 'Alî. Alors le Prophète (P) lui a donné l'autorisation de se battre puis, levant ses bras vers le ciel, il a invoqué Dieu en disant : "Seigneur ! Ne me laisse pas seul, Tu es le meilleur des héritiers!". Puis il a dit : "Toute la foi entre en lutte avec toute la mécréance!". L'Islam s'est incarné ainsi dans 'Alî (p). Sa victoire sur 'Amr a donc été une victoire de l'Islam. Et la mécréance s'est incarné ainsi dans 'Amr, et sa victoire possible aurait été considérée comme une victoire de la mécréance.
'Alî (p) a fini par tuer 'Amr. Il a reçu la médaille de la part du Prophète (P) qui  ((ne tient langage de passion, car ce n’est qu’une révélation qui lui est révélée)) (Coran LIII, 3-4) a alors dit : "Le coup de ‘Alî, dans la bataille du Fossé, équivaut à l’adoration des hommes et des djinns".
'Alî (p) était également le héros de la bataille de Khaybar. Il y a emporté la victoire par la grâce de Dieu. Juste avant, le Prophète صلی الله علیه و آله و سلم avait envoyé des chefs, mais ils avaient tous échoué devant l'ampleur de la tâche. C’est ainsi que le Prophète (Psl) fut amené à prendre la décision suivante :
« Demain je remettrai mon Drapeau à quelqu'un que Dieu et Son Prophète aiment, un éternel fonceur redoutable qui ne tourne jamais le dos à l'adversaire. C'est par lui que le Seigneur accordera la victoire. »
Chacun des principaux compagnons du Prophète (P) était soucieux d'être le lendemain l'illustre élu. Personne ne pensait qu'il pouvait s'agir de 'Ali ibn AbiTalib d'autant plus que ce dernier était non seulement très malade des yeux et ne pouvait rien voir mais aussi était même absent selon certains hadiths (d'après Al Tabarî et Rawdhat al-Ahbâb entre autres).
 
Quelle ne fut alors la surprise de l'assistance lorsque le lendemain le Prophète (P) fit venir 'Ali  et après avoir appliqué sa salive sur ses yeux le guérissant ainsi définitivement de sa maladie, lui demanda de porter son Étendard contre le front ennemi. On dit que l'Imam 'Ali ne souffrit plus jamais de maux d'yeux jusqu'à la fin de sa vie.
 
La suite est connue: 'Alî y avait défoncé le portail en la déracinant. Il disait à ce propos : "Par Dieu ! Je n’ai pas arraché la porte de Khaybar par ma propre force physique mais par la force divine".'Ali triompha de ses ennemis et fut chaleureusement accueilli par le Prophète (P). Il donna le surnom de « Assadullâh » (Le Lion de Dieu) (Voir Gibbon, D. and F. of Roman Empire, vol. V, p.365)
'Alî (p) était le héros de l'Islam dans toutes les guerres du Messager de Dieu (P). Il l'accompagnait jour et nuit et le prophète lui parlait de tous les révélations qu'il recevait. 'Ali (p) disait à ce propos : "Interrogez-moi avant de me perdre. Il n'y a aucun Verset que je ne connais pas s'il est révélé dans une plaine ou sur une montagne, pendant le jour ou pendant la nuit".
Le Prophète (Psl) faisait connaître aux gens ce qu'est la place de 'Alî  sur tous les plans. On note, parmi ses paroles à ce propos : "Je suis la cité de la science, 'Alî en est la porte". "Celui qui me considère comme son maître doit considérer 'Alî comme son maître". "'Alî est avec le Coran, et le Coran est avec 'Alî. Ils ne se sépareront avant de me rejoindre près du Bassin". "Celui qui aimerait voir Adam et sa science, Noé et sa piété, Abraham et son indulgence, Moïse et sa majesté, Jésus et sa dévotion, n'a qu'à regarder 'Alî Ibn Abû Tâlib". Lorsque le Prophète (P) a donné Fâtima az-Zahrâ' (p) en mariage à 'Alî (p), il lui a dit : "Dieu t'a donné Fâtima en mariage au ciel avant que je te la donne dans ce monde. Si 'Alî n'existait pas Fâtima n'aurait pas eu d'équivalent".
Le jihad de 'Alî (p)      
'Alî (p) a vécu pour Dieu et pour l'Islam.
Il s'adressait à Dieu et Lui confiait la raison pour laquelle il a revendiqué le califat en disant : "Seigneur! Tu sais que ce que nous avons fait n'était pas par concurrence pour le pouvoir, ni pour nous approprier des frivolités parmi les choses futiles de ce monde, mais c'était pour faire revivre Ta vrai religion et pour faire triompher les bonnes actions sur la terre. Pour assurer la sécurité pour les opprimés parmi Tes serviteurs et pour mettre en application Tes enseignements oubliés. Seigneur! Je suis le premier à avoir entendu et obéi. Personne, en dehors du Prophète (P) n'a fait la prière avant moi".
'Alî (p) s'est adressé aux Musulmans que les discordes s'agitaient dans leurs sociétés pour leur dire : "Sois dans la discorde comme le petit d'une chamelle laitière : Il n'est pas assez fort pour qu'on le monte et il n'a pas de mamelles pour qu'on le trait". Il disait : "Je me soumettrai tant que les affaires des Musulmans seront respectées et tant que je serai le seul à être traité injustement". Sa cause n'était pas une cause personnelle mais la cause de l'Islam.
 Dans l'un de ses discours au sujet du fait de conseiller le bien et de déconseiller le mal, 'Alî (p) a dit : "Les bonnes œuvres et le jihâd pour la cause de Dieu ne sont en rien comparables au fait de conseiller le bien et de déconseiller le mal. Ils sont semblables à un souffle dans une mer agitée. Le fait de conseiller le bien et de déconseiller le mal ne rapproche pas la mort et ne diminue pas les revenus. Ce qui vaut mieux que tout cela est une parole de justice devant un imâm tyrannique". Il a dit "Garde-toi d’être vu par Dieu en commettant un péché qu’Il t’avait interdit de commettre, et de na pas être vu par Dieu au moment où il te faut Lui obéir. Cela te rangera parmi les perdants. Si tu te sens fort, sois-le pour obéir à Dieu. Si tu te sens faible, soit le pour ne pas Lui désobéir".
Interrogé au sujet du bien, 'Alî (p) a répondu : "Le bien ce n'est pas de voir tes biens et ta progéniture augmenter. Le bien est de voir augmenter ta science et ton indulgence, c'est de devancer les autres par l'adoration de ton seigneur. Si tu fias de bonnes œuvres, tu dois glorifier Dieu; si tu fais de mauvaises œuvres, tu dois demander pardon à Dieu. Le bien dans ce monde-ci n'appartient qu'à deux hommes : Un homme qui a commis des péchés et qui se hâte de se repentir et un homme qui se hâte de faire du bien".
Muslim dans son sahih rapporte que `Ali a dit : "Par Celui qui a fendu les graines et créé l'âme, le Prophète (psl)  m'a promis que ne m'aimera qu'un vrai Croyant et que ne me détestera qu'un hypocrite
Les deux Cheikhs (Al-Bokhari et Muslim), se référant à Sa`d Ibn Abî Waqqâç, rapportent que le Messager de Dieu, ayant décidé de laisser derrière lui `Ali Ibn Abî Tâlib comme son Lieutenant pendant l'expédition de Tabulk, `Ali lui dit : "Ô Messager de Dieu ! Me laisses-tu derrière, parmi les femmes et les enfants ?" Le Prophète (psl) répondit : "N'es-tu pas content d'être à moi ce qu'Aaron avait été à Moïse, à cette différence près qu'il n'y aura pas de Prophète après moi ?"
'Alî (p) : l'école des générations, Il est toujours avec nous. Ses leçons, ses idées et son attachement à Dieu sont toujours avec nous. Sa vie toute entière était consacrée à la pensée, au Jihâd et à l'obéissance à Dieu.
 Pour connaitre ses leçons, il faut s’adresser au livre noble de Nahjul-Balaghah, La voix d’éloquence (contient les sermons, les lettres, les paroles et les conseils de Seyedna Imam Ali(p)).

Imam Ali (P), le premier homme à se convertir à l'islam et aussi le fils de Hazrat Mohammad (P), est né le 13 Rajab (septième mois du calendrier islamique lunaire du Hijra) de 598 dans la Kaaba (centre de pèlerinage pour les musulmans) dans la ville de la Mecque, situé sur la péninsule arabique.

Imam Ali (P) a joué un rôle de premier plan dans la diffusion de la religion divine de l'islam dans le monde et était connu pour sa tolérance et l'humilité, le contrôle absolu de la colère et de passion, en plus d'être un symbole de justice.

En Iran, les gens décorent les mosquées, les maisons, les rues et les magasins avec des ornements colorés et les lumières ont également distribué des bonbons pour célébrer l'anniversaire de la naissance de leur premier imam.

La naissance de l'Imam Ali a servi de cadre pour la nation iranienne a commémoré chaque année la fête des pères.

Ce jour-là, de nombreuses familles iraniennes obtiennent habituellement ensemble et exercent une partie d'agir au nom des parents ou grands-parents. Ainsi, ils soulignent que le père est une partie essentielle de l'unité familiale.

mardi, 11 avril 2017 22:38

La naissance de l'imam Ali (as)

Selon les sources authentiques chiites et sunnites, l Imam Ali (p) est né le 13 Rajab à la Mecque et à l’intérieur de la Kaaba, soit 30 ans après l’année de « L’Éléphant ».
La partie du mur de la Kaaba qui s’est ouverte à la mère du Prince des croyants (p), afin qu’elle puisse s’y réfugier, s’appelle aujourd’hui « Mustajar » (refuge).
 
Cette partie du mur côtoie « Rukn Yamani », c’est à dire l’angle qui est en direction du Yémen. Il s’est passé plus de 1440 ans depuis et quoi qu’il y ait eu plusieurs rénovations ou même reconstructions de la Kaaba, les traces de l’ouverture réapparaissaient systématiquement après les travaux, quand bien même les pierres été changées.
 
Les historiens arabes notent que lorsque Fatima bint Assad, la mère de l’Imam Ali(p) était sur le point d’accoucher, elle s’approcha de la Kaaba et se mit à prier ainsi : « Ô, mon Seigneur ! Je crois en Toi, en tous les Prophètes, aux livres sacrés qui nous ont été envoyés par Toi, et je reconnais la Parole de mon ancêtre Abraham qui a fondé cette Maison. Seigneur, pour l’amour de celui qui a construit cette Maison, et pour l’amour de cet enfant que j’ai dans mon ventre, rends-moi facile l’accouchement de ce dernier. » Ce fut suite à ses prières que l’un des angles de la Kaaba s’ouvrit. Fatima rentra à l’intérieur de la Kaaba et disparut aux yeux des autres pèlerins présents sur place ; puis l’angle s’est ensuite refermé. Agités, les gens s’efforcèrent d’ouvrir la porte de la Kaaba mais sans succès. Cela restait un mystère pour eux, mais ils se rendaient compte que ce n’était possible que par la volonté de Dieu.
Centre Zahra 

Le porte-parole du Kremlin a annoncé qu’aucune rencontre n’avait été prévue entre le secrétaire d’État américain et le président russe.

Dmitri Peskov a expliqué, ce mardi 11 avril, qu’aucune rencontre n’avait été annoncée entre Vladimir Poutine et Rex Tillerson.

Dmitri Peskov a réagi aux rumeurs selon lesquelles Rex Tillerson se rendrait à Moscou pour faire monter la pression pour qu’il cesse de soutenir Bachar Assad : « Ce n’est pas le cas du déplacement de Rex Tillerson et il est sans intérêt de parler sans cesse du départ de Bachar Assad. »

Le porte-parole du Kremlin a accusé Washington d’avoir refusé de coopérer avec la Russie dans le dossier syrien.

Le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov. (Photo d'archives)

« La Maison Blanche insiste sur le départ du président syrien et cela n’aide nullement le règlement de la question. Rien de meilleur ne pourra remplacer les négociations pour la paix en Syrie », a-t-il ajouté. 

Rex Tillerson est arrivé mardi 11 avril à Moscou où il doit s'entretenir avec le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov.

Deux dossiers d'actualité, à savoir l’incident chimique à Khan Cheikhoun et l’attaque au missile du 7 avril des États-Unis contre la base aérienne de Shayrat à Homs qui a fait neuf morts dont des enfants, devraient leur donner du fil à retordre. 

En Libye, Fayez al-Sarraj, chef du gouvernement d'union nationale dont le siège est à Tripoli, a critiqué ce mardi l'Union européenne pour n'avoir pas tenu ses promesses.

" Nous avons besoin d'assistance professionnelle pour protéger nos côtes. Il revient à la communauté internationale de travailler davantage pour contribuer à la stabilisation de la Libye ", a-t-il estimé. 

Le Premier ministre libyen Fayez al-Sarraj lors d'une conférence de presse à Bruxelles, le 2 février 2017. ©AFP

" Nos revendications n'ont pas été concrétisées jusqu'à présent. Si ce processus se poursuit, le nombre des migrants et des réfugiés clandestins augmentera de plus en plus ", a-t-il indiqué.

Selon le Haut commissariat aux réfugiés des Nations unies, plus de 24.000 migrants clandestins sont arrivés en Italie en provenance de la Libye pendant le premier trimestre de l'année en cours. Sur la même période en 2016, leur nombre était estimé à 18.000.

Selon les organisations internationales, à l'heure actuelle environ 800.000 à un million de personnes, majoritairement d'origine d'Afrique subsaharienne, sont en Libye et souhaitent rejoindre l'Europe via la mer.

Depuis la chute en 2011 de l’ancien dictateur libyen Mouammar Kadhafi, la Libye est la scène d’affrontements quasi quotidiens. Selon un rapport de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), au moins 590 migrants sont morts ou disparus au large de la Libye depuis le début 2017.

L’Union européenne a reconduit, ce 11 avril, ses mesures restrictives contre l’Iran, en raison de ce qu’elle appelle une « grave violation des droits de l’Homme en Iran ».

Les sanctions anti-iraniennes de l'UE datent de 2009. Elles seront en vigueur jusqu’au mois de mars 2018 et interdiront la livraison de visa à 82 responsables iraniens dont les fonds seront également bloqués dans les pays de l’Union.

Ces mesures restrictives feront également obstacle à l’exportation vers l’Iran d'équipements de surveillance et de télécommunications.

A noter que lesdites sanctions sont différentes de celles qui ont ensuivi le programme nucléaire iranien.

L’Union européenne et les États-Unis utilisent régulièrement le levier des sanctions et de la pression contre la République islamique d’Iran et d’autres pays indépendants. Ils justifient leur démarche avec des prétextes infondés comme le programme nucléaire et la violation des droits de l’Homme.

Ces dernières années, les rapporteurs spéciaux de l’ONU pour les droits de l’Homme en Iran ont rendu des rapports falsifiés accusant Téhéran de violation des droits de l’Homme.

L’Iran affirme que ces rapports sont commandés par des pays particuliers et élaborés à l'aide des mécanismes internationaux des droits de l’Homme.

Le président russe a affirmé avoir des informations faisant état du plan américain de lancer une nouvelle attaque contre la Syrie.

Lors d’un point de presse conjoint avec son homologue italien Sergio Mattarella, mardi 11 avril à Moscou, le président russe Vladimir Poutine a mis en garde contre de nouvelles provocations à l’arme chimique visant à justifier une nouvelle attaque américaine contre la Syrie.

« Nous disposons d'informations montrant que des actes de provocation semblables [à l’incident chimique d’Idlib, ndlr] sont en cours dans certaines régions de la Syrie dont la banlieue sud de Damas. Des produits chimiques y seraient stocker pour compromettre le gouvernement syrien », a-t-il affirmé. 

Le gouvernement russe avait déjà rejeté les accusations contre l’armée syrienne soupçonnée d'avoir mené l'attaque chimique contre Idlib, disant qu’aucun document ne prouvait une telle implication.

La Russie a également demandé aux Nations unies d’ouvrir une enquête indépendante sur l’incident chimique à Khan Cheikhoun, dans la province d’Idlib.

Vladimir Poutine s’est ensuite attardé sur l’attaque au missile du 7 avril des États-Unis contre la base aérienne de Shayrat en Syrie: « Le président italien et moi, nous en avons discuté et je lui ai dit que cette attaque rappelait celle de 2003 contre l’Irak. A cette époque, les représentants des États-Unis au Conseil de sécurité ont parlé de soi-disant armes chimiques qui auraient été retrouvées en Irak. Cela a donné lieu à une intervention militaire en Irak qui a conduit à la destruction de ce pays, la recrudescence de la menace terroriste et l’émergence de Daech. »

Le président russe a déclaré que certains pays occidentaux avaient directement salué l’attaque américaine contre la Syrie, dans l’objectif d’améliorer leurs relations avec l’administration Trump.

Missile Tomahawk tiré le 7 avril 2017 depuis le destroyer USS Porter en Méditerranée. ©AFP

La Marine américaine a tiré, vendredi 7 avril, 59 missiles contre la base aérienne de Shayrat, à Homs. Cette attaque s’est produite sur l’ordre direct de Donald Trump, en réponse à l'attaque chimique contre la province d’Idlib.