تقي زاده

تقي زاده

Le ministre russe des Affaires étrangères a balayé d'un revers de main toutes les accusations de Washington selon lesquelles "l'Iran soutiendrait le terrorisme".

Le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov, le 29 mars 2017. ©nationalinterest

Interviewé par la revue américaine The National Interest, le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov s'est dit opposé aux déclarations du président américain Donald Trump selon lesquelles "l'Iran soutiendrait le terrorisme".

"Lors de sa campagne électorale, Donald Trump qualifiait l'Iran de "plus grand sponsor du terrorisme" mais je ne pense pas qu'il veuille régler ses politiques sur fond de ce slogan électoral", a déclaré Sergueï Lavrov.

Et d'ajouter: "Pendant les années 90 où la Russie faisait régulièrement l'objet d'attaques terroristes depuis le Caucase du Nord, les Russes ont identifié des centaines de terroristes portant des nationalités différentes mais aucun d'entre eux n'était iranien. L'Iran n'a jamais défié la souveraineté de la Russie et il n'a nullement tenté de propager l'extrémisme. L'Iran est l'un des principaux acteurs pouvant modifier la donne en Syrie et la présence qu'il y maintient, est demandée et exigée par le gouvernement légal de Damas. Dans le même temps, l'Iran exerce une bonne influence sur le Hezbollah dont la présence est légitime sur les fronts en Syrie. Vous savez ? Si nous voulons voir les terroristes être éradiqués en Syrie, nous devons donc agir de concert les uns avec les autres".

Nikki Haley, ambassadrice américaine auprès des Nations unies, a accusé, jeudi 30 mars, l'Iran et le gouvernement Assad de barrer la route aux négociations de paix en Syrie. Le discours dominant à Washington est d'une violence inouïe contre l'Iran et constamment menaçant à son encontre.

Le Premier du mois Rajab, Heureuse Anniversaire d'Imam Muhammad Al-Baqir(as)

 

 

 

L'Imam Mohammad Ibn Ali Baqer (le mot Baqer signifie celui qui coupe et dissèque les sciences, un titre que le Prophète(p) lui donna). Son père est l'Imam Zayn al-Abidine (Que la Paix soit sur lui) et sa mère est Fâtima, fille de l'Imam Hassan. Il est né le 1er Rajab de l'an 57 de l'Hégire à Médine.

 

Ainsi, il était le premier à être le descendant de l'Imam Ali (Que la Paix soit sur lui) fils d'Abou Tâlib des deux côtés. Il mourut empoisonné le lundi 7 zul-Hejjah, de l'an 116/734 après l'Hégire, à l'âge de 57 ans, empoisonné, par Ibrâhim Ibn Walid Ibn Abdallah, le neveu de Hishâm, le calife omeyyade.. Il fut inhumé à Baqih, à Médine. Alors âgé de quatre ans, il était présent à l'événement de Karbala. Après son père, par Ordre divin et décret de ses prédécesseurs, il devint Imam.

 

Pendant l'Imamat du cinquième Imam et en conséquence des injustices perpétrées par les omeyyades, des révoltes et des guerres éclatèrent chaque jour quelque part dans le monde islamique. De plus, des querelles à l'intérieur de la famille omeyyades elle même occupèrent le califat et laissèrent un peu de liberté aux membres de la famille du Prophète(p). Par ailleurs, la tragédie de Karbala et l'oppression subie par la famille du Prophète dont le quatrième Imam était le symbole vivant, attirèrent beaucoup de musulmans vers les Imams. Ces facteurs permirent au peuple et surtout aux chiites d'aller en grand nombre à Médine rejoindre le cinquième Imam. Certaines conditions qui n'avaient jamais existé sous ses prédécesseurs, se présentèrent au cinquième Imam pour répandre les vérités relatives à l'Islam et aux sciences de la famille du Prophète . La preuve en est les innombrables traditions attribuées au cinquième Imam et le grand nombre d'hommes illustres et de savants chiites formés par lui dans les différentes sciences islamiques. Ces noms sont enregistrés dans les biographies des hommes célèbres de l'Islam.

 

Il fut un homme de beaucoup de qualités de grandeur, de révérence et de piété. Il était la quintessence du savoir, de la courtoisie et des dispositions au bien. Il fut dévot, humble et généreux.

 

Les récits ci-après sont révélateurs de la qualité de son caractère:

 

Un jour, un chrétien insulta l'Imam en le traitant de taureau. L'Imam lui répondit: «Je suis al-Bâqir (celui qui exhume la connaissance» Le Chrétien rétorqua : «Tu es le fils d'un cuisinier». L'Imam répondit «C'était son travail». Le Chrétien, injurieux, répliqua : «Tu es le fils d'une mère barbare». L'Imam lui dit : «Si tu as dit la vérité qu'Allah lui pardonne, et si tu as menti, qu'Allah te pardonne».

 

Ayant constaté cette bonté chez l'Imam, le Chrétien se convertit à l'Islam.

 

Jabir Ibn Abdullah al-Ançâri, un compagnon du noble Prophète raconta : «Un jour j'étais avec le prophète, qui gardait son petit-fils, Hussayn sur ses genoux et jouait avec lui. Le Prophète me dit alors : «0 Jâbir! ce fils des miens engendrera un Fils ayant pour nom Ali. Le Jour du Jugement Dernier, un crieur proclamera : «Laissez le Dirigeant des Adorateurs se mettre en avant». Ainsi, Ali, fils de Hussayn s'avancera. Ce Ali fils de Hussayn engendrera un fils appelé Mohammad. 0 Jâbir! Lorsque tu le rencontreras, transmets-lui mes salutations. Après quoi, tu ne vivras pas longtemps».

 

L'Imam al-Bâqir (Que la Paix soit sur lui) était un océan de connaissances et pouvait répondre à toute question sans hésitation. Ibn Ata al-Makki dit à ce propos «Je n'ai jamais vu de grands savants se sentir aussi inférieurs devant quelqu'un, qu'ils le sont devant l'Imam Mohammad al-Bâqir (Que la Paix soit sur lui) (c'est-à-dire : chaque fois qu'un savant se trouvait devant l'Imam, il sentait en lui-même un manque de connaissances). Ainsi j'ai assisté à son entretien avec Hakim Ibn Utayba : celui-ci était comme un enfant face à son instituteur».

 

Mohammad, fils de Muslim relate : «jamais une question ne m'est venue à l'esprit sans que je manque de la poser à l'Imam Mohammad al-Bâqir, jusqu'à ce que le nombre de questions que je lui ai posées ait atteint 30 000».

 

Il se rappelait toujours Allah. Son fils, l'Imam Jaafar al-Sadeq (Que la Paix soit sur lui) raconta : «Mon père se rappelait Allah à tout moment ; partout où je l'accompagnais, je le voyais évoquer Allah ; même lorsqu'il conversait avec les gens, il gardait Allah dans la mémoire ; il accomplissait la prière de Tahajjud 1 régulièrement, était dévoué à l'adoration d'Allah, et pleurait d'amour d'Allah.

 

Quelques paroles de l'Imam Mohammad al-Baqer

 

-Nul croyant ne voit son coeur touché par l'orgueil sans que sa raison n'en soit diminuée.

 

-Pour Allah, un Savant qui fait profiter de sa Science vaut mieux que mille adorateurs; pour Iblis, la mort d'un Savant est préférable à la mort de 70 adorateurs.

 

-Si tu es lésé, ne lèse personne.

 

-Si on te trahi, ne trahis personne.

 

-Si on te contredits, ne te mets pas en colère.

 

-Si on te fais éloge, ne te réjouis pas.

 

-Si tu es dénigré, ne t'affole pas.

ce soire,La nuit de la veille du 1e Rajab : C’est une nuit bénie pendant laquelle beaucoup d’actes de piété sont à accomplir :
A la vue du croissant, on emboîte le pas au Prophète
(صلی الله علیه و آله و سلم)qui récitait l’invocation suivante à la vue du croissant du mois de Rajab :
« Allâhumma Bârik lanâ fî Rajab-a wa Cha‘bân-a wa ballighnâ chahra Ramadhâna, wa a‘innâ ‘alâ-ç-çiyâmi wa-l-qiyâmi wa hif-dh-il-lisâni wa ghadh-dhi-l-baçari wa lâ taj‘al hadh-dh mihu al-jû‘a wa-l-‘atachi »
(O mon Dieu ! Bénis-nous pour l’avènement de Rajab et de Cha‘abân et fais-nous atteindre le mois de Ramadhân, et aide-nous à y observer le jeûne, la veillée d’adoration, la rétention de notre langue (ne pas dire de mal) et de notre vue (ne pas regarder ce qui est interdit), et donne que notre lot n’y soit pas uniquement la faim et la soif)
اَللّـهُمَّ بارِكْ لَنا فى رَجَب وَشَعْبانَ وبَلِّغْنا شَهْرَ رَمَضانَ واَعِنّا عَلَى الصِّيامِ وَالْقِيامِ وَحِفْظِ اللِّسانِ وَغَضِّ الْبَصَرِ وَلا تَجْعَلْ حَظَّنا مِنْهُ الْجُوعَ وَالْعَطَشَ.
 
Le ghusl : On rapporte que le Prophète 
 (صلی الله علیه و آله و سلم) dit : «Quiconque accomplit le ghusl les veilles du 1e, du milieu et de la fin du mois de Rajab, se dépouille de ses péchés, comme au jour où sa mère l’a mis au monde. »  
-Accomplir 10 prières de deux rak‘ah après la Prière du Maghrib (crépuscule) en récitant dans chaque rak‘ah sourate al-Hamd et sourate al-Ikhlâç, ce qui lui vaudra la protection de sa famille, ses enfants et ses bien, ainsi que l’exemption des épreuves de la tombe, et le passage rapide sur le çirât (sans interrogatoire le Jour de la Résurrection)
 
-Accomplir 2 rak‘ah de prière après la Prière de ‘Ichâ’ (Pière de la Nuit) : dans la 1ère rak‘ah on récite sourate al-Hamd 1 fois, sourate al-Charh (chapt. 94) 1 fois et sourate al-Ikhlâç 3 fois, et dans la seconde : sourate al-Hamd, sourate al-Charh,  sourate al-Ikhlâç,  sourate al-Falaq (chap. 113) et sourate al-Nâs (chap. 114). Une fois la prière terminée, on récite 30 fois « lâ ilâha illâllâh » (Il n’y a de Dieu qu’Allah) et 30 fois « çallâ-llâhu ‘alâ-n-Nabiyy » (Allah prie sur le Prophète) 
 
-Consacrer cette nuit à l’adoration d’Allah : Selon l’Imam Jafar al-Sâdiq, l’Imam Ali aimait se dégager de toutes ses occupations pour se consacrer à l’adoration pendant 4 nuits par an : la nuit de la veille du 1e Rajab, la nuit de la veille du milieu de Cha‘bân, la nuit de la veille de la Fête de Ramadhân, et la nuit de la veille de la Fête du Sacrifice.
Le 1e Rajab: il est hautement recommandé de jeûner ce jour. En effet, le Prophète Nûh  (Noé-P) s’embarqua sur son arche ce jour et demanda à tous ceux qui s’étaient embarqué avec lui de jeûner. Et il est rapporté que l’Enfer s’éloigne de celui qui y jeûne d’une distance  d’une année de marche
En pièce joint voici le texte complet des actes de piétés durant ce mois béni.
Par ailleur le premier jour est nee Imam Muhammad Al-Baqir, 5e descendant du Messager de Dieu(p), il a rapportée plusieurs Hadith précieuses et authentique. Il disait: « Entretenir les membres d’une famille musulmane en dissipant leur faim, en les habillant et en les mettant à l’abri de la mendicité m’est préférable d’aller au pèlerinage une fois, deux fois, dix fois et même soixante-dix fois ». Il insistait sur la nécessité de distinguer le faux du vrai parmi les Traditions et ce en les examinant à la lumière du Coran, en faisant que le Coran soit « la balance » qui détermine leur vérité ou leur fausseté car Dieu, le Très haut, dit :((Une lumière et un Livre évident vous sont venus de Dieu)) (Coran V, 15)
vendredi, 31 mars 2017 13:15

Question sur shirk

Question

Demander ce qu'on souhaite à une autre personne que Dieu, par exemple au noble prophète (que le salut de Dieu sur lui et sur ses descendants) ou à l'imam infaillible (béni soit-il), ne relève de l'associationnisme, car c'est Dieu exauce les vœux ?

Résumé de la réponse
 
l'estime et le respect que nous affichons à ces grands et chéris individus ( le prophète et l'imam), et le fait de s'en remettre à eux pour éliminer nos besoins, auraient relevé de l'associationnisme, si nous dans la lignée du Tout-puissant et indépendamment de Lui, si nous aurions l'intention de les mettre au même rang que Dieu. Une telle conception découle de l'associationnisme qui consiste à Dieu une autre personne et elle est, tout à fait, incompatible avec l'Unicité des actes ( Indépendance et l'absence de tout besoin de Dieu et le besoin de tous les êtres vivants de l'agent Absolu qu'est Dieu) ainsi qu'avec l'unicité théologique ( Dieu est le seul Administrateur, pleinement, indépendant et n'ayant aucun besoin de l'autrui et tous les autres, entre autres, les anges, les humains, les prophètes, les éléments naturels sont Ses agents).
 
Cependant, le fait de solliciter l'aide et l'assistance du noble prophète et des imams infaillibles, de leur afficher un grand respect et de se remettre à eux n'est, aucunement, en contradiction avec l'Unicité des actes et l'unicité théologique du Puissant, si l'objectif et l'intention en sont de :
 
1) obéir aux ordres de Dieu
 
2) s'acquitter d'une tâche à son égard, car nous lui sommes redevables pour la guidance scolastique et canonique qu'il nous a accordée.
 
3) Bénéficier de la faveur et de l'attention particulière de ces grands et chéris individus (prophète et imam), sans pour autant vouloir les considérer comme étant indépendant de Dieu, n'est pas, du tout, en contradiction avec l'Unicité des actes et l'unicité théologique. Le fait que le noble prophète ou les imams infaillibles éliminent les besoins et exaucent les vœux des humains est dans le prolongement de la Divinité et de la Volonté du grand Exauceur des vœux qu''est Dieu, et cela n'est pas, du tout, dans le même rang de Dieu pour qu'il soit considéré comme un acte associationniste.
 
 
Or, là, le critère est l'intention de l'individu lorsqu'il demande ce qu'il désire d'une autre personne que Dieu. Si quelqu'un, qui se remet au prophète ou à l'imam, le met dans le même rang que Dieu et le considère comme indépendant de Lui, un tel recours et en en soi, une telle conviction, n'est que l'associationnisme, mais s'il s'agit , pour quelqu'un d'obéir aux ordres de Dieu et de prier le prophète ou l'Imam, ayant une place et rang privilégié de Dieu, pour que le Tout-puissant exauce ses vœux et élimine ses besoins, cela n'est, nullement, considéré comme un acte relevant de l'associationnisme, car là, il s'agit d'accomplir les ordres divins.

Réponse détaillée
 
L'homme est un être bidimensionnel, un être composé d'une âme divine et d'un corps matériel. Il faut, loin de tout excès dans un sens ou dans l'autre, subvenir à ses besoins afin qu'il puisse rester sain et continuer de vivre, de parcourir le chemin vers son élan, sa promotion et son progrès en vue de trouver le véritable salut consistant à atteindre son rang divin qui est celui d'être le calife de Dieu sur terre.
 
Le Créateur de l'univers, étant pleinement conscient de l'objectif de la création de l'homme et des besoins de toutes ses dimensions existentielles, a rendu, avant ou au moment de la création de l'apparition de l'homme, le terrain favorable pour subvenir à ses besoins. Selon la Providence, l'homme doit, en toute liberté, et dans un processus naturel, assurer son salut et sa santé, corporelle et spirituelle, par le biais des moyens et des outils qui lui sont fournis, sinon Dieu pouvait créer l'homme, parfait, du point de vue corporel et spirituel, afin qu'il n'ait besoin de se perfectionner. Il en est ainsi en ce qui la création du ciel et de la terre. Il en est ainsi en ce qui concerne les anges. Donc, l'avantage de l'homme sur les autres êtres vivants revient au fait lui, ayant des besoins corporels et spirituels peut atteindre un rang auquel n'arrivent à accéder les anges.
 
Cet homme libre doit, pour éliminer ses besoins, bénéficier, d'une manière appropriée, des bienfaits divins, dans le ciel et sur terre, afin de rester sain et pour satisfaire à ses besoins spirituels, il doit profiter de la source de la législation (la charia), afin de pouvoir son âme céleste au royaume de Dieu et éliminer ainsi ses besoins.
 
Il n'y a aucun doute sur  la capacité des éléments scolastiques pour éliminer les besoins corporels de l'homme, car l'homme y est lié, dès sa naissance, il ne vient pas à l'esprit des croyants et des pratiquants que le recours par l'homme à ces moyens et ces causes avec pour objectif d'éliminer ses besoins n'est ni associationnisme ni une main mise démesurée dans le royaume de Dieu.
 
Dieu tout Sage mit, aussi, à la disposition de l'homme une grande source de la charia et de la religion, pour qu'il puisse, par l'intermédiaire des prophètes (bénis soient-ils), s'en nourrir, du point de vue théologique, rituel, moral et éducatif, afin satisfaire à ses besoins spirituels. En fait, les prophètes sont des intermédiaires pour permettre à l'homme de profiter à la Législation. Les prophètes de Dieu sont tenus à en respecter la limite, à accomplir leur devoir afin d'éliminer leurs besoins spirituels et de se rattacher, ne serait-ce que  pour quelques instants, au monde suprasensible, céleste et invisible. (Dans le cadre des prières quotidiennes). Ceci étant dit, certains hommes devancent les autres pour profiter de cette source législative divine afin de se rattacher, avec force et rapidité, à l'autre monde, comme s'ils se sont détachés du monde de l'univers pour devenir des êtres célestes. Ils ont retrouvé la place qui leur due, et ont su atteindre leur rang élevé qui est celui d'être le calife de Dieu sur terre. Les prophètes jouent le rôle d'intermédiaires et d'agents de Dieu pour permettre à ceux qui se sont laissés devancer dans la course au rapprochement de cour de Dieu, de se rattacher au monde du sens afin d'en profiter et d'éliminer leurs besoins.
 
C'est là qui a été insinué le doute sur le fait que se remettre à Dieu et avoir recours à ces grandes personnalités est en contradiction avec l'Unicité des Actes et l'Unicité théologique.
 
Cependant, il faut préciser que ni l'usage des moyens matériels pour éliminer des besoins corporels, ni le recours à ces gens chéris ne relève pas du Shirk (Associationnisme). Dieu a créé tous ces bienfaits pour Dieu les a assujetti ce qui est sur la terre et dans les cieux. 1[1] Donc, ce sont les moyens matériels et les bienfaits divins desquels l'homme croyant peut se servir pour satisfaire à ses besoins. C'est pareil également, pour le recours au prophète (que le salut de Dieu soit sur lui et sur ses descendants) et aux imams infaillibles (bénis soient-ils) pour leur demander de contribuer à l'élimination de nos besoins. Un tel recours et une telle demande ne sont, aucunement, en contradiction avec l'admission de l'Unicité des Actes et l'Unicité théologique, uniquement, réservés, au grand Juge, Exauceur des vœux qu'est Dieu. Car, un tel recours et une telle demande ne se font pas, indépendamment de Dieu. Là, on considère le prophète et les imams infaillibles comme étant subordonnés à Dieu, et n'ont pas dans le même rang que Lui. Pour l'homme averti, tous les êtres vivants sont subordonnés à Dieu et soumis à Sa volonté. Or, croire au fait que le nom prophète et les imams infaillibles peuvent être sollicités afin d'éliminer nos besoins ne relève du Shirk (donner des associés à Dieu). 2[2]
 
Ceci dit, on peut évoquer, plusieurs raisons, pour expliquer pourquoi Dieu nous appelle à avoir recours à ces gens chéris et pourquoi nous en avons besoin pour tirer profit du monde du sens et du monde céleste :
 
1-  Le prophète (que le salut de Dieu soit sur lui et sur ses descendants) et les imams infaillibles (bénis soient-ils) jouent le rôle d'intermédiaires pour permettre aux serviteurs (créatures), de bénéficier des bienfaits de Dieu. Autrement dit, ils sont un pont de communications duquel se sert les serviteurs pour se faire accorder les bienfaits de Dieu. Et ce à tel point que si ces individus sacrés (prophète et imams) n'existaient pas, la création des cieux et de la terre ne serait pas justifiée.  Donc, pour se rattacher à la source des bienfaits, c'est-à-dire, Dieu, il faut se servir de ce canal, afin de ne pas se voir être privés des bienfaits et des bénédictions du Tout-puissant. C'est cette raison que nous disons ainsi dans "la prière de lamentation" : " Où est l'endroit qu'on doit passer pour arriver à Dieu"
 
2- Se rapprocher des rapprochés de Dieu et établir des liens avec eux et leur afficher respect et estime et les solliciter de nous aider à subvenir à nos besoins, signifie le rapprochement avec Dieu, car créer des liens avec eux, même aux temps d'adversités et de difficultés, portent notre attention vers Dieu et nous pousse à découvrir le sens des versets divins. C'est pourquoi qu'on se lamente et on se dit " où est le visage de Dieu sur lequel se focalisent les Awliya' (Guides spirituels (qui ont la faveur de l'inspiration divine, les Saints musulmans) ?
 
3- Les rapprochés de la cour divine jouent le rôle d'intermédiaires, permettant aux serviteurs de tirer profit des bienfaits de Dieu. Leur prière n'est pas exclue. Leur prière est exaucée. Et leur intercession en faveur des serviteurs peut être acceptée par Dieu. C'est pourquoi dans la même prière, nous disons : " Où est celui dont la prière est exaucée ? Eux, réputés être gentils, ils ne rejettent la demande d'aucun solliciteur, si cela est dans le sens de ses intérêts. Les solliciteurs auprès d'eux ne retournent pas la main vide. Et cela a été expérimenté à maintes reprises. S'agissant d'eux, on dit " Votre habitude, c'est la bonté. Votre nature, c'est la clémence et votre rang, c'est le vrai, la sincérité, l'affection et la gentillesse" 4 [4]
 
4-  Ceux qui n'ont pas traversé les étapes de la perfection ne sont pas en mesure d'établir des liens avec le monde invisible. Donc, ils devront se servir de ces moyens et ces outils. C'est pour cette raison que Dieu recommande ainsi dans le noble coran : " la sainte sourate 3, verset 103" " Et cramponnez-vous ensemble au câble de Dieu, et ne soyez pas divisés; et rappelez-vous le bienfait de Dieu sur vous: Lorsque vous étiez, ennemis, c'est Lui qui réconcilia vos cœurs; puis, par Son bienfait, vous êtes devenus frères". " Eux-mêmes invoquent, cherchant auprès de leur seigneur un moyen à qui sera le plus rapproché, cependant qu'ils espèrent Sa miséricorde et qu'ils craignent Son châtiment. Le châtiment de ton Seigneur est redoutés, vraiment !" [5]5 Il y a de nombreux hadiths qui présentent les gens de la Demeure prophétique (que la paix de Dieu sur eux), comme un " moyen" et " une foi solide" en Dieu. Le croyant doit les comprendre, les connaître et les découvrir. Le croyant s'attacher à eux. 6[6] Toujours, dans la prière de lamentation, nous lisons : " Où est le moyen permettant d'établir les liens entre la terre et le ciel"
 
5- Les connaître et les solliciter, et nouer des liens d'amitié et d'affection avec eux pour que nos vœux soient exaucés, débouchent, aussi, sur l'éducation, la guidance et la perfection de la personne concernée. En fait, c'est elle qui en bénéfice, car le prophète ( que le salut de Dieu soit sur lui et sur ses descendants) et les imams infaillibles ( bénis soient-ils), ont atteint, grâce à l'aide de Dieu, la perfection, n'ont pas besoins des invocations des gens.
 
6- S'adresser aux Amis de Dieu, c'est une récompense que les gens reçoivent   pour les peines qu'ils se sont données. S'adressant au noble prophète ( que le salut de Dieu soit sur lui et sur ses descendants); Dieu dit " Et la nuit, fais vigile, à titre de surérogation de ta part: Il se peut que ton Seigneur te ressuscite en une posture de gloire" . 7[7]
 
7- Se référer aux Saints musulmans, encourage les autres à parcourir le même cheminement d'une part et de l'autre, pousse les vertueux, les pieux et ceux qui disent vouloir parcourir le cheminement aboutissant à Dieu, à se détacher et se démarquer de tout orgueil et se purifier l'âme. Autrement dit, un tel recours aux Saints musulmans barre la route aux hypocrites et aux imposteurs.
 
8- Le rang de l'homme est supérieur aux anges, car :
 
A- Les anges sont soumis aux ordres et au service de Dieu dans le monde d'ici-bas et dans l'autre monde.
 
B-  La soumission de l'ange est obligatoire et elle ne représente aucun avantage pour lui.
 
C- Dans la nuit de l'ascension, le prophète de l'islam ( que le Salut de Dieu soit sur lui et sur ses descendants) devança l'ange Gabriel et arriva à un lieu qui était interdit d'accès à l'ange Gabriel. " Puis qui disposent de l'affaire" 8[8]
 
9- La tradition des notables et des sages est de confier certaines affaires à leurs inférieurs qui ont la capacité à s'occuper d'elles sous leur propre supervision. Il s'agit des personnes qui sont formés et éduqués, spécialement et ils sont récompensés pour des peines qui se sont données. Il revient, donc, aux gens de les connaître, de les découvrir, et de nouer des liens avec eux.
 
Bref : Pour que nous puissions nouer des liens avec le monde invisible, obéir aux ordres divins, se former, traverser les étapes de la perfection, pouvoir satisfaire à nos besoins, corporels et spirituels, dans le monde d'ici-bas et dans l'autre monde, nous avons besoin de connaître les Amis de Dieu (bénis soient-ils) et nous adresser à eux pour nous rapprocher de la cour divine, car ils sont un câble solide auquel nous devons nous cramponner. Ils sont dépendants de Dieu. Ils sont soumis à Dieu. S'adresser à eux, si on ne les met pas dans le même rang que celui de Dieu, pour qu'ils intercèdent auprès de Dieu pour l'exaucement de nos vœux, ne relève, absolument, pas du Shirk ( l'associationnisme).
 
Pour plus d'informations :
 
Moussavi Esfahani, Seyyed Mohammad Taghi, Makyal al-Makarem, t.1 et 2, traduit par Seyyed Mahdi Haeri Ghazvini.
 
Mesbah Yazdi, Mohammad Taghi, l'enseignement des convictions, t. 1-3
 
Shirvani, Ali, Connaissance islamique dans les ouvrages du Martyr Mottahari, (les affaires des enseignants des connaissances islamiques), p. 250-251, et 90-110
 
Vous pouvez consulter, également, les livres portant sur le Kalam, ainsi que sur les débats concernant l'intercession, l'Unicité des actes, l'Imamat.
 
________________________________________

[1]  La sainte sourate 31, verset 20 : " Ne voyez-vous pas que Dieu vous a assujetti ce qui est dans les cieux, oui, et aussi ce qui est sur la terre ? Et, il déverse sur vous ses Bienfaits, apparents aussi bien que cachés. Et tel parmi les gens, dispute sur Dieu sans avoir ni science ni guidée, ni même de Livre éclairant" La sainte sourate 45, verset 12 et 13 : " Dieu, c'est Lui qui vous a assujetti la mer, afin que le vaisseau y glisse, par Son ordre, et que vous recherchiez de Sa grâce. Peut-être seriez-vous reconnaissants ? Et il vous a assujetti tout ce qui est dans les cieux et tout ce qui est sur la terre, en tenant tout est à Lui. Voilà bien là des signes, vraiment, pour des gens qui réfléchissent ! "
[2]  R.F : Index : La providence divine et la volone de l'homme, question 95 : Libre arbitre de l'homme, question 217 et 51; l'hypothèse sur Mumkin ul-wudjud " être possible" et Wadjib ul-Wudjud " Etre Nécessaire", et la question 80
[3]   Ques-ce que c'est la nuit de la destinée ? l'édition Kousar, Ghadir, t. 2, p.79-81
[4]  L'invocation de Jamat ul-Kabirah
[5] La sainte sourate 3, verset 103, la sainte sourate 17, verset 57
[6] R.F : Haeri, Seyyed Mahdi, traducition, Makyal al-Makarem, t. 1, p. 625-639, et les livres porant sur l'exégèse des trois versets susmentionnés.
1-       [7] La sainte sourate 17, verset 79
[8] La sainte sourate 79, verset 5 du noblre coran.

La Vénérée Fatimah-Zahra(s)

Citations de l'Ayatollah Khamenei à propos de la Vénérée Fatimah (s)
"Si cette grande opprimée [Fatimah Zahra (s)], n'avait pas existé dans l'Histoire, les vérités de l'Islam n'auraient pas été révélées comme elles le sont aujourd'hui."

"La vie de Fatimah Zahra (s) est une vie de travail assidu, de transcendance humaine et de perfection morale".

"Pour le Prophète (s), Fatimah Zahra (s) fut à la fois une mère, une conseillère et une protectrice. C'est pour cette raison qu'elle fut surnommée « la mère de son père".

"Par sa grandeur et ses merveilles, la vie de Fatimah Zahra (s) ressemble aux plus grands mythes de l'Histoire".

"Fatimah Zahra (s) est l'ange salvateur de l'Humanité".

L'une des incarnations les plus distinguées de Kawthar est la personne même de Fatima Zahra (s) à qui Dieu a confié la survie morale et physique de Son prophète Mohammad (s).

"L'anniversaire de la naissance de la grande personnalité que fut Fatimah Zahra (s), est une grande fête pour les descendants et les disciples de cette grande personnalité".
 
A l'occasion de l'anniversaire de la fille du Prophète (SWA), le Guide suprême de la Révolution a présenté la vénérée Fatima(s) comme une des manifestations de la perfection divine et comme une mer immense et profonde : " L'amour pour les Ahl-ul Bayt surtout Fatima Zahra(s), est une source d'inspiration artistique, plus les artistes y réfléchissent, plus ils y trouvent leur inspiration", a-t-il déclaré.
Il a dit: « Nous devons avoir un regard nouveau sur la vénérée Fatemeh (AS), sa vie, ses qualités, sa morale, sa pureté, son combat, sa vie familiale et conjugale, et sa présence dans les grands évènements politiques, et la considérer comme le modèle à suivre ».
vendredi, 31 mars 2017 13:04

Fatima zahra as

La Foi et la Simplicité de Vie de Sayeda Zahraa (P)

Le Coran dans un verset a fait allusion au jour où Sayeda Fâtimah (Que la Paix de Dieu soit sur elle) et l’Imam Ali (Que la Paix de Dieu soit sur lui) avaient donné le pain qu’elle avait préparé pour la fin du jeûne à un pauvre, le lendemain, ils avaient encore jeûné et donné leur pain à un orphelin, et le troisième jour la même chose se produisit et c’est à un prisonnier qu’ils avaient donné le pain prévu pour la rupture du jeûne.  Ce récit est évoqué au verset 8 de la sourate L'Homme: « Ils donnent à manger à cause de leur amour pour Dieu, au pauvre à l’orphelin et au prisonnier »

Mohamad Fowad al Barazi, responsable du Centre islamique du Danemark, membre du Conseil mondial des ulémas et du Centre européen des fatwas et des recherches islamiques, dans un entretien avec l’agence internationale de presse coranique, a déclaré que les principales qualités de Sayeda Zahraa (Que la Paix de Dieu soit sur elle), la fille du Prophète (Que la Paix de Dieu soit sur lui et sur sa famille), étaient sa foi et sa simplicité de vie qui nous permettaient de connaître les dimensions spirituelles de cette grande personnalité de l’islam.

« Sa vie était si simple que sa famille n’avait pas assez de matelas pour dormir. Son amour pour le Prophète (Que la Paix de Dieu soit sur lui et sur sa famille) qu’elle a toujours défendu face aux incroyants auxquels elle donnait constamment des conseils, était célèbre. Il est nécessaire de présenter aux jeunes cette personnalité et les positions de Sayeda Fâtimah (Que la Paix de Dieu soit sur elle), et les médias ont dans ce domaine, un rôle important.

 
On raconte qu’un jour, le Prophète (Que la Paix de Dieu soit sur lui et sur sa famille) était en train de prier près de la Kaaba, quand un mécréant s’approcha de lui et jeta sur lui la panse d’un chameau. Le Prophète (Que la Paix de Dieu soit sur lui et sur sa famille) ne pouvait pas se relever et c’est Sayeda Fâtimah (Que la Paix de Dieu soit sur elle) qui vint à son secours en disant : « Comment un peuple qui agit ainsi envers son Prophète pourra-t-il être sauvé ? ». Tous les compagnons du Prophète (Que la Paix de Dieu soit sur lui et sur sa famille)  éprouvaient un grand respect pour elle et la considéraient comme la meilleure femme et son amour pour le Prophète (Que la Paix de Dieu soit sur lui et sur sa famille) fit qu’elle fut la première à le rejoindre après sa mort. Tout comme elle avait été une fille parfaite pour le Prophète (Que la Paix de Dieu soit sur lui et sur sa famille) elle fut aussi une épouse parfaite pour l’Imam Ali (Que la Paix de Dieu soit sur lui).

Sayeda Fâtimah (Que la Paix de Dieu soit sur elle) a laissé dans l’Histoire de l’Islam, un modèle de grande valeur et d’amour pour son père et son mari. La femme musulmane a un grand rôle à jouer dans la société et Sayeda Fâtimah (Que la Paix de Dieu soit sur elle) nous a donné de nombreux exemples de participation aux affaires sociales. Les musulmans de toutes les écoles insistent sur le respect qui lui est dû et comment ne pas l’aimer alors que le Prophète (Que la Paix de Dieu soit sur lui et sur sa famille) chaque fois qu’il la rencontrait, lui embrassait le front ? », a-t-il dit.
vendredi, 31 mars 2017 13:01

Fatima-zahra (as)

La Vie de Hazrat Fâtimah auprès de son Père Mohammad (Pslf)

L'article ci dessous parle de la vie qu'a vécu l'Illustre Sayeda Fâtimah az-Zahraaa auprès de son père, notre Saint Prophète  Mohammad (Que la Paix de Dieu soit sur lui et sur sa famille) :

Le Saint Prophète  (Que la Paix de Dieu soit sur lui et sur sa famille) à dit : "La première personne qui se présentera devant moi, c'est Fâtimah la fille de Mohammad."

Fâtimah (Que la Paix de Dieu soit sur elle) était la cinquième enfant du Prophète Mohammad (Que la Paix de Dieu soit sur lui et sur sa famille).

Sa mère Khadija (Que la Paix de Dieu soit sur elle), qui était un puissant appui et soutien pour Le Messager de Dieu(Que la Paix de Dieu soit sur lui et sur sa famille), expliqua à Fâtimah (Que la Paix de Dieu soit sur elle) ce que son père devait faire pour accomplir sa mission Divine.

A partir de ce moment, elle devint plus étroitement lié à lui et éprouva un amour profond et durable pour lui.

Au début de l'Islam, la vie était difficile à la Mecque, les musulmans étaient peu nombreux.

Leurs ennemis, cruels et ignorants qui détenaient tous les pouvoirs, la force, la souveraineté et la richesse, ne manquaient aucune occasion pour les molester, les insulter et les accuser à tort.

Aux côtés des deux personnes qui aimaient, soutenaient, protégeaient et assistaient le Prophète (Que la Paix de Dieu soit sur lui et sur sa famille), Khadîja (Que la Paix de Dieu soit sur elle) et Abou Tâlib (Que la Paix de Dieu soit sur elle), on trouve Fâtimah (Que la Paix de Dieu soit sur elle), toujours prête à panser ses blessures (Que la Paix de Dieu soit sur elle).

Ces deux amis fidèles du Prophète, ces deux êtres dévoués contribuèrent considérablement au développement de l'Islam.

Malheureusement ils sont décédés l'un, peu de temps après l'autre, au cours de la dixième année de la prophétie.

Ce qui plongea le Prophète (Que la Paix de Dieu soit sur lui et sur sa famille) dans une tristesse telle qu’on nomma cette année l’Année de la tristesse et du chagrin.

L'Imam Alî (Que la Paix de Dieu soit sur elle), à cette époque avait dix neuf ans tandis que Fâtimah (Que la Paix de Dieu soit sur elle), selon les célèbres hadiths, n'en avait guère que cinq ans.

Il est intéressant de savoir que tous deux vivaient au domicile du Prophète (Que la Paix de Dieu soit sur lui et sur sa famille) et remplissaient ses moments de solitude.

Elle accompagnait souvent son père dans les rues de la Mecque et au temple où se trouvait la ka’aba.

C’est ainsi qu’elle fut le témoin des agressions contre le Saint Prophète  (Que la Paix de Dieu soit sur lui et sur sa famille).

Pendant sa prière au Temple on déversa sur lui des entrailles d’animaux, une autre fois c’est du sable qu’on jeta tout en se moquant et l’injuriant.

C’est elle qui enleva la souillure sur lui avec une bienveillance particulière dont elle seule était capable, le réconforta et s’en prit à leurs ennemis.

Elle les punit publiquement avec le sabre de sa langue et elle les frappa à coups d'anathème très dur.

Oui, même dans les endroits où, parfois les hommes les plus vertueux n'osaient pas prêter secours et assistance au Prophète, cette enfant bienveillante et encore toute jeune était présente et se chargeait de prendre la défense du Prophète (Que la Paix de Dieu soit sur lui et sur sa famille). C'est ainsi que son Noble père l'a surnommé "Oumou Abiha,La mère de son père!"

Une fois toutes ces années difficiles passées, le Prophète (Que la Paix de Dieu soit sur lui et sur sa famille) prit la décision d'émigrer à Médine.

Fâtimah (Que la Paix de Dieu soit sur elle), alors l’y suivit peu de temps après en compagnie de Fatima Bint Assad et Ali ibn Abitalib(as).

Fâtimah (Que la Paix de Dieu soit sur elle) ne prenait pas seulement la défense du Prophète (Que la Paix de Dieu soit sur lui et sur sa famille).

En période de guerre et de lutte, elle prenait part aussi au combat, comme un homme valeureux, dans les limites de la mission qui lui était confiée.

On la voit, à la bataille de Ohod, soigner son père qui avait une dent cassée et le front ensanglanté.

C’est elle qui prépara ses armes pour le lendemain.

C’est elle encore qui s’est risqué dans les tranchées, lors de la bataille des confédérés, pour lui apporter du pain à manger.

C'est Fâtimah (Que la Paix de Dieu soit sur elle) qui, une fois de plus, à l'heure de la conquête de la Mecque, a monté la tente pour lui, a préparé l'eau pour qu'il nettoie la poussière de son corps, fasse ses ablutions et porte des habits propres pour aller au Massjidol-Haram.
Tous les historiens et tous les maîtres de hadith sont unanimes pour dire que le Prophète (Que la Paix de Dieu soit sur lui et sur sa famille) éprouvait un incroyable sentiment d'affection pour sa fille Fâtimah (Que la Paix de Dieu soit sur elle):
" Fâtimah est une partie de mon coeur ".

" Quand mon coeur brûle du désir d'être au Paradis, j'embrasse le cou de Fâtimah ! "

L'attachement profond du Prophète(Que la Paix de Dieu soit sur lui et sur sa famille) pour Fâtimah n'était pas uniquement le fruit de la relation père - enfant, même si ce sentiment d'affection normal habitait l'âme du Prophète (Que la Paix de Dieu soit sur lui et sur sa famille).

" Cet amour n'est pas un amour comme les autres. C'est l'amour de celui qui aime Dieu, c'est l'amour de Dieu ! ".

Parmi les abondants récits qui furent rapportés à ce propos, il nous suffit de n'en citer que quelques uns auxquels il est fait référence dans les célèbres ouvrages des chiites comme des sunnites :

" Personne parmi les hommes n'était plus aimé du Prophète (Que la Paix de Dieu soit sur lui et sur sa famille) que l'E'mir des croyants, ‘Alî (Que la Paix de Dieu soit sur elle) et aucune femme, parmi les femmes, n'était plus aimée de lui que Fâtimah (Que la Paix de Dieu soit sur elle) ".

Lorsque le verset 63 de la sourate an Noor (la lumière) fut révélé:
" Ne considérez pas l'appel du Prophète comme un appel que vous vous adresseriez les uns aux autres ! "

Les musulmans cessèrent d'appeler le Prophète (Que la Paix de Dieu soit sur lui et sur sa famille) " ô Mohammad". Ils dirent dès lors : " ô Envoyé de Dieu" ou " ô Prophète de Dieu".

Fâtimah (Que la Paix de Dieu soit sur elle) a dit :

" Après la descente de ce verset, je n'ai plus osé parler à mon père en lui disant "cher père", lorsque je me trouvais en sa présence je lui disais "ô Envoyé de Dieu"."

Je l'ai ainsi interpellé une, deux fois puis j'ai vu qu'une profonde tristesse l'envahissait et qu'il se détournait de moi.

La troisième fois, il m'a regardée et m'a dit : " ô Fâtimah, ce verset n'est descendu ni pour toi ni pour ta descendance, tu es de moi. Non ! Ce verset est descendu pour les gens malveillants et les malpolis coléreux de Qoraich. "

Puis, il a ajouté cette étonnante phrase qui nourrit l’esprit :
" Dis donc 'cher père' ceci est plus vital pour le cœur et plus appréciable pour Dieu ! "

Dans un autre hadith, il a été rapporté que le Prophète (Que la Paix de Dieu soit sur lui et sur sa famille) était tellement passionné par sa fille Fâtimah (Que la Paix de Dieu soit sur elle) que, chaque fois qu'il partait en voyage, la dernière personne à qui il allait faire ses adieux était az-Zahraa (Que la Paix de Dieu soit sur elle) et, dès son retour, la première personne à qui il se hâtait d'aller rendre visite c’était elle.

« Celui qui la moleste me moleste, celui qui la met en colère me met en colère, celui qui lui fait plaisir me fait plaisir, et celui qui lui fait de la peine me fait aussi de la peine ! »

Il ne fait pas de doute que l'importante personnalité de Fâtimah (Que la Paix de Dieu soit sur elle), sa vie brillante, son haut niveau gnostique, sa foi et ses prières exigeaient un profond respect, parce que non seulement les Imâms (Que la Paix de Dieu soit sur elle) étaient tous de sa descendance, mais elle était aussi l'épouse du grand homme de l'Islam, l'E'mir des croyants, l'Imam Alî (Que la Paix de Dieu soit sur elle).

Le Prophète (Que la Paix de Dieu soit sur lui et sur sa famille), par son comportement à l'égard de sa fille, voulait aussi provoquer une véritable révolution culturelle, une révolution des idées :

« La fille n'est pas un être qu'il faut enterrer vivante ! Voyez, moi j'embrasse les mains de ma fille, je la fais asseoir à ma place et je lui rends les honneurs et le respect qui lui sont dus.

La fille est un être humain comme n'importe quel autre être humain. La fille, c'est un don comme n'importe quel autre don de Dieu; elle est un don de Dieu.

La fille aussi doit parcourir le chemin de la Perfection et franchir les étapes, comme le garçon. Elle se doit aussi d'entrer dans les limites du rapprochement avec Dieu
. »

C'est ainsi que le Prophète (Que la Paix de Dieu soit sur lui et sur sa famille) a redonné toute sa valeur perdue à la Femme, dans cette société d'obscurantisme.

Que la Paix soit sur vous ô Prophète de Dieu, par la Grâce d'Allah, les femmes ont  retrouvé leurs statut et par ton éloquence, ton éthique et l'amour que tu portais pour ta fille.
Dans les sources historiques et hadiths on rapportait l'histoire de la naissance de Fatima, Fille de Noble Prophète (paix et salut de Dieu soit sur lui et sa famille).
Gabriel (paix soit sur lui) est descendu auprès du Messager d'Allah (paix et salut de Dieu soit sur lui et sa famille) et lui dit: "Ô Mohammad: Le plus Exalté t'envoie ses salutations et t'ordonne de t'abstenir de (rapports avec) Khadija (paix soit sur elle) pendant quarante jours.
Ce fut difficile pour le Prophète (pslf), lui qui aimait tant Khadija (p), et pourtant, il a effectué quarante jours de jeûnes et de prières nocturnes. Lorsque la période de séparation approchait à sa fin, il demanda à Ammar Ibn Yasir d'aller chez Khadija (p) et de lui dire: Ô Khadija! Ne pense pas que notre séparation était un abandon de ma part, mais ce fut une consigne de mon seigneur qui m'a ordonné d'agir ainsi. Par conséquent, ne t'attend à rien d'autre qu'à la bienveillance d'Allah(swt), qui fait ton éloge devant ces plus honorables des anges. Par conséquent, lorsque la nuit tombe, verrouille la porte et dort car je vais rester à la maison de Fatima Bint Assad.
Cette nouvelle attrista Khadija (p) car la présence du Prophète Mohammad (pslf) à ses côtés lui manquait. à la fin des quarante jours, Gabriel (p) est revenu auprès du Messager d'Allah (pslf) et lui dit: Ô Muhammad! Le plus Exalté t'envoie ses salutations et t'ordonne d'être préparé pour son salut et son don. Le Noble Prophète (pslf) demanda: Gabriel! Quel est ce don et quel est ce salut? Gabriel (p) répondit: Je n'en ai aucune connaissance. à ce moment, Michael (p) descendit avec un plateau couvert d'un tissu de brocart et l'offrit au Prophète (pslf) . Gabriel (p) lui dit: Ô Muhammad, ton Seigneur t'ordonne de rompre ton jeûne avec cette nourriture cette nuit. (1)
L'Imam Ali Ibn Abu Talib (p) a déclaré à ce sujet: Le Noble Prophète (pslf) avait l'habitude de me dire d'ouvrir la porte à quiconque souhaitait le rejoindre au moment de rompre son jeûne, mais cette nuit, il m'a ordonné de me tenir à la porte de la maison et me dit: Ô fils d'Abu Talib, cette nourriture est interdite à quiconque à l'exception de moi-même.
Ali (p) ajouta: Je me suis assis à la porte, et le Prophète découvrit le plateau. Il y trouva une grappe de datte et une grappe de raisin. Il a mangé à satiété et bu de l'eau. Il a ensuite étendu ses mains pour les laver. Gabriel (p) lui versa l'eau, Michael (p) lui lava les mains, et Israfil (p) les lui sécha.
Puis Le Noble Prophète (pslf) a commencé à se préparer pour la prière lorsque Gabriel lui dit: La prière t'est interdite jusqu'à ce que tu ailles chez Khadija (p) et que tu y accomplisses un rapport avec elle. Allah a décidé de créer une noble progéniture ce soir. Alors il se précipita à la maison de Khadija (p).
Khadija (p) raconte: Je m'étais habitué à la solitude durant cette période, donc lorsque la nuit arriva, je me suis couverte la tête, j'ai tiré les rideaux, et verrouiller les portes. J’accomplissais ma prière, puis j’éteignis la lanterne et partit me coucher. Cette nuit, alors que j'étais à moitié endormi, Le Noble Prophète (pslf) frappa à la porte; je me suis dit: Qui peut frapper à la porte, seul Mohammad peut le faire ... ?
Le Noble Prophète répondit doucement et poliment: Ouvre la porte Khadija, Je suis Mohammad.
Khadija  rapporte: Je me suis levée avec joie et je lui ai ouvert la porte pour qu'il rentre. Il avait l'habitude de demander la cruche d'eau pour accomplir ses ablutions et deux unités de prière avant de se coucher. Au contraire, cette nuit, il ne demanda pas la cruche et il n'accomplit aucune prière ... au lieu de cela, il s'est passé ce qui se passe entre un mari et son épouse; et par Allah, qui créa les cieux, à peine Le Noble Prophète m'eut quitté que je sentis le poids de Fatima dans mon ventre". (1)
Lorsque Khadija (p) était sur le point d'accoucher, elle demanda aux femmes Qurayshites de l'aider pour la naissance de son bébé. Elles ont toutes refusé en disant: "Nous n'allons pas venir t'aider, car tu es la femme de Mohammad (p) ... C'est alors que, quatre femmes entrèrent dans sa maison; leur beauté et leur éclat étaient indescriptibles. L'une d'elles dit: Je suis ta mère Sara, et c'est Assiya Bint Muzahim, (femme de pharaon) Elle sera ton amie dans le paradis; et c'est Mariam bint Imran; et c'est Safoura bint Choayb; Allah Nous a envoyé vers toi pour t'aider et pour la naissance de ton enfant. Alors survint la naissance de Fatima. (2)

Note:

(1) Managhib A'émmat-al At'har, Pg.452
(2) Dalail-ul Imamat, Pg.79

Le ministre iranien de la Défense a réagi, jeudi 30 mars, aux déclarations d'un général américain et exigé aux Etats-Unis de "ne pas tracasser les pays de la région".

Le général de brigade Hossein Dehghan répondait  aux allégations du chef du Commandement central des États-Unis pour le Moyen-Orient, le général Joseph Vitol. Dehghan a vivement conseillé aux Américains "de quitter la région" au lieu de s'ingérer dans les affaires des pays du Moyen-Orient.

"Que font les Américains dans le golfe Persique? Ils feraient mieux  quitter la région et ne pas déranger d'autres pays. Est-il acceptable qu'un cambrioleur armé pénètre dans une maison et qu'il s'attende à ce qu'il soit accueilli sur un tapis rouge? Ça, c'est une autre manifestation du gentilisme version moderne, celui qui régit les actes des grandes puissances au 21ème siècle".

Mercredi 29 mars, le chef du Commandement central des États-Unis pour le Moyen-Orient, le général Joseph Votel avait déclaré, devant le Comité des services armés du Sénat, que l'Iran représentait "la plus grande menace à long terme pour la stabilité" du Moyen-Orient. Tout en avançant une série d'accusations, Vitol avait même menacé l'Iran d'"action militaire". Très inquiet de l'échec des plans américains destinés à démembrer l'Irak, la Syrie et le reste des pays de la région, le général américain avait qualifié la Force de mobilisation irakienne, les Hachd al-Chaabi, de "danger", laissant entendre que les États-Unis souhaitaient sa dissolution, alors que sur le terrain c'est cette même force qui combat réellement les terroristes de Daech.

Sans évoquer les crimes de guerre commis par les alliés régionaux de Washington, Riyad et ses satellites, contre un pays tel que le Yémen, Vitol avait appelé à un endiguement de l'Iran qui devrait se traduire par des sanctions contre tous les secteurs de la défense nationale iranienne, balistique, maritime entre autres.

Pour Joseph Vitol, "l'accord nucléaire n'a neutralisé qu'un seul aspect de la menace iranienne", les autres aspects restant toujours à être contrés.

Dans la conjoncture où le Comité permanent du Sénat canadien des Affaires étrangères et commerce international vient d'adopter de nouvelles sanctions liées aux questions non nucléaires contre l'Iran, la riche province francophone du Québec a décidé d'envoyer une mission commerciale en Iran.

Le Québec entend envoyer bientôt une mission commerciale en Iran afin d'aider les sociétés québécoises à signer des contrats dans le secteur d'aluminium.

Cette année, après quinze ans, le gouvernement du Québec va envoyer, début mai, une délégation commerciale en Iran, qui sera dirigée par Roch Paquette, du ministère de l'Économie, de la Science et de l’Innovation.

"Il s'agira surtout d’entreprises évoluant dans le domaine de l’aluminium et plus particulièrement des équipementiers, des gens qui peuvent fournir équipements et services aux grandes alumineries. Selon les critères que nous nous fixons, c’est possiblement le plus intéressant pour les dix à quinze prochaines années […] Il y a moins de constructions d’alumineries au cours des prochaines années […] nous pensons que la croissance va être en Iran", a déclaré Roch Paquette.

Selon M. Paquette, les entreprises québécoises pourront aider l'Iran à atteindre l'objectif qu'il s'est déjà fixé; produire 5 millions de tonnes d'aluminium par année d'ici 2025.

Jeudi 30 mars, le Comité permanent du Sénat canadien des Affaires étrangères et commerce international s'est dit en faveur d'un projet prévoyant de nouvelles sanctions anti-iraniennes liées aux questions non nucléaires.

Ledit projet devra ensuite passer au vote lors d'une séance plénière du Sénat canadien et il aura également besoin du feu vert de la Chambre des communes avant de se transformer en une loi.