
تقي زاده
Lavrov: "Pas un seul acte terroriste commis par l'Iran"
Le ministre russe des Affaires étrangères a balayé d'un revers de main toutes les accusations de Washington selon lesquelles "l'Iran soutiendrait le terrorisme".

Interviewé par la revue américaine The National Interest, le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov s'est dit opposé aux déclarations du président américain Donald Trump selon lesquelles "l'Iran soutiendrait le terrorisme".
"Lors de sa campagne électorale, Donald Trump qualifiait l'Iran de "plus grand sponsor du terrorisme" mais je ne pense pas qu'il veuille régler ses politiques sur fond de ce slogan électoral", a déclaré Sergueï Lavrov.
Et d'ajouter: "Pendant les années 90 où la Russie faisait régulièrement l'objet d'attaques terroristes depuis le Caucase du Nord, les Russes ont identifié des centaines de terroristes portant des nationalités différentes mais aucun d'entre eux n'était iranien. L'Iran n'a jamais défié la souveraineté de la Russie et il n'a nullement tenté de propager l'extrémisme. L'Iran est l'un des principaux acteurs pouvant modifier la donne en Syrie et la présence qu'il y maintient, est demandée et exigée par le gouvernement légal de Damas. Dans le même temps, l'Iran exerce une bonne influence sur le Hezbollah dont la présence est légitime sur les fronts en Syrie. Vous savez ? Si nous voulons voir les terroristes être éradiqués en Syrie, nous devons donc agir de concert les uns avec les autres".
Nikki Haley, ambassadrice américaine auprès des Nations unies, a accusé, jeudi 30 mars, l'Iran et le gouvernement Assad de barrer la route aux négociations de paix en Syrie. Le discours dominant à Washington est d'une violence inouïe contre l'Iran et constamment menaçant à son encontre.
Le Premier du mois Rajab, Heureuse Anniversaire d'Imam Muhammad Al-Baqir(as)
Le Premier du mois Rajab, Heureuse Anniversaire d'Imam Muhammad Al-Baqir(as)
L'Imam Mohammad Ibn Ali Baqer (le mot Baqer signifie celui qui coupe et dissèque les sciences, un titre que le Prophète(p) lui donna). Son père est l'Imam Zayn al-Abidine (Que la Paix soit sur lui) et sa mère est Fâtima, fille de l'Imam Hassan. Il est né le 1er Rajab de l'an 57 de l'Hégire à Médine.
Ainsi, il était le premier à être le descendant de l'Imam Ali (Que la Paix soit sur lui) fils d'Abou Tâlib des deux côtés. Il mourut empoisonné le lundi 7 zul-Hejjah, de l'an 116/734 après l'Hégire, à l'âge de 57 ans, empoisonné, par Ibrâhim Ibn Walid Ibn Abdallah, le neveu de Hishâm, le calife omeyyade.. Il fut inhumé à Baqih, à Médine. Alors âgé de quatre ans, il était présent à l'événement de Karbala. Après son père, par Ordre divin et décret de ses prédécesseurs, il devint Imam.
Pendant l'Imamat du cinquième Imam et en conséquence des injustices perpétrées par les omeyyades, des révoltes et des guerres éclatèrent chaque jour quelque part dans le monde islamique. De plus, des querelles à l'intérieur de la famille omeyyades elle même occupèrent le califat et laissèrent un peu de liberté aux membres de la famille du Prophète(p). Par ailleurs, la tragédie de Karbala et l'oppression subie par la famille du Prophète dont le quatrième Imam était le symbole vivant, attirèrent beaucoup de musulmans vers les Imams. Ces facteurs permirent au peuple et surtout aux chiites d'aller en grand nombre à Médine rejoindre le cinquième Imam. Certaines conditions qui n'avaient jamais existé sous ses prédécesseurs, se présentèrent au cinquième Imam pour répandre les vérités relatives à l'Islam et aux sciences de la famille du Prophète . La preuve en est les innombrables traditions attribuées au cinquième Imam et le grand nombre d'hommes illustres et de savants chiites formés par lui dans les différentes sciences islamiques. Ces noms sont enregistrés dans les biographies des hommes célèbres de l'Islam.
Il fut un homme de beaucoup de qualités de grandeur, de révérence et de piété. Il était la quintessence du savoir, de la courtoisie et des dispositions au bien. Il fut dévot, humble et généreux.
Les récits ci-après sont révélateurs de la qualité de son caractère:
Un jour, un chrétien insulta l'Imam en le traitant de taureau. L'Imam lui répondit: «Je suis al-Bâqir (celui qui exhume la connaissance» Le Chrétien rétorqua : «Tu es le fils d'un cuisinier». L'Imam répondit «C'était son travail». Le Chrétien, injurieux, répliqua : «Tu es le fils d'une mère barbare». L'Imam lui dit : «Si tu as dit la vérité qu'Allah lui pardonne, et si tu as menti, qu'Allah te pardonne».
Ayant constaté cette bonté chez l'Imam, le Chrétien se convertit à l'Islam.
Jabir Ibn Abdullah al-Ançâri, un compagnon du noble Prophète raconta : «Un jour j'étais avec le prophète, qui gardait son petit-fils, Hussayn sur ses genoux et jouait avec lui. Le Prophète me dit alors : «0 Jâbir! ce fils des miens engendrera un Fils ayant pour nom Ali. Le Jour du Jugement Dernier, un crieur proclamera : «Laissez le Dirigeant des Adorateurs se mettre en avant». Ainsi, Ali, fils de Hussayn s'avancera. Ce Ali fils de Hussayn engendrera un fils appelé Mohammad. 0 Jâbir! Lorsque tu le rencontreras, transmets-lui mes salutations. Après quoi, tu ne vivras pas longtemps».
L'Imam al-Bâqir (Que la Paix soit sur lui) était un océan de connaissances et pouvait répondre à toute question sans hésitation. Ibn Ata al-Makki dit à ce propos «Je n'ai jamais vu de grands savants se sentir aussi inférieurs devant quelqu'un, qu'ils le sont devant l'Imam Mohammad al-Bâqir (Que la Paix soit sur lui) (c'est-à-dire : chaque fois qu'un savant se trouvait devant l'Imam, il sentait en lui-même un manque de connaissances). Ainsi j'ai assisté à son entretien avec Hakim Ibn Utayba : celui-ci était comme un enfant face à son instituteur».
Mohammad, fils de Muslim relate : «jamais une question ne m'est venue à l'esprit sans que je manque de la poser à l'Imam Mohammad al-Bâqir, jusqu'à ce que le nombre de questions que je lui ai posées ait atteint 30 000».
Il se rappelait toujours Allah. Son fils, l'Imam Jaafar al-Sadeq (Que la Paix soit sur lui) raconta : «Mon père se rappelait Allah à tout moment ; partout où je l'accompagnais, je le voyais évoquer Allah ; même lorsqu'il conversait avec les gens, il gardait Allah dans la mémoire ; il accomplissait la prière de Tahajjud 1 régulièrement, était dévoué à l'adoration d'Allah, et pleurait d'amour d'Allah.
Quelques paroles de l'Imam Mohammad al-Baqer
-Nul croyant ne voit son coeur touché par l'orgueil sans que sa raison n'en soit diminuée.
-Pour Allah, un Savant qui fait profiter de sa Science vaut mieux que mille adorateurs; pour Iblis, la mort d'un Savant est préférable à la mort de 70 adorateurs.
-Si tu es lésé, ne lèse personne.
-Si on te trahi, ne trahis personne.
-Si on te contredits, ne te mets pas en colère.
-Si on te fais éloge, ne te réjouis pas.
-Si tu es dénigré, ne t'affole pas.
Les actes de piété de ce soir et du mois Rajab
Question sur shirk

Demander ce qu'on souhaite à une autre personne que Dieu, par exemple au noble prophète (que le salut de Dieu sur lui et sur ses descendants) ou à l'imam infaillible (béni soit-il), ne relève de l'associationnisme, car c'est Dieu exauce les vœux ?
Résumé de la réponse
Réponse détaillée
[1] La sainte sourate 31, verset 20 : " Ne voyez-vous pas que Dieu vous a assujetti ce qui est dans les cieux, oui, et aussi ce qui est sur la terre ? Et, il déverse sur vous ses Bienfaits, apparents aussi bien que cachés. Et tel parmi les gens, dispute sur Dieu sans avoir ni science ni guidée, ni même de Livre éclairant" La sainte sourate 45, verset 12 et 13 : " Dieu, c'est Lui qui vous a assujetti la mer, afin que le vaisseau y glisse, par Son ordre, et que vous recherchiez de Sa grâce. Peut-être seriez-vous reconnaissants ? Et il vous a assujetti tout ce qui est dans les cieux et tout ce qui est sur la terre, en tenant tout est à Lui. Voilà bien là des signes, vraiment, pour des gens qui réfléchissent ! "
Citations de l'Ayatollah Khamenei à propos de la Vénérée Fatimah
La Vénérée Fatimah-Zahra(s)
"Si cette grande opprimée [Fatimah Zahra (s)], n'avait pas existé dans l'Histoire, les vérités de l'Islam n'auraient pas été révélées comme elles le sont aujourd'hui."
"La vie de Fatimah Zahra (s) est une vie de travail assidu, de transcendance humaine et de perfection morale".
"Pour le Prophète (s), Fatimah Zahra (s) fut à la fois une mère, une conseillère et une protectrice. C'est pour cette raison qu'elle fut surnommée « la mère de son père".
"Par sa grandeur et ses merveilles, la vie de Fatimah Zahra (s) ressemble aux plus grands mythes de l'Histoire".
"Fatimah Zahra (s) est l'ange salvateur de l'Humanité".
L'une des incarnations les plus distinguées de Kawthar est la personne même de Fatima Zahra (s) à qui Dieu a confié la survie morale et physique de Son prophète Mohammad (s).
"L'anniversaire de la naissance de la grande personnalité que fut Fatimah Zahra (s), est une grande fête pour les descendants et les disciples de cette grande personnalité".
Fatima zahra as
Le Coran dans un verset a fait allusion au jour où Sayeda Fâtimah (Que la Paix de Dieu soit sur elle) et l’Imam Ali (Que la Paix de Dieu soit sur lui) avaient donné le pain qu’elle avait préparé pour la fin du jeûne à un pauvre, le lendemain, ils avaient encore jeûné et donné leur pain à un orphelin, et le troisième jour la même chose se produisit et c’est à un prisonnier qu’ils avaient donné le pain prévu pour la rupture du jeûne. Ce récit est évoqué au verset 8 de la sourate L'Homme: « Ils donnent à manger à cause de leur amour pour Dieu, au pauvre à l’orphelin et au prisonnier »
Mohamad Fowad al Barazi, responsable du Centre islamique du Danemark, membre du Conseil mondial des ulémas et du Centre européen des fatwas et des recherches islamiques, dans un entretien avec l’agence internationale de presse coranique, a déclaré que les principales qualités de Sayeda Zahraa (Que la Paix de Dieu soit sur elle), la fille du Prophète (Que la Paix de Dieu soit sur lui et sur sa famille), étaient sa foi et sa simplicité de vie qui nous permettaient de connaître les dimensions spirituelles de cette grande personnalité de l’islam.
« Sa vie était si simple que sa famille n’avait pas assez de matelas pour dormir. Son amour pour le Prophète (Que la Paix de Dieu soit sur lui et sur sa famille) qu’elle a toujours défendu face aux incroyants auxquels elle donnait constamment des conseils, était célèbre. Il est nécessaire de présenter aux jeunes cette personnalité et les positions de Sayeda Fâtimah (Que la Paix de Dieu soit sur elle), et les médias ont dans ce domaine, un rôle important.
On raconte qu’un jour, le Prophète (Que la Paix de Dieu soit sur lui et sur sa famille) était en train de prier près de la Kaaba, quand un mécréant s’approcha de lui et jeta sur lui la panse d’un chameau. Le Prophète (Que la Paix de Dieu soit sur lui et sur sa famille) ne pouvait pas se relever et c’est Sayeda Fâtimah (Que la Paix de Dieu soit sur elle) qui vint à son secours en disant : « Comment un peuple qui agit ainsi envers son Prophète pourra-t-il être sauvé ? ». Tous les compagnons du Prophète (Que la Paix de Dieu soit sur lui et sur sa famille) éprouvaient un grand respect pour elle et la considéraient comme la meilleure femme et son amour pour le Prophète (Que la Paix de Dieu soit sur lui et sur sa famille) fit qu’elle fut la première à le rejoindre après sa mort. Tout comme elle avait été une fille parfaite pour le Prophète (Que la Paix de Dieu soit sur lui et sur sa famille) elle fut aussi une épouse parfaite pour l’Imam Ali (Que la Paix de Dieu soit sur lui).
Sayeda Fâtimah (Que la Paix de Dieu soit sur elle) a laissé dans l’Histoire de l’Islam, un modèle de grande valeur et d’amour pour son père et son mari. La femme musulmane a un grand rôle à jouer dans la société et Sayeda Fâtimah (Que la Paix de Dieu soit sur elle) nous a donné de nombreux exemples de participation aux affaires sociales. Les musulmans de toutes les écoles insistent sur le respect qui lui est dû et comment ne pas l’aimer alors que le Prophète (Que la Paix de Dieu soit sur lui et sur sa famille) chaque fois qu’il la rencontrait, lui embrassait le front ? », a-t-il dit.
Fatima-zahra (as)
L'article ci dessous parle de la vie qu'a vécu l'Illustre Sayeda Fâtimah az-Zahraaa auprès de son père, notre Saint Prophète Mohammad (Que la Paix de Dieu soit sur lui et sur sa famille) :
Le Saint Prophète (Que la Paix de Dieu soit sur lui et sur sa famille) à dit : "La première personne qui se présentera devant moi, c'est Fâtimah la fille de Mohammad."
Fâtimah (Que la Paix de Dieu soit sur elle) était la cinquième enfant du Prophète Mohammad (Que la Paix de Dieu soit sur lui et sur sa famille).
Sa mère Khadija (Que la Paix de Dieu soit sur elle), qui était un puissant appui et soutien pour Le Messager de Dieu(Que la Paix de Dieu soit sur lui et sur sa famille), expliqua à Fâtimah (Que la Paix de Dieu soit sur elle) ce que son père devait faire pour accomplir sa mission Divine.
A partir de ce moment, elle devint plus étroitement lié à lui et éprouva un amour profond et durable pour lui.
Au début de l'Islam, la vie était difficile à la Mecque, les musulmans étaient peu nombreux.
Leurs ennemis, cruels et ignorants qui détenaient tous les pouvoirs, la force, la souveraineté et la richesse, ne manquaient aucune occasion pour les molester, les insulter et les accuser à tort.
Aux côtés des deux personnes qui aimaient, soutenaient, protégeaient et assistaient le Prophète (Que la Paix de Dieu soit sur lui et sur sa famille), Khadîja (Que la Paix de Dieu soit sur elle) et Abou Tâlib (Que la Paix de Dieu soit sur elle), on trouve Fâtimah (Que la Paix de Dieu soit sur elle), toujours prête à panser ses blessures (Que la Paix de Dieu soit sur elle).
Ces deux amis fidèles du Prophète, ces deux êtres dévoués contribuèrent considérablement au développement de l'Islam.
Malheureusement ils sont décédés l'un, peu de temps après l'autre, au cours de la dixième année de la prophétie.
Ce qui plongea le Prophète (Que la Paix de Dieu soit sur lui et sur sa famille) dans une tristesse telle qu’on nomma cette année l’Année de la tristesse et du chagrin.
L'Imam Alî (Que la Paix de Dieu soit sur elle), à cette époque avait dix neuf ans tandis que Fâtimah (Que la Paix de Dieu soit sur elle), selon les célèbres hadiths, n'en avait guère que cinq ans.
Il est intéressant de savoir que tous deux vivaient au domicile du Prophète (Que la Paix de Dieu soit sur lui et sur sa famille) et remplissaient ses moments de solitude.
Elle accompagnait souvent son père dans les rues de la Mecque et au temple où se trouvait la ka’aba.
C’est ainsi qu’elle fut le témoin des agressions contre le Saint Prophète (Que la Paix de Dieu soit sur lui et sur sa famille).
Pendant sa prière au Temple on déversa sur lui des entrailles d’animaux, une autre fois c’est du sable qu’on jeta tout en se moquant et l’injuriant.
C’est elle qui enleva la souillure sur lui avec une bienveillance particulière dont elle seule était capable, le réconforta et s’en prit à leurs ennemis.
Elle les punit publiquement avec le sabre de sa langue et elle les frappa à coups d'anathème très dur.
Oui, même dans les endroits où, parfois les hommes les plus vertueux n'osaient pas prêter secours et assistance au Prophète, cette enfant bienveillante et encore toute jeune était présente et se chargeait de prendre la défense du Prophète (Que la Paix de Dieu soit sur lui et sur sa famille). C'est ainsi que son Noble père l'a surnommé "Oumou Abiha,La mère de son père!"
Une fois toutes ces années difficiles passées, le Prophète (Que la Paix de Dieu soit sur lui et sur sa famille) prit la décision d'émigrer à Médine.
Fâtimah (Que la Paix de Dieu soit sur elle), alors l’y suivit peu de temps après en compagnie de Fatima Bint Assad et Ali ibn Abitalib(as).
Fâtimah (Que la Paix de Dieu soit sur elle) ne prenait pas seulement la défense du Prophète (Que la Paix de Dieu soit sur lui et sur sa famille).
En période de guerre et de lutte, elle prenait part aussi au combat, comme un homme valeureux, dans les limites de la mission qui lui était confiée.
On la voit, à la bataille de Ohod, soigner son père qui avait une dent cassée et le front ensanglanté.
C’est elle qui prépara ses armes pour le lendemain.
C’est elle encore qui s’est risqué dans les tranchées, lors de la bataille des confédérés, pour lui apporter du pain à manger.
C'est Fâtimah (Que la Paix de Dieu soit sur elle) qui, une fois de plus, à l'heure de la conquête de la Mecque, a monté la tente pour lui, a préparé l'eau pour qu'il nettoie la poussière de son corps, fasse ses ablutions et porte des habits propres pour aller au Massjidol-Haram.
Tous les historiens et tous les maîtres de hadith sont unanimes pour dire que le Prophète (Que la Paix de Dieu soit sur lui et sur sa famille) éprouvait un incroyable sentiment d'affection pour sa fille Fâtimah (Que la Paix de Dieu soit sur elle):
" Quand mon coeur brûle du désir d'être au Paradis, j'embrasse le cou de Fâtimah ! "
L'attachement profond du Prophète(Que la Paix de Dieu soit sur lui et sur sa famille) pour Fâtimah n'était pas uniquement le fruit de la relation père - enfant, même si ce sentiment d'affection normal habitait l'âme du Prophète (Que la Paix de Dieu soit sur lui et sur sa famille).
" Cet amour n'est pas un amour comme les autres. C'est l'amour de celui qui aime Dieu, c'est l'amour de Dieu ! ".
Parmi les abondants récits qui furent rapportés à ce propos, il nous suffit de n'en citer que quelques uns auxquels il est fait référence dans les célèbres ouvrages des chiites comme des sunnites :
" Personne parmi les hommes n'était plus aimé du Prophète (Que la Paix de Dieu soit sur lui et sur sa famille) que l'E'mir des croyants, ‘Alî (Que la Paix de Dieu soit sur elle) et aucune femme, parmi les femmes, n'était plus aimée de lui que Fâtimah (Que la Paix de Dieu soit sur elle) ".
Lorsque le verset 63 de la sourate an Noor (la lumière) fut révélé:
" Ne considérez pas l'appel du Prophète comme un appel que vous vous adresseriez les uns aux autres ! "
Les musulmans cessèrent d'appeler le Prophète (Que la Paix de Dieu soit sur lui et sur sa famille) " ô Mohammad". Ils dirent dès lors : " ô Envoyé de Dieu" ou " ô Prophète de Dieu".
Fâtimah (Que la Paix de Dieu soit sur elle) a dit :
" Après la descente de ce verset, je n'ai plus osé parler à mon père en lui disant "cher père", lorsque je me trouvais en sa présence je lui disais "ô Envoyé de Dieu"."
Je l'ai ainsi interpellé une, deux fois puis j'ai vu qu'une profonde tristesse l'envahissait et qu'il se détournait de moi.
La troisième fois, il m'a regardée et m'a dit : " ô Fâtimah, ce verset n'est descendu ni pour toi ni pour ta descendance, tu es de moi. Non ! Ce verset est descendu pour les gens malveillants et les malpolis coléreux de Qoraich. "
Puis, il a ajouté cette étonnante phrase qui nourrit l’esprit :
" Dis donc 'cher père' ceci est plus vital pour le cœur et plus appréciable pour Dieu ! "
Dans un autre hadith, il a été rapporté que le Prophète (Que la Paix de Dieu soit sur lui et sur sa famille) était tellement passionné par sa fille Fâtimah (Que la Paix de Dieu soit sur elle) que, chaque fois qu'il partait en voyage, la dernière personne à qui il allait faire ses adieux était az-Zahraa (Que la Paix de Dieu soit sur elle) et, dès son retour, la première personne à qui il se hâtait d'aller rendre visite c’était elle.
« Celui qui la moleste me moleste, celui qui la met en colère me met en colère, celui qui lui fait plaisir me fait plaisir, et celui qui lui fait de la peine me fait aussi de la peine ! »
Il ne fait pas de doute que l'importante personnalité de Fâtimah (Que la Paix de Dieu soit sur elle), sa vie brillante, son haut niveau gnostique, sa foi et ses prières exigeaient un profond respect, parce que non seulement les Imâms (Que la Paix de Dieu soit sur elle) étaient tous de sa descendance, mais elle était aussi l'épouse du grand homme de l'Islam, l'E'mir des croyants, l'Imam Alî (Que la Paix de Dieu soit sur elle).
Le Prophète (Que la Paix de Dieu soit sur lui et sur sa famille), par son comportement à l'égard de sa fille, voulait aussi provoquer une véritable révolution culturelle, une révolution des idées :
« La fille n'est pas un être qu'il faut enterrer vivante ! Voyez, moi j'embrasse les mains de ma fille, je la fais asseoir à ma place et je lui rends les honneurs et le respect qui lui sont dus.
La fille est un être humain comme n'importe quel autre être humain. La fille, c'est un don comme n'importe quel autre don de Dieu; elle est un don de Dieu.
La fille aussi doit parcourir le chemin de la Perfection et franchir les étapes, comme le garçon. Elle se doit aussi d'entrer dans les limites du rapprochement avec Dieu. »
C'est ainsi que le Prophète (Que la Paix de Dieu soit sur lui et sur sa famille) a redonné toute sa valeur perdue à la Femme, dans cette société d'obscurantisme.
Que la Paix soit sur vous ô Prophète de Dieu, par la Grâce d'Allah, les femmes ont retrouvé leurs statut et par ton éloquence, ton éthique et l'amour que tu portais pour ta fille.
L'histoire de naissance de Fatima, fille du Noble Prophète (paix et salut de Dieu soit sur lui et sa famille):
Note:
Le ministre iranien de la Défense répond à Vitol
Le ministre iranien de la Défense a réagi, jeudi 30 mars, aux déclarations d'un général américain et exigé aux Etats-Unis de "ne pas tracasser les pays de la région".
Le général de brigade Hossein Dehghan répondait aux allégations du chef du Commandement central des États-Unis pour le Moyen-Orient, le général Joseph Vitol. Dehghan a vivement conseillé aux Américains "de quitter la région" au lieu de s'ingérer dans les affaires des pays du Moyen-Orient.
"Que font les Américains dans le golfe Persique? Ils feraient mieux quitter la région et ne pas déranger d'autres pays. Est-il acceptable qu'un cambrioleur armé pénètre dans une maison et qu'il s'attende à ce qu'il soit accueilli sur un tapis rouge? Ça, c'est une autre manifestation du gentilisme version moderne, celui qui régit les actes des grandes puissances au 21ème siècle".
Mercredi 29 mars, le chef du Commandement central des États-Unis pour le Moyen-Orient, le général Joseph Votel avait déclaré, devant le Comité des services armés du Sénat, que l'Iran représentait "la plus grande menace à long terme pour la stabilité" du Moyen-Orient. Tout en avançant une série d'accusations, Vitol avait même menacé l'Iran d'"action militaire". Très inquiet de l'échec des plans américains destinés à démembrer l'Irak, la Syrie et le reste des pays de la région, le général américain avait qualifié la Force de mobilisation irakienne, les Hachd al-Chaabi, de "danger", laissant entendre que les États-Unis souhaitaient sa dissolution, alors que sur le terrain c'est cette même force qui combat réellement les terroristes de Daech.
Sans évoquer les crimes de guerre commis par les alliés régionaux de Washington, Riyad et ses satellites, contre un pays tel que le Yémen, Vitol avait appelé à un endiguement de l'Iran qui devrait se traduire par des sanctions contre tous les secteurs de la défense nationale iranienne, balistique, maritime entre autres.
Pour Joseph Vitol, "l'accord nucléaire n'a neutralisé qu'un seul aspect de la menace iranienne", les autres aspects restant toujours à être contrés.
Le Québec envoie une mission commerciale en Iran
Dans la conjoncture où le Comité permanent du Sénat canadien des Affaires étrangères et commerce international vient d'adopter de nouvelles sanctions liées aux questions non nucléaires contre l'Iran, la riche province francophone du Québec a décidé d'envoyer une mission commerciale en Iran.
Le Québec entend envoyer bientôt une mission commerciale en Iran afin d'aider les sociétés québécoises à signer des contrats dans le secteur d'aluminium.
Cette année, après quinze ans, le gouvernement du Québec va envoyer, début mai, une délégation commerciale en Iran, qui sera dirigée par Roch Paquette, du ministère de l'Économie, de la Science et de l’Innovation.
"Il s'agira surtout d’entreprises évoluant dans le domaine de l’aluminium et plus particulièrement des équipementiers, des gens qui peuvent fournir équipements et services aux grandes alumineries. Selon les critères que nous nous fixons, c’est possiblement le plus intéressant pour les dix à quinze prochaines années […] Il y a moins de constructions d’alumineries au cours des prochaines années […] nous pensons que la croissance va être en Iran", a déclaré Roch Paquette.
Selon M. Paquette, les entreprises québécoises pourront aider l'Iran à atteindre l'objectif qu'il s'est déjà fixé; produire 5 millions de tonnes d'aluminium par année d'ici 2025.
Jeudi 30 mars, le Comité permanent du Sénat canadien des Affaires étrangères et commerce international s'est dit en faveur d'un projet prévoyant de nouvelles sanctions anti-iraniennes liées aux questions non nucléaires.
Ledit projet devra ensuite passer au vote lors d'une séance plénière du Sénat canadien et il aura également besoin du feu vert de la Chambre des communes avant de se transformer en une loi.