تقي زاده

تقي زاده

Biographie de l’Imam Ali ibn AbiTalib (P)
 
l'Imam 'Ali (P) naquit à la Mecque 23 ans avant l'Hégire, exactement le 13 du mois de Rajab alors que le Prophète(psl) avait 30 ans.
 
Il est le fils de Abu Talib qui lui-même est le fils de Abdul Muttalib. Ce dernier est le père de Abdallah (P) lequel est le père du Prophète Muhammad (Psl). Sa mère est Fatimâ Bint Assad (RA). Donc l'Imam Ali (P) est né d'un père et d'une mère tous deux Hachimites.
 
Fatima Bint Ssad, à l'approche de son accouchement, c'est pendant qu'elle faisait le Tawaf (circumbulation) elle fit une prière à la suite de laquelle la Ka'bah se fissura en un endroit du côté de Al Mustadiaar par lequel elle s'introduisit dans la Ka'bah pour donner le jour à son illustre enfant, 'Ali.
 
Le Prophète (Psl) fut la première personne qu'il vit dés sa naissance. L'Envoyé de Dieu remercia le Tout-Puissant, lava le nouveau-né et prédit qu'à sa mort c'est Ali (P) qui fera son bain mortuaire. Cette prédiction se réalisera de façon effective.
 
l'Imam 'Ali (P) grandit entre sa mère et le Prophète (P) jusqu'à l'âge de 6 ans puis vécut ensuite en permanence avec le Prophète (P). Il aimait beaucoup l'odeur du Prophète (P) avec qui il partageait souvent le même lit.
 
Il avait dix ans lorsque le Prophète de l'Islam (P) qui en avait 40, reçut le Message de Dieu. Le jeune 'Ali le crut aussitôt sans avoir eu à pratiquer une quelconque autre religion ou croyance. Raison pour laquelle on dit: Ali KaramAllah wajha, Allah a illuminé son visage, car il n'a adoré que Dieu unique.
 
De plus en tant que premier élève et disciple du Prophète (P), il eut le privilège d'apprendre auprès de son éducateur « 1000 portes de connaissances qui ouvrent 1000 autres portes ». On peut alors comprendre ce Grand Homme lorsqu'il dira plus tard à son peuple :
 
« Demandez-moi avant que vous ne me perdiez. Il n'y a pas un seul verset qui soit descendu sans que je ne sache à quel moment et dans quel contexte il est descendu. »
 
Le Prophète (P) en personne confirma cela en disant dans un hadith célèbre :
 
« Je suis la Cité de la Connaissance et 'Ali en est la Porte ».
 
Par ailleurs,il a été rapporté de Ibn Abbas ce hadith très célébre :
 
« Toute la Connaissance a été divisée en dix parties qui ont toutes été maîtrisées par l'Imam 'Ali (P). Une seule de ces dix parties a été mise à la portée de toute l'humanité et dans cette dixième partie l'Imam était encore le plus savant.»
 
Dans un autre hadith, qui illustre bien, le Prophète (Psl) dit:
 
« Ali et moi, nous étions une seule et même Lumière avant la création de Adam. Cette Lumière se transmit de personne en personne parmi les proches amis de Dieu jusqu'à Abdoul Mouttalib. De là Elle prit deux directions : celle qui mène à Abdallah et l'autre qui aboutit à Abou Talib. La première continue à travers moi tandis que la seconde poursuit son chemin à travers Ali. Ces deux flux se rencontrent à nouveau chez Fâtima qui a engendré ma descendance avec sa lignée d'Imams. »
 
 
Par ailleurs l'Imam 'Ali (P) et Fâtima (P) avaient un destin très lié par delà les seuls liens du mariage. C'est d'abord à propos du prophète. On sait en effet que le Prophète (P) a perdu à l'âge de 50 ans la même année, appelée pour cela 'amul huzn ou année de la tristesse, son oncle qui l'a élevé - Abu Talib (P) - et sa première épouse Khadija (RA).. Les deux avaient des fonctions de protection vis à vis du Prophète :
 
* En tant que notable de la ville et chef de la tribu Banu Hachim, Abu Taleb (P) protégeait le Prophète (P) contre les membres des autres tribus arabes de la Mecque. Pour cette raison d'ailleurs il se fit beaucoup d'ennemis qui finirent par le faire prendre pour ce qu'il n'était pas du tout : un mécréant, mort mécréant. En effet si tel était le cas, comment pourrait-on alors expliquer que le Saint Prophète (P) puisse être affligé à un tel point (Amul huzn) par la mort d'un mécréant, fut-il son oncle, alors que Dieu dit:
 
« Il n'appartient pas au Prophète et aux croyants d'implorer le pardon en faveur des associateurs, fussent- ils des parents alors qu'il leur est apparu clairement que ce sont les gens de l'Enfer.» (At-Tawba, 9 : 113)
 
* Dans un autre registre, Khadija (RA) protégeait le Prophète par sa noblesse familiale Qoraych, sa grande sagesse conseillère et sa respectable richesse matérielle - elle était une très grande commerçante.
 
Heureusement ces fonctions de protecteurs furent poursuivies par 'Ali (P) à la place de son père Abu Talib (P) et par Fatima (P) à la place de sa mère Khadija (RA).
 
Si on devait citer et illustrer toutes les vertus de l'Imam Ali (P), il nous aurait fallu plus qu'un seul livre pour les exposer. On ne saurait tout de même ne pas parler de sa foi sans faille en Allah, de son dévouement sans limites au Prophète (P), de son Savoir sans bornes, de son très grand courage, de ses immenses qualités de justice, de générosité, de bonté, et de charité.
 
Il prouvera plusieurs fois sa foi sans tâche, son dévouement au Prophète de l'Islam (P) et son courage intrépide en posant des actes très explicites notamment - lors des guerres, toutes défensives, auxquelles il a eu à participer, également lors de l'émigration forcée du Prophète (P) vers Médine (l'Hégire).
 
En effet il a participé à toutes les guerres saintes sauf à celle de Tabuk. A l'occasion de cette dernière, le Prophète (P) lui demanda de rester à Médine. Les Munafikhines (hypocrites) commencèrent alors à médire en faisant circuler l'idée que le Prophète (P) avait laissé son cousin avec les femmes, tout en insinuant de mauvaises intentions à la hauteur de la jalousie qu'ils nourrissaient pour 'Ali (P).
 
Ali, atteint par de telles médisances demanda au Prophète (P) de lui permettre de participer à cette guerre. L'Envoyé de Dieu lui dit :
 
« Est- ce que tu ne veux pas être pour moi ce que Haroun était pour Moûssa sauf qu'il n'y a pas de Prophète après moi ? ». 'Ali (P) comprit alors la stratégie du Prophète (P) qui voulait laisser un homme de confiance derrière lui pour assurer ses arrières c'est - à - dire pour la sécurité des vieillards, des femmes et des enfants ainsi que la protection de la ville de Médine qui était alors la Capitale de l'Islam.
 
Une autre guerre qui a beaucoup marqué l'histoire de l'Islam de par les difficultés stratégiques rencontrées, et où l'Imam 'Ali (P) s'illustra par son courage, sa bravoure mais surtout son auréole d'Élu de Dieu, fut la bataille de Khaybar.
 
A l'occasion de cette bataille les Musulmans connurent une tâche des plus éprouvantes qui consistait à attaquer une forteresse bien protégée par un rempart infranchissable.
 
Précisons tout de suite que le motif de cette bataille était essentiellement la violation par les habitants de Khaybar du traité de protection mutuelle entre Médine et Khaybar au bénéfice d'un rapprochement de cette dernière avec la Mecque.
 
Cette violation constituait une menace pour la sécurité des habitants de Médine et en particulier celle du Prophète qui, rappelons-le, a été chassé de la Mecque. En un mot il s'agissait d'une déclaration de guerre des habitants de Khaybar contre ceux de Médine. De là, la bataille était bien défensive.
 
Pour en revenir à la bataille de Khaybar proprement dite, le Prophète qui souffrait de maux de tête avait successivement désigné plusieurs de ses compagnons parmi lesquels Abu Bakr Ibn Abi Quhâfah, Khalid Ibn Walid, 'Umar Ibn Al Khattab, pour mener l'assaut contre le rempart ennemi. Mais ils avaient tous échoué devant l'ampleur de la tâche.
 
C'est ainsi que le Prophète (P) fut amené à prendre la décision suivante :
 
« Demain je remettrai mon Drapeau à quelqu'un que Dieu et Son Prophète aiment, un éternel fonceur redoutable qui ne tourne jamais le dos à l'adversaire. C'est par lui que le Seigneur accordera la victoire. »
 
Chacun des principaux compagnons du Prophète (P) était soucieux d'être le lendemain l'illustre élu. Personne ne pensait qu'il pouvait s'agir de l'Imam 'Ali (P) d'autant plus que ce dernier était non seulement très malade des yeux et ne pouvait rien voir mais aussi était même absent selon certains hadiths (d'après Al Tabarî et Rawdhat al-Ahbâb entre autres).
 
Quelle ne fut alors la surprise de l'assistance lorsque le lendemain le Prophète (P) fit venir 'Ali (P) et après avoir appliqué sa salive sur ses yeux le guérissant ainsi définitivement de sa maladie, lui demanda de porter son Étendard contre le front ennemi. On dit que l'Imam 'Ali (P) ne souffrit plus jamais de maux d'yeux jusqu'à la fin de sa vie.
 
La suite est connue: l'Imam 'Ali (P) triompha de ses ennemis et fut chaleureusement accueilli par le Prophète (P). Ce dernier encouragea ses adeptes qui avaient échoué tout en citant en exemple l'Imam 'Ali (P) à qui il donna le surnom de « Assadullâh » (Le Lion de Dieu) (Voir Gibbon, D. and F. of Roman Empire, vol. V, p.365)
 
Hormis ces qualités de l'Imam 'Ali (P) que nous venons de citer et/ou d'illustrer, il est également important de noter sa pudeur exceptionnelle et ses manières fort chevaleresques allant, lors des batailles, jusqu'à tourner le visage devant un ennemi dévêtu, ne jamais poursuivre un fugitif ou encore ne jamais achever un blessé, etc.
 
Toute sa vie durant, l'Imam 'Ali (P) eut à faire face à des ennemis de toute nature. Les raisons qui justifiaient ces inimitiés à l'égard de 'Ali (P ) se nourrissaient toutes si on veut voir dans le terreau de la jalousie (le Prophète sur ordre de Dieu le privilégiait devant tous les autres compagnons), du désir de vengeance et de son corollaire la haine (il avait tué, pour défendre l'Islam, des parents de grands notables de la tribu ennemie des Banou hâchimites que sont les Banou Ummaya).
 
En effet les privilèges dont jouissait 'Ali (P) et les motifs de la jalousie et de la haine qu'éprouvaient certains tenaient en ceci :
 
§ Son père Abu Talib était un des premiers convertis à l'Islam contrairement aux pères d'un grand nombre de compagnons du Prophète et à toutes les tentatives de déformation de l'histoire qui ont voulu faire croire le contraire.
 
§ l'Imam est le cousin et le gendre du Prophète (P) lequel lui a donné en mariage sa fille unique Fâtima Zahra (P) qui était tant convoitée.
 
§ Les portes des maisons des compagnons qui donnaient sur la Grande Mosquée de Médine furent toutes fermées sur ordre du Prophète (P) à l'exception de sa propre porte et de celle de 'Ali (P) et son épouse.
 
§ Ali (P) a porté l'Étendard du Prophète pratiquement lors de toutes les grandes batailles et notamment à Khaybar où tous les autres Compagnons avaient échoué.
 
§ Il était le plus savant de toute la communauté après le Prophète (P) qui lui reconnaissait d'ailleurs l'immensité de ses connaissances divines qu'il s'était chargé lui-même de lui inculquer. Rappelons que c'est le Prophète (P) qui l'a éduqué et formé.
 
'Ali (P) était un homme d'une droiture exceptionnelle et avait un juste franc-parler.
 
C'est chargé de tous ces « handicaps » que l'Imam 'Ali (P) se trouva confronté après la mort du Prophète à des gens qui lui en voulaient pour ses origines banu-hâchimites, pour tous ses succès et sa gloire.
 
Il était pendant 25 ans après Le départ du Messager de Dieu (psl) la référence ultime en matière d'interprétation du Coran, de droit islamique et de connaissance tout court tant pour les gouvernants que pour le peuple.
 
Après l'assassinat du troisième Calife Usman, l'Imam 'Ali fut élu presque à l'unanimité calife. C'était alors la première fois que l'Imam désigné par Dieu et le calife officiel étaient une seule et même personne. l'Imam est ainsi le premier Imam et le quatrième calife. Son fils Al-Hassan (P) sera lui le deuxième Imam et le cinquième calife.
 
l'Imam Ali (P) mourut le 21 du mois de Ramadhan de l'an 40 après l'Hégire, mortellement blessé à la tête par un Khârijite (i.e. dissident, contre Ali (P) et contre Mu'âwiyah) du nom de Ibn Muljim alors qu'il dirigeait la prière le 19 Ramadhan au matin.
 
Avant de mourir il prit le soin de confier son meurtrier à son fils Al-Hassan (P) en lui recommandant de le traiter avec justice. Il leur dit également les noms des trois prochains successeurs : Al-Hassan, Al-Hussein, Zein al-Abédine (P). Cet ordre dans la succession est confirmé dans un hadith où le Prophète dit : «Al Hassan et Al Hossein (P) sont deux Imams qu'ils s'asseyent ou qu'il se lèvent. »
Lors d’une audience accordée aux hauts commandants de l’armée iranienne à l’occasion du début de l’année iranienne 1396, le Guide suprême de la Révolution islamique, l’honorable Ayatollah Khamenei, a déclaré que les attaques au missile lancées le vendredi 7 avril par les États-Unis contre la Syrie constituaient une erreur stratégique. 
 
« Les responsables américains sont en train de répéter les erreurs commises par leurs prédécesseurs ».
L’honorable Ayatollah Khamenei s’est ensuite attardé sur des analyses selon lesquelles l’attaque américaine contre la Syrie aurait visé à montrer la possibilité d’attaques semblables contre d’autres pays :
 
« Les crimes, les violations et les agressions sont des actes que les États-Unis sont bel et bien capables de commettre. Ils ont déjà perpétré de tels crimes dans d’autres coins du monde. Reste à savoir où ils oseront perpétrer de telles atrocités. La République islamique d’Iran a déjà prouvé qu’elle ne céderait jamais le terrain face à de telles rodomontades et incartades. Le peuple iranien et ses responsables, qui croient fermement en la Révolution, ne reculent pas face aux menaces. S’ils avaient déjà reculé, le pays aurait souffert aujourd’hui d’un désarroi et d’une faillite sur les plans spirituel et civilisationnel. »
Le Guide suprême de la Révolution islamique a souligné : « Ce sont les responsables de l’ancienne administration américaine qui ont donné naissance au groupe Daech et ce sont les responsables de l’actuelle administration qui cherchent à renforcer Daech ou un groupe semblable. »
 
L’honorable Ayatollah Khamenei a souligné que ces mêmes groupes terroristes représenteraient, dans l’avenir, une menace sérieuse pour les Américains eux-mêmes.
 
« L’Europe s’enlise aujourd’hui dans l’insécurité en raison du soutien qu’elle a apporté aux takfiristes. Les Européens ne se sentent en sécurité ni dans la rue ni dans leur maison. Les Américains commettent la même erreur. »
 
Le Guide suprême de la Révolution islamique a déclaré que les progrès enregistrés par l’Iran sur le plan militaire n’étaient pas du tout comparables aux capacités militaires dont disposaient les Iraniens à l’époque de la guerre que leur a imposée l’Irak de Saddam Hussein :
 
« Aujourd’hui, nous avons la capacité de lever tous les obstacles grâce à notre appui en Dieu, notre confiance en nous, notre discipline et une bonne gestion des affaires. »
Il a appelé les hauts commandants des Forces armées iraniennes à rehausser le moral de leurs troupes pour ainsi neutraliser les complots de l’ennemi visant à affaiblir le moral des dirigeants, du peuple et des forces armées iraniennes.
 
« L’ennemi tente de suggérer aux responsables iraniens un sentiment de faiblesse, en recourant à la tactique de la guerre des nerfs. L’ennemi ne lésine sur rien pour détruire, de l’intérieur, les différentes branches des forces armées comme l’armée régulière, le Corps des Gardiens de la Révolution islamique, la Force de l’ordre et la Force de mobilisation populaire [Basij, NDLR] », a indiqué l’honorable Ayatollah Khamenei.
Avant le discours du Guide suprême de la Révolution islamique, le chef d’état-major des forces armées iraniennes a présenté un rapport.
 
Dans ce rapport, le général Mohammad Baqeri a brossé un tableau des progrès enregistrés par les forces armées iraniennes au cours de l’année dernière.
 
« L’influence stratégique de la République islamique d’Iran a pris de l’ampleur, le soutien au front de la Résistance a été renforcé, la lutte contre les terroristes takfiristes et leurs alliés est devenue plus acharnée, une sécurité durable a été promue, les eaux et les intérêts de la République islamique d’Iran ont été bien protégés, les capacités défensives et offensives de la République islamique d’Iran ont été renforcées et l’espace aérien iranien a été totalement surveillé et protégé », a expliqué le général Mohammad Baqeri.      

En l’espace de quelques heures, l’Égypte a vécu trois attentats, dont un a été déjoué par les forces de sécurité.

Une première attaque kamikaze a visé une église du Caire avec un lourd bilan de morts et de blessés. Le deuxième attentat suicide a ciblé lui aussi la minorité copte cette fois en Alexandrie, quelques heures après la visite du patriarche copte d’Égypte, monseigneur Tawadros. 

Daech vient de revendiquer ces attaques qui ont suscité la stupéfaction et les condoléances d’un président Sissi qui, dans son message, dit compatir avec les Coptes d’Égypte, proies faciles d’un « terrorisme aveugle ». 

Le secrétaire américain à la Défense James Mattis (G) et le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi au Pentagone, le 5 avril 2017. ©AFP

Ces attentats en chaîne qui frappent la sécurité de l’État et remettent en cause l’efficacité des forces de sécurité égyptiennes interviennent 24 heures après la ferme condamnation du président égyptien, qui a eu le courage de ramer à contre-courant des autres pays de la Ligue arabe en « dénonçant les frappes balistiques américaines du vendredi 7 avril » contre la base aérienne syrienne à Homs comme une action « violant le droit international et remettant en cause la vraie lutte contre le terrorisme ».

En prenant le risque de dénoncer la démarche de la nouvelle administration américaine à peine quelques jours après une rencontre avec le nouveau locataire de la Maison-Blanche qualifiée de « cordiale », le président égyptien, un admirateur notoire de Poutine, n’aurait jamais cru avoir à faire face aussi rapidement aux retombées de la colère de « Big Brother » qui, depuis le 7 avril, change totalement de style et de méthode..

Mais le courageux président d’Égypte, qui prouve à quel point les habits de « vassal » lui siéent mal, ne pourra trouver de pair dans le monde arabe. Il lui faudra regarder plus loin, du côté du Nord et plus précisément vers les pays scandinaves, pour trouver des politiques qui lui ressemblent.

La Suède a connu une attaque terroriste à peine quelques heures après avoir dénoncé la folie stratégique de Trump. Mais là, le décor était différent. C’est un camion qui a foncé sur la foule provoquant la mort de cinq personnes. La liste est-elle pour autant finie ? La Belgique a déjà annoncé avoir suspendu sa participation aux frappes aériennes de la coalition US tout comme l’Allemagne...

samedi, 08 avril 2017 23:15

Tafsir, le verset de la semaine

? verset de la semaine à méditer?
 
Ayat 5 :105 – Le Retour vers Allah (swt)
 
إِلَى اللَّهِ مَرْجِعُكُمْ جَمِيعًا
Ilallahi marji‘ukum jami‘a
 
C’est vers Allah que vous retournerez tous
 
(Suratul Ma’idah, No. 5, Ayat 105)
 
 
Chaque être humain dans ce monde est en voyage vers Dieu. Le retour vers Dieu est la destination finale à la fin du voyage. Mais l’idée du retour vers Dieu peut laisser perplexe. Qu’est ce que cela signifie exactement ? 
Avons-nous été loin de Dieu ? Pourtant, nous savons que nous sommes toujours avec Dieu, même lorsque nous sommes dans ce monde. Serons-nous plus proches de Dieu que nous ne le sommes actuellement ?
 
La proximité ou l’éloignement de Dieu n’est pas au sens physique. Dieu n’est pas dans un endroit particulier, où les êtres humains peuvent L’atteindre et être près de Lui.
* Cela a un sens spirituel. 
Le retour à Allah ne signifie pas se rapprocher de Lui. Il y a des personnes dans ce monde qui sont proches de Lui spirituellement. Et il y aura des personnes qui, après leur mort, seront toujours éloignées de Dieu. La proximité et l’éloignement n’ont rien à voir avec l’aspect physique mais sont plutôt en lien avec les actions des êtres humains.
 
De nombreux savants ont expliqué que le retour vers Allah signifie le retour à l’endroit d’origine où il deviendra complètement évident qu’Allah est le Créateur et le Roi de toutes choses. Les êtres humains retourneront à leur premier foyer et seront libérés de toutes les restrictions de la vie d’ici-bas. Les voiles de ce monde seront fendus et ils verront les choses clairement pour la première fois. C’est de cette façon que les choses devraient être vues en réalité. La vie de ce monde a brouillé la vision. Cela est donc le retour à la vision d’origine ou à la compréhension des choses.
 
La conviction que le retour final est vers Dieu crée une toute nouvelle perspective de la vie. Cela apporte les changements d’attitude suivants :
 
Rien d’autre n’est aussi significatif. Lorsque toutes les choses se termineront par le retour final, celui-ci deviendra le centre d’attention de la vie. Le voyage importe peu, ni même les compagnons du voyage. C’est la destination qui prime. 
C’est pourquoi Imam Ali (a) dit à propos des Muttaqin : Leur Créateur est si important à leurs yeux que tout le reste leur semble petit. (Nahjul Balagha, Sermon 193)
 
Les préparations doivent être faites.  Le temps de se préparer correctement pour la rencontre est limité et rempli de nombreuses distractions. Pourtant l’issue entière de la rencontre dépend de ces préparatifs. Par conséquent, les croyants sont sérieux dans cette tâche. Il est insensé de se laisser prendre par des choses qui nous conduisent loin du chemin. Allah à lui la Gloire,  dit :Concurrencez-vous donc dans les bonnes œuvres, c’est vers Allah qu’est votre retour à tous (Q5 :48)
 
La Confiance en Lui. Savoir que toutes les choses retournent à Allah et seront finalement jugées par Lui, crée une confiance en Lui qui apporte beaucoup de soulagements. Avoir confiance en Dieu est la conséquence naturelle d’une conviction à propos du retour. Allah dit : et c’est à Lui que revient l’ordre tout entier. Adore-Le donc et place ta confiance en Lui(Q11 :123)
 
Un Seuil de tolérance plus élevé. Traverser une affliction sachant que toutes les choses retournent à Allah diminue l’intensité de la douleur de l’affliction. Cela apporte un soulagement de savoir que cela va passer et que les choses vont changer et que l’issue finale dépendra de tout ce qui a été supporté. Rien d’autre ne peut aider autant en période de détresse. Allah dit : Et fais la bonne annonce aux endurants, qui disent, quand un malheur les atteint : Certes nous sommes à Allah, et c’est à Lui que nous retournerons.  (Q2 :155-156)
 
Récitons souvent ce verset. Cela nous apportera du confort et de la paix, et nous rappellera que toutes choses finissent par retourner à Lui. Il n’est pas nécessaire de s’inquiéter des petites choses qui se produisent le long du chemin.
 
Sources: Āyatullāh Nāsir Makārim Shirāziī (ed.),Tafsīr-e Namūne; Agha Muhsin Qarā’atī, Tafsīr-e Nūr;
L’Imam Mohammad al-Jawad est le fils du Imam Ar-Redha et Khayzourane qui appartenait à la même famille que Maria Coptya, l’une des femmes du Saint prophète Mohammed(béni soit il et sa famille).
 
Il est né le 10 Rajab de l’an 195 de l’Hégire à Médine. L’Imam vécut sous l’Imamat de son père durant 7 années puis il devint Imam des Musulmans à son tour sur l’ordre divin. L’un des grands oncles de l’Imam s’appelait Ali fils de Ja’ffar respectait beaucoup à son neveu malgré leur très grande différence d’âge.
 
Il n’osait jamais s’asseoir avant l’Imam et lorsque certains de ses proches lui reprochait ce comportement incompréhensible chez les arabes, il leur répliquait: «Dieu lui a donné le poste de l’Imamat, c’est à nous de lui obéir! »
 
Au moment du martyre de son père, il fut à Médine. Ma’moun l’appela à Bagdad (la capitale du califat) .Il donna même sa fille à l’Imam et le garda à Bagdad. En réalité, il voulait de cette manière exercer une surveillance sur l’Imam, à la fois de l’extérieur et de l’intérieur de sa famille.
 
La Morale de l'Imam
L’Imam avait une forte personnalité que tous ses interlocuteurs respectaient beaucoup à lui. Un jour Ma’moun passa avec son escorte .Il regardait les enfants qui jouaient. Tous les enfants se sont enfuis excepté l’Imam. Ma’moun le regarda avec intérêt et lui dit: «Pourquoi ne t’es-tu pas enfui comme les autres enfants?»
 
L’Imam répondit: «Le chemin n’est pas si étroit pour que je sois obligé de le libérer pour vous et je n’ai rien commis pour que vous me punisse. C’est pour cela que je n’ai pas bougé.»Ma’moun s’est étonné de la logique de cet enfant et lui demanda comment il s’appelait.
 
L’Imam répondit: «Je m’appelle Muhammad fils de Ali Al-Rida!»
 
Lorsque le Calife empoisonna le huitième Imam, les Musulmans accusèrent directement Ma’moun comme l’instigateur de ce crime. 
 
Lorsque les princes Abbassides apprirent cette nouvelle, ils craignirent que le pouvoir s’échappe de leurs mains et essayèrent de changer l’avis de Ma’moun. Ma’moun leur dit des causes de cette décision mais les princes n’acceptèrent parce que l’Imam était jeune et serait inapte envers les responsabilités familiales. Pour résoudre ce problème, Ma’moun convoqua tous les notables Abbassides, les savants de l’époque et l’Imam. Parmi ces personnes Yahya fils d'Akhtam qui était une grande figure scientifique était présent.
 
Yahya fils d'Akhtam lui posa cette question: «Que dis-tu concernant un croyant en état de la Sacralisation qui a tué un animal?» 
 
L’Imam répondit : «A-t-il tué cet animal hors du lieu sacré ou dedans? Connaissait-il l’interdiction de tuer l’animal ou non? L’a-t-il tué par accident ou exprès? L’Homme est-il libre ou esclave? Est-il petit ou grand? Est-ce la première fois ou est-ce une récidive? L’animal était-ce une volaille ou autre? Etait-il petit ou grand? L’homme regrette-t-il son acte ou non? Etait-ce durant la nuit dans son nid ou la journée hors de son nid?»
 
Yahya fut tellement gêné par ces détails auxquels il n’avait pas pensé. Les gens présents étaient comme des écoliers lorsque l’Imam répondit absolument toutes ces questions.
 
Les notables et les savants quittèrent le palais avec les visages noircis. Ma’moun mourut d’une gave maladie et son frère Mu’tassim devint Calife.
 
Le Martyre de l'Imam
Mu’tassim était aussi mauvais que son frère. Il ordonna à son neveu Ja’ffar de faire mourir l’Imam et il commanda à sa sœur d’empoisonner son mari. Ce qu’elle fit. 
 
Quelques paroles de l'Imam
La dignité d’un croyant est son indépendance des autres (matérielle).
 
Le croyant a besoin de 3 qualités:
 
 
- La bonne orientation de Dieu.
 
- L’exhortation de soi-même.
 
- L’acceptation des conseils.

L’homme qui avait qualifié à 25 reprises de « mauvaise idée » une action militaire contre la Syrie vient donc de faire ce que son prédécesseur Obama n’avait pas osé faire : prendre pour cible le territoire syrien en recourant à près de 60 missiles. Mis à part les commentaires qui se multiplient dans la presse occidentale ce samedi sur « l’inefficacité » d’un tir de missiles qui « n’a fait que viser une base à moitié vide » au lieu des « batteries de défense antimissile syriennes », une question persiste : pourquoi les S-400 russes n’ont-ils pas fonctionné ? 

Ces batteries de missiles ultra-puissantes sont déployées à travers le territoire syrien et elles auraient pu intercepter « au moins quelques-uns des Tomahawk américains ». Le journal russe Izvestia a interviewé Sergueï Soudakov, professeur à l’Académie des sciences militaires de la Fédération de Russie, pour percer cette énigme. « C’est une question que se pose le monde entier. Pourquoi les S-400 n’ont-ils pas détruit en vol les Tomahawk américains ? Les gens estiment qu’il aurait fallu que la riposte ait lieu et que les batteries passent à l’acte, mais ils ne savent pas une chose : une réponse russe aurait pu déclencher une guerre nucléaire ». En effet, la retenue dont la Russie a fait preuve a écarté les risques d’un conflit nucléaire, un conflit entre les deux pays sur le territoire d’un pays tiers. 

Sudakov a reconnu ensuite que la Syrie faisait de temps à autre l’objet de raids d’Israël et de la Turquie, mais que ces derniers savent très bien comment ne pas franchir la ligne rouge : « Pour les frappes balistiques du vendredi 7 avril, je crois que les autorités politiques russes ont délibérément opté pour la retenue pour la bonne et simple raison que toute riposte aurait pu signifier le début d’une guerre balistique entre la Russie et les États-Unis, avec en filigrane une dérive inévitable vers le nucléaire. » 

L’expert a dénoncé l’action militaire US contre la Syrie, qui a créé « une situation de guerre chaude », situation qui sans « la retenue de Moscou » aurait pu dégénérer très rapidement. Pour cet expert, « les batteries de missiles S-400 ont pour mission de protéger les sites et les intérêts russes en Syrie » : « La présence militaire russe est une simple assistance ; la Syrie est un État souverain qui possède ses propres systèmes de défense et elle est bien capable de se défendre. » 

Parallèlement à l’analyse de cet expert russe, des spécialistes, cette fois américains, reviennent sur les « dimensions limitées de l’action militaire de Trump », qui visait plus à « épater la galerie qu’autre chose ». « La Russie peut se réjouir, note la Brookings Institution, car l’unilatéralisme de Trump dans cette affaire a porté un nouveau coup aux liens transatlantiques, bien que certains pays européens aient manifesté leur soutien à l’action militaire américaine. Mais personne n’est dupe, et surtout pas les Russes. Le coup de théâtre est trop apprêté pour leurrer les différentes parties : c’est d’ailleurs pour cette même raison que Trump a opté pour le missile Tomahawk, un engin dont l’ogive pèse 453 kilos tout au plus. L’arsenal américain comprend des bombes infiniment plus dévastatrices qui pourraient, une fois larguées depuis des chasseurs, réduire en miettes une piste d’atterrissage. Certes, on évoque les S-200, les S-300 ou encore les S-400 russes, mais le Pentagone détient des chasseurs EA-18G Growler capables de franchir ce bouclier antimissile. Pour le showman qu’est Trump, les missiles de croisière Tomahawk suffisaient largement : Washington ne voulait vraiment pas mettre en colère les Russes. Il n’a même pas voulu mobiliser ses chasseurs à Incirlik, histoire de ne pas avoir affaire à la Turquie ou à ses alliés arabes. Dans ces conditions, était-il réellement nécessaire que la Russie active les S-400 ? » 

Le vice-ministre russe des Affaires étrangères a averti que les récentes frappes américaines contre la base aérienne de Shayrat en Syrie rendraient impossible tout accord sur la résolution du Conseil de sécurité concernant l’attaque chimique en Syrie.

Guennadi Gatilov vice-ministre russe des Affaires étrangères. (Archives)

Dans un entretien à l’agence de presse russe Interfax, Guennadi Gatilov a souligné : « La question de la résolution onusienne sur l’attaque chimique en Syrie ne se pose plus, car avec les frappes américaines en Syrie, la possibilité d’un accord sur un texte acceptable par toutes les parties concernées s’amenuise. »

Selon Sputnik, Moscou estime que les frappes américaines sur une base en Syrie, dont les Américains auront honte, traduisent la lutte entre des clans et structures militaires, politiques et financiers des États-Unis qui ne parviennent pas à accepter les résultats de la présidentielle.

« Je dirais que ce que nous voyons aujourd’hui, c’est le jeu de “trônes” américain. C’est une guerre entre les clans politiques et les structures militaro-financières et politico-financières qui refusent d’accepter les résultats de la présidentielle », a signalé Maria Zakharova, porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, vendredi soir, en direct sur la chaîne de télévision NTV.

« Ce que nous avons vu aujourd’hui est vain, inepte et dangereux parce que les objectifs ne sont pas compréhensibles. Les États-Unis sont absolument dépourvus de toute stratégie à l’égard de la Syrie. La frappe est une mesure forcée résultant de cette lutte politique intérieure colossale », a-t-elle noté.

La diplomate a ajouté que « les Américains auront honte » pour la frappe sur la Syrie et que la Russie bâtirait ses relations avec les États-Unis en tenant compte du caractère imprévisible de leurs actions.

« Compte tenu de l’imprévisibilité absolue des États-Unis comme pays et partenaire, c’est à partir de telles positions que la Russie construira ses relations », a conclu Mme Zakharova.

Le commandant en chef des forces aérospatiales de Russie, Viktor Bondarev, a fait part de l’intégration prochaine de systèmes de défense antiaérienne S-500 dans l’armée russe.

Le S-500 est un système de nouvelle génération de missiles sol-air avec une portée de 400 à 600 km. Ce système est capable d’intercepter les missiles balistiques intercontinentaux, les avions et les drones, quelle que soit leur vitesse ou altitude, les missiles à moyenne portée et les missiles de croisière hypersoniques volant à plus de 5 fois la vitesse du son, a rapporté Sputnik.

« Chaque année, nous recevons cinq unités de systèmes de missiles sol-air S-400 et de nouveaux radars. C’est une cadence qui nous arrange. Mais l’évolution continue, l’industrie avance et le nouveau complexe S-500 est en élaboration. Dans un proche avenir, les forces de défense aérienne en seront dotées », a-t-il indiqué, selon Sputnik.

Ce samedi matin, deux Nigérianes ont activé leurs ceintures d’explosifs à Maiduguri, la capitale du nord-est du Nigéria, blessant 5 personnes, a rapporté Fars News.

Vers 5 h 30 (4 h 30 GMT), « deux femmes avec un engin explosif attaché au corps ont tenté d’entrer dans une mosquée » près de la Haute Cour fédérale de Maiduguri, a expliqué le porte-parole de la police de l’État de Borno, Victor Isuku, a écrit Jeune Afrique.

Elles ont été interceptées avant d’entrer dans la mosquée, mais l’une d’elles a pu déclencher son gilet. L’explosion a tué les deux femmes et a fait cinq blessés, qui ont été évacués dans un hôpital de la ville, a-t-il ajouté, selon cette source.

« Suite à une explosion près de la mosquée […], les équipes d’intervention d’urgence ont évacué les corps de deux femmes probablement tuées dans l’incident », a confirmé à l’AFP Ibrahim Abdulkadir, porte-parole de l’Agence nationale de gestion des urgences (Nema), faisant quant à lui état de quatre blessés, toujours selon la même source.

Capitale de l’État de Borno, Maiduguri est le berceau du mouvement terroriste Boko Haram, dont une faction est affiliée au groupe terroriste Daech. La rébellion et sa répression ont fait plus de 20 000 morts et plus de 2,6 millions de déplacés depuis son début en 2009, a précisé Jeune Afrique

Les partisans du mouvement de la société civile « Y’en a marre » se sont regroupés ce vendredi 7 avril pour manifester contre le gouvernement du président sénégalais Macky Sall pour sa gestion des affaires courantes du pays.

« Bradage du foncier sénégalais », « arrestations tous azimuts des candidats potentiels », « promesses non tenues » … « Y’en a marre », Mouvement Citoyen, créé en janvier 2011, a toute une liste de griefs contre le président sénégalais Macky Sall et son gouvernement.

Après plusieurs avertissements, le groupe passe à l’offensive.

Ce vendredi, c’est près d’un million de Sénégalais qu’il a convoqués à la place de la Nation, ex-Obélisque pour une manifestation pacifique. Le rassemblement a été autorisé par le préfet de Dakar, mais l’objectif de réunir le million de personnes semble n’avoir pas été atteint selon la presse locale.

« La société de raffinage a laissé entendre qu’elle n’avait pas la possibilité de traiter tout le potentiel que l’on a au large du Sénégal, c’est pourquoi nous avons le droit d’alerter. Nous avons le droit d’alerter parce que sinon nous allons finir comme le Nigeria », s’est alarmé Fadel Barro, membre fondateur d' « Y'en a marre ».

Dans un contexte politique actuellement tendu au Sénégal, bon nombre des partis de l’opposition politique sénégalaise ont appelé leurs partisans à rejoindre la manifestation, profitant de l’occasion pour appeler à la libération du maire de Dakar, Khalifa Sall.

 

« Nous avons le droit d’alerter face à cette justice arbitraire. Nous avons le droit d’alerter lorsqu’on nous parle d’une croissance à 6% et que l’on ne nous parle pas du déficit, du surendettement ».

 

Le Mouvement Citoyen avait compté pour beaucoup dans le scrutin de 2012. Il avait en effet mobilisé plusieurs manifestations tout le long de l’année 2011. Le scrutin avait alors débouché sur la victoire de Macky Sall avec 65 % des suffrages.