
تقي زاده
Les Etats-Unis entravent les négociations avec les banques étrangères par l'iranophobie
Fonds gelés: l'ONU prête à intervenir
Le secrétaire général des Nations unies Ban Ki-moon s'est dit prêt à jouer les médiateurs pour le déblocage des fonds iraniens gelés par les États-Unis, a annoncé un porte-parole de l'ONU.
"Les bons offices du secrétaire général sont toujours disponibles pour peu que les deux parties sujettes à de quelconques tensions ou problèmes le réclament", a dit Stéphane Dujarric, cité par le site de l'ONU.
Les propos de Dujarric viennent en réponse à la lettre du ministre iranien des Affaires étrangère Mohammad Javad Zarif ayant demandé à M. Ban d'"offrir ses bons offices de façon à convaincre le gouvernement américain de respecter ses obligations internationales (...) et de libérer les fonds iraniens gelés dans des banques américaines".
Le 20 avril, la Cour suprême américaine, la plus haute instance juridique aux États-Unis, avait décidé que l'Iran devrait s'acquitter de près de deux milliards de dollars pour dédommager plus de 1.000 victimes américaines d'attentats attribués injustement à Téhéran.
Les responsables iraniens ont qualifié cette décision de "vol", en avertissant qu'elle risque de détériorer l'atmosphère positive créée suite à la mise en œuvre de l'accord historique nucléaire conclu entre l'Iran et les puissances occidentales.
Alger semble avoir choisi son camp
En effet, le premier ministre algérien parti en Russie a signé des dizaines d'accords de coopération portant sur l'énergie, l'armement, l'industrie et l'agriculture.
Les deux parties ont aussi réaffirmé leur convergence de vue en termes politiques et diplomatiques dans les dossiers comme celui de la Syrie, du Yémen, ou encore de l'Irak. Sur cette base, il n'est guère oisif de prévoir l'adhésion imminente d'Alger à l'axe Moscou-Téhéran-Damas. Cet axe s' oppose au projet saoudien au Moyen Orient et dans le golfe Persique lequel vise à contrer l'influence de l'Iran .Riyad réagit violemment à tout courant ou parti qui coopérerait avec l'Iran.

Le journal Al Arab qui paraît à Londres revient sur les contentieux qui opposent Alger et Riyad: "les deux parties en sont à une phase des tensions latentes. Alger s' est refusé à rallier la coalition de guerre contre le Yémen. La baisse des cours du pétrole qu'a provoquée Riyad pour contrer la Russie et l'Iran a fortement détérioré les relations saoudo-algériennes et ce sans compter le soutien de l'Algérie à Damas ou encore le refus d'Alger de considérer, de concert avec Riyad et ses alliés, le Hezbollah comme étant une organisation terroriste.
Il y a quelques semaines, le président Bouteflika à envoyé son émissaire spécial à Riyad pour tirer au clair l'état des liens bilatéraux. Les autorités saoudiennes ont décliné l'invitation du président algérien au roi accusant Alger de semer la zizanie au sein du monde arabe.
Au dernier sommet arabe, la ligue arabe à reconnu implicitement la souveraineté marocaine sur le Sahara occidental, provoquant l'ire d'Alger. Ce fut semble-t-il la dernière goutte d'eau qui a fait déborder la vase: cette démarche aurait décidé Alger de rejoindre l'axe Moscou Téhéran Damas. Aussitôt après l'émissaire algérien à regagné Damas, visite précédée par celle du PM algérien à Moscou. Une haute délégation algérienne est aussi attendue à Téhéran.
A Moscou, le PM algérien a prouvé via la signature des dizaines de contrat sa volonté de jeter les bases d'une équation stratégique nouvelle au Moyen Orient qui pourrait ne pas être du goût de Riyad et de ses alliés
La Russie va fournir à l'Algérie huit avions Sukhoï avant la fin de l'année et huit autres, l'année prochaine. Des batteries de défense anti aérienne de longue et de moyenne portée vont également être livrés à Alger.
Le montant des contrats s' élève à au moins 8 milliards de dollars. L'armée algérienne est la seconde armée du monde arabe et la 27eme du monde.
L'axe Iran-Russie-Syrie-Algérie se renforcera davantage à la lumière des coopérations qui se nouent entre Gazprom et l'Algérie autour de l'extraction du gaz de schiste.
La Russie veut-elle la peau de l’Europe
Les médias et les hommes politiques européens affirment de plus en plus souvent que la Russie souhaite l’affaiblissement et la désintégration de l’Union Européenne et qu’elle y contribue.
Selon eux, la preuve en est que la Russie cherche à régler une série de problèmes au niveau bilatéral et non européen et qu’elle finance des partis de droite. Toutefois, même si dans les conditions actuelles la Russie préfère effectivement s’entendre avec les pays et les forces politiques de l’UE qui aspirent à une coopération constructive, cela ne signifie pas que Moscou souhaite l’affaiblissement et la désagrégation de l’UE. Au contraire: aussi paradoxal que celui puisse paraître, une telle évolution des événements serait loin de servir les intérêts pragmatiques de la Russie. Qui plus est, Moscou considère que les problèmes actuels dans ses relations avec l’UE découlent de l’affaiblissement de celle-ci et non de sa consolidation. L’état actuel déplorable des relations russo-européennes résulte dans une grande mesure des processus de désintégration et de fragmentation en cours dans l’UE depuis le milieu des années 2000.
Un partenaire dans le domaine de la sécurité
La Russie a besoin avant tout d’une UE forte en tant que partenaire dans le domaine de la sécurité européenne. Une Union Européenne puissante sera capable d’influencer l’Ukraine et de participer à l’examen des problèmes de « sécurité dure » (défense antimissile, armes nucléaires tactiques, missiles à portée courte et intermédiaire, forces armées conventionnelles en Europe, contrôle de l’ensemble des armements, extension des infrastructures de l’Otan en Europe orientale). Elle pourra devenir un véritable partenaire dans l’élaboration et la mise en place d’un système de sécurité européenne en général, et dans l’établissement des règles du jeu pour les pays de voisinage commun en particulier. Une Union Européenne fonctionnelle et sûre d’elle sera moins encline à considérer la Russie comme un danger extérieur ou à hypertrophier cette image pour s’en servir en tant qu’un « élément unificateur ».
Une Union Européenne faible représente au contraire un problème pour la sécurité européenne. Elle tend les bras aux Etats-Unis et exhorte les Américains à tenir un rôle plus important dans la sécurité européenne, et à intensifier leur présence militaire en Europe orientale. Ce qui ne fait en fin de compte qu’approfondir la scission géopolitique et politico-militaire du continent. Scindée et incapable de pratiquer une politique étrangère commune, les Vingt-Huit ne peuvent ni exercer de pression sur l’Ukraine pour la contraindre à appliquer les accords de Minsk, ni s’entendre avec la Russie au sujet des règles du jeu dans leur voisinage commun. Qui plus est, dans les conditions actuelles, Bruxelles se révèle incapable d’élaborer une nouvelle politique sur l’axe oriental, malgré l’échec évident de la politique actuelle.
Il est erroné de croire qu’une Union Européenne faible et divisée se montre plus bienveillante envers la Russie qu’une UE forte et consolidée. Au contraire, une UE fragile cherche à faire de la Russie un « élément unificateur » et à la présenter comme une menace. Ce qui s’est manifesté avec force pendant la crise ukrainienne de 2014-2015. En outre, dans une Union Européenne fragmentée et désunie, les membres affichant des tendances antirusses prononcées, avant tout la Pologne et les pays baltes, influencent davantage la prise de décisions et la recherche d’un dénominateur commun qu’au sein d’une UE puissante où ils ne jouent qu’un rôle secondaire.
Pouvoir disciplinaire
Une puissante Union Européenne rendrait également service à la Russie dans la résolution des problèmes que traverse le Proche-Orient. Ce n’est qu’en qualité d’acteur global capable de mener une politique étrangère commune que Bruxelles peut exercer un pouvoir disciplinaire sur la Turquie, l’Arabie Saoudite et l’Iran et garantir la mise en place d’un nouvel ordre politique international au Proche-Orient en assurant leur digne participation. Une UE fragile et incapable d’appliquer une politique efficace dans le domaine des migrations et de la lutte antiterroriste ne fait que raviver le feu proche-oriental, ce dont témoignent les événements de 2011-2015.
En outre, une Union Européenne apte à devenir un centre de force global pourrait freiner la tendance du monde à la scission en deux grandes communautés politiques et économiques et le rendre plus équilibré. Des Vingt-Huit parlant d’une seule voix consolidée formeront une partie plus sûre d’elle lors des négociations avec les Etats-Unis sur le Partenariat transatlantique de commerce et d’investissement (TTIP) et un partenaire plus intéressant pour la Chine. Une Union Européenne soumise politiquement et économiquement à Washington n’est qu’un facteur de scission globale.
Pour ce qui est de l’attraction de l’UE pour les pays qui avaient fait partie de l’Union Soviétique, c’est une question à adresser plutôt à la Russie et à l’Union Economique Eurasienne qu’à l’UE. Si, après avoir réalisé les réformes nécessaires à l’intérieur du pays, la Russie réussit à devenir un modèle pour ses voisins et à instrumentaliser la dépendance objective de ces pays vis-à-vis d’elle-même et de l’intégration eurasienne, l’UE ne constituera pas un obstacle pour elle.
Syrie: le site de Palmyre a conservé en grande partie son intégrité
"La mission a estimé qu'en dépit de la destruction de plusieurs structures emblématiques, le site archéologique de Palmyre conserve en grande partie son intégrité et son authenticité. L'UNESCO va travailler avec l'ensemble des partenaires pour adopter les mesures de sauvegarde d'urgence", a déclaré l'agence onusienne.
Le site du patrimoine mondial de Palmyre, oasis dans le désert syrien au nord-est de Damas, contient les ruines monumentales d'une ville qui fut l'un des centres culturels les plus importants du monde antique. Du 1er au 2ème siècle, l'art et l'architecture de Palmyre, au carrefour de plusieurs civilisations, ont mariés les techniques gréco-romaines et les traditions locales et les influences perses.
Lors de leur visite, les experts de l'UNESCO ont pu mesurer les dommages considérables dans le musée de Palmyre, dont l'essentiel des statues de grande taille, les sarcophages et les sculptures qui n'avaient pas pu être mises à l'abri ont été défigurées, pilonnées et décapitées - la plupart de leurs morceaux jonchent encore le sol.
Les experts ont identifié les mesures de consolidation et de sécurisation d'urgence du bâtiment, ainsi que le travail très important qui doit être entrepris pour documenter, évacuer, sauvegarder et restaurer les objets lorsque c'est possible. Ce travail de sélection et de documentation des fragments des sculptures a déjà commencé.
Le bombardement américain de l'hôpital de Kunduz n'est pas un crime de guerre
"Le terme de crime de guerre est typiquement réservé aux actes intentionnels, au fait de prendre pour cible de manière délibérée des civils, des lieux ou des objets protégés", a argumenté le patron du centre opérationnel de l'armée américaine (Centcom).
"Encore une fois, l'enquête américaine a déterminé que l'incident a résulté d'une combinaison d'erreurs humaines, d'erreurs dans le processus, de ratés techniques et qu'aucun des membres du personnel (militaire) ne savait qu'ils étaient en train de frapper un hôpital", a insisté le haut gradé.
Le 3 octobre, un avion des forces spéciales américaines avait bombardé l'hôpital de MSF. Le raid avait fait 42 morts.
Le Pentagone avait reconnu en novembre que les frappes avaient "avant tout" été le résultat "d'erreurs humaines". Une version rejetée par MSF pour qui il y a eu "une grossière négligence des troupes américaines et des violations du droit de la guerre". L'ONG réclame depuis l'ouverture d'une enquête internationale et indépendante.
L'Autorité palestinien fustige le rejet israélien d'une initiative française pour la paix
Plus tôt jeudi, le bureau du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou a indiqué que la seule solution au conflit avec les Palestiniens "ne peut que passer par les négociations bilatérales direcetes avec Israël".
"Israël objecte toujours à toute initiative visant à résoudre les conflits israélo-palestiens et défie toujours la volonté de la communauté internationale et ses principes basés sur la solution pacifique", a souligné M. Abu Rdineh.
Il a poursuivi que "l'Etat palestinien continuera à soutenir l'initiative française et à tenter de joindre tous les traités et agences internationaux afin de préserver les droits légitimes des Palestiniens".
L'aviation russe et l'armée syrienne avancent vers la capitale de Daech
La ville de Raqqa est considérée comme la capitale des Daechistes et la ville de Deir Ezzor est connue comme étant la base militaire des terroristes takfiristes du Front al- Nosra. Les deux villes ne sont pas concernées par le cessez-le feu mise en place en Syrie.
Depuis septembre dernier, les forces aérospatiales russes ont pu réduire en fumée des milliers de campements des terroristes soutenus par certains pays arabes ou occidentaux dont et surtout les Etats-Unis et l'Arabie saoudite.
Protestation des musulmans suédois contre la vague d'islamophobie dans la presse
Les protestataires ont annoncé que les médias suédois diffusaient des émissions de nature anti-islamique et qu'ils provoquaient les citoyens suédois contre les musulmans, ce qui est à l'origine d'une nouvelle vague d'islamophobie dans le pays.
Un manifestant a expliqué : "Les médias et la presse qualifient ouvertement les musulmans de terroristes, sans penser aux répercussions d'une telle politique dans la société."
France : La manifestation contre le projet de loi Travail
Ils étaient au nombre de 14.000 à 15.000 manifestants à Paris selon la préfecture de police. 60.000 manifestants à Paris et 500.000 dans toute la France, estiment les syndicats.
La manifestation de ce jeudi est caractérisée par de violents affrontements à Paris, Marseille, Rennes, Nantes et Lyon entre forces de l'ordre et des jeunes militants.
La préfecture de police annonce sur son compte tweet à la fin de la manifestation dans la capitale, un bilan de "8 policiers blessés dont 1 grièvement et 8 interpellations ainsi que des dégradations et jets de projectiles".
Au total 124 interpellations ont lieu ce jeudi dans toute la France et 24 membres de forces de l'ordre blessés lors de cette manifestation, a déclaré le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve qui a dressé un bilan général depuis le début de la manifestation contre la loi du Travail.
"124 personnes ont été interpellées sur le territoire national, ce qui porte à 382 le nombre d'interpellations depuis le début des manifestations. Aujourd'hui, 24 policiers et gendarmes ont été blessés à l'occasion de ces manifestations dont trois très grièvement à Paris. Il y a un policier qui est actuellement en urgence absolue", a indiqué sur BFMTV, M. Cazeneuve.