
تقي زاده
Golfe Persique: le CGRI met en garde contre la moindre "erreur" des navires américains
Le commandant des forces navales du Corps des Gardiens de la Révolution islamique (CGRI) a mis en garde, mardi 10 mai, contre la moindre "erreur" de la marine américaine dans les eaux territoriales de l'Iran.
« Nos forces surveillent 24 heures sur 24, les navires et les bases militaires des Etats-Unis dans toute la région », a souligné le contre-amiral Ali Fadavi.
Il a affirmé que le golfe Persique et le détroit d’Hormuz, comptaient parmi les voies maritimes les plus stratégiques du monde, et que les Etats-Unis essaient de renforcer ses alliances avec certains pays de cette région, compte tenus de leurs innombrables intérêts dans le golfe Persique.
« Une soixantaine de navires militaires étrangers -pour la plupart américains mais aussi français et britanniques- sont présents dans les eaux stratégiques du golfe Persique et du détroit d’Hormuz », a rappelé le contre-amiral Fadavi.
Le commandant des forces navales du CGRI a averti ensuite que l’Iran ferait couler les navires US, s’ils faisaient la moindre "erreur" dans les eaux territoriales iraniennes.
Le contre-amiral Fadavi a appelé les responsables américains à corriger leur attitude envers les Iraniens, une attitude "erronée qui alimente la récente décision de Washington de former une alliance sécuritaire contre l'Iran" avec certains pays du sud du golfe Persique.
Les événements de Khan Touman ne changeront pas les rapports de forces en Syrie
Le commandant en chef adjoint du Corps des Gardiens de la Révolution islamique (CGRI) a déclaré mardi 10 mai que l'attaque des terroristes contre Khan Touman en Syrie n'a qu'un aspect tactique, sans aucun effet stratégique sur le terrain.
« Depuis 38 ans, nous nous sommes confrontés aux complots des Etats-Unis et de leurs alliés occidentaux qui tentaient de modifier l’identité religieuse des pays musulmans pour pouvoir remodeler la carte politique de la région », a déclaré le général Hossein Salami.
« Les structures solides que nous avons créées pour défendre notre sécurité vis-à-vis des complots des ennemis relèvent des directives sages, intelligentes et réalistes de Son Eminence Ayatollah Khamemeni, et ce en parfaite fidélité aux idéaux de la Révolution. Aujourd’hui, nous jouissons d’une grande capacité de dissuasion dans la mesure où même nos ennemis finissent par le reconnaître », a-t-il déclaré.
Le général Salami a évoqué ensuite les attaques des terroristes contre Khan Touman, en Syrie, et a estimé que ces agissements ne pourraient pas modifier les rapports de force sur le terrain.
L'ennemi cherche à former deux pôles dans la société
L'Iran réaffirme son soutien sans réserve à la lutte contre le terrorisme en Syrie
Le président Bachar al-Assad a examiné aujourd’hui avec le Conseiller du Guide suprême de la Révolution Islamique en Iran pour les Affaire internationales, Ali Akbar Velayati, les relations stratégique entre la Syrie et l’Iran et l’importance de la poursuite de la coopération et la coordination entre les deux pays dans les différents domaines, notamment celui de la lutte anti-terroriste.
Les deux parties ont affirmé que le Front de la lutte contre le terrorisme, dirigé par la Syrie, l’Iran et la Russie, constitue la pierre de base pour l’élimination du terrorisme et de l’extrémisme et le rétablissement de la sécurité et la stabilité en Syrie et dans la région.
Le président al-Assad a assuré que de nombreux pays régionaux et occidentaux, qui avaient attisé le terrorisme en Syrie durant les derniers années, continuent à soutenir les terroristes en secret et en public et à leur fournir la couverture, en dépit des efforts déployés pour arrêter les combats et soutenir le règlement politique en Syrie.
Le président al-Assad a apprécié la position constante de l’Iran soutenant la fermeté du peuple syrien, faisant savoir que les positions iraniennes durant la guerre contre la Syrie avaient renforcé davantage les liens entre les pays.
Pour sa part, Velayati a estimé que la fermeté héroïque des Syriens et les victoires réalisées par l’armée arabe syrienne sur le terrain avait tracé une nouvelle page brillante dans l’histoire de la Syrie.
Il a assuré que l’Iran se tiendra toujours aux côtés de la Syrie et continuer à lui fournir tout soutien possible pour renforcer sa fermeté, précisant que la guerre terroriste féroce menée contre la Syrie ne la vise pas seulement mais aussi tous les peuples de la région.
Lors de la réunion, Al-Asad et Velayati ont essayé différentes questions bilatérales, régionales et internationales.
Velayati a voyagé en Syrie vendredi pour rencontrer les autorités de Damas pour discuter des derniers développements dans le pays arabe.
De même, le président du Conseil des ministres, Dr Waël Halaqi, a discuté avec Dr Velayati des mécanismes du renforcement de la coopération entre les deux pays dans les domaines économique, commercial, industriel, touristique et médical afin de fournir les nécessité de la fermeté du peuple syrien face à l’embargo économique injuste y imposé.
Le vice-président du Conseil des ministres, Ministre des Affaires étrangères et des Expatriés, Walid al-Mouallem, a examiné avec le responsable iranien les efforts déployés par la Syrie dans la lutte contre le terrorisme soutenu par l’Arabie Saoudite, et la Turquie qui œuvrent à mettre en échec le règlement politique.
Le psychologue américain : La compréhension du Coran est la seule solution des défis contemporains
La traduction chiite du Saint Coran en russe, un pont pour rapprocher les cultures
Davutoglu a démissionné de la tête du parti au pouvoir
Le PM s'apprête aussi à jeter l'éponge d'ici le 22 mai à titre de chef de cabinet, si on en croit les instances du parti, réunies jeudi en congrès extraordinaire.
Ahmed Davutoglu aurait affirmé en effet ne plus avoir l'intention de se porter candidat pour un nouveau mandat à la tête du parti " La Justice et le Développement". Mais pourquoi une telle décision?
Le Premier ministre turc entend visiblement protester par ce geste contre les ingérences incessantes du Président Erdogan dans les affaires du parti mais aussi dans la gestion du pays.
Dans un article daté de vendredi, le site turkey-post tente de décoder cette démission et écrit : "
Le récent congrès de l'AKP a fixé son choix sur Binali Yeldrim comme son futur président pour la simple et bonne raison qu'Erdogan veut rester "le seul homme fort de la Turquie". Depuis le premier jour de son mandat, le président a prouvé à quel point il est sérieux à imposer ses réformes au régime politique turc, quitte à le transformer en un régime présidentiel. l'été dernier il n'est pas allé par quatre chemin et très clairement annoncé qu'un régime présidentiel est dors et déjà en marche en Turquie et que les députés n'ont rien d'autre à faire que de voter un amendment à la constitution en ce sens. "
Et le site d'ajouter :" cela fait deux ans que le président mène la Turquie d'une poigne de fer; mais est-il le seul fautif? En effet si Erdogan a réussi à imposer sa ligne de conduite à son parti et au delà, à l'ensemble du système politique, c'est parce que ses disciples l'ont voulu et souhaité.
Bien conscient des dérives autoritaires du président, Davutoglu a préféré ne pas le froisser et accepter ses diktats sans sourciller. Il existe pourtant aussi un autre point de vue : Davutoglu serait sûr de perdre la partie s'il décidait d'engager un bras de fer contre son mentor.
Pour les membres de l'AKP, Erdogan reste le seul chef aux commandes, quelle que soit l'identité de la personne qui dirige le parti. Davutoglu s'est donc dirigé vers la porte de sorti, puisqu'il est certain que personne ne l'appuierait face à un adversaire aussi coriace qu'Erdogan.
Et si Davutoglu compte rogner son frein en attendant les "lendemains qui chantent ", il se trompe encore : Attendre le prochain congrès du parti pour se présenter au poste de directeur, ce serait une erreur encore plus grande . Le retrait de Davutoglu lui vaudrait des foudres des ténors de l'AKP qui rendrait extrêmement difficile son retour à la tête de la direction. Force est de constater que l'heure de gloire du disciple préféré d'Erdogan est bel et bien passé''.
Israël a une présence de plus en plus active sur le continent noir
À l’heure où Israël remet officiellement le pied sur le continent, plus de quarante pays africains entretiennent des liens diplomatiques avec l’État criminel.
L’entité sioniste est engagée depuis de nombreuses années et de manière discrète sur le continent africain, qui est un objectif important de sa politique étrangère. Ainsi, les relations vont en s’intensifiant, obéissant autant à des considérations économiques et commerciales, que diplomatiques et géopolitiques.
C’est dans cette perspective d’élargir les relations du régime israélien avec l’Afrique que le Premier ministre et criminel de guerre Benjamin Netanyahou, entend se rendre cet été dans quatre États du continent : l’Éthiopie, l’Ouganda, le Kenya et le Rwanda. Le but étant de rendre le terrain propice à la formation d’une alliance entre Tel Aviv et ces pays, avant de trouver d’autres alliés africains afin d’accroître son influence sur le continent noir et maintenir sa position dans les milieux internationaux.
Cette visite serait la première d’un Premier ministre israélien en Afrique depuis 22 ans.
Si certains objectifs apparaissent clairs, tel l’intérêt commercial ou l’influence politico-diplomatique, d’autres sont moins apparents, et s’inscrivent dans une perspective plus globale de remodelage du continent dans un but de domination et de division.
Du point de vue économique, cette zone qui représente près du quart des exportations israéliennes, est une terre d’expansion pour l’entité sioniste qui y vend son expertise dans divers domaines, tels l’ingénierie, l’agronomie, l’irrigation et la sécurité.
Les principaux partenaires commerciaux étant le Togo, le Nigeria, l’Égypte et l’Afrique du sud qui drainent l’essentiel des échanges, dans une relation qui repose en grande partie sur l’industrie diamantaire. Mais il faut savoir aussi qu’Israël est à la tête des pays qui contrôlent les terres dans les pays africains, s’emparant de plusieurs centaines de milliers d’hectares de terres arabes, sapant ainsi les bases de la souveraineté alimentaire et détournant en particulier les ressources en eau. L’entité sioniste participe aussi à bon nombre d’opérations de pillage des richesses minières sur fond de corruption des élites africaines et d’évasion de capitaux.
L’infiltration africaine d’Israël obéit aussi à des considérations diplomatiques précises. En effet, comme l’a démontré la récente abstention du Rwanda et du Nigeria au Conseil de sécurité, lors du vote de la résolution palestinienne anti-israélienne, l’entité sioniste vise à exercer son influence au sein des pays du continent africain. Des efforts de lobbying sont entrepris dans ce sens, notamment auprès des leaders d’opinions afin de faire évoluer la perception sur Israël.
Les pays anglophones non musulmans tels l’Éthiopie, l’Ouganda et le Kenya, sont déjà fortement soumis à l’influence sioniste, mais d’autres nations cultivent des liens privilégiés et anciens avec Israël, comme la Côte d’Ivoire, le Congo ou encore le Cameroun.
Le Mossad est aussi très présent, via des sociétés de sécurité, et des experts militaires proches de nombreux dirigeants. Il demeure qu’Israël reste le plus important soutien des dictatures africaines, ancien allié indéfectible du régime de l’Apartheid avec lequel il possède de nombreuses similitudes.
Sur le plan géopolitique, les objectifs sionistes sont de seconder Washington pour que l’USraël devienne le maître de l’Afrique en provoquant le remodelage de la zone selon la même méthode que celle appliquée au Moyen-Orient.
En effet, dans le même contexte que les divisions au Moyen-Orient, les israéliens ont dressé des plans pour reconfigurer l’Afrique selon trois critères : La couleur de peau, la religion et les particularités ethnolinguistiques. Cela signifierait le démantèlement des grands pays existant dans la région et la formation d’États plus petits qui pourraient être facilement contrôlés et manipulés par l’empire. Le but étant de tracer des lignes de démarcation entre une soi-disant «Afrique Noire » et une prétendue Afrique du Nord « non noire » qui serait transformée à son tour en un terrain d’affrontement entre les Berbères « non noirs » et les Arabes.
Dans cette même perspective, les tensions sont entretenues actuellement entre les musulmans et les chrétiens d’Afrique, comme cela se produit au Moyen-Orient, ou s’exerce la volonté d’élimination des communautés chrétiennes de la région.
L’exemple du Soudan est représentatif de cette stratégie. Le pays a été fractionné en deux après la sécession du Sud Soudan en 2011. Ce dernier est vigoureusement soutenu par Israël, qui arme et forme son armée qui se rend régulièrement coupable de violations systématiques des droits humains, selon l’ONU.
Il faut savoir que l’implication militaire israélienne touche plusieurs endroits d’Afrique et son succès s’explique par son empressement à faire des affaires avec des régimes répressifs que même les États-Unis et les pays européens évitent d’armer directement.
Fournir secrètement des armes à des régimes meurtriers n’est guère nouveau pour l’entité sioniste. En effet, qui se souvient que dans les années 1990, Israël a fourni en armes les forces gouvernementales rwandaises à dominante hutu ainsi que l’armée rebelle, alors même qu’un génocide était en cours dans ce pays.
Les ventes d’armes de l’entité sioniste à l’Afrique sont en constantes augmentations et contribuent grandement à alimenter les atrocités commises, mais plus que des équipements, c’est une expertise criminelle et oppressive qu’apporte le régime terroriste sur le continent noir.
Le Parti anti Sioniste dénonce l’infiltration de l’entité sioniste en Afrique.
Par son soutien à de nombreux régimes tyranniques, Israël n’exporte pas seulement sa technologie de domination, mais la vision du monde qui sous-tend cette technologie.L’entité criminelle exporte ainsi en Afrique sa logique d’oppression et l’expérience coloniale du sionisme au Moyen-Orient.
Israël n’est pas l’ami de l’Afrique, et sa présence intéressée n’aura pour conséquence que le malheur des populations.
L'Inde rembourse ses dettes pétrolières envers l’Iran
Le ministre d'Etat indien du Pétrole et du gaz naturel, Dharmendra Pradhan a annoncé que la Nouvelle Delhi remboursera ses dettes pétrolières à Téhéran via des banques européennes.
En cas de la mise en application de cet accord l’Inde paiera 6.4 milliards de dollars de ses dettes pétrolières à l’Iran.
Après la mise en application des sanctions anti-iraniennes en 2011, les gros clients du baril iranien ont été privés de rembourser leurs dettes pétrolières à l’Iran via des banques mondiales.
« Cet contrat a été conclu entre les banques Centrales iranienne et indienne », a affirmé Dharmendra Pradhan.
Au cours de la récente visite de Dharmendra Pradhan le mois dernier à l’Iran, Téhéran a appelé des responsables indiens à rembourser ses dettes via la Banque d'Italie, Halkbank et une banque allemande.
En dépit des sanctions anti-iraniennes imposées déjà par l’Occident, l’Inde faisait partie des pays ayant continué sa coopération avec l’Iran.
La Nouvelle-Delhi devrait importer depuis le 1er avril 2016, au moins 400.000 baril de brut par jour à l’Iran.
Le sénateur américain: Washington bloque la victoire à Syrie en Alep
"Il est clair pour moi. Ce qui se passe est que nous essayons désespérément de stopper l'avance de l'armée syrienne, qui est sur le point d'écraser le Front Al-Nusra (branche syrienne d'Al-Qaïda) et libérer Alep une fois pour toutes ", a-t-il déclaré vendredi Le sénateur républicain Richard Black.
Dans une interview exclusive avec l'agence de nouvelles russe Spoutnik, le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov a déclaré mercredi que Washington essayait de créer une "zone de sécurité" à Alep positions de défense couvrent contre les terroristes d'Al-Nusra avant.
Dans cette ligne, Black a déclaré qu'il était d'accord avec l'évaluation Lavrov, mais a déclaré qu'il est peu probable que le gouvernement américain veut couvrir contrairement aux positions des bandes d'extrémistes dans les zones Syrie.
"Je pense que le secrétaire du Département d'Etat, John Kerry, et la Central Intelligence Agency (CIA, en anglais) en grande partie coopèrent et sont à côté des affiliés d'Al-Qaïda" a-t-il dit.
Il a également déclaré que les pourparlers de paix dans la ville suisse de Genève est en cours dans le but de «préserver» les organisations terroristes qui sont contre le gouvernement syrien.
"Tout cela est pour les terroristes qui sont contre le gouvernement de Bachar Al-Assad (le président syrien) restent en Syrie. À un certain moment, ils peuvent reconstruire et prendre le contrôle de la Syrie à nouveau ", a déclaré le sénateur américain.
Depuis Avril dernier, l'armée syrienne et de la Force aérospatiale russe ont commencé des opérations conjointes pour libérer Alep dont la récupération complète serait un coup décisif contre les groupes armés opérant activement en Syrie.
Jeudi, le président syrien, dans un message adressé à son homologue russe, Vladimir Poutine, a souligné que les forces du pays ne seront pas acceptées quoi que ce soit, mais la victoire contre les terroristes dans la ville stratégique d'Alep.