تقي زاده

تقي زاده

Les forces irakiennes ont lancé lundi une offensive pour reprendre aux combattants la ville de Routba, dans la province d'Al-Anbar (ouest), a indiqué le commandement conjoint des opérations en Irak.
Selon un communiqué, des forces spéciales, des soldats, des policiers, des garde-frontières et des combattants paramilitaires progouvernementaux sont impliqués dans cette opération, avec des blindés, de l'artillerie et le soutien aérien de l'armée irakienne.

Routba, à plus de 400 km à l'ouest de Bagdad, est située sur la route principale reliant la capitale irakienne à la frontière jordanienne.

La ville est tenue par Daech depuis 2014.

Routba est importante pour l'ennemi, c'est une autre zone d'appui pour lui, estimait la semaine dernière le porte-parole des forces américaines en Irak, le colonel Steve Warren.

Daech l'utilise pour organiser et préparer ses forces en vue d'opérations dans (...) la principale zone de combat, avait-t-il indiqué à des journalistes à Bagdad.

La ville n'est pas aussi lourdement défendue que Fallouja ou comme l'était Ramadi, avait-il ajouté, en référence à la capitale de la province d'Al-Anbar reprise fin 2015 aux mains des insurgés.

Selon lui, la ville abrite au plus quelques centaines de combattants de Daech. Lorsque les Irakiens décideront de la libérer, ils seront capables de le faire, avait avancé le responsable américain.

En juin 2014, le groupe ultraradical avait lancé une offensive qui lui avait permis de s'emparer de vastes pans du territoire irakien à l'ouest et au nord de Bagdad.

Depuis, les forces irakiennes ont toutefois regagné du terrain face à Daech dans la grande province d'Al-Anbar, en reprenant notamment Ramadi ainsi que la ville de Hit.
Le gouverneur de la ville centrale iranienne, Yazd, a déclaré que l’Assemblée mondiale des pays islamiques sera organisée la fin mai dans cette région.
« L’organisation de cette assemblée mondiale dans la province de Yazd pourrait avoir de bonnes acquisitions religieuses, scientifiques, culturelles et touristiques pour cette région », a souligné Seyed Mohammad Mir-Mohammadi, gouverneur de Yazd.

Il a ensuite ajouté que les scientifiques des instituts des pays du monde de l’Islam participeront à l’Assemblée mondiale des pays islamiques.
L'honorable Ayatollah Khamenei a indiqué qu'au cours du séisme de l'éveil islamique, c'était la religion qui animait le peuple, mais qu'en raison de la dispersion des appareils responsables au niveau religieux, cet éveil n'a pu durer et porter ses fruits.
"En république islamique d'Iran, la poursuite de la présence des religieux et donc du peuple sur tous les front a assuré la poursuite du mouvement de la révolution", a-t-il souligné. 
Le Guide suprême de la Révolution islamique qui  recevait samedi 14 mai les directeurs,  professeurs et étudiants des écoles théologiques de Téhéran a affirmé que le clergé chiite avait trois devoirs importants à assumer, à savoir l'orientation spirituelle et intellectuelle des fidèles, l'orientation politique et l'orientation sociale. Le Guide suprême de la Révolution islamique a appelé les jeunes étudiants des écoles théologiques à se préparer à accomplir leur triple devoir au regard des impératifs du monde contemporain.
Dans une autre partie de son discours, le Guide suprême de la Révolution islamique a déclaré qu'à l'heure actuelle, le plus grand djihad pour les oulémas était de combattre les conceptions erronées en matière de la religion.
"De nos jours, les conceptions fallacieuses en matière de religion sont propagées pour diverses raisons et par divers moyens. Derrière ces conceptions, il y a sans doute des intentions politiques, et internet contribue considérablement à leur propagation. Dans ce grand djihad, les oulémas et les jeunes étudiants en théologie doivent se battre contre les croyances erronées, les dérives et les doutes qui visent surtout la jeune génération", a déclaré Son Eminence l'Ayatollah Khamenei.
Yahya Mohamad Ahmad Al Halili, arbitre yéménite des compétitions coraniques pour aveugles, a déclaré que la première expérience de compétitions coraniques pour aveugles en Iran était louable et qu’il remerciait l’Iran pour cette initiative que les autres pays pouvaient imiter.
Dans un entretien avec l’Agence iranienne de presse coranique,  Al Halili a expliqué : « Les compétitions pour aveugles qui rassemblent 16 concurrents, sont un modèle pour le monde de l’islam. Dans aucune compétition, en Arabie saoudite ou en Égypte, je n’ai vu une telle diversité de nationalités et un si grand public.» 
« Ces compétitions invitent les musulmans à l’union. Un des points importants est que les participants peuvent choisir leur style de lecture et en général, ont une très belle voix », a-t-il dit.  
Au début de ce mois, le mois de sha'bân, nous célébrons plusieurs anniversaires de naissance : Celui de l'Imâm al-Hussein (p), au troisième jour de ce mois, celui de Abû al-Fadl al-'Abbâs (p), au quatrième jour, et celui de l'Imâm Zayn al-'Abidîn (p), au cinquième jour.
En vivant les souvenirs de ces naissances, nous vivons tout l'Islam dans toutes ses valeurs et ses significations, dans tout son mouvement et dans tous les mystères du sacrifice que représente chacun de ceux qui ont enrichi la réalité islamique de mystères qui, avec abondance, ont offert à l'histoire beaucoup de science et de spiritualité, et beaucoup de dynamisme et de valeurs.
Dieu, le Très-Haut, dit dans Son Noble Livre : ((Dieu ne veut qu’écarter de vous la souillure, ô Gens de la Famille et vous purifier totalement)) (Coran XXXIII, 33).
Al-Hussein (p), une éducation dans l'ambiance de la Prophétie et de l'Imâmat
Al-Hussein (p) qui était le bien-aimé du Messager de Dieu (P), qui était le bien-aimé de Fâtima az-Zahrâ' (p), et qui -avec son frère al-Hassan (p)- est le seigneur des habitants du Paradis, a vécu avec son grand-père (p) et, lors de sa petite enfance, a reçu ses souffles et s'est baigné dans toute son affection, dans tout son amour et dans tous ses soins. Il a vécu avec sa mère (p), la dame pure et infaillible qui, dès sa tendre enfance, a vécu avec Dieu, et a passé avec le Messager de Dieu (P) une partie de sa jeunesse. Elle a été instruite par lui et elle a acquis ses bons caractères au point que le Messager de Dieu (P) s'est introduit dans la raison de az-Zahrâ' (p) et dans son cœur et a été présent dans toute sa vie. Elle était une femme qui a accumulé dans sa personnalité le sens du Messager de Dieu (P). La relation de Fâtima (p) avec son père, le Messager de Dieu (P), et sa relation en retour avec elle étaient particulièrement profondes, et ce en raison de ses dons qui jaillissaient de son cœur, de ses sentiments et de ses émotions. Cela a permis au Prophète (P) de retrouver une nouvelle mère dans sa fille. Il a dit à son compte qu'elle est la mère de son père, car elle a compensé pour lui la tendresse de la mère qu'il avait perdue dès sa première enfance.
Al-Hussein (p) a donc vécu avec sa mère, lui et son frère, puis il a continué de vivre avec son père, 'Alî (p). Il a connu toutes les valeurs de son père qui lui a appris tous les mystères de la spiritualité et de l'amour de Dieu. Il a aussi connu toutes les douleurs de son père. 'Ali (p) était un homme qui a vécu pour la vérité et le droit, mais la vérité et le droit ne lui ont pas laissé aucun ami. Il a pu agir avec toute son  énergie pour mettre l'Islam en application même dans les conditions les plus difficiles. Il voulait affermir la politique islamique qui élève le niveau des gens et qui résout leurs problèmes. Al-Hussein (p) vivait également dans cette ambiance. Il a vécu le courage de son père, sa spiritualité et la force des positions qu'il a prises dans la défense de l'Islam. Et c'est ainsi que sa personnalité était une copie de celle de son père (Que la paix soit sur eux).
C'est pour ces raisons que l'action entreprise par al-Hussein (p) était celle de l'Imâmat qu'implique son statut, et non pas une action personnelle. Il ne recherchait pas le pouvoir. Il était plutôt un Imâm convaincu que l'Imâmat l'obligeait de se pencher sur toutes les causes du peuple pour lui assurer la valeur suprême vue sous l'angle de la spiritualité et du dynamisme ainsi que sous l'angle de tout ce qui est susceptible de l'élever et de promouvoir sa situation. Al-Hussein (p) veut que le gouverneur musulman soit l'incarnation de l'Islam dans sa raison appelée à être entièrement faite de bien, dans son cœur appelé à être entièrement fait de bien. Il veut que ce gouverneur soit l'incarnation de la justice dans sa vie pour que toute sa vie soit faite de justice. Ce gouverneur doit vivre les souffrances des gens et leurs problèmes, afin de pouvoir assainir leur vie : "Je me suis révolté pour la réforme de la Nation de mon Grand-père, je veux ordonner le bien et déconseiller le mal". Al-Hussein (p) n'était pas un homme violent, mais un homme doux : "Celui qui m’accepte ne fait qu’accepter le vrai. Et c’est à Dieu que revient la rétribution pour le vrai. Et si l'on ne m'accepte pas, je me résigne jusqu'à ce que Dieu donne Sa sentence entre moi et eux par la vérité. Il est le meilleur des juges".
Al-Hussein (p) a tout fait pour être l'homme du dialogue avec ses adversaires et ennemis qui ont laissé les désirs de ce monde-ci s'infiltrer dans leurs raisons. Leurs cœurs étaient de son côté mais leurs épées étaient pointées contre lui. Il les haranguait de temps à autre, pendant le combat, afin de les instruire et de leur montrer la vérité dans sa plénitude. Mais ils ont été pris par ce bas-monde et séduits par ses attraits… Quand ils ont demandé à al-Hussein (p) de reconnaître la légalité du gouvernement de Yazîd et de Ibn Ziyâd et de se soumettre à leur volonté, il s'est révolté de la révolte de l'homme que la vérité habite tout son être. Et avec toute responsabilité, il leur a répondu : "Le bâtard, fils de bâtard, nous réduit à choisir entre deux choses : Entre la mort et l’humiliation. Loin de nous l’humiliation ! Dieu, Son Prophète et les croyants ne l’acceptent pas pour nous. Ne l’acceptent non plus pour nous des seins immaculés, des fronts hautains et des âmes nobles. Nous ne préférons pas l’obéissance aux ignobles à la mort à la manière des personnes nobles". Et il leur a dit avec courage : "Non par Dieu ! Je ne me soumettrai pas à vous comme un humilié, car la gloire appartient à Dieu, à Son Messager et aux croyants, ni ne me baisserai devant vous à la manière des esclaves", car je jouis de la liberté que Dieu a offert à l'homme. Dieu ne permet pas à l'homme de se faire humilier.  
Il a donc avancé avec tout son courage, lui qui a hérité le courage de son père. Ibn Sa'd s'est alors adressé à son armée en criant : "Ne savez-vous pas contre qui vous êtes en train de vous battre? C'est le fils du Chauve au gros ventre. C'est le fils du tueur des Arabes". Ils l'ont alors attaqué par milliers. Mais al-Hussein (p) équivalait à toute une nation en les confrontant tout seul. L'un des ennemis a dit à ce propos : "Par Dieu, je n'ai jamais vu un homme vaincu qui a vu ses enfants, les membres de sa famille et ses compagnons assassinés sous ses yeux, aussi ferme, aussi lucide et aussi audacieux que al-Hussein. Par Dieu, je n'ai jamais vu avant lui ou après lui un homme qui lui ressemblerait. Attaqué par les fantassins, il ripostait en les attaquant. Ils fuyaient à gauche et à droite comme des chèvres qui fuient l'attaque du loup".
Al-Hussein (p) était le représentant exemplaire de l'Imâmat responsable, du Message défiant et du courage patient. C'est vrai qu'il a été tué; mais il est resté vivant dans la Nation, pour devenir une révolte dans toutes les générations, et une action dans toutes les places de la lutte contre l'arrogance.
Al-'Abbâs (p), l'incarnation de la foi et du jihâd
Al-Hussein (p) était secondé par  son frère al-'Abbâs Ibn 'Alî (p). Al-'Abbâs (p) était pour lui ce qu'était son père, 'Alî (p), pour le Messager de Dieu (P). Ceux qui ont écrit à son sujet disent : ''Al-'Abbâs était un homme courageux, beau, magnifique et chevaleresque. Il montait une jument aux formes parfaites mais ses pieds touchaient le sol tellement il était grand de taille. Il portait l'étendard de son frère al-Hussein Ibn 'Alî (p) lorsqu'il a été tué au combat". L'Imâm as-Sâdiq (p) a dit à son sujet : "Notre oncle al-‘Abbâs était clairvoyant et de foi ferme. Il a lutté aux côtés de Abû ‘Abdullâh (al-Hussein) (p). Il a fait des exploits au combat et il y est tombé en martyr''. Quant à l'Imâm Zayn al-'Abidîn (p), il a dit : "Que la miséricorde de Dieu soit sur al-'Abbâs. Il a préféré son frère à soi-même, il a lutté à ses côtés et il s'est sacrifié pour lui".
Nous devons avoir à l'esprit cette personnalité de al-'Abbâs en tant que porteur de message et d'homme de foi, avant de penser à son jihâd, car son jihâd était issu de son message et son sacrifice était issu de sa religion. C'est ainsi que al-'Abbâs représentait un exemple à suivre pour les hommes de résistance et les combattants pour Dieu, pour ceux qui portent le Message et font face à tous ses ennemis.
L'Imâm Zayn al-'Abidîn : L'incarnation de l'attitude juste
Quant à l'Imâm 'Alî Ibn al-Hussein (p), il a été évoqué par az-Zuhrî qui a dit : "Je n'ai jamais vu un Hachémite qui fût meilleur ou plus versé dans la jurisprudence que Zayn al-'Abidîn". De son côté, l'imâm ash-Shâfi'î a dit à son compte : "Il est le plus versé dans la jurisprudence parmi les habitants de Médine". Il était le professeur des professeurs du monde musulman de l'époque. Il était le professeur de l'étape qu'il a vécue. Il accueillait les savants et les étudiants et leur donnait de sa science, de sa crainte révérencielle et de sa dévotion.
Sufyân Ibn 'Uyayna a dit : "J'ai dit à az-Zuhrî : 'As-tu rencontré 'Alî Ibn al-Hussein ?'. Il m'a répondu : 'Oui je l'ai rencontré, et je n'ai jamais rencontré quelqu'un qui l'égalait. Par Dieu je n’ai jamais su qu’il avait un ami en secret ni un ami déclaré'. Et lorsqu’on lui a demandé l’explication de ces propos, il a répondu : « tous ceux qui le connaissaient l’enviaient pour ses vertus même s’ils l’aimaient, et tous ceux qui le connaissait le ménageaient pour sa longanimité même s’ils le haïssaient".
L'Imâm Zayn al-'Abidîn (p) a vécu le drame de Karbala avec tous ses détails, et il était très patient, lui que son père al-Hussein (p) s'asseyait à côté de lui, de temps à autre, pour le préparer à être son successeur dans les affaires de l'Imâmat. Il a éprouvé les douleurs de la capture et, avec courage et force, il a fait face à Ibn Ziyâd et à Yazîd qu'il les a confondus et réduits au silence. Après cela, il a pris en charge les fonctions de l'Imâmat et son Imâmat était un mouvement multidimensionnel. Il n'était pas seulement un dévot qui adorait Dieu jour et nuit. Il instruisait les gens et les guidait. C'est pour cette raison que ses invocations étaient des invocations culturelles qui expriment, dans leur profondeur, toutes les valeurs de l'Islam.    
'Alî Fils de al-Hussein (p) était jour et nuit occupé de l'Islam. Il cultivait dans les âmes de la société islamique la spiritualité qui la lie à Dieu, à la crainte de Dieu, à l'amour de Dieu et au jihâd pour la cause de Dieu. L'Imâm (p) a pu remplir toute sa vie de jihâd dans les places de l'appel à l'Islam. Comme le Messager de Dieu (P), comme son père al-Hussein (p) et son grand-père 'Ali (p), il agissait à partir de son sentiment de responsabilité.
Les Imâms appartenant aux Gens de la Maison (p) : des symboles de la guidance !
Ceux-là sont nos Imâms, nos dirigeants et nos guides. Ils sont ceux dont nous reconnaissons l'Autorité de toutes nos raisons, par notre raison, notre cœur et notre vie. Ce qui nous lie aux Imâms appartenant aux Gens de la Maison (p) n'est pas une question d'affection, mais une question imâmique, islamique et responsable. Les Imâms appartenant aux Gens de la Maison (p) ne nous demandent pas de les aimer d'un amour personnel. Ils nous demandent de les aimer pour le Message. Pour ce qui est des lamentations de l'Imâm Zayn al-'Abidîn (p), il voulait en pleurant raviver la cause de al-Hussein (p) afin de l'approfondir dans la conscience de tous les gens. Il ne pleurait pas parce qu'il était le descendant de al-Hussein (p), mais parce qu'il voyait en lui l'Imâm qui a hérité, sur le plan de l'appel à Dieu et de la fidélité à l'égard de Dieu, Adam, Noé, Abraham, Moïse, Jésus et Muhammad.
Voilà ce qu'étaient les Imâms appartenant aux Gens de la Maison (p), Ceux que Dieu a écarté d'eux la souillure et les a purifiés totalement.
Nous invoquons Dieu, le Très-Haut, d'accepter leur intercession en notre faveur et de nous ressusciter avec eux dans l'Autre monde ! Que la paix soit sur eux, le jour où ils sont nés, le jour où ils sont morts et le Jour où, vivant, ils seront ressuscités.

Les épreuves de l'Imâm (p)

((Dieu ne veut qu’écarter de vous la souillure, ô Gens de la Famille et vous purifier totalement)) (Coran XXXIII, 33).

Le vingt-cinquième jour du mois de rajab, est l'anniversaire de la mort de l'Imâm, le Prisonnier et l'injustement traité, Mûssâ Ibn Ja'far al-Kâzim (p). Il est mort à un moment où Hârûn ar-Rachîd se plaisait de le déplacer d'une prison à une autre.

Nous savons que les Imâms appartenant aux Gens de la Maison (p) ont été éprouvés par les Umayyades comme ils l'ont été par les Abbassides. Les califes des deux dynasties observaient directement et par l'intermédiaire de leurs services de renseignement les activités des Imâms et savaient qu'ils représentaient aux yeux du peuple le summum scientifique, spirituel et moral. Les gens accouraient vers eux pour se renseigner auprès d'eux sur les questions problématiques de l'Islam et des affaires scientifiques dans tous les domaines. Les gens cherchaient auprès d'eux la bénédiction, et ils les vénéraient et les considéraient comme des saints. Pour toutes ces raisons, les califes umayyades et abbassides craignaient pour leur pouvoir cet attachement aux Imâms appartenant aux Gens de la Maison (p) de la part des masses partout dans le monde musulman.

L'amour porté par les califes à l'Imâm (p) 

Selon certains historiens, on a demandé à al-Ma'mûn, le calife abbasside connu pour l'amour et la vénération qu'il vouait aux Imâms appartenant aux Gens de la Maison (p), la raison de cet amour qui laisse croire qu'il était lui-même chiite. Il a répondu qu'il le tenait de son père Hârûn ar-Rachîd. –Comment cela, lui a-t-on alors demandé, sachant que ton père était un ennemi des Gens de la Maison ? Il a répondu : J'étais jeune et je m'asseyais auprès de mon père quand on lui a dit : "Voilà Mûssâ Ibn Ja'far qui attend devant la porte". En entendant cet avertissement, il a ordonné toutes les personnes présentes dans son salon de se lever pour l'accueillir. Puis il l'a accueilli, l'a pris dans ses bras et lui a donné sa propre place avant de s'asseoir lui-même devant lui avec tous les signes de respect et de vénération. Puis, il lui a fait les adieux de la même manière". Alors j'ai dit à mon père : "Qui est cette personne que tu as accueillie en lui réservant toute cette hospitalité ?". Mon père m'a répondu : "Si les gens savaient ce que nous savons sur la place de cette personne et de ses pères, ils n'auraient pas nous laisser dans nos postes". Je lui ai dit : "Pourquoi alors tu ne lui cèdes pas le pouvoir ?". Il m'a répondu : "Tu es mon fils. Pourtant si tu me disputes mon pouvoir, je te coupe l'organe où siègent tes yeux".

Une fois, Hârûn est arrivé à Médine en visiteur. Se dressant devant la tombe du Messager de Dieu (P), il lui a adressé la parole en disant : "Que la paix soit sur toi, ô fils de mon oncle". Il avait l'habitude de se flatter du fait que le Messager de Dieu (P) était son cousin. Mais l'Imâm al-Kâzim (p), qui était présent, ne l'a pas laissé se flatter cette fois à sa guise. Il s'est adressé à son tour au Messager de Dieu (P) en lui disant : "Que la paix soit sur toi, ô mon père". – Comment cela, lui a demandé Hârûn ar-Rachîd ? Alors l'Imâm (p) lui a dit : "Si le Prophète se présente et te demande la main de ta fille, la lui donnerais-tu en mariage ?". Cela m'honore, a répondu ar-Rachîd. L'Imâm (p) lui a alors dit : "Quant à moi, je ne pourrais pas lui donner ma fille en mariage car elle est aussi sa fille".

Après son emprisonnement par Hârûn ar-Rachîd dans une prison détenue par l'un de ses proches parents, le geôlier a chargé l'un de ses agents de l'espionner et d'écouter ce qu'il disait. S'exécutant, ce dernier a constaté qu'il passait sa journée en adorant Dieu et qu'il s'adressait à Lui en disant : "Seigneur ! Je t'avais demandé de me permettre de consacrer tout mon temps à T'adorer et Tu l'as fait. Je T'y remercie". Alors le geôlier a envoyé dire à ar-Rachîd : "Reprend-le, sinon je le libérerais". Alors, l'Imâm fut transporté à Bagdad et, de prison en prison, il a fini par mourir empoisonné et de rejoindre ainsi son Seigneur.

En célébrant l'anniversaire de la mort de l'Imâm al-Kâzim (p), nous devrions savoir ce qu'était son statut. On lit à ce propos dans "Umadat at-Tâlib" : "L'Imâm Mûssâ al-Kâzim (p) avait beaucoup de vertus. Il ne s'emportait point et il était très généreux". As-Sheikh al-Mufîd dit à son compte dans son livre "al-Irshâd" : "Il était le plus dévot, le plus ascète et le plus versé dans la jurisprudence parmi ses contemporains. Il était aussi le plus généreux et le plus noble parmi eux". On raconte qu'il faisait les prières facultatives de la nuit jusqu'à l'heure de la prière de l'aube. Puis il invoquait Dieu jusqu'au levé du soleil. Il pleurait par crainte de Dieu jusqu'à mouiller sa barbe de ses larmes. Il était le plus attaché à respecter ses liens avec sa parenté. Il passait devant les portes des pauvres de Médine pendant la nuit tout en portant un gros sac sur son dos et déposait des subsistances, de l'argent, de la farine et des dattes devant leurs portes. Ils ramassaient tout cela sans savoir d'où il venait".

On raconte que l'Imâm al-Kâzim (p) est passé avec ses compagnons par la maison d'un habitant de la campagne iraquienne. Cet homme était laid. Mais l'Imâm (p) l'a salué, a mis pied devant sa maison et lui a demandé s'il n'avait pas besoin de quelque chose. Ses compagnons lui ont dit : "O fils du Messager de Dieu ! Comment descends-tu devant la maison de cet homme et tu lui demandes s'il n'a pas besoin de quelque chose, alors que c'est à lui de te le demander ?". L'Imâm (p) leur a répondu : "C'est l'un des serviteurs de Dieu, c'est un frère dans le Livre de Dieu et c'est un voisin dans les pays de Dieu. Nous avons en commun avec lui le meilleur des pères, Adam, et la meilleure des religions, l'Islam. Et il se peut que le temps fasse que nous ayons besoin de lui et qu'après avoir été hautains devant lui, nous serions humbles devant lui". Puis il a dit :

"Nous donnons à celui qui ne mérite pas nos dons"                  

 "Par crainte de nous trouver sans amis".

Les recommandations de l'Imâm (p)

On note parmi ses recommandations à ses enfants : "O mes enfants ! Je vous fais une recommandation. Celui qui l'écoute ne sera pas perdu en la respectant : Si quelqu'un vous vient et vous dit quelque chose de mal dans votre oreille droite, puis, s'excusant, il vous dit quelque chose de bien dans votre oreille gauche, vous devriez accepter ses excuses". Il a dit dans l'une de ses recommandations à Hishâm Ibn al-Hakam : "O Hishâm, le Commandeur des Croyants faisait à ses compagnons la recommandation que voici : "Je vous recommande de craindre Dieu publiquement et en secret. Je vous recommande d'être justes lorsque vous êtes mécontents ou contents. Je vous recommande de travailler pour gagner votre vie tout en étant pauvres ou riches. Je vous recommande de ne pas rompre vos liens avec ceux qui les rompent avec vous, de pardonner ceux qui vous traitent injustement et de donner à ceux qui vous privent. Vos regards devraient être destinés à apprendre. Votre silence devrait être destiné à la réflexion et vos paroles devraient être destinées à invoquer Dieu. Votre nature devrait être généreuse car le Paradis ne sera jamais gagné par un avare et l'Enfer ne sera jamais gagné par un généreux".

Ibn Hamdûn  a dit dans son livre intitulé "at-Tadhkira" : "Mûssâ Ibn Ja'far a dit : "J'ai constaté que la connaissance des gens consiste dans quatre choses : La première est que tu connaisses ton Seigneur, c'est-à-dire l'obligation de connaître Dieu. Ladeuxième est que tu connaisses ce que ton Seigneur t'a donné, c'est-à-dire les bienfaits dont Il t'a comblé et que tu dois en remercier et L'adorer pour eux. La troisième est que tu saches ce qu'Il te demande, c'est-à-dire tes obligations envers Lui, ce qu'Il te demande de faire et de le faire comme Il te l'a  demandé pour mériter la récompense.La quatrième est que tu connaisses ce qui te fait sortir de ta religion, c'est-à-dire les fausses croyances et les péchés majeurs.

Au sujet de la répartition du temps, l'Imâm al-Kâzim (p) disait : "Faites de l'effort pour que votre temps soit réparti en quatre moments. Un moment pour vous adresser à Dieu. Un moment pour gagner votre vie. Un moment pour fréquenter les frères dignes de confiance qui vous alertent sur vos vices et qui vous sont fidèles au fond de leurs âmes. Et un moment que vous consacrez à vos plaisirs licites. C'est grâce à ce dernier moment que vous retrouver la force nécessaire pour vivre les trois moments précédents". L'homme doit donc jouir des choses licites pour pouvoir se charger de la force nécessaire pour faire face aux grandes responsabilités. L'Imâm (p) disait : "Il ne fait pas partie de nous celui qui ne demande pas des comptes à soi-même tous les jours et qui, en faisant du bien, il demande à Dieu de l'aider pour en faire davantage, et en faisant du mal, il demande pardon à Dieu".

Les Imâms (P) nos guides vers Dieu !

Nous Imâms (p) sont les Imâms de la guidance. Ils sont ceux qui dirigent vers Dieu et les témoins de Dieu face aux hommes. Ils sont la lumière qui éclaire les raisons des gens, leurs cœurs et leur vie. Nous devons nous attacher à la reconnaissance de leur Autorité, les aimer et les suivre car ils sont les guides qui nous dirigent vers Dieu, le Très-Haut. Car ils sont les lieutenants du Messager de Dieu (P).

Beaucoup de gens et de savants tiennent leurs connaissances de l'Imâm al-Kâzim (p). On compte parmi eux Ahmad Ibn Hanbal, l'imâm des Hanbalites qui a dit : "Mûssâ Ibn Ja'far m'a dit : "Mon père, Ja'far Ibn Muhammad m'a rapporté de son père, 'Alî Ibn al-Hussein, qui le tient de son père, al-Hussein Ibn 'Alî, qui le tient de son père 'Alî Ibn Abû Tâlib, qui le tient du Messager de Dieu…". Et Ibn Hanbal d'ajouter : "Si un fou entend cette chaîne de transmission, il se serait réveillé", car ses transmetteurs occupent le sommet de toutes les significations de la science, de l'esprit et de la guidance.

"Sois le partisan de ceux dont les paroles sont :

Notre Grand-père le tient de Jabrâ'il

Qui le tient du Créateur !

Que la paix soit sur l'Imâm Mûssâ Ibn Ja'far, le jour où il est né, le jour où il rejoint son Seigneur et le jour où, vivant, il sera ressuscité.

L’Imâm Mûssâ al-Kâzim (p)
Le septième Imâm est Mûssâ al-Kâzim (p), fils de Ja’far. Sa mère est Hamida al-Mussaffat. L'Imâm est né à Abwa (entre la Mecque et Médine), le Dimanche 7 safar, 128 Ap.H.
Il mourut en prison, empoisonné par le calife Harûn ar-Rachîd, le 25 rajab 183 A.H., après avoir passé 14 ans d'emprisonnement pendant lesquels il a subi d'indicibles souffrances et oppressions. Ses funérailles furent conduites par son fils ‘Alî ar-Ridâ (p). Il fut inhumé à Kâzimiyya (en Iraq) où se trouve son mausolée aujourd'hui.
Il fut le plus grand érudit de son temps. Il fut également le meilleur, le plus généreux, le plus courageux, le plus aimable et le plus correct de son temps. Sa grandeur était connue de tous. Son savoir fut inégalable, son engouement pour l'adoration ne saurait être dépassé. C'est parce qu'il contenait toujours sa colère qu'il fut surnommé «al-Kâzim» (celui qui contient sa colère). Pour son intégrité, on le surnomma également «al-‘Abd as-Sâleh» (le bon serviteur d'Allah).
Ses connaissances furent révélées en diverses occasions, et elles éblouirent les gens. Son dialogue avec Buraiha est bien connu. À la suite de ce dialogue l'Imâm (p) convainquit en effet son interlocuteur chrétien de se convertir à l'Islam.
Un jour, un homme mendia cent dinars de l'Imâm. Celui-ci lui posa quelques questions pour sonder ses connaissances religieuses et lui donna deux mille dirhams.
L'Imâm (p) avait une belle voix en récitant le Coran. On rapporte qu'il restait quatre heures debout pour accomplir des actes cultuels, et qu'il récitait le Coran et se prosternait pendant longtemps. Il pleurait souvent par amour d'Allah (swt). Il mourut alors qu'il était en prosternation.
Un jour, Abû Hamza, voyant l'Imâm al-Kâzim (p) en train de travailler dans son jardin alors que la sueur perlait de sa tête jusqu'à ses pieds, lui demanda où étaient ses serviteurs. L'Imâm (p) lui répondit qu'il y avait quelqu'un de meilleur que l'Imâm et son père. Lorsque Abû Hamza lui demanda qui était cet homme, l'Imâm, répondit que c'était le Prophète d'Allah, Muhammad (P), ainsi que l’Imâm ‘Alî (p), et que tous ses ancêtres travaillaient de leurs propres mains. Tel fut donc la Sunna (la Ligne tracée) des Prophètes, des Délégués d'Allah et des gens droits.

Le commandant des forces navales du Corps des Gardiens de la Révolution islamique (CGRI) a mis en garde, mardi 10 mai, contre la moindre "erreur" de la marine américaine dans les eaux territoriales de l'Iran.   

« Nos forces surveillent 24 heures sur 24, les navires et les bases militaires des Etats-Unis dans toute la région », a souligné le contre-amiral Ali Fadavi. 

Il a affirmé que le golfe Persique et le détroit d’Hormuz, comptaient parmi les voies maritimes les plus stratégiques du monde, et que les Etats-Unis essaient de renforcer ses alliances avec certains pays de cette région, compte tenus de leurs innombrables intérêts dans le golfe Persique. 

« Une soixantaine de navires militaires étrangers -pour la plupart américains mais aussi français et britanniques- sont présents dans les eaux stratégiques du golfe Persique et du détroit d’Hormuz », a rappelé le contre-amiral Fadavi. 

Le commandant des forces navales du CGRI a averti ensuite que l’Iran ferait couler les navires US, s’ils faisaient la moindre "erreur" dans les eaux territoriales iraniennes.

Le contre-amiral Fadavi a appelé les responsables américains à corriger leur attitude envers les Iraniens, une attitude "erronée qui alimente la récente décision de Washington de former une alliance sécuritaire contre l'Iran" avec certains pays du sud du golfe Persique.

Le commandant en chef adjoint du Corps des Gardiens de la Révolution islamique (CGRI) a déclaré mardi 10 mai que l'attaque des terroristes contre Khan Touman en Syrie n'a qu'un aspect tactique, sans aucun effet stratégique sur le terrain.

« Depuis 38 ans, nous nous sommes confrontés aux complots des Etats-Unis et de leurs alliés occidentaux qui tentaient de modifier l’identité religieuse des pays musulmans pour pouvoir remodeler la carte politique de la région », a déclaré le général Hossein Salami.

« Les structures solides que nous avons créées pour défendre notre sécurité vis-à-vis des complots des ennemis relèvent des directives sages, intelligentes et réalistes de Son Eminence Ayatollah Khamemeni, et ce en parfaite fidélité aux idéaux de la Révolution. Aujourd’hui, nous jouissons d’une grande capacité de dissuasion dans la mesure où même nos ennemis finissent par le reconnaître », a-t-il déclaré.

Le général Salami a évoqué ensuite les attaques des terroristes contre Khan Touman, en Syrie, et a estimé que ces agissements ne pourraient pas modifier les rapports de force sur le terrain.

Recevant en audience les commandants et sous-commandants des forces de l'ordre iraniennes, l'ayatollah Khamenei a appelé tous les responsbales et toute la nation à la sauvgarder l'unité dans le pays, ajoutant : "L'ennemi chercher à faire naître deux courants, deux sectes et deux pôles dans la société afin de nous porter atteinte."
Le Guide Suprême de la révolution islamique a estimé que la "sécurité" etait d'une importance primordiale pour la société et appelé les responsables des forces de l'ordre à baser les programmes sur la raison, la détermination et la loi.
Le guide suprême a alors déclaré : « Si la société était dépourvue de pauvreté et de sécurité, la vie serait alors difficile et amère. S’il n’y pas de sécurité, il serait impossible de mener à bien les affaires du quotidien comme étudier, faire du commerce, gouverner, avoir des échanges diplomatiques.»
L'Ayatollah Khamenei a rappelé que les forces de l''ordre  avaient effectué ces derniers temps un travail exceptionnel en assurant la sécurité durant les 10 jours de la commémoration de l’anniversaire de la Révolution de 79, le déroulement des élections ou encore durant les fêtes de Norouz, sans oublier de rappeler l'importance de la sécurité routière.
Le commandant en chef des forces inter-armées a insisté sur la sécurité morale et la nécessité de lutter contre ceux qui contreviennent aux normes de la société : « Il ne faut pas non plus perdre de vue le trafic des stupéfiants, le problème des drogués et celui des personnes jugées dangereuses. »