
تقي زاده
L'Occident utilise "la guerre douce" pour nuire à l'establishment islamique
Le leader iranien a exprimé ses inquiétudes quant aux influences de l'ennemi dans les affaires du pays et a déclaré que l'Occident cherche "à influencer nos décisions et nos centres décisionnels, pour changer les croyances du peuple et pour modifier les calculs et les positions des officiels iraniens".
Il a critiqué certaines tendances politiques "pour leurs critiques des fondations révolutionnaires de l'establishment islamique, y compris les Gardiens de la Révolution Islamique, le Conseil des Gardiens et la jeunesse révolutionnaire", déclarant que ces critiques suivent le chemin tracé par les étrangers qui veulent affaiblir l'establishment de l'intérieur.
L'ayatollah Khamenei a tenu ces propos lors d'une réunion avec les nouveaux membres de l'Assemblée des Experts qui sont légalement mandatés pour décider du leadership du pays.
Il a souligné que l'accord entre l'Iran et les puissances mondiales, conclu en juillet dernier, ne devrait pas être interprété comme un signe avant-coureur de l'influence des Etats-Unis en Iran.
"Nous ne permettrons pas l'interférence économique, politique ou culturelle des Etats-Unis en Iran, et nous répudierons leurs efforts avec tout ce que l'on a", a-t-il clamé, ajoutant que l'Iran n'autorisera pas non plus l'influence des Etats-Unis dans la région.
L'Iran et le P5+1 (Etats-Unis, Grande-Bretagne, France, Russie, Chine plus Allemagne) ont signé un accord global sur le programme nucléaire de Téhéran le 14 juillet 2015.
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Possibles sanctions contre l’Iran sur le dossier des droits de l'homme (Sherman)
Wendy Sherman, ancienne sous-secrétaire d’Etat américaine, a déclaré jeudi que Washington pourrait en cas de besoin prendre la décision d'une nouvelle série de sanctions contre l’Iran sur le dossier des droits de l’homme.
« Nous avons des sanctions contre l’Iran sur le dossier des droits de l’homme et contre toute entité étant impliquée dans la violation des droits de l’homme dans ce pays », a-t-elle prétendu au Centre d’Etudes stratégiques et internationales des Etats-Unis (CSIS), à Washington, capitale des Etats-Unis.
Sherman, qui dirigeait l’année dernière l’équipe de négociateurs avec l’Iran, a déclaré que Washington pourrait, si le besoin se faisait sentir, ajouter des entités sur la liste des sanctions sous le prétexte d’avoir violé les droits de l’homme. Et ce, alors que récemment un républicain américain a présenté une résolution à la Chambre des représentants demandant aux organisations juridiques dans ce pays de ne pas accepter le plaidoyer des parties iraniennes dans les dossiers judiciaires relatifs au versement d’indemnités aux victimes du terrorisme.
Cette résolution intervient alors que les autorités iraniennes ont annoncé qu’elles entameraient une poursuite juridique pour intenter une action en justice contre la décision de Washington de prélever 2 milliards de dollars sur les fonds iraniens gelé aux Etats-Unis
La Cour suprême américaine a condamné le mois dernier l’Iran à verser 2 milliards de dollars pour indemniser les familles des victimes de l’attentat à la bombe de 1983, qui seront prélevés directement sur les fonds iraniens gelés aux Etats-Unis.
L’Iran dément toute implication dans l’explosion de 1983 au sein du contingent américain, qui a fait 241 morts.
L'arrivée de Lieberman au sein du gouvernement provoque un remaniement
Le ministre israélien de l'Environnement a officiellement démissionné de ses fonctions pour protester contre la nomination de l'ultranationaliste et extrémiste Avigdor Lieberman comme ministre israélien de la guerre.
Avi Gabbay, en déposant sa lettre de démission, a écrit :
"Cette manœuvre politique et cette nomination récente sont des actions dangereuses qui négligent ce qui est l'essentiel pour la sécurité d'Israël et, qui plus est, contribuent à la montée de l'extrémisme et aident à creuser le fossé entre les couches de la société."
La nouvelle de la démission du ministre israélien de l'Environnement intervient quelque temps après que Benjamin Netanyahu, le Premier ministre d'Israël, a nommé Lieberman comme nouveau ministre de la guerre. En tant que chef du parti du Likoud, Netanyahu s'est coalisé avec le parti d'extrême droite, Israel Beytenou, dans l'objectif d'obtenir une majorité parlementaire.
Le parti d'extrême droite Israel Beytenou, dirigé par Lieberman, dispose de six sièges au parlement israélien, la Knesset, et avec la nomination de leur leader à la tête du ministère de la guerre, la coalition de Netanyahu, qui possédait déjà 61 sièges sur les 120 que compte le parlement, en disposera de 66, ce qui lui permettra d'asseoir sa politique au sein de la Knesset.
Lieberman vient de remplacer Moshe Ya'alon, ancien ministre israélien de la guerre qui, dit-on, a présenté sa démission en signe de protestation contre la coalition du Likoud avec le parti Israel Beytenou.
Netanyahu avait blâmé Ya'alon pour avoir soutenu les propos de certains responsables israéliens, comparant Israël avec l'Allemagne nazie.
Ya'alon, en réaction aux agissement de Netanyahu, a officiellement démissionné du cabinet et a dit :
"Des fonctionnaires dangereux et extrémistes sont en passe d'obtenir une prédominance sur Israël et le Likoud."
La Russie n’a élaboré aucun projet de nouvelle Constitution pour la Syrie
Sur sa page Facebook, le président syrien a dit que les informations diffusées selon lesquelles Moscou aurait élaboré un projet de Constitution et l'aurait soumis à Damas étaient fausses, a écrit ce vendredi l’agence de presse syrienne SANA.
« Aucun projet de Constitution future ne viendra de l’étranger. Il sera entièrement syrien : discuté et accepté entre les Syriens eux-mêmes et ensuite soumis au référendum. Le reste est sans valeur et insignifiant », est-il dit dans un message de Bachar al-Assad, le président syrien.
« Ces deux derniers jours, certains médias avaient écrit que la Russie avait élaboré un projet de nouvelle Constitution pour la Syrie. Damas dément l’existence d’un tel projet », est-il affirmé dans ce message.
Certains médias avaient rapporté que Moscou avait préparé un projet de Constitution et l'avait soumis à la Syrie, et ce alors qu’auparavant le président russe avait dit qu’il revenait au peuple syrien d’élaborer sa nouvelle Constitution.
L’UE dément un plan secret pour la création d’une armée européenne
L'UE va présenter son plan pour une intégration accrue en matière de défense à la fin du mois de juin, après le référendum sur le maintien du Royaume-Uni en son sein, mais a démenti vendredi qu'elle préparait secrètement la création d'une armée européenne, comme le craignent les eurosceptiques britanniques.
La haute responsable de la diplomatie européenne, Federica Mogherini, a été chargée l'an dernier d'élaborer une "stratégie globale" en ce qui concerne la politique étrangère et de sécurité (PESC) de l'Union, y compris s'agissant de la coopération militaire face aux crises qui lui posent des questions sécuritaires (Syrie, Ukraine, migrants...).
Mme Mogherini doit dévoiler ce plan lors du prochain sommet des 28 chefs d'Etat et de gouvernement de l'Union européenne, les 28 et 29 juin à Bruxelles.
Mais l'exécutif européen a catégoriquement démenti des informations publiées vendredi par le quotidien britannique The Times, selon lesquelles il s'agissait en fait de "mesures vers la création d'une armée européenne gardées secrètes" avant le référendum britannique du 23 juin.
"Il n'existe absolument aucun plan pour mettre sur pied une armée européenne dans le cadre de la stratégie globale. Pas plus qu'il n'y a de projet secret", a déclaré vendredi à l'AFP une porte-parole de Mme Mogherini.
Le processus d'élaboration de la "stratégie globale" est "en cours, de façon ouverte et transparente, et en consultation avec les Etats membres et beaucoup d'autres acteurs", a ajouté la porte-parole.
A Londres, réagissant à l'article du Times, un porte-parole du ministère britannique de la Défense a rappelé que "le Premier ministre (David Cameron) a répété clairement que le Royaume-Uni ne ferait jamais partie d'une armée européenne".
Le sommet des chefs d’Etat et de gouvernement des pays du G7 a pris fin
Ce vendredi, le sommet des chefs d’Etat et de gouvernement des pays du G7 s’est achevé en émettant un communiqué relatif à différents domaines.
Une sortie de la Grande-Bretagne de l’Union Européenne représenterait un risque grave pour la croissance mondiale, ont déclaré les Etats-Unis, la France, la Grande-Bretagne, l'Italie, l'Allemagne, le Canada et le Japon.
Le communiqué de 32 pages du G7 fait allusion aux impacts économiques du Brexit et ses conséquences négatives sur la lutte contre le terrorisme, la crise migratoire et les troubles qu'elle génère dans la zone Europe.
Ce communiqué évoque également l’afflux croissant de réfugiés, le qualifiant de défi mondial contre lequel une coopération internationale s’avère nécessaire.
Lors de ce sommet, les dirigeants du G7 se sont engagés à déployer davantage d’efforts pour subvenir aux besoins à court et long terme des réfugiés et à s’employer à trouver des sources financières supplémentaires pour répondre à ces besoins.
Dans un autre passage, ce communiqué a exprimé son inquiétude quant aux activités de la Chine en mer de Chine méridionale, demandant à Pékin de s’abstenir des provocations.
Cette position du G7 s’est vue confrontée à l’opposition de la Chine, qui a qualifié ce communiqué d’ingérence dans les affaires de ce pays.
Les dirigeants du G7 se sont entendus sur la prolongation des sanctions contre la Russie.
Capturé deux terroristes liés à EIIL dans l'ouest de l'Iran
Parlant aux journalistes dimanche, le directeur général de la province Intelligence Hamedan a dit que les deux terroristes, les deux ressortissants iraniens ayant des liens avec Daesh ont été capturés pour deux opérations de renseignement séparés alors qu'ils se dirigeaient à Téhéran, la capitale iranienne.
Le vendredi, le ministre du renseignement iranien Mahmoud Alavi, a rapporté le démantèlement de plus de 20 groupes terroristes se préparaient à commettre des attentats dans différentes régions du pays au cours de la dernière année (1394, dans le calendrier persan).