
تقي زاده
Immigration : Mogherini appelle à un changement d’approche envers l’Afrique
Pour la responsable de la politique extérieure de l’Union européenne, Fédérica Moghérini, l’Europe doit changer sa vision sur l’Afrique.
« L’afflux des réfugiés en Europe ces dernières années a amené les pays membres de l’UE à réviser leur regard envers la question de l’immigration depuis l’Afrique», a déclaré la chef de la diplomatie de l'UE, citée par Reuters.
La haute représentante de l'Union européenne pour les Affaires étrangères et la politique de sécurité qui s’exprimait à l’issue d’une réunion ministérielle de l’Union à Bruxelles, sur la sécurité et l’immigration, a déclaré que les ministres européens des Affaires étrangères ont décidé de réviser leur approche « traditionnelle » et d’agir pour une coopération « vraie » et « efficace » pour gérer la crise migratoire.
Pour madame Mogherini, il s’agit de la meilleure solution visant à contrer l’extrémisme et ses conséquences dangereuses.
À cette fin, a-t-elle insisté, il est important d’entreprendre des efforts en matière de développement et de baliser le terrain pour la prospérité des jeunes.

Intervenant à cette réunion, le secrétaire général de la Commission de l’Union africaine (UA), Moussa Faki, a déclaré : « Il faut régler le problème à la racine, pour remédier à cette situation. Les murs et les camps ne peuvent pas régler la crise ».
Les 28 pays européens viennent de créer un fonds fiduciaire d’urgence de plus de deux milliards d’euros pour le rétablissement de la paix et de la stabilité dans certains pays africains, dont le Niger et le Soudan, a annoncé Bruxelles.
Les difficultés que les jeunes Africains rencontrent dans leur pays poussent des milliers d’entre eux à préférer l’exode, même clandestin et mortel. Le chômage, la pauvreté et l’insécurité constituent les principales causes de l’immigration africaine pour l’Europe et pour assurer un meilleur quotidien.
Mutinerie en Côte d'Ivoire : tirs nourris à Abidjan et Bouaké
Les mouvements de mutinerie qui troublent la Côte d'Ivoire depuis vendredi ont repris lundi matin 15 mai, avec des tirs nourris de soldats mutins pour réclamer des primes non payées à Bouaké (centre) mais aussi à Abidjan, où la situation était très tendue.
Selon l'AFP, les mutins ont pris l'habitude de tirer en l'air pour montrer leur mécontentement à propos de primes non payées et effrayer la population civile.
Alors que la situation dans la capitale économique Abidjan avait été calme pendant le week-end, de nombreux tirs étaient audibles lundi matin en provenance des deux camps militaires d'Akouedo (est), formant la plus grande caserne du pays, selon une habitante qui réside entre les deux enceintes.
Les voies d'accès à Akouedo étaient fermées, empêchant les habitants de l'est de la ville de se rendre au centre d'Abidjan, selon un collaborateur de l'AFP.
La Banque Africaine de Développement (BAD) a demandé à ses employés "rester chez eux et de ne pas bouger, la situation sécuritaire" n'étant "pas claire pour le moment à Abidjan".
Plusieurs entreprises ont aussi demandé à leur personnel de rester à la maison.
Des tirs étaient également audibles en provenance du camp Gallieni, au Plateau (centre-ville), qui avait été un des points chauds de la journée de vendredi.
À Bouaké, des tirs étaient fréquents, les mutins n'hésitant pas à multiplier des séquences avec des armes de gros calibres, effrayant une partie de la population et générant depuis dimanche soir d'incessantes rumeurs sur l'attaque de la ville par les forces loyalistes.
Dimanche soir, les rebelles qui contrôlent Bouaké s'étaient montrés déterminés à continuer leur mouvement malgré les menaces de "sanctions sévères" de l'état-major et des négociations avec trois anciens +Com Zone+ (commandant de zones) figures de l'ex-rébellion dont sont issus les mutins.
Le virus d’Ebola a fait de nouvelles victimes en RDC
En République démocratique du Congo, sur les neuf cas déclarés du virus Ebola depuis moins d’un mois, 9 personnes sont déjà mortes.
C’est l’Organisation mondiale de la santé (OMS) qui l’a annoncé dans un communiqué, vendredi 12 mai.
Le ministre congolais de la Santé, Ilunga Kalenga, a appelé la population à garder son calme.
L’épidémie de fièvre hémorragique Ebola s’est déclarée dans le nord-est du pays et a frappé une zone de forêt équatoriale dans une province frontalière de la Centrafrique.
Le représentant de l’Organisation mondiale de la Santé en RDC a précisé que des équipes médicales épidémiologiques allaient rejoindre la région.
Une éducation thérapeutique devrait par ailleurs être dispensée à la population pour qu’elle connaisse les modes de transmission de la maladie.
L’OMS a indiqué que la dernière épidémie d’Ebola en RDC datait de 2014 où il y avait eu 49 morts.
Il est utile de rappeler que cette même année 2014, plus de 28 000 personnes ont été infectées par le virus d’Ebola dont 11 000 décédées en Afrique de l’Ouest (Liberia, Sierra Leone et Guinée-Bissau).
Fin des problèmes bancaires entre l’Iran et l’Afrique du Sud ?
Le président du Conseil supérieur des coopérations entre l’Iran et l’Afrique, Hassan Khosrojerdi a déclaré qu’« une fin imminente des problèmes bancaires entre l’Iran et l’Afrique du Sud serait dans l’intérêt des deux pays ».
En effet, dimanche 14 mai, M. Khosrojerdi a déclaré lors d’une rencontre à la Chambre du commerce de Téhéran : « Il est bien d’évoquer les potentiels et les secteurs de coopération entre les deux pays, mais ce n’est pas suffisant et jusque-là, nous avons laissé passer beaucoup d’opportunités. »
Il a ajouté qu’aujourd’hui aucun homme d’affaires iranien ou sud-africain n’était prêt à faire du commerce de produits ou de services avec l’autre partie sans l’ouverture d’une ligne de crédit. « En dépit des problèmes nombreux et des sanctions imposées à l’Iran dans ce domaine, les Banques centrales des deux pays peuvent mettre fin aux problèmes en concluant un contrat officiel », a-t-il indiqué.
« La solution du problème ne nécessite que deux mois de travail et si cela n’aboutit pas, on peut aussi demander le permis de l’établissement d’une banque iranienne en Afrique du Sud et vice versa », a-t-il ajouté.
M. Khosrojerdi a par ailleurs rappelé : « La partie iranienne a un potentiel important dans divers domaines comme l’industrie du pétrole, du gaz et de la pétrochimie, et l’Afrique du Sud en a justement besoin. La RII est prête à construire conjointement une raffinerie en Afrique du Sud, ainsi que des réservoirs de stockage des produits pétroliers ou leur exportation vers les pays tiers. Mais la base du travail doit être assurée par l’Afrique du Sud. »
Selon le site du bureau de la présidence sud-africaine, la délégation sud-africaine est en Iran pour étudier les secteurs de coopérations suivants : pétrole, gaz, produits chimiques, produits agroalimentaires, équipements électroniques de l’aéronautique, acier, construction, systèmes d’épuration d’eau et transport.
Sissi Intervient pour la levée de l’interdiction sur l’importation d’armes en Libye
Lors d’une rencontre, ce samedi 13 mai, au Caire, avec le commandant en chef de l’armée libyenne, le maréchal Khalifa Haftar, et le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi, a demandé de levée l’interdiction des importations d’armes en Libye.
Selon la chaîne RT, lors de cette rencontre, al-Sissi a insisté sur l’arrêt de l’appui financier et en armement aux groupes terroristes en Libye ; « il ne faut pas permettre aux parties étrangères de jouer avec l’avenir du peuple libyen », a-t-il précisé.
Ensuite, al-Sissi a ajouté que la fourniture d’armes à l’armée libyenne était d’une importance capitale dans la lutte contre le terrorisme dans ce pays.
Abdel Fattah al-Sissi a également réitéré la position du Caire envers la crise libyenne. Il a promis des efforts constants en vue de trouver une solution politique à la crise, « et cela, en incitant les parties belligérantes à se réunir autour de la table des négociations ».
Pour sa part, le maréchal Khalifa Haftar a salué « le rôle important » du Caire dans le règlement de la crise dans son pays. Profitant des appuis étrangers, et soutenu par une partie majeure des militaires en Libye, Khalifa Haftar se réserve le titre de commandant en chef de l’armée libyenne, mais il n’est pas reconnu par le Premier ministre du gouvernement d’union nationale, Fayez al-Sarraj et ni par bon nombre de groupes politiques libyens.
La Libye a actuellement deux États : à savoir, le gouvernement d’union nationale basé à Tripoli, avec Fayez al-Sarraj comme Premier ministre et qui est soutenu par la Communauté internationale, et aussi le gouvernement parallèle basé à Tobrouk (dans l’Est) dont le maréchal Haftar est le chef.
Le Président somalien réclame à Londres des armes lourdes
Parallèlement aux tentatives américaines et saoudiennes de contrôler le détroit de Bab el-Mandeb via leur guerre au Yémen, de nouvelles évolutions ont lieu dans la région ultra stratégique de la corne de l'Afrique qui englobe Somalie, Ethiopie, Kenya, Soudan du Sud, Érythrée, Djibouti, Soudan.
Et ces évolutions semblent s'enraciner dans une conférence qui se déroule en ce moment à Londres.
À Londres où il a volé vedette à l'occasion d'une "conférence internationale sur la Somalie", ouverte 11 mai, le nouveau président somalien Mohamed Abdullahi Mohamed a demandé la levée totale de l'embargo sur les armes contre son pays afin de "renforcer" son armée contre les terroristes de "Shebab".
Cela fait 20 ans que la Somalie n'a plus de gouvernement central et il est le théâtre des ingérences des puissances occidentales au nom de la lutte contre le terrorisme. Et pourtant le président somalien dit que son pays est "à quelques années de sa victoire définitive contre les Shebab" et de la reprise totale du contrôle du pays aux terroristes, mais qu'à cette fin, son armée "devrait être équipée d'armes lourdes."
L’embargo sur les armes imposé à la Somalie est en place depuis 1992. C’est l’embargo le plus ancien de l'ONU. Le Conseil de sécurité a accordé en 2013 un assouplissement pour autoriser les armes légères à destination de Mogadiscio "pour combattre les terroristes". Bien avant l'émergence de Daech ou d'Al Nosra, les Shebab, terroristes d'obédience qaïdsite, ont permis aux Américains de justifier leur présence armée dans la corne de l'Afrique.
Dans la Corne de l'Afrique les Américains utilisent quatre bases aériennes, parmi les vingt-quatre centres de stationnement opérationnels dans toute la Corne. Au nord de la Somalie, le Camp Lemonnier, situé à Djibouti, abrite d'importants moyens d'écoutes, et de reconnaissance de l'armée américaine.
Si les États-Unis parviennent à contrôler par Riyad interposé le sud du Yémen, c'est toute la région de la corne de l'Afrique qui est à portée de leurs mains, une région dont le sous-sol est riche et qui a une position plus qu’avantageuse sur les routes commerciales
Libye: Sarraj et Haftar s'entendent sur la fin du conflit
Le Parlement libyen fait part d’une entente pour mettre un terme au conflit dans le Sud du pays.
Le Premier ministre du gouvernement d’union nationale libyen, Fayez al-Sarraj, et le commandant en chef de l’armée libyenne, le maréchal Khalifa Haftar, ont conclu de mettre fin aux affrontements dans le Sud du pays, a annoncé le Parlement libyen ce jeudi 11 mai.
Selon le site d’information Youm7, un parlementaire libyen a annoncé que le Premier ministre du gouvernement libyen d’union nationale, Fayez al-Sarraj, et le commandant en chef de l’armée libyenne, le maréchal Khalifa Haftar, s’étaient mis d’accord, à Abou Dhabi, pour mettre fin au conflit dans sud du pays.
« L’unification des institutions militaires sous un même leadership politique ainsi que l’unification des forces chargées de la sécurité des installations pétrolières sous un même commandement et le renouvellement structurel du conseil présidentiel du pays ont été débattues lors de la rencontre entre Fayez al-Sarraj et Khalifa Haftar », précise le parlementaire libyen.
Leur rencontre a eu lieu, il y a quelques jours, à Abou Dhabi, aux Émirats arabes unis, dans le cadre des efforts censés sortir le pays de l’impasse politique.
Outre le commandant de l’armée, le Premier ministre du gouvernement d’union nationale libyen, Fayez al-Sarraj, a également rencontré, à Abou Dhabi, avec quelque 50 députés qui sont tous pour l’entente politique et avec lesquels il s’est entretenu à propos de la situation sécuritaire, militaire et humanitaire, dans le Sud libyen.
Citant Fayez al-Sarraj, le député du Parlement libyen précise pourtant que les négociations ne pourraient aboutir à des résultats tangibles que par la création des instances et organisations relevant de l’entente politique.
Un second tour de pourparlers entre le Premier ministre du gouvernement d’union nationale libyen, Fayez al-Sarraj, et le commandant en chef de l’armée libyenne, le maréchal Khalifa Haftar, serait prévu ce jeudi 11 mai au Caire, selon le site Middle East Monitor qui se base sur la Libye Herald.
Le journal ajoute qu’au cours de leur discussion d’il y a quelques jours à Abou Dhabi, le président égyptien, Abdel Fattah al-Sisi, s’est joint aux pourparlers, pour inviter les deux parties à poursuivre leurs négociations en Égypte.
Aucun des deux parties n’a confirmé officiellement cette rencontre, bien qu’il y ait des rapports estimant leur rencontre très probable durant cette semaine au Caire.
La Libye est préoccupée avec le conflit et les agitations depuis la chute, de l’ancien dictateur Mouammar Kadhafi en 2011.
Le Parlement libyen soutient le gouvernement parallèle établi à Tobrouk à l’Est, un gouvernement qui, tout comme le gouvernement libyen d’union nationale basé à Tripoli, a besoin de paramilitaires pour affirmer son pouvoir.
L’Algérie reprendra bientôt ses vols vers la Syrie
L’ambassadeur d’Algérie à Damas a fait part de la reprise imminente de ses vols provenant de son pays à destination de la Syrie
Saleh Boucha, ambassadeur d’Algérie en Syrie a déclaré être conscient de la crise syrienne et que certains médias ont l’intention de diffuser de manière ciblée de fausses informations.
L’Algérie souhaite établir ses liaisons aériennes avec la Syrie surtout que le nombre de ressortissants syriens dans ce pays s’élève à 40 000, a affirmé Boucha.
Si l’Algérie établit ses liaisons aériennes avec la Syrie, elle sera le premier pays au monde à le faire, a rapporté le site libanais an-Nachrah.
Le ministre syrien du Transport a affirmé lors de sa rencontre avec Boucha apporter plus de moyens et de facilités à cette initiative et accélérer les échanges commerciaux.
Alger possède des produits dont la Syrie a besoin, a-t-il souligné en mettant l’accent sur la nécessité d’activer ces échanges et d’établir des liaisons maritimes et aériennes avec l’Algérie.
Leader iranien: Présence du peuple est crucial pour la sécurité nationale
« Nos chers gens doivent savoir que leur présence dans divers domaines est crucial, il est essentiel à la sécurité nationale », a déclaré dimanche l'Ayatollah Seyed Ali Khamenei.
Le leader iranien a fait ces remarques lors d'une rencontre avec les travailleurs iraniens à l'occasion de la Journée internationale des travailleurs, célébrée le 1er mai de chaque année.
L'Ayatollah Khamenei a souligné que la raison pour laquelle les ennemis de l'Iran n'ont pas attaqué la République islamique est la présence de la nation iranienne, « craindre la nation, la peur littéralement », a déclaré en soulignant que cette déclaration n'est pas une analyse, mais les réalités basées sur des documents.
À cet égard, il a averti que les ennemis pouvaient atteindre leurs objectifs avant l'existence d'un écart entre le système et le peuple, et l'apathie de la nation dans tous les domaines.
Se référant à la douzième élection présidentielle en Iran, il a exhorté tous les responsables de sauvegarder le vote du peuple et de respecter pleinement les principes établis dans les organes des lois.
Le dirigeant iranien a adressé les candidats à la présidentielle en leur demandant de s'exprimer avec authenticité et affabilité, parce que votre objectif devrait être de servir le peuple, en particulier les pauvres de la société.
Le 19 mai, quelque 57 millions d'Iraniens ayant droit de vote exercer leur droit de vote dans les urnes pour élire le successeur de l'actuel président, Hasan Rohani (2013), ce qui pourrait continuer son mandat, car il est l'un des candidats ces élections.
Au total, six candidats seront en compétition dans ces élections. Les candidats ont jusqu'au 17 mai prochain, 24 heures avant le jour des élections, pour leurs campagnes électorales.
Un pêcheur palestinien de Gaza tué par des soldats israéliens
M. Baker a été transporté à un hôpital israélien alors que les six autres pêcheurs ont été arrêté pour être interrogés au port maritime d'Ashdod dans le centre ds territoires occupés, et leur bateau de pêche a été confisqué.
Les sources médicales ont déclaré que M. Baker a été touché à la poitrine et était dans un état critique, ajoutant que sa mort a été déclarée lundi après-midi dans un hôpital israélien, et qu'il a succombé aux blessures.
Le président de l'Association des pêcheurs de Gaza, Nizar Ayyash, a déclaré à Xinhua que le pêcheur Mohamed Baker, a succombé aux blessures après avoir été touché par les tirs des soldats israéliens et était dans un état critique, ajoutant que six autres pêcheurs ont été arrêtés.
Pour le moment, l'armée israélienne n'a pas encore fait de commentaire sur l'incident.
M. Ayyas a indiqué que ce qui s'est passé lundi faisait partie des violations quotidiennes commises par l'armée israélienne contre la bande de Gaza en général et contre les 3000 pêcheurs palestiniens dans la bande de Gaza.