تقي زاده

تقي زاده

Un réserviste israélien a admis lors d’une récente interview que son unité avait participé à la destruction de mosquées et de bureaux des Nations unies dans la bande de Gaza.

Dans une conversation enregistrée avec le journaliste d’investigation américain Jeremy Loffredo, le réserviste a déclaré : « Nous nous sommes entraînés pendant un mois, puis nous sommes entrés à Gaza ».

Il a ensuite décrit la mission de son unité, précisant que leur travail consistait à faire exploser des maisons, des « mosquées et des bureaux des Nations unies ».

« Je me souviens que nous sommes entrés dans un bureau des Nations unies chargé d’aider les familles gazaouies touchées par la guerre, et nous l’avons détruit », a-t-il ajouté.

Loffredo a publié l’interview sur son compte X un jour seulement après que l’armée israélienne avait prétendu n’avoir pas ciblé les installations onusiennes à Gaza.

Le 19 mars, l’armée israélienne a prétendu : « Contrairement aux informations, l’armée israélienne n’a pas frappé le complexe de l’ONU à Deir al-Balah. »

Cependant, le même jour, deux maisons d’hôtes de l’ONU à Deir al-Balah ont été attaquées, causant la mort d’un membre du personnel du Bureau des Nations unies pour les services d’appui aux projets (UNOPS) et blessant cinq autres.

À la suite de cet incident, le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, a exprimé sa consternation et son affliction.

 

Le Hezbollah a démenti avoir tiré des roquettes depuis le sud du Liban vers les territoires palestiniens occupés, et a réitéré son engagement envers l’accord de cessez-le-feu conclu avec le régime israélien.

Dans un communiqué publié ce samedi 22 mars, le mouvement de résistance libanais a rejeté toute implication dans les prétendus tirs de roquettes contre les territoires palestiniens occupés.

« Le Hezbollah réitère son engagement envers l’accord de cessez-le-feu et soutient l’État libanais face à cette dangereuse escalade du régime sioniste contre le Liban », indique le communiqué.

La nouvelle série d’attaques du régime de Tel-Aviv contre le Liban a commencé samedi matin, lorsque trois roquettes, selon l’armée israélienne, auraient été tirées depuis le sud du Liban vers les territoires occupés.

Le régime israélien a prétendu avoir intercepté les roquettes, accusant le Hezbollah d’être à l’origine des attaques.

En plus de démentir toute implication dans ces attaques, le Hezbollah a appelé le groupe d’observateurs de l’accord de cessez-le-feu et l’armée libanaise à mener leurs enquêtes afin de déterminer l’origine des tirs.

Dans le même temps, le président libanais, Joseph Aoun, a dénoncé le régime israélien pour ses « tentatives d’entraîner à nouveau le Liban dans le cycle de la violence ».

« Ce qui s’est passé aujourd’hui dans le Sud, et qui se poursuit depuis le 18 février, constitue une agression continue contre le Liban et un coup porté au projet de sauvetage sur lequel les Libanais s’étaient mis d’accord à l’unanimité », a-t-il averti.

Au moins 44 personnes ont été tuées, le vendredi 21 mars, lors d’une attaque terroriste contre une mosquée au Niger.

Le ministre nigérien de l’Intérieur, Mohamed Toumba, a déclaré à la télévision d’État que les éléments du groupe terroriste Daech ont pris d’assaut une mosquée et ont ouvert le feu sur les fidèles dans le village de Fambita dans la région de Kokoro.

Selon le bilan provisoire, l’attaque terroriste a fait au moins 44 morts et 13 blessés, dont quatre sont dans un état critique.

Le ministère nigérien de l’Intérieur a condamné « cette attaque délibérée contre les civils, la qualifiant d’“acte lâche et inhumain” et a promis d’intensifier des efforts pour lutter contre le terrorisme dans la région.

Selon l’agence de presse Reuters, les assaillants ont encerclé la mosquée avant d’ouvrir le feu sur les fidèles. Ils ont, en outre, mis le feu au marché et aux maisons résidentielles au cours de leur repli.

Ce samedi, l’État nigérien a décrété un deuil national de 72 heures et les drapeaux sont mis en berne dans tout le pays.

Le commandant de la marine iranienne, le contre-amiral Shahram Irani, a affirmé que les intimidations et les menaces proférées contre l’Iran ne mèneront nulle part.

« L’ennemi doit savoir qu’il n’obtiendra rien par les menaces et l’intimidation », a déclaré samedi le contre-amiral Irani dans un discours à l’Université des sciences navales de Nowshahr.

« Les forces navales iraniennes ont remporté de grands succès malgré les hauts et les bas pendant l’année écoulée », a-t-il ajouté.

Irani a également souligné que les forces maritimes étaient vigilantes et prêtes à éliminer l’ennemi.

La République islamique d'Iran s’appuie sur les efforts et le savoir-faire nationaux pour réaliser des avancées significatives permettant de renforcer l’autonomie de ses forces armées.

Suite aux directives du Leader de la Révolution islamique, l’Ayatollah Seyyed Ali Khamenei, les responsables iraniens ont souligné à plusieurs reprises que le pays n’hésiterait pas à renforcer ses capacités militaires, entièrement destinées à des fins défensives et donc jamais négociables.

 

Le président libanais, Joseph Aoun, a dénoncé « les tentatives d’entraîner à nouveau le Liban dans un cycle de violence », à la suite de la mort d’au moins deux civils lors d’une frappe aérienne israélienne sur le sud du Liban, en violation flagrante de l’accord de cessez-le-feu.

Dans un communiqué publié ce samedi 22 mars, M. Aoun a demandé à l’armée de « prendre les mesures nécessaires pour préserver la sécurité des citoyens » et d’ouvrir une enquête sur l’incident.

« Ce qui s’est passé aujourd’hui dans le Sud, et qui se poursuit depuis le 18 février, constitue une agression continue contre le Liban et un coup porté au projet de sauvetage sur lequel les Libanais s’étaient mis d’accord à l’unanimité », a-t-il averti.

Le président libanais a également appelé toutes les forces concernées au sud du Liban, en particulier le comité de surveillance de l’accord de cessez-le-feu, et l’armée libanaise à suivre attentivement l’évolution de la situation avec « le plus grand sérieux afin d’éviter toute répercussion et de mettre un terme à toute violation qui pourrait menacer le pays ».

La Défense civile du Sud-Liban a annoncé que deux personnes avaient été tuées et dix autres blessées lors d’une frappe aérienne israélienne sur la ville de Touline.

Le commandant des forces terrestres de l'armée iranienne, le général de brigade Kiumars Heidari, affirme que ses forces sont vigilantes et prêtes à écraser les ennemis s'ils commettent une erreur.

« Les forces terrestres de l'armée iranienne sont toujours éveillées, vigilantes et prêtes à anéantir les vies honteuses de nos ennemis si ces derniers commettent la moindre erreur », a averti le commandant iranien ce samedi, lors d’une visite des zones frontalières dans l’est du pays.

Selon le général Heidari, il est impératif que les unités militaires iraniennes améliorent constamment leur préparation au combat et leur pouvoir de dissuasion afin d'assurer la sécurité durable de la République islamique d’Iran.

Le commandant en chef a également déclaré que les forces terrestres s'efforcent de maintenir une vigilance maximale, s'appuyant sur des dispositifs de défense et de sécurité de pointe afin de préserver la sécurité des frontières.

Récemment, le président américain Donald Trump a amplifié son discours belliqueux contre l'Iran, avant de prétendre que les États-Unis pourraient soit recourir à l'option militaire contre la République islamique, soit conclure un accord avec elle.

Dans la foulée, lundi, Trump a mis en garde Téhéran contre les conséquences de toute opération yéménite contre Israël.

Cependant, le Leader de la Révolution islamique, l'Ayatollah Seyyed Ali Khamenei, a déclaré vendredi que les menaces américaines contre l'Iran « ne mèneront nulle part ».

Le Leader a affirmé que les Américains « et les autres doivent savoir que s'ils portent atteinte à la nation iranienne, ils recevront une gifle sévère ».

L'ambassadeur d'Iran à l'ONU a rejeté les allégations américaines et israéliennes accusant l’Iran d'activités déstabilisatrices, affirmant qu'elles visaient à protéger Israël et à « maintenir l'impunité pour ses crimes ».

« Ces accusations sont totalement infondées et dénuées de toute crédibilité; elles ne constituent rien d’autre qu’une tentative calculée de détourner l’attention de la communauté internationale de la guerre génocidaire israélienne en cours, des crimes de guerre et des atrocités de masse contre le peuple palestinien à Gaza », a déclaré Amir Saïd Iravani. 

« Ces allégations visent également à occulter la complicité indéniable des États-Unis dans ces crimes et leur soutien indéfectible aux activités déstabilisatrices et malveillantes d’Israël dans toute la région », a-t-il réitéré.

En réaction à une série d'attaques meurtrières menées par le régime israélien contre la population de la bande de Gaza, les Brigades Al-Qassam, branche militaire du Hamas, ont annoncé avoir visé la ville occupée d'Ashkelon avec un barrage de roquettes.

Selon la chaîne d'information arabe Al-Mayadeen, des sirènes d'alerte ont retenti le vendredi 21 mars à Ashkelon, marquant le début d'un deuxième jour de tir de roquettes depuis Gaza vers les territoires occupés.

Des sources fiables ont confirmé que deux roquettes avaient été lancées depuis le nord de la bande de Gaza en direction de la ville occupée d’Ashkelon.

Du côté israélien, des alertes ont également été signalées, annonçant de nouvelles frappes aériennes, ce qui sème la peur et l’horreur parmi les colons israéliens.

L’Observatoire syrien des droits de l’homme basé au Royaume-Uni (OSDH) a indiqué dans un rapport que les éléments armés affiliés à Hayat Tahrir al-Cham (HTC), régime au pouvoir en Syrie, ont tué 72 personnes dans le pays en proie au conflit, au cours de ces dernières 24 heures.

Dans les provinces de Tartous et de Lattaquié, 58 personnes ont été tuées par des groupes armés et des factions militaires affiliés à HTC, selon l'OSDH.

Le rapport précise que les quatorze autres assassinats ont eu lieu dans les provinces d'Alep, de Deraa, de Deir ez-Zor, de Damas et de Homs. 

 

Le ministère palestinien de la Santé a fermement condamné le « crime odieux » commis par les forces israéliennes suite à la destruction de l'hôpital d’amitié turco-palestinien, le seul établissement de Gaza dédié au traitement du cancer. 

Dans un communiqué publié vendredi, le ministère a critiqué les forces israéliennes pour avoir délibérément ciblé l'hôpital, situé près du couloir de Netzarim, une zone récemment réoccupée par l'armée israélienne.

Le ministère a ajouté que lors des précédentes offensives israéliennes dans la région, l'hôpital avait été transformé en base militaire de l'armée du régime.

Le ministère a déclaré que le « comportement criminel » d’Israël reflète un effort systématique visant à démanteler le système de santé déjà fragile de Gaza.

L'hôpital a soigné des milliers de patients atteints de cancer qui risquent désormais d'être privés d'accès aux traitements, tant à Gaza qu'à l'étranger, en raison du blocus israélien en cours.