تقي زاده
Cheikh Qassem : Netanyahu peut se vanter de sa soif de sang, mais il ne peut garantir un avenir à Israël
Le secrétaire général du mouvement de résistance libanais Hezbollah affirme que les massacres effrénés perpétrés par le régime israélien dans la région ne peuvent garantir son avenir.
« Netanyahu peut dire qu’il tue partout, mais il ne peut pas dire qu'il a stabilisé la situation et que l’avenir appartient à l’entité sioniste », a déclaré le Cheikh Naïm Qassem, secrétaire général du Hezbollah libanais, le mardi 21 octobre.
Une grève nationale et étudiante est prévue ce jeudi en Belgique pour dénoncer la situation à Gaza
Une grève nationale et étudiante a été annoncée en Belgique afin de dénoncer la situation à Gaza. Étudiants, membres du personnel et académiques sont invités à rejoindre les piquets de grève des différentes universités. À l'université libre de Bruxelles (ULB), une quarantaine de cercles étudiants rejoignent l'action.
Ce jeudi 23 octobre, la communauté étudiante belge se mobilise pour la Palestine. Plusieurs campus se mettront en grève toute la journée. Cette action, lancée collectivement par plusieurs organisations étudiantes et académiques, a pour but de réaffirmer l'engagement des universités et écoles contre le génocide à Gaza.
« Nous, étudiant·es, personnels et académiques, appelons à la première grève académique et étudiante belge pour la Palestine, le jeudi 23 octobre. Après plus de 77 ans d’occupation illégale et d’apartheid, et deux ans de génocide, les universités belges maintiennent encore plus de cent collaborations avec Israël » peut-on lire dans une carte blanche publiée par le collectif européen Stop Funding Genocide.
« Nous appelons tous·te·s les étudiant·es à quitter leurs cours, tous·te·s les enseignant·e·s à suspendre leurs enseignements, et tous les membres du personnel à cesser le travail ».
Plusieurs revendications sont proclamées : la fin des liens avec les institutions et les entreprises israéliennes, de réelles sanctions imposées par le gouvernement belge à Israël, incluant un embargo militaire et économique, et enfin la suppression pour l'Union européenne de l'accord d'association entre l'Union européenne et Israël.
« Les universités de la Fédération Wallonie-Bruxelles affichent un engagement ferme à suspendre toute collaboration avec des organisations violant le droit international, tout en rejetant la responsabilité sur l’Europe. Pourtant, dans les faits, elles ne suivent pas leurs propres principes (…) à l’ULB, le choix démocratique des étudiant·es de nommer leur promotion « Rima Hassan » a été restreint lors de la cérémonie, révélant un décalage entre les discours sur liberté et éthique et les pratiques réelles », poursuit la carte blanche.
Guerre de l'information: une opération de renseignement iranienne révèle la localisation des agents du Mossad
A la suite d’une opération de renseignement couronnée de succès, l’Iran vient de révéler la localisation précise des individus liés à l'agence d'espionnage israélienne Mossad, qui serviraient la guerre d'information du régime israélien contre la République islamique d'Iran.
Cette révélation a été rendue publique mardi 21 octobre sur les chaînes de télévision nationales, détaillant comment les forces des services de renseignement iraniens avaient localisé les résidences précises de plusieurs personnes directement employées ou apparaissant fréquemment sur la chaîne de télévision anti-iranienne « Iran International ».
Les émissions présentaient des photos et des informations sur les résidences réelles de ces individus dans les territoires palestiniens occupés.
Parmi ces personnes figurait Babak Es'haghi, l'un des reporters de la chaîne, dont le lieu de résidence a été révélé comme étant la rue Fabregat, dans la ville occupée de Holon, près de Tel-Aviv.
Un autre individu était Meir Javedanfar, invité régulier d'« Iran International », qui défend constamment le régime israélien et son agression meurtrière, et dont la maison a été localisée à Tel-Aviv.
Menashe Amir, né à Téhéran sous le nom original de Manouchehr Sachmehchi, qui s'est rendu dans les territoires occupés avant la victoire de la Révolution islamique en 1979, était une autre figure anti-iranienne majeure, dont le lieu de résidence a été révélé à la suite d'une opération de renseignement.
Amir, animateur radio travaillant pour le ministère des Affaires étrangères et la radio du régime israélien, est un sioniste autoproclamé, qui reconnaît sans complexe avoir été directement « nommé » par le Mossad.
Le porte-parole en persan de l'armée israélienne, Kamal Penhasi, qui se vante publiquement d'œuvrer pour une force « morale, puissante et avancée », était une autre figure de ce type localisé à Holon.
« Ses déplacements sont étroitement surveillés » par les services de renseignement iraniens, selon les médias iraniens.
L'opération de renseignement a également permis d'identifier un bâtiment entier situé sur la rue Degania à Holon, où sont basés les employés de la chaîne.
Téhéran met l’accent sur l’illégalité de l’activation du snapback et l’expiration de la résolution 2231
Dans un poste publié ce samedi 18 octobre sur X, le vice-ministre iranien des Affaires étrangères chargé des affaires juridiques et internationales, Kazem Gharibabadi a détaillé les mesures prises à l’occasion de l’expiration de la résolution 2231 du Conseil de sécurité des Nations unies, tout en qualifiant d’« illégale et sans valeur » l’activation du mécanisme du retour automatique des sanctions, dit snapback, par la troïka européenne — l’Allemagne, la France et le Royaume-Uni.
Voici le texte intégral de son message :
« Dans le cadre de la diplomatie active de la République islamique d’Iran et de la convergence des pays indépendants pour défendre l’État de droit et s’opposer à la démarche illégale de la troïka européenne visant à activer le snapback, cinq documents importants ont été publiés au cours des trois derniers jours. Ces textes démontrent, de manière claire et argumentée, l’invalidité juridique de la tentative européenne de rétablir les sanctions suspendues dans le cadre de la résolution 2231 du Conseil de sécurité des Nations unies.
Une entreprise française va livrer des composants à un fabricant de drones israéliens
Un lot de composants électromécaniques fabriqués en France doit être livré lundi 20 octobre à la société israélienne Elbit Systems, acteur clé de l’armement de Tsahal. C’est ce que révèle une nouvelle enquête publiée mardi par le média d’investigation Disclose.
À travers des documents internes et des données d’expédition, Disclose indique que le transporteur UPS a pris en charge mercredi 15 octobre huit colis contenant des alternateurs produits par l’entreprise française Sermat, spécialisée dans les équipements destinés à l’aéronautique, à l’armement et à l’espace. Ces générateurs doivent équiper des drones Hermes 900, déployés massivement par l’armée israélienne dans la bande de Gaza. La livraison est prévue pour le 20 octobre à Karmiel, dans le nord d’Israël.
Il s’agit, selon Disclose, du quatrième contrat documenté entre une entreprise française et un fournisseur militaire israélien depuis le début du conflit en octobre 2023. Outre les alternateurs, Sermat a également expédié 171 actionneurs à Elbit Systems, utilisés pour le pilotage et la stabilisation des drones. Ces exportations, dont plus des trois quarts ont été réalisées par avion depuis 2024, représentent un montant total de 843 300 euros.
UNRWA : Israël continue de bloquer l'entrée de l'aide humanitaire
Adnan Abu Hasna, porte-parole de l’Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (UNRWA) a annoncé qu’Israël empêche l’entrée de l’aide humanitaire à Gaza.
Malgré plusieurs jours écoulés depuis l’entrée en vigueur d’un cessez-le-feu, Israël continue d’entraver l’acheminement de l’aide alimentaire et non alimentaire, contenue dans six mille camions attendant aux portes de la bande de Gaza expliquant que ces camions contenaient de la nourriture et des fournitures nécessaires pour les habitants de la bande de Gaza.
Il a ajouté : « Nous disposons de centaines de milliers de couvertures, de tentes et de vêtements, ainsi que de grandes quantités de médicaments, et ces ressources doivent être acheminées afin que nous puissions véritablement faire face aux conditions difficiles et dangereuses dans la bande de Gaza, qui continuent de se détériorer. » Il a indiqué que la guerre avait cessé, mais que les souffrances persistaient.
« Une grande quantité de médicaments et de matériel médical est bloquée aux points de passage », a-t-il ajouté.
C’est pourquoi nous appelons à un renforcement du soutien du monde arabe pour assurer des services à Gaza et en Cisjordanie, y compris à Qods occupée.
Il a averti que 95 % de la population de Gaza dépend désormais de l’aide humanitaire après avoir perdu ses sources de revenus, et que les conditions se détériorent rapidement.
Le responsable a par ailleurs expliqué qu’environ 90 % des installations de l’agence avaient été détruites ou gravement endommagées, et que la situation générale dans la bande de Gaza était dangereuse. De plus, les routes sont jonchées de gravats et difficiles d’accès, et la bande de Gaza manque cruellement de biens, a-t-il précisé.
17 octobre 1961 : mémoire vive de la sanglante répression des Algériens à Paris
Le 17 octobre 1961, marque un massacre colonial. Hier, l’Algérie a commémoré le 64e anniversaire du massacre perpétré par la police française contre des manifestants algériens à Paris, rassemblés pour réclamer l’indépendance de leur pays vis-à-vis du colonialisme français.
La commémoration a été marquée par une minute de silence observée dans tout le pays, conformément à une décision prise en 2021 par le président algérien Abdelmadjid Tebboune.
Le 17 octobre 1961, sur ordre du préfet de police de Paris Maurice Papon, la police française a attaqué une manifestation pacifique de milliers d’Algériens. Des dizaines de manifestants ont été tués dans les rues et les stations de métro, tandis que d’autres ont été jetés dans la Seine, événement connu comme le « massacre de Paris 1961 ».
Dans un message au peuple algérien, le président Tebboune a souligné l’importance de cette date dans l’histoire de la glorieuse guerre de Libération nationale et mis en avant l’engagement, sans faille, de la diaspora dans le combat national libérateur.
« Le 17 octobre, nous ravivons le souvenir d’une journée gravée dans la mémoire nationale, témoignant de l’engagement des émigrés algériens en faveur de la glorieuse Révolution de libération nationale », a-t-il affirmé d’emblée.
Conditions de vie en Europe en 2024 : pauvreté et exclusion sociale
Plus d’un Européen sur cinq était exposé au risque de pauvreté ou d’exclusion sociale en 2024, d’après les données publiées vendredi 17 octobre par Eurostat, l’office statistique de l’Union européenne, à l’occasion de la Journée internationale pour l’élimination de la pauvreté.
Certaines régions du continent ont enregistré des taux de pauvreté particulièrement alarmants. La Guyane française arrive en tête, avec 59,5 % de sa population touchée, soit près de trois fois la moyenne européenne. Elle est suivie par les régions italiennes de Calabre (48,8 %) et Campanie (43,5 %), ainsi que par les enclaves espagnoles de Melilla et Ceuta, où plus de quatre habitants sur dix sont menacés par la pauvreté ou l’exclusion sociale.
Au total, 25 régions européennes comptent au moins un tiers de leur population dans cette situation. La plupart se trouvent en Bulgarie, Espagne, Grèce, Italie et Roumanie, ainsi que les territoires ultrapériphériques français. Deux régions d’Europe occidentale figurent également dans cette liste : Bruxelles-Capitale, en Belgique et Brême, en Allemagne.
La CPI a rejeté la demande d’appel israélienne visant à annuler les mandats d'arrêt émis contre Netanyahu et Gallant
La Cour pénale internationale (CPI) a rejeté vendredi 17 octobre la demande d’appel déposée par Israël contre une décision antérieure confirmant les mandats d’arrêt délivrés à l’encontre du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et son ancien ministre des Affaires militaires Yoav Gallant. Pour la justice internationale, ce sont des criminels de guerre ayant commis des atrocités dans leur guerre barbare contre les Palestiniens.
La CPI a rejeté, pour la deuxième fois, un appel interjeté par Israël contre les mandats d’arrêt Netanyahu et Gallant, accusés de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité dans la bande de Gaza.
En ce qui concerne les justifications de son rejet de l’appel, le tribunal a expliqué hier, vendredi, dans une décision de 10 pages qu’Israël répète ses arguments précédents, se référant à son premier appel rejeté en juillet 2025, dans lequel il a également fait valoir que la cour manquait de juridiction.
Dans un communiqué, la CPI a déclaré que la demande d’Israël n’est « pas une question susceptible d’appel ».
Dans une décision qui a attiré l’attention du monde entier en novembre dernier, la CPI a trouvé des « motifs raisonnables » de conclure que les deux hommes portent une « responsabilité pénale » pour les crimes de guerre systématiques et les crimes contre l’humanité à Gaza.
L'escalade des tensions entre l’Afghanistan et le Pakistan menace la stabilité régionale (Araghchi)
Une escalade des tensions entre l’Afghanistan et le Pakistan pourrait compromettre la stabilité de toute la région et entraîner des pertes humaines considérables, a averti, ce samedi 18 octobre, le chef de la diplomatie iranienne, Abbas Araghchi, lors d’un entretien téléphonique avec le ministre des Affaires étrangères par intérim de l’administration des talibans, Amir Khan Muttaqi.
Exprimant sa préoccupation face aux récents affrontements entre les deux pays voisins musulmans, le ministre iranien des Affaires étrangères a mis l’accent sur la nécessité de faire preuve de retenue, de mettre immédiatement fin aux hostilités et de résoudre les différends par le dialogue et la négociation.
Au cours de cet entretien téléphonique, M. Araghchi a réaffirmé la disponibilité de la République islamique d’Iran à contribuer à l’apaisement des tensions et à faciliter un dialogue constructif entre Kaboul et Islamabad.



















