تقي زاده

تقي زاده

vendredi, 24 septembre 2021 01:27

Le Sultan sera impitoyablement chassé

Il semble que la Turquie n'ait pas appris de leçon après qu'Israël ait perdu le ciel de la Syrie de manière humiliante en subissant de lourdes pertes. Damas a exigé officiellement de la Turquie le retrait immédiat des troupes turques de la Syrie alors que sous les coups des forces aérospatiales russes, la tentative de la Turquie visant à contenir une opération militaire conjointe russo-syrienne dans le sud d'Idlib a échoué. Mais la question qui se pose est de savoir à quoi rime la démonstration de force de la Turquie, sévèrement neutralisée par la Russie, à la veille de la réunion tripartite Iran-Russie-Turquie ?

Qualifiant la présence de la Turquie en Syrie comme l'un des facteurs aggravant les tensions dans le pays, le ministre syrien des Affaires étrangères Faisal al-Miqdad citant les responsables syriens a souligné la nécessité du retrait immédiat des troupes turques des provinces du nord de la Syrie.

Damas a officiellement exigé le retrait immédiat des troupes turques du territoire de la Syrie, sapant ainsi le moindre espoir du président Recep Tayyip Erdogan de la poursuite de la présence turque en Syrie.

« La Turquie doit faire retirer ses forces immédiatement de la Syrie. Pour sa part, la communauté internationale devrait soutenir les efforts de la Syrie pour libérer les territoires occupés dans le nord du pays », a-t-il déclaré à l'agence de presse russe Ria Novosti.

vendredi, 24 septembre 2021 01:26

Israël : Gilboa est la pointe de l'iceberg

Incapable de résoudre la crise sécuritaires, le régime israélien n’a pas une politique claire pour faire face à la menace provenant de Gaza.

Cité par Arabi21, l’expert militaire sioniste, Amir Bukhbout, admet que le cabinet israélien n’a pas réussi à résoudre de nombreux problèmes étrangers et de sécurité; Gaza est devenu le talon d'Achille d’Israël, menaçant les Israéliens confronté à l’absence d’une politique claire à l’égard du Hamas.

Hormis le renforcement des liens avec Mahmoud Abbas, chef de l’Autorité palestinienne et les pays arabes dont la Jordanie et l’Egypte, le cabinet israélien est confronté à de nombreux défis en matière de sécurité, affirme Amir Bukhbout, soulignant que Tel-Aviv semble ne pas avoir atteint nombre de ses objectifs promis dans le domaine de sécurité.

Bukhbout estime qu’après les fêtes juives le nouveau cabinet israélien sera invité à décider de la future politique envers le Hamas à Gaza et à se préparer à d'autres développements dans la région. Et d’ajouter que les considérations les plus importantes actuellement examinées par le cabinet israélien sont la relative liberté d'action de certaines parties, dont le ministre des Affaires militaires, Bani Gantz, qui a placé l'Iran au sommet des priorités sécuritaires d'Israël et cherche à renforcer le niveau de préparation de l'armée à faire face à divers scénarios, mais ces mesures ne sont d'aucune utilité à ce stade.

L'expert sioniste a déclaré que le renforcement de la confiance et des relations d'Israël avec le roi Abdallah II de Jordanie a conduit à une série de développements sécuritaires, dont les détails ne peuvent être expliqués à ce stade. Mais Israël continue à renforcer sa coopération en matière de sécurité avec les pays arabes du golfe Persique.

 

Alors que les réactions au récent accord militaire Washington-Londres avec Canberra se poursuivent, Boeing a annoncé son intention de lancer une ligne de production de drones militaires en Australie.

Cités par l’Associated Press, Boeing Aerospace Corp., basé à Chicago, a annoncé son intention de construire un nouveau type de drone militaire, affirmant la désignation de la ville australienne de Toowoomba dans l’Etat de Queensland comme destination finale pour l'assemblage de drones militaires américains Loyal Wingman.

Boeing a annoncé le choix de la ville pour produire des drones militaires, alors que le récent accord militaire américano-britannique avec l'Australie fait toujours la une des médias, et des responsables de divers pays ont commenté cet accord.

Washington et Londres devraient aider Canberra à construire et déployer un sous-marin nucléaire, selon une partie d'un accord conclu jeudi dernier lors de la réunion trilatérale du président américain Joe Biden avec les Premiers ministres britannique et australien Boris Johnson et Scott Morrison.

vendredi, 24 septembre 2021 01:23

10 000 chars et blindés détruits en 6 ans !

Un souffle de libération balaie les provinces occupées yéménites : Maarib est à deux pas d'être libéré quelques 1 600 km2 en ont été repris en 5 jours; Shabwa a aussi basculé dans le camps de la Résistance des tribus entiers ayant fait ces dernières heures allégeance à Ansarallah et puis Al Bayda, ldlib yéménite a fini par être dompté. C'est une avancée synchrone qui donne à l'armée d'occupation l'allure d'un château de carte.

Ce jeudi une attaque balistique a visé de surcroît Jizan au sud du royaume comme pour boucler le boucle.

vendredi, 24 septembre 2021 01:18

Six caméras sur nos vies

Six caméras sur nos vies

En conduisant, dès que nous remarquons que la caméra de police nous voit, nous ralentissons immédiatement et conduisons conformément aux règles; Mais est-ce que savons-nous que six types de caméra en direct filment toujours de nos vies qui sont censées montrer nos vies entières le Jour du Jugement ?
1. La première caméra est Allah lui-même :

"Ne sait-il pas que vraiment Allah voit ?" (1)
Dieu sait toute chose et connaît la vérité des choses.

2. La seconde type de caméra est Le Noble Prophète (sawas) :
"Ô Prophete! Nous t'avons envoyé [pour être] temoin" (2)
Le Prophète (que la paix soit sur Lui et sur sa  sainte famille) est un témoin d'Allah sur les actions du peuple.

3. La troisième types de caméras est les Ahlul-Bait du Prophète  (que la paix soit sur Eux) :
"Et dis: Oeuvrez, car Allah va voir votre oeuvre, de même que Son messager et les croyants" (3)
Qui est l'exemple parfait d'un croyant après le prophète (psl) ? Sont-ils autres que de purs Imams de sa descendance (pse) ?

4. La quatrième types de caméras qui filment de nos vies sont les anges :
"[et l'homme] ne prononce pas un mot sans qu'un [ange] veilleur soit pres de lui, pret [a l'enregistrer]" (4)

5. La cinquième types de caméras sur nos vies est la terre :
"Ce jour-la (le jour de résurection), la terre racontera ses informations" (5)
C'est notre croyance que la terre est aussi le témoin de nos actions.

6. La dernière et la sixième types de caméras sur nos vies est nos membres corporelles :
"Ce Jour-là (le jour de résurection), Nous scellerons leur bouche, tandis que leurs mains Nous parleront et leurs pieds temoigneront de ce qu'ils acquéraient" (6)

Notes :
(1) Coran (Alagh 96:14) أَ لَمْ يَعْلَم بِأَنَّ اللَّهَ يَرَى‏
(2) Coran (Ahzab 33:45) يَأَيهَُّا النَّبىِ‏ُّ إِنَّا أَرْسَلْنَكَ شَهِدًا ...
(3) Coran (Towba 9:105) وَ قُلِ اعْمَلُواْ فَسَيرََى اللَّهُ عَمَلَكمُ‏ْ وَ رَسُولُهُ وَ الْمُؤْمِنُونَ ...
(4) Coran (Ghaf 50:18) مَّا يَلْفِظُ مِن قَوْلٍ إِلَّا لَدَيْهِ رَقِيبٌ عَتِيد
(5) Coran (Zilzal 99:4) يَوْمَئذٍ تحَُدِّثُ أَخْبَارَهَا
(6) Coran (YaSin 36:65) الْيَوْمَ نخَْتِمُ عَلىَ أَفْوَاهِهِمْ وَ تُكلَِّمُنَا أَيْدِيهِمْ وَ تَشهَْدُ أَرْجُلُهُم بِمَا كاَنُواْ يَكْسِبُون‏
vendredi, 24 septembre 2021 01:13

LE SAVOIR OU LA FORTUNE ?

LE SAVOIR OU LA FORTUNE ?


*L'EXTRAORDINAIRE RÉPONSE DE L'IMAM ALI, IL Y A près de 1400 ANS !*

*Un groupe de dix personnes instruites  posent à l’Imam ALI la question suivante, en lui demandant de donner une réponse différente à*
*chacun d’eux :*

  *Qu’est-ce qui est meilleur, le savoir ou la fortune, et pourquoi ?*

*- L’Imam ALI répond :*

*1- Le savoir est le legs des prophètes, la fortune l’héritage des Pharaons*.
*Par conséquent, le savoir est mieux que la fortune*.

*2 -Vous devez assurer votre fortune, alors que le savoir vous assure.*
*Par conséquent le savoir est mieux que la fortune*.

*3- L’homme fortuné a beaucoup d’ennemis, alors que l’homme de savoir a beaucoup d’amis*.
*Par conséquent, le savoir est mieux*

*4- Le savoir est mieux que la fortune car le premier augmente lorsqu’on l’offre, alors que le second décroît.*

*5- Le savoir est mieux parce que la personne instruite peut être généreuse (de sa connaissance), alors que la personne fortunée peut être avare (de sa fortune)*.

*6- Le savoir est mieux, car il ne peut pas être volé, alors que la fortune peut l’être.*

*7- Le savoir est mieux car le temps ne peut pas l’user, alors que la fortune peut être érodée à la longue et disparaître*.

*8 - Le savoir est mieux parce qu’il est sans bornes alors que la fortune est limitée et vous pouvez même la compter*.

*9 - Le savoir est mieux, parce qu’il illumine l’esprit, alors que la fortune l’obscurcit.*

*10 - Le savoir est mieux, car il a inspiré à notre Prophète (Mohamed ) que nous restons des humains, lorsqu’il s’est adressé à Allah : «Nous T’adorons, car nous sommes Tes serviteurs », alors que la fortune a conduit Pharaon et Nimroud à avoir la vanité de se proclamer dieux.*

Un parcours sur Arbaïn, le plus grand pèlerinage musulman au monde

Quasi inconnu en Occident, l’Arbaïn, la commémoration par les adeptes de l'école d'Ahlulbayte(les Chiittes) de la mort de l’imam Hussein, constitue le plus grand rassemblement religieux au monde, des millions de fidèles réunis au centre de l’Irak au Karbala.

 

« Ya Hussein » (Ô Hussein) : la bannière noire flotte sur Najaf (Irak) au-dessus d’une foule de pèlerins chiites en partance pour Kerbala. Pour commémorer la mort de l’imam Hussein et de ses fidèles, tués lors de la bataille de Kerbala en 61 après l’Hégire (en 680), ils sont venus par millions d’Irak et d’ailleurs pour prendre part au plus grand pèlerinage annuel au monde, qui réunit entre dix et vingt millions de croyants chaque année.

 

Une pèlerin disait:«: Nous vénérons Imam Hussein car c’était un réformiste qui luttait contre les déviances, contre l'injustice, la tyrannie, il s'est soulevé pourpour ordonner le bien et interdire le mal. Il s’est sacrifié, lui et sa famille, pour que nous nous souvenions du vrai message du Prophète d'Allah sawas», Les martyrs du Karbala sont tombés sous les flèches de l’ambitieux calife ommeyyade Yazid Ier (647-683), qui a dévoyé la religion pour ses ambitions politiques.

 

Des cinq continents, les pèlerins convergent à la fin de la période de quarante jours qui clôt la commémoration du martyre du petit-fils du prophète sawas. Ils se retrouvent au Najaf pour cheminer à pieds jusqu’aux mausolées des martyrs à Kerbala durant 3 jours.  « La marche est un hommage à cette figure vénérable et c’est l’un des actes les plus gratifiants dans notre religion. Elle retrace le parcours des rescapés de la bataille de Kerbala qui marchèrent pour venir honorer le martyre de Hussein et de ses proches, quarante jours après leur décès comme le veut la tradition musulmane ».

 

Avant de partir, toutefois, nombre d’entre eux font un passag au mausolée de l’imam Ali, père de l'Imam Hussein, beau-fils, frère nominal et cousin du Prophète saws et lui aussi assassiné. Dans Najaf, les croyants pénètrent le mausolée de l’imam Ali, le maître des croyants, et font le Zyarat.

«On dit que L’islam existe aujourd’hui grâce à la révélation du Prophète et au sacrifice d’Hussein », en se rappelant le hadith du Prophète saws: Hussein est du moi et je suis de Huseein.

 

Une hospitalité institutionnalisée

Sur le trajet l'’hospitalité légendaire des habitants de la région est littéralement institutionnalisée. « La Marja’iya , la plus haute autorité chiite irakienne a pris soin de mettre en place des mawakeb tout au long du parcours. Les mawakeb , étals temporaires, proposent aux pèlerins toutes sortes de mets sur les quelque 85 kilomètres qui séparent les deux villes saintes. Les serviteurs des pèlerins remplissent ainsi une tâche essentielle qui leur permet d’obtenir des hasanat , les crédits pour une bonne action qui leur assure une meilleure position dans l’au-delà ».

Les hasanat, les pèlerins n’en manqueront pas non plus, puisqu’ils accomplissent une des épreuves les plus gratifiantes dans la tradition chiite : commémorer le sacrifice de Hussein, mort au nom de la justice et de la sauvegarde du vrai message de l’islam face à ses assassins. Dès la sortie de la ville, une large foule où domine le noir, la couleur du deuil, s’élance vers le Nord en suivant l’autoroute dont une moitié a été réservée à la procession. Dès la sortie de la ville, les rabateurs des mawakeb hèlent les passants et tentent de les attirer vers leur table pour les rassasier.

 

Hommes et femmes, enfants et vieillards, estropiés, souffrants et bien-portants avancent d’un pas déterminé au son des slogans récurrents à la gloire des imams et du Prophète sawas. Rien ne découragera cette masse qui s’étire sur des kilomètres. Le long du parcours, des bornes installées aux poteaux de l’autoroute égrainent les distances parcourues. Elles donnent également aux pèlerins de précieux repères pour retrouver leurs proches dispersés dans la foule qui se perd à l’horizon sous les bannières écarlates que transportent les plus vaillants pèlerins.

La route des oulémas

L’autoroute entre Najaf et Kerbala n’est pas la seule voie reliant les deux villes saintes. Plus près de l’Euphrate, d’autres chemins permettent de relier Kerbala. Loin des foules étouffantes, un autre pèlerinage, plus rural, plus proche des habitants, se déploie dans une campagne verdoyante. Traversant de splendides palmeraies, la voie des oulémas offre aux marcheurs une expérience unique entre canaux et cultures. Les mawakeb, moins nombreux, sont aussi moins fréquentés et la nourriture y est meilleure.

« Les marcheurs empruntaient cette route des oulémas à l’époque de Saddam Hussein, quand le pèlerinage était interdit. Lorsque la police ratissait la campagne, ils se cachaient dans les champs ou se faisaient passer pour des paysans. Les plus courageux étaient les oulémas, ceux qui ont fait des études coraniques, ce qui a donné son nom à cette voie. Les habitants les aaidé du mieux qu'ils  pouvaient. Les persécutions frappèrent les chiites tout au long des siècles et que la persévérance des fidèles a toujours surmonté.

 « De nombreux symboles secrets étaient gravés sur les murs et les arbres et aidaient les zouwars dans leur procession. Les maisons sûres pouvant les accueillir portaient une lanterne devant la porte. Ça a fonctionné pendant des siècles. Par le passé, pour décourager les chiites, un souverain faisait amputer d’un bras un pèlerin sur dix, sans succès ».

Réminiscence d’un autre âge, les manazel, sorte de maisons d’accueil pour pèlerins, sont sortis de la clandestinité à la chute du régime de Saddam Hussein et logent des dizaines de voyageurs chaque nuit. Karim se vante de retracer la tradition familiale cent cinquante ans en arrière. Il nous accueille, avec le thé et tout le confort qu’il a réservé à la trentaine d’Iraniens qui sont aussi venus faire étape dans son manazel, cis au milieu d’une palmeraie.

Une marée de croyants

À mesure de la progression, de nombreuses ramifications rejoignent la voie des oulémas. La foule n’est plus qu’une vague noire qui se rapproche inexorablement de Kerbala, surmontée de bannières multicolores arborant les noms de Prophète (sawas), d’Ali(as), d’Hussein(as) et d’autres slogans religieux. Des dizaines de milliers de pèlerins entrent dans la ville à chaque heure du jour et de la nuit. Les pèlerins, de plus en plus emplis de ferveur, entonnent des chants à la gloire des imams révérés. Des processions de fidèles entament en se frappant le buste signifiant l’ardeur qui embrase leur cœur en approchant des mausolées d’Hussein et de son frère Abbas, lui aussi tombé en martyre à Kerbala. La progression se fait bientôt au pas-à-pas sous un soleil de plomb. Enfin, les premiers immeubles de la ville apparaissent, ainsi qu’une série de points de contrôle où les visiteurs sont systématiquement fouillés pour parer aux attentats. Kerbala est atteinte.

 

Une marée humaine sans commune mesure engorge toutes les voies de la ville, rendant la circulation extrêmement longue. Il faut des heures pour traverser le centre, parfois une demi-journée pour atteindre le cœur des sanctuaires des imams. Malgré le semblant d’anarchie, la foule est admirablement disciplinée et les déplacements se font sans remous. Pakistanais, Azéris, Bahreinis, mais aussi communautés de chiites vivant en Europe et en Amérique du Nord sont là, en témoignent les nombreux drapeaux apportés de leur pays de résidence.

Intrusion de la politique

D’autres se sont convertis récemment, comme Sébastien, un Français rencontré en ville. « C’est un grand épanouissement pour moi de vivre ma foi ainsi. Je me sens connecté à Dieu tout autant que je l’étais au moment où je priais à l’église. Mais la Révélation du Prophète et sa préservation par l’imam Hussein sont pour moi un aboutissement spirituel. Ce pèlerinage est revitalisant. Mais le vrai défi survient après : rester vertueux une fois de retour à la vie normale. »

Attendant toujours ll'pparition du Mahdi, le douzième imam, le messie qui annoncera la fin des troubles qui traversent le monde et l’avènement d’une ère de paix et d’allégresse infinie, les chiites perpétuent leurs traditions avec une dévotion infaillible et un sens du partage sans égal. Les yeux larmoyants en sortant du sanctuaire d'Imam Hussein, les fidèles repartent chez eux le cœur empli de ferveur et d’amour pour leur imam sacrifié.