تقي زاده

تقي زاده

Les forces yéménites affirment avoir réussi à cibler une base militaire israélienne avec un missile balistique hypersonique.

Dans un communiqué, le mouvement de résistance yéménite Ansarallah a déclaré, mardi 22 octobre, que le missile avait touché la base militaire à l’est de la ville occupée de Jaffa.

« Le missile balistique Palestine-2 a atteint sa cible avec succès, contournant les systèmes de défense d’interception américains et israéliens », a indiqué le porte-parole militaire yéménite, le général de brigade Yahya Saree. 

Il a souligné que les forces armées yéménites ont mené cette opération contre les positions militaires israéliennes en signe de soutien aux peuples opprimés de Palestine et du Liban.

Le petit-fils du leader révolutionnaire anti-apartheid sud-africain Nelson Mandela a déclaré que le secrétaire général du Hezbollah, Sayyed Hassan Nasrallah, avait consacré plus de trois décennies de sa vie à lutter contre l’occupation impérialiste.

Zwelivelile Mandla Mandela a déclaré dans une déclaration
récente que l'histoire retiendra Nasrallah comme l'un des grands combattants de la liberté.

Il a consacré plus de 30 ans de sa vie à lutter contre l'occupation impérialiste et l'histoire le retiendra comme l'un des grands combattants de la liberté dont la vie sera célébrée dans une Palestine libérée."

"Nos pensées et nos prières vont à sa famille, aux dirigeants et aux partisans du Hezbollah et au courageux peuple libanais qui s'est tenu sans relâche aux côtés de la juste cause du peuple palestinien."

Mandela a également appelé le Hezbollah à poursuivre sa résistance à l'agression israélienne après l'assassinat de Nasrallah.

*"Le Grand Cèdre du Liban est tombé mais à l'ombre de son glorieux sacrifice, les forêts de la liberté fleuriront. Qu'Allah Tout-Puissant accepte le martyre de Sayyed Hassan Nasrallah. Rien ne l'a dissuadé de se battre pour al-Aqsa, béni Gaza et l'ensemble de Palestine occupée. »*

Le petit-fils de la légendaire icône anti-apartheid d'Afrique du Sud a en outre exhorté "tous les membres de l'Axe de la Résistance à se tenir fermement face au plan délibéré d'Israël et de ses alliés visant à éliminer les dirigeants de la résistance".

Sayyed Hassan Nasrallah a vécu et est mort pour la cause en laquelle il croyait et à laquelle il a consacré sa vie. Nasrallah n'est peut-être plus parmi nous, mais les idéaux pour lesquels il a payé le prix le plus élevé perdureront jusqu'à l'aube de la liberté. Nous célébrerons sa vie et planterons un grand cèdre en son honneur dans une Palestine libre et libérée.

"Ils poursuivront leur plan ignoble et élimineront davantage de dirigeants. Cependant, le feu de la résistance et du défi qui brûle dans la poitrine des peuples de Palestine et du Liban ne s'éteindra jamais tant que la liberté ne se lèvera pas. Nous ne pouvons pas rester les bras croisés pendant que nos dirigeants sont martyrisés, c'est soit on se soumet, soit on résiste !!"

Ailleurs dans la déclaration, il a salué l'engagement du président Mandela à mettre fin à l'apartheid et à établir un régime majoritaire et des droits pour tous en Afrique du Sud. En faisant nos adieux au grand moudjahid Nasrallah, "nous nous souvenons des paroles de notre icône mondiale, le président Nelson Rolihlahla Mandela, lorsqu'il a déclaré : 'J'ai chéri l'idéal d'une société démocratique et libre dans laquelle tous vivent ensemble en harmonie et avec des chances égales.' C'est un idéal pour lequel j'espère vivre et voir se réaliser. Mais mon seigneur, s'il le faut, c'est un idéal pour lequel je suis prêt à mourir.
 

Bien que nous n’ayons aucun livre intitulé «Commentaire du Coran» de l’Imam al-Riḍā (as), une grande partie de ses paroles et comportements sont directement ou indirectement consacrés à l’explication du Livre de Dieu. Les paroles de son excellence (as) à propos des différents thèmes du droit religieux peuvent être considérées comme une explicitation et un exposé détaillé des principes du Coran ainsi que des ordres et interdits divins. De même, ses paroles au sujet de l’unicité divine, de la prophétie, de l’Imâmat, de la résurrection, de la foi, de la mécréance et des autres thèmes appartenant au domaine de la croyance constituent une explicitation du savoir coranique concernant les croyances. Les conseils, la façon de se comporter ainsi que les hautes vertus de l’Imam al-Riḍā (as) sont en eux-mêmes une explication des versets coraniques concernant la morale. Ce dont nous disposons de son excellence (as) dans ce domaine est son commentaire de versets exprimé en réponse à des questions lui ayant été adressées.

Du fait de l’étendue des domaines abordés par l’Imam al-Riḍā dans ses commentaires du Coran, nous sommes contraints de nous limiter à n’en présenter que quelques exemples.

Commentaire de première sourate Al-Fâtiha (L’ouverture)

L’Imam al-Riḍā (as) rapporte de l’Imam ‘Ali (as): J’ai entendu du Prophète (s) que Dieu a dit: «J’ai partagé la sourate «Al-Fâtiha» entre Moi et Mes serviteurs; tel que la moitié soit pour Moi alors que l'autre moitié soit pour Mes serviteurs. Et Mes serviteurs obtiendront ce qu'ils demanderont ".

Lorsque Mon serviteur dit: 

بِسْمِ اللَّهِ الرَّحْمَنِ الرَّحِيمِ

 «Au nom d’Allah, le Tout Miséricordieux, le Très Miséricordieux» (Coran 2:1)

Il a commencé par Mon nom, c’est donc à Moi qu’il revient de parfaire ce qu’il entreprend, et de le bénir dans tous ses états.

 
 Et lorsqu’il dit:
الْحَمْدُ للّهِ رَبِّ الْعَالَمِينَ

 «Louange à Allah, Seigneur de l’univers» (Coran 2:2)

 Je dis: Mon serviteur M’a loué et a reconnu que les grâces dont il bénéficie viennent de Moi, tandis c’est par Ma bonté que J’ai éloigné de lui les malheurs. Soyez témoins que les grâces qu’il aura dans l’Au-delà  seront plus importantes que les grâces [dont il a bénéficié] dans ce monde, et que J’écarterai de lui les malheurs de l’autre monde tout comme J’ai éloigné de lui les malheurs de ce monde.
 
 Quand il dit:
مَالِكِ يَوْمِ الدِّينِ

«Maître du Jour de la rétribution»

(Coran 2:4)

Je dis: Soyez témoin que comme il a reconnu Mon autorité et Ma souveraineté à l’égard du Jour de la rétribution, au Jour des comptes, Je faciliterai ses comptes; J’accepterai ses bonnes actions et Je passerai sur ses péchés.
 
 Puis lorsqu’il dit:
إِيَّاكَ نَعْبُدُ

 «C’est Toi (Seul) que nous adorons»

(Coran 2:4)

 Je dis: Mon serviteur dit vrai, c’est seulement Moi qu’il adore; Je vous prends à témoin que Je récompenserai ses actes d’adoration d’une telle façon que tout le monde l’enviera.
 
 Et lorsqu’il dit:
و إِيَّاكَ نَسْتَعِينُ

«C’est Toi (Seul) dont nous implorons secours» (Coran 2:5)

 Je dis: Mon serviteur M’a demandé de l’aide et ne cherche refuge qu’auprès de Moi; soyez témoin que Je l’aiderai dans ce qu’il entreprend, que Je lui porterai assistance lors des difficultés et que le Jour de l’affliction[1], Je le secourrai. 
 
Lorsqu’il dit:
اهدِنَا الصِّرَاطَ المُستَقِيمَ

«Guide-nous dans le droit chemin»

(Coran 2:6)

 Je dis: Cette demande de Mon serviteur est exaucée, Je répondrai favorablement à tout ce qu’il Me demande, Je lui donnerai ce qu’il espère et Je le protègerai de tout ce qu’il craint.»[2]

 
Sheikh as soudouq rapporte qu'une tradition de notre 8ème Imam (as) explique la sourate al Fatiha dans le cadre des prières quotidiennes. Elle confirme la tradition précédente et dit que cette sourate a pour rôle d'enseigner aux fidèles la manière d'adorer Allah, de Le louer, et de Lui déclarer son allégeance. C'est une sourate dont le but est la prière et aucune autre sourate n'est meilleure qu'elle pour les prières.

Par exemple :

1- La sourate entière est un discours divin révélé à l'intention de son serviteur pour qu'il le récite dans ses prières.

2- Il est divisé en deux parties : une pour Allah et l'autre pour Son serviteur

3- Elle contient en dépit de sa brièveté, toute la sagesse du Saint Coran

[1] . C’est-à-dire le Jour de la résurrection.

[2] . Shaykh Sadūq, ‘uyūn akhbār al-Riḍā, Vol. 1, p. 305; Sayyid Muhammad Hussain Tabātabāī, Al-Mizān, Vol. 1, p. 3.

Après avoir rapporté cette tradition, ‘Allāma Tabātabāī écrit: Comme vous pouvez le remarquer, en rapportant cette parole, l’Imam al-Riḍā (as) a présenté un commentaire de la première sourate du Coran (Al-Fâtiha) [issu de Dieu]. Dès lors, bien que cette sourate soit la parole de Dieu, elle a été révélée de façon à pouvoir également devenir la parole de Son serviteur qui se trouve dans un état d’adoration et d’affirmation de sa dévotion.[1]

 



[1] . Sayyid Muhammad Hussain Tabātabāī, Al-Mizān, Vol. 1, p. 38.

 

Du Livre: Le commentaire de versets coraniques selon l’Imam Al-Riḍā(as)
Auteur: Ali Sékandari, Reza VatanDoost
Traduction par: Reihaneh Ebrahimi

Le commentaire de versets coraniques selon l’Imam Al-Riḍā(as)

 

Stabilité de l’énonciation du Coran

L’une des causes du caractère miraculeux du Coran est que cet éminent Livre contient des éléments à propos du développement de l’être humain et de sa guidance. A ce propos, il évoque notamment les vérités divines, les appels des prophètes, ainsi que les lois religieuses qui sont édictées dans le domaine de l’économie, de la politique, de la société, ou encore à propos des crimes et châtiments.

Le Coran contient également des programmes concernant les actes d’adoration; des guides dans le domaine des vertus morales; des passages au sujet de faits historiques; des discussions concernant les sciences naturelles ou en rapport avec le monde créé, la nature et les cieux; des proverbes, maximes et conseils; des argumentations et raisonnements logiques; une conception du monde; des descriptions et un aperçu de l’inter-monde (barzakh) et de la Résurrection… .

Si le Coran n’était pas une révélation issue du monde de l’Ordre divin, on y trouverait certainement toutes sortes de discordances et de contradictions entre les différents sujets, comme c’est le cas d’un poète qui voudrait réécrire l’un de ses poèmes un an après l’avoir composé: il y trouverait des manques et défauts. Une telle situation n’a jamais existé concernant le Coran:

أَفَلاَ يَتَدَبَّرُ ونَ الْقُرْآنَ وَلَوْ كَانَ مِنْ عِندِ غَيْرِ اللّهِ

لَوَجَدُواْ فِيهِ اخْتِلاَفاً كَثِيراً

«Ne méditent-ils donc pas sur le Coran? S’il provenait d’un autre qu’Allah, ils y trouveraient certes maintes contradic-

tions!» (Coran 4: 82)

Mohammad Ibn Moussâ Râzi rapporte de son père qu’un jour, on en vint à parler du Coran en présence de l’Imam al-Riḍā (as). L’Imam (as) mentionna avec respect et grandeur les «arguments», «signes» et «le caractère miraculeux de son agencement», puis dit: «Le Coran est une corde solide, une attache ferme, et la plus éminente religion de Dieu parmi les serviteurs. Il guide vers le paradis et sauve de l’enfer. Il ne se périme pas avec le passage du temps, tandis que sa valeur et son influence ne sont pas amenuisées par sa répétition, car Dieu ne l’a pas révélé pour une époque particulière, mais il constitue au contraire la preuve et l’argument pour l’ensemble des hommes durant toute leur vie; ni dans le passé ni dans le futur, le faux n’aura de prise sur lui.»[1]

Les versets équivoques et solides

Les notions d’ «équivoque» (mutashâbih) et de «dénué d’équivoque» (littéralement: «solide») (muhkam) sont deux expressions coraniques trouvant leur origine dans ce verset:

هو الَّذِي أنزَلَ عليك الكِتاب مِنهُ آياتٌ مُحكَمَاتٌ هُنَّ

أمُّ الكِتاب و أخَرُ مُتَشابهاتٌ فأمّا الَّذِين في قُلوبهم زَيغٌ فَيَتَّبِعون مَا تَشَابَهَ مِنه ابتِغاءَ الفِتنة وَابتِغاء تَأوِيلِهِ و ما يَعلَمُ تَأويلَه إِلا اللَّهُ و الرَّاسخون في العِلم يقولون آمنّا به كُلٌّ مِن عِندِ ربِّنا و ما يذّكَّر إلا أولُو الألباب

«C’est Lui qui a fait descendre sur toi le Livre: il s’y trouve des versets sans équivoque (muhkamât), qui sont la base du

Livre, et d’autres versets qui peuvent prêter à d’interprétations diverses (mutashâbihât). Les gens, donc, qui ont au cœur une inclination vers l’égare-

ment, mettent l’accent sur les versets à équivoque cherchant la dissension en essayant de leur trouver une interprétation, alors que nul n’en connaît

l’interprétation, à part Allah et ceux qui sont bien enracinés dans la science, qui disent: «Nous y croyons: tout est de la

part de notre Seigneur!» Mais, seuls les

doués d’intelligence s’en rappellent.»

(Coran 3: 7)

Les concepts d’équivoque et de solide

Selon les savants en sciences coraniques et les commentateurs du Coran, les versets dits «solides» (muhkamât) sont ceux qui, du point de vue de leur signification, sont si clairs qu’ils ne laissent aucune place à diverses hypothèses et possibilités de sens.[1]

Les versets dits «équivoques» (mutashâbihât) sont au contraire susceptibles de se voir attribuer plusieurs significations proches. De ce fait, leur signification apparente n’est pas visée et leur signification profonde nécessite d’être dégagée. Dans ce contexte, il est possible que ces versets soient interprétés de façon juste et convenable, ou au contraire de manière fausse. La méthode de l’Imam al-Riḍā (as) pour l’ex-

plication des versets solides et équivoques

En nous basant sur les paroles des Imams (as), nous comprenons qu’il n’y a pas, dans le Glorieux Coran, d’ «équivoque» au sens où la signification véritable d’un verset ne pourrait être connue par aucun moyen. Ainsi, si un verset ne permet pas à lui seul de transmettre sa signification réelle, il peut néanmoins être compris par l’intermédiaire d’autres versets: c’est cela que l’on appelle le fait de renvoyer ce qui est équivoque à ce qui est «solide» et dénué d’ambigüité. A titre d’exemple, les versets:  الرَّحْمَنُ عَلَى الْعَرْشِ اسْتَوَى

«Le Tout Miséricordieux S’est établi (istawâ) sur le Trône.» (Coran 20: 5)

وَجَاء رَبُّكَ

«Et ton Seigneur viendra» (Coran 89: 22)

Deviennent compréhensible lorsqu’ils sont renvoyés au verset:

لَيْسَ كَمِثْلِهِ شَيْءٌ

«Rien ne Lui ressemble» (Coran 42: 11)

Ce dernier verset permet de comprendre que la signification de «s’établir» évoquée dans le premier verset et de «venir» évoquée dans le second et qui sont attribuées à Dieu est autre que le fait de s’établir dans un lieu ou de se déplacer d’un lieu à un autre.[1]

Il est rapporté que l’Imam al-Riḍā (as) a dit: «Quiconque renvoie les versets équivoques du Coran aux versets solides sera guidé dans le droit chemin». Puis il dit: «Parmi nos traditions [paroles], certaines sont ambigües comme les [versets] ambigus du Coran; dès lors, renvoyez celles qui sont ambigües à celles qui sont solides et claires, et ne suivez pas les équivoques, sinon vous vous égarerez.»[2]

L’Imam al-Riḍā (as) a expliqué le sens du contenu de certains versets équivoques en les renvoyant aux versets clairs et solides. Shaykh Sadough en rapporte un exemple en citant Abou Salt Héravi[3] qui a dit: «Au cours d’une assemblée organisée par Ma’moun à laquelle des savants juifs, chrétiens, zoroastriens, sabéens, ainsi que des théologiens et d’autres savants des diverses sectes islamiques étaient présents, après avoir posé plusieurs problèmes, une personne du nom de ‘Ali ibn Mohammad Jaham se leva et demanda à l’Imam al-Riḍā (as): «Croyez-vous à l’impeccabilité (‘isma) des prophètes?» L’Imam (as) répondit: Oui, je crois à cela. Ibn Jaham dit alors: Dans ce cas, que dites-vous à propos de ses versets du Coran:
  وَ عَصَى آدم رَبَّهُ فَغَوَى

 «Adam désobéit ainsi à son Seigneur et
il s’égara» (Coran 20:121)و لقَد هَمَّت به و هَمَّ بِها لَولا أَن رَّأَى بُرهانَ رَبِّه
 «Et elle [Zoleykhâ] le désira. Et il [Joseph] l’aurait désirée n’eût été ce qu’il
vit comme preuve évidente de son Sei-
gneur» (Coran 20:24)
و ظنّ داوُودُ أَنَّما فتنَّاه فَاستَغفَرَ رَبَّه

 «Et David pensa alors que Nous l’avions mis à l’épreuve. Il demanda donc pardon à son Seigneur» (Coran 38:24)
Ou encore, à propos de son excellence Mohammad,
وَتُخْفِي فيِ نَفْسِكَ مَا اللَّهُ مُبْدِيهِ

 «Et tu cachais en ton âme ce qu’Allah allait rendre public»? (Coran 33:37)


L’Imam al-Riḍā (as) dit: Malheur à toi, ô ‘Ali Ibn Jaham! Crains Dieu et n’attribue pas de vils actes aux prophètes. N’interprète pas et ne commente pas le livre de Dieu selon ton avis personnel, laisse cela aux spécialistes, ainsi que Dieu l’a dit:

  وَمَا يَعْلَمُ تَأْوِيلَهُ إِلاَّ اللّهُ وَالرَّاسِخُونَ فيِ الْعِلْمِ

 «Et nul ne connaît son interprétation, à

part Allah et ceux qui sont bien enracinés dans la science». (Coran 3:7)

En réponse à votre difficulté concernant le verset «Adam désobéit ainsi à son Seigneur et il s’égara», en réalité, Dieu a créé son excellence Adam en tant que Sa preuve et Son lieu-tenant sur terre, et Il ne l’a pas créé pour le paradis; or, Adam a effectué cet acte au paradis, et non sur terre. Il va de soi que l’impeccabilité (‘isma) sur terre est nécessaire afin que les mesures de l’Ordre divin soient accomplies. Lorsqu’Adam fut amené sur terre, il devint la preuve et le lieu-tenant de Dieu, et avait la station de l’impeccabilité. Dieu dit:

ثُمَّ اجْتَبَاه رَبُّهُ فَتَابَ عَلَيْهِ وَهَدَى وَعَصَى آدَمُ رَبَّهُ فَغَوَى

 «Adam désobéit ainsi à son Seigneur et il s’égara. Son Seigneur l’a ensuite élu, agréé son repentir et l’a guidé».

(Coran 20:121-122)

 Quant au verset «Et elle [Zoleykhâ] le désira. Et il [Joseph] l’aurait désirée n’eût été ce qu’il vit comme preuve évidente de son Seigneur», Zoleykha eut l’intention de commettre un péché, et si Joseph n’avait pas vu la preuve de son Seigneur, il aurait également eut cette intention. Néanmoins, il était impeccable (ma’soum), et l’impeccable n’a jamais l’intention de pécher ni ne commet de péché. On a ainsi rapporté de l’Imam Sadiq (as) que Zoleykha décida de passer à l’acte mais Joseph décida de ne pas la suivre. Joseph était si incommodé qu’il décida de tuer Zoleykha si elle l’obligeait [à pécher]. C’est pour cela que Dieu l’a éloignée et lui a évité de commettre un meurtre et un acte vil, et a dit:

كَذَلِكَ لِنَصْرِفَ عَنْهُ السُّوءَ وَالْفَحْشَاء إِنَّهُ مِنْ عِبَادِنَا الْمُخْلَصِينَ

«Et c’est ainsi que Nous avons écarté de lui le mal et la turpitude»; (Coran 20:24)

le mal signifiant le meurtre, et la turpitude dési-

gnant la fornication. Concernant le verset «Et David pensa alors que Nous l’avions mis à l’épreuve. Il demanda donc pardon à son Seigneur», il fut révélé à propos de David et fait référence au fait que ce dernier a cru que Dieu n’avait créé personne de plus savant que lui. Pour cette raison, Dieu envoya deux anges vers lui qui montèrent en haut de mihrab, puis apparurent face à David [et l’un d’eux] dit: «Nous sommes deux frères et il y a une dispute entre nous: mon frère a 99 moutons et j’en ai seulement un. Il me demande de le lui donner, quel est votre jugement à ce propos?» David fit preuve de précipitation, et sans avoir demandé de preuve au plaignant ni avoir cherché à s’informer de l’avis de la partie adverse, il prononça un jugement contre la partie adverse et dit: 

لَقَدْ ظَلَمَكَ بِسُؤَالِ نَعْجَتِكَ إِلَى نِعَاجِهِ

 «Il a été certes injuste envers toi en demandant de joindre ta brebis à ses

brebis» (Coran 38:24)

 Ceci alors que Dieu a dit:

يَا دَاوُودُ إِنَّا جَعَلْنَاكَ خَلِيفَةً فيِ الْأَرْضِ فَاحْكُم بَيْنَ النَّاسِ بِالْحَقِّ وَلَا تَتَّبِعِ الْهَوَى

 «Ô David, Nous avons fait de toi un calife sur la terre. Juge donc en toute équité parmi les gens et ne suis pas la

passion». (Coran 38:26)

 Et enfin, concernant son excellence Mohammad (s) à propos de qui Dieu a dit «Et tu cachais en ton âme ce qu’Allah allait rendre public», cela concernait le fait que Dieu l’avait informé des noms de ses épouses dans ce monde et dans l’Au-delà. L’une d’entre elles était Zaynab bint Jahsh qui, à l’époque, était l’épouse de Zayd ibn Hâritha. Son excellence (s) cachait donc le nom de Zaynab dans son cœur et ne l’avait jamais divulgué afin que les hypocrites ne disent pas que le Prophète considérait comme sa propre épouse la femme d’un autre.»

 

[1] . ‘Allāma Tabātabāī, Mohammad Hossein, Quran dar islām, p. 38.

[2] . Shaykh Sadūq, ‘uyūn akhbār al-Riḍā, Vol. 1, p. 290; ‘Atārudī, Azīzullāh, Musnad al-Imām al-Riḍā (as), Vol. 1, p. 308.

[3] . Shaykh Sadūq, ‘uyūn akhbār al-Riḍā, Vol. 1, p. 388.

[1] . Shaykh Sadūq, ‘uyūn akhbār al-Riḍā, Vol. 2, p. 130; ‘Atārudī, Azīzullāh, Musnad al-Imām al-Riḍā (as), Vol. 1, p. 309.

 

 

 

 

Source:Livre: Le commentaire de versets coraniques selon l’Imam Al-Riḍā(as)
Auteur: Ali Sékandari, Reza VatanDoost

Traduction par: Reihaneh Ebrahimi

«Dis: «Je ne vous en demande aucun salaire si ce n’est l’affection à l’égard de

la famille [du Prophète].» (Coran 42:23)

Lorsque les hypocrites virent la réaction du Prophète (s), ils dirent: «Le Prophète (s) a refusé d’accepter nos biens car il a voulu se servir de ce prétexte pour recommander sa parenté, et il calomnié Dieu [étant donné que] cet ordre vient de lui-même. C’est à la suite des affronts des hypocrites que ce verset fut révélé:

أم يَقُولُون افتَراهُ قل إِنِ افتَريتُهُ فَلا تَملِكُونَ لِي مِن اللّه شيئًا هُو أعلَمُ بما تُفِيضُون فيه كفي به شهيدًا بيني و

بينَكُم و هو الغَفُورُ الرّحيم

«Ou bien ils disent: «Il l’a inventé!» Dis:

«Si je l’ai inventé, alors vous ne pourrez rien pour moi contre [la punition] d’Al-

lah. Il sait parfaitement ce que vous propagez [en calomnies contre le Coran]:

Allah est suffisant comme témoin entre moi et vous. Et c’est Lui le Pardonneur, le Très Miséricordieux.» (Coran 42:25)

Après la révélation de ce verset, le Prophète (s) demanda aux musulmans: «Que s’est-il passé pour qu’un tel verset soit révélé? Ils répondirent: Certains musulmans parmi nous vous ont attribué des paroles déplaisantes. Le Prophète (s) récita le verset en question, ce qui fit fondre en larmes les personnes présentes, puis Dieu le Très Haut révéla le verset 25 de la sourate Al-Showrā (La consultation):

و هو الَّذِي يَقبَلُ التّوبةَ عن عِبادِه و يعفُو عن السّيّئَات و يعلَمُ ما تَفعَلُون

 

 

Source:Livre: Le commentaire de versets coraniques selon l’Imam Al-Riḍā(as)
Auteur: Ali Sékandari, Reza VatanDoost

Traduction par: Reihaneh Ebrahimi

Le miracle est un phénomène extra-ordinaire auquel a recours une personne prétendant avoir une mission divine afin de prouver sa sincérité et la véracité de ce qu’elle prétend. Ce phénomène se situe hors des limites du pouvoir de l’homme, des lois scientifiques, et de tout apprentissage; l’accomplir s’accompagne d’une mise en défi permettant de vaincre les oppositions.[1]

Cette réalité extra-ordinaire va à l’encontre des lois ordinaires de la nature et rompt avec la coutume et l’habitude. A titre d’exemple, ressusciter les morts, transformer un bâton en serpent, ou faire refroidir le feu pour son excellence Ibrahim (as) sont des phénomènes qui s’inscrivent contre le système ordinaire de la nature et demeurent injustifiables par les lois de la physique.

Hossein Ibn Khalid rapporte: J’ai demandé de l’Imam al-Riḍā (as): Que signifie [le verset]

السَّمَاِءِ ذَاتِ الحُبُکِ

«Par le ciel aux voies parfaitement tra-

cées»? (Coran 51:7)

 Il répondit: [Cela signifie que] le ciel comporte des voies vers la terre. Je dis alors à son excellence (as): Comment le ciel peut-il avoir des voies de communication avec la terre, étant donné que Dieu le Très-Haut a dit que les cieux sont dénués de piliers?[2] L’Imam (as) répondit: Gloire à Dieu! Dieu n’a-t-il pas dit

اللّهُ الَّذِي رَفَعَ السَّمَاوَاتِ بِغَيْرِ عَمَدٍ تَرَ وْنَهَا

«Sans piliers visibles»? (Coran 13:2)

Je dis: Oui. Il dit alors: [Le ciel a été créé] avec des piliers, mais vous ne les voyez pas. Dieu n’a-t-il pas dit:

اللّهُ الَّذِي رَفَعَ السَّمَاوَاتِ بِغَيْرِ عَمَدٍ تَرَ وْنَهَا

 

[1] . Abū al-Qāssim Khūī, Al-Bayān, p. 33; Suyūtī, Jalāl al-Dīn, Al-Ettiqān, Vol. 4, p. 4.

[1] . Référence au verset coranique 2 de la sourate Al-Ra’d (Le tonnerre); 13: 2.

 
Source:Livre: Le commentaire de versets coraniques selon l’Imam Al-Riḍā(as)
Auteur: Ali Sékandari, Reza VatanDoost
Traduction par: Reihaneh Ebrahimi
mercredi, 23 octobre 2024 14:13

Les œuvres attribuées à l’Imam Réza (as)

La profusion du savoir de l’Imam Réza (as) fut à la source de nombreuses grâces et effets, dont font partie ses œuvres écrites. Les historiens ont cité un nombre important d’œuvres, dont voici certains titres :

1. Tibb-ol-Réza (La médecine de Réza) ou Risâla Zahabiyya (Traité doré)

L’Imam Réza (as) a écrit ce traité au sujet de la santé et du bon tempérament, des aliments et boissons recommandés, et des remèdes à la demande de Ma’moun. Ce traité est appelé Zahabiyya (doré) car Ma’moun a tellement apprécié ce livre qu’il a ordonné de l’écrire avec des lettres d’or.

Au sujet de la rédaction de ce livre, Haroun ibn Moussa a rapporté de Hassan Ibn Mohammad Ibn Jomhur qui a dit : «Mon père qui accompagnait l’Imam Réza (as) lors de sa venue en Iran, m’a rapporté : «Un groupe de médecins et de philosophes dont Youhanna Ibn Massouyeh, Gibra’il Ibn Yakhtashou’ et Salih Ibn Balhameh Hendi, ainsi que d’autres savants et érudits se trouvaient auprès de Ma’moun. Dans cette assemblée, on parla de médecine et de ce qui était à la source de la santé et bénéfique au corps. Ma’moun et les personnes présentes parlèrent abondamment au sujet des quatre natures, des causes des maladies, des dommages et des bénéfices des aliments dans le corps de l’homme. Durant ces discussions, Ma’moun se tourna vers l’Imam Réza (as) et dit : «Ô Abol-Hassan ! Quel est ton avis à propos des sujets dont nous avons beaucoup parlé aujourd’hui, et à propos desquels nous devons avoir des connaissances ?» Son excellence (as) dit : «Sur la base de ce que j’ai expérimenté et dont j’ai appris la justesse de mes ancêtres, et également de ce que l’homme ne peut ignorer, je sais certaines choses.» Puis l’Imam (as) s’employa à expliquer certaines questions concernant la médecine et l’hygiène. Ma’moun, qui fut fortement marqué par ces paroles, écrivit ensuite une lettre à l’Imam (as) dans laquelle il lui posa des questions au sujet des connaissances liées aux aliments et aux boissons, aux remèdes, à la saignée, à l’hygiène dentaire, aux vertus du bain, et d’autres choses liées à la santé du corps sur la base de son expérience et de ses connaissances pour l’en informer. L’Imam (as) exauça la requête de Ma’moun, rédigea ce traité et le lui envoya. Ce dernier l’apprécia tant qu’il ordonna qu’on l’écrive en lettres d’or, et c’est pour cela que ce traité est connu sous le nom de «traité doré».»

2. Fiqh-ol-Réza

Ce livre traite de sujets liés au droit religieux, et comprend des fatwas ainsi que certains hadiths au sujet des préceptes juridiques. Bien que ce livre resta peu connu jusqu’à l’époque du premier Majlesi (Mohammad Taqi), cependant, à partir de son époque et jusqu’à aujourd’hui, ce livre a été davantage connu et diffusé. La raison de cette reconnaissance est qu’un groupe d’habitants de la ville de Qom se rendit à La Mecque en vue d’accomplir un pèlerinage obligatoire. Ils y emportèrent un livre ancien dont la date correspondait à celle de l’époque de l’Imam Réza (as). Au cours de ce voyage, ils le montrèrent à Ghazi Amir Hossein Esfahani. Après avoir étudié ce livre, il eut la certitude qu’il avait été compilé par l’Imam Réza (as), et en fit une copie. Lorsqu’il rentra en Iran, il l’emmena à Ispahan et le montra à Majlesi. Après l’avoir étudié, il confirma l’authenticité de l’attribution de ce livre à Imam Réza (as). Après lui, son fils, le deuxième Majlesi (Mohammad Baqer) affirma également l’authenticité de l’attribution de ce livre à l’Imam Réza (as), et il cita ses hadiths dans divers volumes de Bihâr al-Anwâr, faisant de cet ouvrage l’une de ses sources principales.[1] C’est ainsi que ce livre est devenu célèbre.

Parmi les gens qui reconnaissent l’authenticité de l’attribution de ce livre à l’Imam Réza (as) figurent Seyyed Mahdi Tabataba’i dans le livre intitulé Fawâ’id al-Rejâlia et Mirza Hassan Nouri dans l’ouvrage intitulé Mostadrak al-Wasâ’il. Ils ont cité les hadiths contenus dans cet ouvrage dans divers chapitres de leurs livres.

3. Sahifat al-Réza

Ce livre comprend environ 216 hadiths que l’Imam Réza (as) a rapportés de ses nobles ancêtres. Il traite de sujets tels que l’unicité divine, la science, les actes d’adoration, le droit et la jurisprudence, le commentaire du Coran, les vertus du Prophète (s) et des Gens de la Demeure du prophète (as), l’éthique, etc.[2]

Il faut rappeler que bien que ce livre soit particulièrement connu, certaines de ses versions sont attribuées à Abou ‘Ali Tabarsi. Cependant, dans son introduction à Bihâr al-Anwâr, Majlesi l’a considéré comme faisant partie des hadiths dont la chaîne de transmission est parfois interrompue (marâsil), et non des hadiths à la chaîne de transmission complète et ininterrompue (masânid).[3]

4. Jawâmi’ al-Shari’a

Ce livre explicite les devoirs religieux les plus importants et les principaux problèmes liés au droit religieux. Il a été dit que l’Imam Réza (as) l’a dicté au grand ministre de Ma’moun, Fadhl Ibn Sahl.

Bien que certaines des plus éminentes figures du chiisme telles que Shaykh Sadouq dans ‘Oyoun Akhbâr al-Rezâ[4] et Ibn Sha’aba Harani dans Tohaf al-Uqûl[5] ont confirmé l’attribution de cet ouvrage à l’Imam Réza (as), néanmoins, d’autres comme Mohammad Javad Fazlollah ont hésité à le lui attribuer du fait de certaines expressions dissonantes et de la structure non homogène du texte, ainsi que l’absence de correspondance de certains actes de jurisprudence avec la jurisprudence chiite tels que l’obligation du qonout dans les prières quotidiennes.[6]

Il est nécessaire de rappeler que cette œuvre est également appelée Mahz al-Islâm et Sharâyi’ al-Din.



[1] . Cf. Majlesi, Mohammad Bâqer, Bihâr al-Anwâr, vol. 1, p. 11.

[2] . Cf. Mohammad Rezâ Nâji, Imâm Rezâ, Téhéran : Bureau des recherches culturelles, 1378 h. sh., p. 87.

[3] . Majlesi, Mohammad Bâqer, Bihâr al-Anwâr, vol. 1, p. 30.

[4] . Cf. ‘Uyûn Akhbâr al-Rezâ, vol. 2, p. 129.

[5] . Ibn Sha’aba Harrâni, Tohaf al-’Uqûl, p. 437.

[6] . Fazlollah, Mohammad Javâd, Tahlili az zendegâni Imâm Rezâ, traduction de Seyyed Mohammad Sâdeq ‘Aref, Mashhad : Fondation des recherches islamiques, 9e éd., p. 198.

 

Source:Livre: Le commentaire de versets coraniques selon l’Imam Al-Riḍā(as)
Auteur: Ali Sékandari, Reza VatanDoost

Traduction par: Reihaneh Ebrahimi
mercredi, 23 octobre 2024 14:08

Yahya Sinwar avait écrit...

Yahya Sinwar : « Je dis que le plus grand cadeau que l'ennemi et l'occupation peuvent me faire est de m'assassiner et de mourir en martyr d'Allah Tout-Puissant par leurs mains.

J'ai 59 ans aujourd'hui. Je préférerais être martyrisé par F16. ou des missiles que de mourir du virus corona, ou de mourir d'un accident vasculaire cérébral ou d'un accident de la route ou de l'une de ces façons dont les gens meurent.

Vous savez, à soixante ans et après soixante ans, nous approchons de nos derniers jours et de notre « vraie promesse » et de l'heure normale de la mort. la mort.
Je préfère mourir en martyr plutôt que de mourir au lit. Cela ne raccourcira pas ma vie d’une seconde, ni la décision de Gantz ni les instructions de Gantz, et si Gantz veut des conseils de ma part, je lui dis de tirer la leçon de Muhammad al-Deif. et Abu Obeida, et les frères Qassam. S'ils menaçaient, ils agissaient. Les frères disaient que si nous menaçons et que nous prononçons une déclaration, il n'est pas acceptable de menacer sans l'exécuter. si vous voulez menacer, vous devez être sûr que vous voulez mettre votre menace à exécution. Si vous menacez et n'exécutez pas, votre image sera ternie.

Quant à vos menaces, je suis apparu plusieurs fois devant les médias, c'est vrai, mais je me déplace librement et normalement, et je suis présent et au bout d'un moment, vous partirez tous, et je descendrai à mon bureau, pour exécuter mes tâches, je monterai dans la voiture avec certains de mes hommes, j'irai dans ma nouvelle maison et ils sauront où j'habite, car c'est une évidence. Je les attends.

Comme l'a dit le prophète Houd (que la paix soit sur lui) lorsqu'ils l'ont menacé, il a dit : « Alors tuez-moi tous et n'attendez pas. » Qu'est-ce que tu attends ? Poursuivre.

Après que Tel-Aviv ait été touchée par cent trente missiles, j'ai dit aux frères : « Par Dieu, je suis maintenant prêt à sortir et à marcher dans la rue.

Lorsque notre résistance palestinienne frappe Tel-Aviv avec 130 roquettes, impose un couvre-feu à Tel-Aviv et met Tel-Aviv sur une seule jambe, j’ai personnellement épuisé ma vie. Cela me suffit.

Les frères m'ont dit que l'ennemi considérerait cela comme une victoire. Ils ne savent pas de quelles valeurs on parle, mais ils vont dire que c'est une photo de victoire, la fin de la bataille, et nous avons tué Sinwar. MAINTENANT, la bataille est terminée !

Ils veulent une photo de victoire, je suis prêt maintenant. Je vous dis qu'une fois cette rencontre terminée, une grande partie de mon voyage se fera à pied. Et j'ai le temps en ce moment, cette réunion peut prendre dix minutes pour se terminer. Cela va me prendre encore une dizaine de minutes pendant que nous parlons en direct à l'antenne et qu'ils écoutent en ce moment. Il me faudra encore une dizaine de minutes pour me préparer. Il me faudra vingt minutes ou une demi-heure pour marcher jusqu'à mon bureau. Nous parlons de cinquante, soixante minutes. Trois mille six cents secondes. Ils ont la capacité de prendre une décision. Ils ont la capacité de charger l’avion et de le sortir, et je ne sourcillerai pas.

J'ai mémorisé la leçon que Cheikh Ahmed Yassin nous a enseignée dès notre plus jeune âge : la mort dans le chemin d'Allah est notre plus grand souhait.

J'ai mémorisé la parole de l'Imam Ali, qu'Allah l'agrée et l'honore : Lequel des deux jours de la mort suis-je en train de fuir ? Un jour qui n’est pas destiné ou un jour qui est destiné. Il y a deux jours : un jour où la mort est destinée et un jour où la mort n'est pas destinée. Le jour où il n'est pas destiné, n'ayez pas peur. Personne au monde ne peut me tuer le jour où je ne suis pas destiné à mourir. Et le jour où cela sera prévu, même les plus prudents ne survivront pas.

Si c'est destiné, même s'il est dans le ventre de la terre à des milliers de kilomètres, il mourra, même s'il est dans un château construit, il mourra. Je sais que la vie est entre les mains de Dieu Tout-Puissant, et que leurs menaces, leurs volontés et leurs plans ne raccourciront pas ma vie d'un jour..."

Ce qui suit le texte intégral du message de l’imam Khamenei suite au martyre de Yahya Sinwar, président du bureau politique du Mouvement de résistance islamique palestinien (Hamas) :

Au nom d'Allah, le Très-Miséricordieux, le Tout-Miséricordieux

Chères nations musulmanes !

Chères jeunes courageuses de la région !

Le moudjahid héroïque, commandant Yahya Sinwar, a rejoint ses camarades martyrs.

Il était une figure brillante de la Résistance et de la lutte [sur le chemin de Dieu]. Avec une détermination inébranlable, il s’est dressé contre l’ennemi oppressif et transgressif, giflant ce dernier avec sa perspicacité et sa bravoure. Il a porté le coup irréparable du 7 octobre [[Déluge d’al-Aqsa]] qui a marqué l’histoire de cette région. Et puis il est monté au royaume des martyrs avec dignité et fierté. Pour quelqu’un comme lui qui a consacré toute une vie à la lutte contre l’ennemi usurpateur et oppressif, c’est seulement le martyre qui peut être un sort digne.

Certes, sa perte est douloureuse pour le Front de la Résistance. Cependant, ce Front n’a pas arrêté sa progression après le martyre de personnalités éminentes telles que Cheikh Ahmed Yassin, Fathi Shaqaqi, Rantisi et Ismaïl Haniyeh. De même, il ne faiblira pas non plus avec le martyre de Sinwar, in-cha-Allah. Le Hamas est vivant et le restera.

Comme toujours, nous serons aux côtés des moudjahidines et des combattants sincères, avec l’aide et la direction de Dieu.

Je présente mes félicitations pour le martyre de notre frère Yahya Sinwar à sa famille, à ses camarades de combat et à tous ceux qui se sont consacrés au djihad sur le chemin de Dieu, et je leur présente en même temps mes condoléances pour sa disparition.

Que les salutations soient sur Ses serviteurs justes de Dieu.

Sayed Ali Khamenei

28 mehr 1403

19 octobre 2024

Au nom Allah Le Miséricordieux Le plus Miséricordieux 
 
Et ne pense point qu’Allah soit inattentif à ce que font les injustes. Il leur accordera un délai jusqu’au jour ou leurs regards se figeront.
(Coran14-42)
?وَلَا تَحْسَبَنَّ اللَّهَ غَافِلًا عَمَّا یَعْمَلُ الظَّالِمُونَ  إِنَّمَا یُؤَخِّرُهُمْ لِیَوْمٍ تَشْخَصُ فِیهِ الْأَبْصَارُ 
Le Messager d'Allah (sawas):
Quiconque meurt naturellement dans la Voie d'Allah, sera martyre.
Kanz Al-Ommâl , p 11237
 
Le plus grand des péchés majeurs c'est l'attribution d'associés à Allah, l'assassinat, la désobéissance aux parents  et le faux témoignage.
Kanz Al-Ommâl, h 7798
 
Imam Ali ibn AbiTalib :
Chaque fois que tu as une question, pose-la pour mieux comprendre. Ne pose pas de question pour rabaisser quelqu'un, car un ignorant apprenant est semblable à un savant et un savant pervers sera semblable à un ignorant absolu.

Chaque fois que tu ne connais pas, apprends. Et lorsqu'on te questionne par rapport à ce que tu ne connais pas, dis : « Dieu et son prophète sont les plus savants». (c'est-à-dire, le fait de dire « je ne connais pas » n'est pas un problème. C'est un devoir légal et raisonnable).

Quiconque questionne, devient savant.
Quiconque questionne, profite.
Quiconque dans sa petitesse questionne, répondra dans sa gloire (car les difficultés des sujets et les sciences seront dénouées avec les questions, et quand l'homme devient grand, il peut répondre aux questions que les gens lui posent).
 Ghurar ul-Hikam Wa Durar ul-Kalim