4 Cha`aban,Naissance de la lune de Banihachem Abul-Fadl al-Abbass

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Le 4 Cha`aban,Naissance de lune de Banihachem Abul-Fadl al-Abbass

Le Fidel; Le savant, Le Grand combatant le jour d`Achoura:

L’amour que portait Abul-Fadl al-Abbass (Psl) à son frère Al Hussein Ibn Ali (Psl) était incommensurable et infini…


Quand le seigneur Abul-Fadl vit qu’il ne restait plus que lui et son bien aiméHussein (Psl) face à l’armé du maudit il s’approcha de l’Imam (Psl) et luidemanda :
-Mon Maitre, c'est maintenant à mon tour de marcher au combat, commeont fait tous les autres avant moi, me permets-tu d’aller me battre pourta cause car je suffoque de l’injustice qu’ils sont entrain de commettre ?

L’Imam al-Hussein (Psl) se rappelait que son noble père Amir al Muminin (Psl) luiavait dit :

- Hussein, je te confie cet enfant. Il me représentera le jour de ton Martyre, et il donnera sa vie pour ta défense et celle des tiens, mieux que je ne leferais moi-même si j'étais encore en vie ce jour-là…

Avec une voix douloureuse L’Imam al-Hussein (Psl) s’exclama :

- Ô mon frère ! tu es mon porte étendard et ma bannière ! Si tu t’en vas, tout sera dispersé…

Mais Abul-Fadl (Psl) répondit le coeur lourd :

- Comment pourrais-je rester la alors que toi et les tiens vous avez soif ômon maître, mon coeur se déchira à l’appel de ta Sukayna (Psl) assoiffée par la chaleur aride de cette terre d’épreuve…

Le coeur déchiré L’Imam al-Hussein (Psl) accepta et le regarda s’éloigné avec a sescoté sa petite Sukayna (Psl) qui portait tant d’amour à son oncle et tant qu’ilspurent voir sa silhouette, ils restèrent la, sans bouger.

Il s’avançait vers les partisans du shaytane et quand ils commencèrent à l’attaquer, Abbas (Psl) s’écria :
- Je ne crains pas la mort, car ma vie doit être sacrifiée pour mon maître et mon Imam… JE SUIS ABBAS IBN ALI… Rien ne m’effraye en vérité.

Ses paroles effraya l’ennemis qui commencèrent à se dispersé et le seigneurAbbas (Psl) put atteindre l’Euphrate, son cheval se jeta dans l’eau, il descenditde sa monture, rempli l’outre et voulu boire de l’eau mais il se rappela deHussein (Psl) seul avec ses enfants assoiffé par l’oppressante chaleur depuis desjours…

- Comment pourrais-je boire et oublier que mon Maitre Hussein ainsi que Sukayna et les enfants n'ont rien bu depuis trois jours, par Allah je neboirais pas tant qu’ils n’auront pas bu ?

L’outre pleine Abul-Fadl (Psl) se précipita vers le campement avec une seule idéeen tête : rapporter l’eau aux enfants assoiffés par la chaleur. Les soldats d’obeydollah Ibn ziyad (la) prit de panique à la pensé que Hussein (Psl) puissent se désaltérer, se mirent à sa poursuite afin de tenter de l’arrêter mais Abbas (Psl) se battit comme se battait son noble père, Ali Ibn Abi Taleb (Psl) et malgré la faim et la soif terribles qui l’affaiblissait il semait l'effroi dans les rangs de l’ennemis.

Impossible de venir à bout d'un tel adversaire, les hommes de Yazid lancèrent des centaines flèches.
Abbas (Psl) n’avait en tête que l’outre rempli d’eau…

Tel un sournois serpent zeyd Ibn varghâ (la) sorti de derrière un palmier et d’uncoup violent et haineux coupa le bras droit d’Abul-Fadl (Psl), il prit son épée de samain gauche serrant l'étendard contre sa poitrine et cria:

- Par Celui qui m’a créé ! Malgré le fait que vous avez coupé mon bras droit je continuerais à défendre ma Religion et mon Imam celui même dont leprophète chérissait et pour qui il aurait donné son âme.

Le sang jaillissant l’affaiblissait terriblement, et là Hakim Ibn Tofeyl (la) le maudit attendais cacher derrière un palmier pour lui donner le deuxième coup fatal et avec une cruauté inhumaine il trancha le deuxième bras d’Abul-Fadl (Psl), Abbas (Psl) s’écria :

- O Allah ! Brûle-les dans la chaleur torride du Feu de l’Enfer !

Soudain une flèche transperça l'outre, qui se vida …

Et une autre flèche blessal'oeil d’Abbas Ibn Ali (Psl) attristé par la pensé de Sukayna assoiffée il tomba deson cheval…
Le seigneur Abul-Fadl al-Abbass (Psl) se battit jusqu'à a ses dernièresforces, puis Hakim le maudit prit sa massue de fer et frappa de toutes sesforces destructrice la tête de Abul-Fadl al-Abbass (Psl), profondément désemparédevant l’impuissance à pouvoir se protéger, Abul-Fadl (Psl) cria à l’aide pour queson frère l’entendît…
- Mon maître… Ô fils de mon père… Ô fils du prince des croyants… Ô amour et douceur d'az-Zahraa viens à mon secours…

L’Imam al-Hussein (Psl) accourut vers son frère bien aimé mais Abul-Fadl (Psl) ne voyant plus rien à cause du sang qui coulait sur son doux visage s’écria...

- Ô toi qui que tu sois ne me tue pas avant que je puisse faire mes adieux à mon tendre maître Hussein Ibn Ali !!!!

L’Imam al-Hussein (Psl) les larmes coulant sur son visage répondit :

- C’est moi, … c’est moi mon frère…, que t’ont-ils fait ô mon âme et monbouclier, ô porteur de mon étendard, que soit maudit cette nation qui depar leurs actes ont commis des injustices indescriptibles sur ta personne

L’Imam al-Hussein (Psl) posa la tête d’Abul-Fadl sur ses genoux mais celui-ci la retira..

- Pourquoi retires-tu ta tête ô mon frère, O Abul-Fadl ?

- Car ma tête est à présent sur tes genoux mais où sera la tienne et sur quila poseras-tu après O Aba Abdillah ??? Personne ne soutiendra ta noble tête car elle sera suspendue au bout d’une lance !!!


L'Imam Hussein (Psl) nettoya le sang qui aveuglait l’autre oeil d’Abul-Fadl (Psl), Lesdeux frères échangèrent un long regard d'adieu ensuite Abul-Fadl (Psl) murmura :

- Mon frère ! Mon frère !

Et avec ces mots qu’il prononçait pour la première fois il rendit le dernier soupir.


L’Imam al-Hussein (Psl) s’effondra et cria :

- Mon dos est brisé, Ô Seigneur soit témoin de ce qu’Ils ont fait…Sans toi mon frère, il ne me reste plus aucun support, aucun défenseur etaucun guerrier…Que ferais-je après toi, Ô Abul-Fadl … ???

Ô Abbas que t’on-t-il fait Ô toi qui fût le fils d’Amir al Muminin (Psl)

Ô Abbas toi le fils da la noble Oum-l-Bannin (Psl)
Ô lune des bani hachem ton visage couvert de sang
N’a pas effrayé ceux qui sont les partisans de Satan
Tu fus roi dans le royaume de l’Amour d’Al Hussein
Tu es celui qui donna le sang qui coula dans tes vaines

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