
تقي زاده
Comment Washington exploite-t-il la crise en Ukraine?
La baisse du niveau des relations avec la Russie et l’imposition des sanctions à Moscou ne seront pas suffisantes pour assurer les intérêts de Washington. C’est pourquoi les États-Unis sont en train de créer un mécanisme qui leur permettrait de contrôler le processus des relations économiques entre la Russie et les pays européens.
Dans une analyste publiée sur le site de l’agence Tasnim, Mikaïl Modir-Rousta, analyste iranien des questions politiques de l’Eurasie, a examiné les méthodes de Washington pour exploiter la crise actuelle en Ukraine et le levier des sanctions contre la Russie.
La guerre en Ukraine a commencé il y a plus d’un mois, et tout le monde s’accorde à dire que la guerre durera encore longtemps. Dès les premiers jours de la crise, le bloc occidental, notamment les États-Unis ont entamé leurs efforts pour imposer de plus en plus de sanctions économiques à la Russie. Dans un tel processus de sanctions, les Américains passent rapidement à imposer des restrictions financières et commerciales et à bloquer les avoirs du pays cible.
Dame Khadija as
Khadija bt. Khuwaylid(en arabe : خَديجة بِنت خُوَيلِد) connue sous le nom Khadija Al-Kubrâ, est la surnommée "Mère des croyants" (Umm al-Mu'minîn), la première épouse du Prophète (s) et la mère de Fatima Az-Zahrâ (a). Le Prophète (s) l’épousa avant sa prophétie. Elle fut la première femme et la première personne qui crut en lui.
?Elle dépensa toute sa richesse pour répandre l’islam. Tant qu’elle était en vie, le Prophète (s) ne se remaria pas et après son décès, le Prophète (s) parlait souvent de ses qualités et la louait.
?Il eut deux fils et quatre filles de Khadija, nommés : Qâsîm, Abd Allah, Zaynab, Ruqayya, Umm Kulthûm et Fatima. Donc, tous les enfants du Prophète (s) sauf Ibrâhîm furent de Khadidja.
?Khadija décéda à La Mecque, trois ans avant l’émigration du Prophète (s). Il l’enterra dans le cimetière d'al-Ma’lâh, situé dans un endroit élevé à La Mecque.
◾ Toutes nos condoléances à l'occasion du décés de Sayyeda Khadija (Paix sur Elle).
La Cisjordanie et Gaza suivent le même chemin que le Liban de 1996
Lors d’un discours télévisé le lundi 11 avril, le secrétaire général du Hezbollah libanais a évoqué les récentes évolutions du Liban et de la région.
Le secrétaire général du Hezbollah, Seyyed Hassan Nasrallah, s’est particulièrement attardé sur les développements en cours en Palestine, appelant à soutenir les exploits des hommes, des femmes et de la jeune génération de la Palestine, ainsi que les fermes positions des familles des martyrs palestiniens, « et cela, en éprouvant un grand respect digne de leur grandeur ».
« Ce qui est en train de se produire à l’heure actuelle en Palestine est très significatif, par rapport à la lutte contre l’ennemi et surtout le sort du régime sioniste », a affirmé Nasrallah qui s’est par la suite adressé en ces termes aux ennemis : « Vous vivez dans l’illusion si vous comptez sur la déception ou une défaite du peuple palestinien. »
Nasrallah n’a pas manqué de parler du Liban et de la Résistance libanais, pour dire qu’« au cours de la guerre de 1996, la Résistance a su imposer à l’ennemi et à la communauté internationale une équation qui consiste à “protéger les civils au Liban tout en poursuivant la voie de résistance” ». « Dans les territoires occupés du Liban, c’était la Résistance qui a combattu l’ennemi sioniste et visé les soldats occupants », a rappelé Seyyed Hassan Nasrallah.
Il a ensuite fait allusion au massacre de Cana (bombardement israélien d’un village au sud du Liban causant la mort de centaines de Libanais) ; et d’ajouter qu’à l’époque, les États-Unis n’ont pas autorisé le Conseil de sécurité de l’ONU à adopter une résolution condamnant l’ennemi sioniste pour avoir commis ce massacre. Nasrallah a ainsi dénoncé la classique attitude américaine de soutenir les agresseurs, ceux-là mêmes qui commencent la guerre. « Ce n’est pas dans l’attitude américaine de les sanctionner, voire condamner », a-t-il ajouté.
Dernier raid israélien contre Masyaf à Lattaquié, un méga fiasco... La riposte hybride de la Résistance fait peur
Il y a quelque chose d’éminemment révélateur dans cet article daté du 10 avril du Wall Street Journal qui, à peine 24 heures après un fort inhabituel raid aérien d’Israël contre Masyaf, ce site supposément de production de missiles et de drones iraniens mais tout près de Lattaquié et de ses bases russes, raid effectué en plein jour et sous couverture rapprochée de l’OTAN -puisqu’en Syrie l’axe US/OTAN/Israël voit se profiler déjà une extension de sa guerre quasi perdue en Ukraine, revient sur près de six ans de campagne dite de « guerre dans la guerre » qu’Israël a déclenchée moins par souci d’avoir à contrer la présence iranienne car celle-ci existait bien avant la guerre de 2011 et ce, dans tous les domaines y compris balistique que par la crainte de voir émerger à sa porte une alliance Résistance-Russie.
Detroit de Bab el-Mandeb: ce faux-pas que l'ami chinois a tout intérêt à ne pas commettre
Une frange d'analystes toujours curieux de suivre les hauts et les bas de la politique chinoise en mer Rouge se demande depuis quelques heures quelle mouche a piqué Pékin pour qu'il envoie son navire charger une grosse quantité de pétrole à Hadramout, l'une des province les plus pétrolifères du Yémen avec Maarib Chabwa ou encore al Jawf et ce non pas en signant des contrats avec les yéménites mais avec les Emiratis. Al Massirah, chaine de TV de la Résistance rapporte ainsi la nouvelle : "Le navire APOLYTARES (Crude Oil Tanker) a accosté au port d'Ash-Shihr dans la province de l'Hadramout, dans l'est du Yémen, en provenance du port chinois de Zhoushan dans le but de piller le pétrole brut yéménite, a déclaré dimanche une source au ministère du Pétrole à Sanaa.
"La source a expliqué que le pétrolier géant chinois se prépare à "piller "(316 679) mille tonnes de pétrole brut, ce qui équivaut à (2 375 090) millions de barils.
Pourquoi le Shin Beth a perdu à tous les coups?
Un ancien officier israélien de haut rang a exposé les raisons des échecs successifs des services de sécurité israéliens face aux combattants palestiniens.
La principale raison de l'échec des services de sécurité israéliens est leur dépendance excessive aux technologies électroniques modernes, a déclaré Gonen Ben Itzhak, officier supérieur du service de sécurité publique israélien Shin Beth.
Quelle sera la riposte algérienne aux Sionistes?
C'est la seconde attaque aux drones d'Israël contre l'Algérie qui se déroule au Sahara et qui s’avère sanglante, la première remontant en 2021 et ayant coûté la vie à trois Algériens. Toujours retranché derrière l'armée marocaine, l'entité sioniste a frappé alors même qu'elle vient de signer d'importants accords militaires, et surtout aéronautiques avec Rabat, ce qui signifie que cette attaque pourrait n'être qu'un début. Mais l'Algérie à qui les Yankee parrains des Sionistes demandent une hausse de sa production gazière pour remplacer celle de la Russie mais qui le refuse allant jusqu'à annoncer des exercices conjoints avec l'armée russe, eh bien cette Algérie va-t-elle rester les bras croisés ? La mort de trois Algériens à Tindouf, les Algériens y ont riposté en créant une alliance de fer algéro-sahélienne contre l'expansion de l'OTAN à laquelle a pris part la Russie. Cette fois la riposte algérienne risque d'être encore plus inattendue. Visera-t-elle les bases israéliennes près des frontières algériennes là où l'entité dit vouloir découvrir du pétrole? Mais que s'est-il passé au juste?
La région nord de la frontière désertique mauritanienne a été le théâtre de bombardements aux drones marocains qui ont causé des pertes matérielles et très probablement des morts et des blessés.
Une source mauritanienne a confirmé à Rai al-Youm qu’un attentat à la bombe marocain contre un convoi de camions algériens, dimanche 10 avril, avait fait plusieurs blessés parmi les civils. « Cette attaque est la deuxième du genre en cinq mois », ajoute la source.
La source militaire qui a souhaité garder l’anonymat a ajouté que le bombardement avait eu lieu vers six heures GMT, dans la région Aïn Ben Tili – l’extrême nord de la Mauritanie à seulement une centaine de mètres des zones désertiques - et de préciser que parmi les blessés figuraient des Algériens et des Sahraouis.
Nouvelle mission d'Erdogan en Syrie et en Irak ?
Pourquoi les commandos turcs sont-ils de retour dans le nord de la Syrie et de l'Irak? Une question de pillage pétrolier. Décidément la nouvelle mission du Sultan Erdogan comme convenu lors de la visite du sioniste Herzog consiste à faire trafiquer le pétrole syro-irakien par le nord de la Syrie et de l'Irak avant de l’embarquer à destination d’Israël.
Le ministère de la Défense turc a fait part, lundi 11 avril, de la poursuite des « opérations commando » le long des frontières entre ce pays et l’Irak et la Syrie.
Cité par l’agence de presse Anadolu, le ministère de la Défense de la Turquie a annoncé avoir éliminé au moins deux éléments du PKK (Parti des travailleurs du Kurdistan) et (ou) des YPG (Unités de protection du peuple) dans la zone opérationnelle dite Bouclier de l’Euphrate dans le nord de la Syrie. Le communiqué du ministère de la Défense d’Ankara ajoute qu’un autre élément du PKK, ayant été identifié par drone, a trouvé la mort lui dans le nord de l’Irak.
Manifs anti-US s'emparent du Pakistan
Les États-Unis paieront cher le renversement du Premier ministre pakistanais Imran Khan, ce dernier ayant refusé de concéder aux demandes de Washington depuis la création d’une base US dans le pays jusqu’à lutter contre les talibans et normaliser les relations avec Israël.
Publiant une note sur le rôle de Washington dans le renversement du gouvernement pakistanais dans son numéro du 11 avril, le journal Rai al-Youm affirme que le président américain a temporairement pu se venger d'Imran Khan, mais risque de payer le prix fort.
Les tensions politiques au Pakistan, qui ont éclaté après la rencontre du Premier ministre Imran Khan avec le président russe Vladimir Poutine, ont culminé samedi soir, 9 avril, le Parlement pakistanais ayant tenu dans la nuit une session pour examiner la reconduction d'Imran Khan, qui occupait le poste de Premier ministre.
Au début de la motion de censure contre Imran Khan, le président du Parlement pakistanais a démissionné, et finalement le lendemain matin, dimanche 10 avril, les membres du Parlement pakistanais ont voté la défiance contre Imran Khan avec 174 voix et l'ont démis de son poste.
Le renversement d'Imran Khan par la « démocratie américaine »
A cet égard le rédacteur en chef du journal Rai al-Youm, Abdel Bari Atwan indique que le président américain Joe Biden a réussi à évincer à la manière de la « démocratie américaine », le Premier ministre pakistanais Imran Khan par un vote de censure de deux voix majoritaires seulement au Parlement tout en créant une scission au sein de son parti. Et lui de noter que Biden a stipendié quelques-uns des douze députés et a soutenu le bloc d’opposition dirigé par Shahbaz Sharif, frère du grand corrompu Nawaz Sharif. Ce dernier a été reconnu coupable de corruption et de blanchiment d'argent et n'a été libéré qu'en raison de la détérioration de sa condition physique.
Les raisons pour lesquelles Washington se venge d’Imran Khan
Les plus « grands péchés » qu'ait commis Imran Khan aux yeux de Biden qui ne l'a jamais contacté depuis son entrée à la Maison Blanche, est de lutter contre la corruption, de soutenir la résistance talibane contre l'occupation américaine de l'Afghanistan, de renforcer les liens politiques et économiques avec la Chine, mais aussi de refuser de condamner l'opération militaire russe en Ukraine, a noté Rai al-Youm.
Les HQ-9 en Serbie, la Chine pourrait dépasser le stade d'avertissement
Le ministère chinois des Affaires étrangères a appelé les États-Unis à fournir une assistance pour résoudre les tensions et mettre fin à la guerre en Ukraine, plutôt que de profiter de la situation.
Lors d’une conférence de presse aujourd’hui, lundi 11 avril, le porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, Zhao Lijian, a réagi à l’établissement des sanctions américaines contre la Russie pour son opération militaire en Ukraine, condamnant l'utilisation des sanctions comme un outil pour maintenir l'hégémonie américaine et réaliser des gains illégaux.
« Le durcissement des sanctions n'aidera pas à améliorer la situation, mais cela créera de nouveaux problèmes au milieu d'une pandémie », a déclaré Zhao, soulignant que la Russie et l'Ukraine ont des récits différents des événements.
Le ministre chinois des Affaires étrangères s'est également entretenu par téléphone lundi dernier avec son homologue ukrainien, Dmitry Kouleba, et a de nouveau appelé à des pourparlers pour mettre fin au conflit en Ukraine.
Pékin affirme que l’Ukraine réclamait des pourparlers de haut niveau de la partie russe depuis le 1er mars, déclarant par la voix du ministère des Affaires étrangères, Wang Yi, que la Chine est prête à jouer un rôle constructif et impartial pour la résolution du conflit.
Au milieu des inquiétudes occidentales concernant la mobilisation des armes dans les pays des Balkans en pleine crise ukrainienne qui pourrait menacer la paix fragile dans la région, la Serbie vient de recevoir une série de systèmes anti-aériens avancés de la Chine.
Six avions de transport Y-20 de l'armée de l'air chinoise, transportant apparemment des systèmes de missiles sol-air HQ-22 pour l'armée serbe, ont atterri samedi matin à l'aéroport civil de Belgrade, ont annoncé dimanche des médias et des experts militaires.
Quant au système de missile chinois HQ-22, la Serbie sera le premier en Europe à l’utiliser. Il est largement comparable au système de missile américain Patriot et au système de missile sol-air russe S-300 en dépit d’avoir une portée plus courte que les systèmes avancés S-300.