
تقي زاده
L’Europe venge le coup de poignard de Washington
Les récents changements au sein des alliances asiatique et européenne mettent en évidence l’émergence d’un nouvel ordre sur l’échiquier mondial. En effet, les deux importantes évolutions survenues ces derniers jours, à savoir, la naissance de l’alliance AUKUS, pacte militaire créé par les États-Unis, le Royaume-Uni et l'Australie, et l’annonce du membership de l’Iran au sein de l’Organisation de coopération de Shanghai (OCS) en tant que membre à part entière, ont eu tout le mérite pour que les analystes politiques y prêtent toute l’attention nécessaire. Les Russes surtout semblent ne pas y être indifférents, leur Institut de recherche Primakov ayant annoncé que l’adhésion de la RII à l’OCS serait la clé de résoudre beaucoup de questions régionales.
D’une part, l’Iran vient de devenir membre par entier de l’Organisation de Coopération de Shanghai et de l’autre, les États-Unis, le Royaume-Uni et l’Australie ont scellé une alliance stratégique, connue sous le nom d’AUKUS ; les deux importants développements qui pourraient rendre le terrain propice à l’émergence de nouvelles approches étant en mesure de déséquilibrer les rapports internationaux.
L’Iran a la volonté de revenir au dialogue (Amir-Abdollahian)
L’Iran a la volonté de s’asseoir à la table d’un dialogue sérieux qui garantit les intérêts et qui fait valoir les droits de la nation iranienne, a déclaré le ministre iranien des Affaires étrangères.
En visite à New York pour participer à la 76e Assemblée générale de l’Organisation des Nations unies, le ministre iranien des Affaires étrangères, Hossein Amir-Abdollahian, s’est exprimé sur le calendrier de la reprise des négociations de Vienne portant sur l’accord nucléaire : « Ils veulent savoir ce que veut dire exactement “bientôt”. (…) “Bientôt” veut dire lorsque nos examens seront finis. »
Comment Maarib a été déverrouillé en 48 heures après un gel de près d'un an?
L’avancée sans précédent des forces de l’armée yéménite et des Comités populaires du Yémen (Ansarallah) dans diverses provinces du pays, en particulier Maarib, a été si importante ces dernières semaines que les médias affiliés à l’Arabie saoudite ont fini par reconnaître d’un côté, le resserrement du siège de Maarib et de l’autre, les défaites successives des militaires du gouvernement démissionnaire de Mansour Hadi.
Les conflits dans la province de Maarib ont atteint une étape décisive : les forces d’Ansarallah avancent plus rapidement que jamais et la guerre s’est étendue aux provinces du sud, a écrit le site Web Al-Arabi Al-Jadeed notant que le contrôle de la ville de Maarib est largement entre les mains du parti al-Islah.
L’armée et les forces d’Ansarallah ont pu réaliser des gains significatifs sur le terrain en peu de temps et avec très peu de pertes ; après avoir perdu et battu en retraite dans les provinces d’al-Bayda et de Chabwa fin 2017, elles sont maintenant de retour et ont rapidement pris le contrôle des districts d’al-Sumaa et d’al-Masura dans la province d’al-Bayda et des villes du sud de la province de Chabwa, a rappelé le site Web.
L'effet de dissuasion: Alger capable de l'établir pour éviter la guerre?
Israël y est presque : après avoir poussé par ces coups incendiaires du mois d'août visant directement la Kabylie à suspendre son contrat gazier avec le Maroc, l'entité envoie ses officiers au Maroc sur fond de l'annonce de l'implantation en plein territoire marocain que Rabat qualifie d'usine de fabrication de drones kamikazes et que les experts sont unanimes à voir comme étant une base d'attaque aux drones suicides. Cette information largement médiatisée a d'ailleurs décidé les autorités algériennes à fermer le ciel du pays à la fois aux avions civils et militaires marocains ce qui suppose que la défense aérienne algérienne n'écarte pas une possible tentative aérienne israélienne dans les heures voire les jours à venir. C'est dans ce contexte que FirePower publie un nouveau classement abordant les capacités navales algériennes. Etant déjà la 27ᵉ du monde selon un classement établi en 2021 par GFP site américain qui ne souffle jamais mot sans l'avoir coordonné au préalable avec les armuriers mondiaux en quête de nouveaux marchés, le site aborde la puissance navale algérienne.
L’Algérie est classée parmi les 15 premières puissances navales mondiales. La marine algérienne a pu même surpasser celle de la France, indique la même revue dans son classement 2021 des puissances navales du monde affirmant qu'il en est bien surpris.
Comment Bakou compte-t-il planter l'OTAN aux portes sino-russes?
L’adhésion de l’Iran à l’OCS a provoqué un séisme géopolitique puisqu’elle a toutes les chances de faire capoter plus d’un plan US/OTAN en Asie centrale...
La question de la construction du corridor de Zanguezour, qui relie les deux parties de la République d’Azerbaïdjan à travers le territoire de l’Arménie et près de la frontière de la République islamique d’Iran, pourrait devenir un défi majeur pour certains pays de la région, notamment la Russie, l’Iran et même l’Arménie elle-même, a écrit l’agence de presse iranienne Tasnim dans un article publié le samedi 25 septembre.
Les spéculations sur la construction d’un ou de plusieurs corridors traversant le territoire de l’Arménie ont surgi après la fin de la deuxième guerre du Karabakh et les accords conclus entre la République d’Azerbaïdjan et l’Arménie avec la médiation de la Russie.
Bien que certaines parties aient parfois démenti la nouvelle en affirmant que l’établissement de tels corridors à travers le territoire de l’Arménie est hors de question, il semble que la construction de ce corridor soit très appréciée par des États tels que la République d’Azerbaïdjan, la Turquie et le régime sioniste dont chacun soutient le projet en fonction de ses propres intérêts.
Israël conduira les États-Unis à Armageddon (ancien responsable américain)
Missiles, bombardements violents, un siège étouffant, famine, et toutes sortes de pressions injustes, voici autant de plans tentés, mais en vain, par Israël pour faire courber l’échine à la bande de Gaza. C’est pourquoi après maints échecs de l’entité, de nouvelles voix viennent de s’élever à l’intérieur du régime israélien pour que soit mise en application une méthode à la fois ancienne et nouvelle pour faire soumettre la bande de Gaza et sa Résistance, ayant été bien trop longtemps un embarras majeur pour le système politique et sécuritaire du régime occupant. La méthode proposée consiste à réoccuper toute la bande de Gaza et y imposer un régime militaire.
Dans ce droit fil, Aharon Libran, un ancien commandant de la Division du renseignement militaire israélien, a déclaré que le Hamas et le Jihad islamique n’avaient pas peur des bombardements israéliens.
Lors d’une interview accordée à Israel Hayom, Libran a ajouté que le Hamas et le Jihad islamique savaient bel et bien qu’Israël et son armée avaient peur de mener une opération terrestre majeure dans la bande de Gaza.
Et de continuer : « C’est ainsi qu’Israël s’accroche à un état absurde de dissuasion érodée. Il s’agit d’une confrontation épuisante qui ne connaît pas de fin et qui est marquée de moments d’échec et de dépression. »
Lire aussi : "Les missiles pourront ramener Israël à l’âge de pierre » (Israël)
Aharon Libran a déclaré qu’il n’y aurait pas d’alternative pour l’occupation de la bande de Gaza ainsi que pour y éliminer la force militaire.
Un plan B Bennett-Biden contre les sites nucléaires iraniens suivi d'un plan C?!..... l'Iran ne ripostera plus dans la dentelle!
Cet énième plan B américano-israélien contre l'Iran que le couple Biden-Bennett négocierait en ce moment pour le cas où "les négociations nucléaires avec l'Iran" ou mieux dit, "la reprise" de ces négociations échouerait, reprise qui selon le MAE américain, Blinken, qui l'évoquait encore, hier soir "ne pourrait être retardé indéfiniment", il va falloir qu'il aboutisse assez rapidement. Pourquoi? Parce que à en juger le discours du président Raissi et de son équipe, toute reprise dépend des évaluations que les Iraniens son,t entrain de mener et que ces évaluations pourraient durer. Même l'accord avec l'AIEA est parfaitement conjoncturel vu que M Grossi est rentré à Vienne il y a deux semaines quasi bredouille, n'ayant dans ses mallettes ni les données enregistrés par ses caméras de surveillance à Natanz, à Fordo, à Téhéran et que de surcroît il se serait trouvé confronter à des caméras hors service qui tournent dans le vide, et qui n'enregistrent rien de tout!
Comment la Chine pourra faire face à une guerre nucléaire US la visant?
En créant une coalition « nucléaire » dirigée par les Anglo-saxons contre la Chine, les USA sont-ils sur le point de tenter un remake de leurs aventures dans le golfe Persique face à l’Iran ? Ce samedi, le camp US parle de la sécurité de la navigation et QUAD est déjà là pour menacer la Chine ce à quoi il faut ajouter la « nucélarisatio » n de l’Australie sans aucune forme de procès par Washington. Que devra faire la Chine ? Les dirigeants des États-Unis, du Japon, de l’Inde et de l’Australie se sont engagés vendredi à poursuivre une région indo-pacifique libre et ouverte « sans se laisser intimider par la coercition » lors de leur premier sommet en personne, qui a présenté un front uni au milieu des préoccupations partagées concernant la Chine.
La réunion de deux heures à la Maison-Blanche du Quad, comme l’appelle le regroupement de quatre pays, sera surveillée de près à Pékin, qui a critiqué le groupe comme « voué à l’échec ». « Nous défendons l’état de droit, la liberté de navigation et de survol, le règlement pacifique des différends, les valeurs démocratiques et l’intégrité territoriale des États », ont déclaré le président américain Joe Biden, le Premier ministre australien Scott Morrison, le Premier ministre japonais Yoshihide Suga et le Premier ministre indien Narendra Modi dans une déclaration conjointe après les pourparlers.
À quoi ressemble la première frappe "balistique" syrienne contre l'US Army?
Que le général Mike Milley, chef d’état-major US qui donnait en décembre dernier, juste après le putsch électoral anti Trump, des « coups de file aux Chinois » pour les rassurer que même si ce dernier déclarait la guerre à la Chine, façon de s’offrir une seconde chance à la tête de la Maison Blanche, l’US Army ne le suivrait point, en vienne à tenir une « réunion secrète » avec son homologue russe, réunion dont le contenu n’est évidemment pas révélé mais où auraient été abordés à la fois la Syrie et l’Afghanistan, cela prouve que l’heure « syrienne » est trop grave pour les Yankee : Au fait, à en juger la teneur du communiqué que vient de publier ce samedi un peu précipitamment le Pentagone où il dément que le général Milley, aurait tenté de convaincre son homologue russe, Valery Gerasimov, du bien-fondé de davantage de contact militaires Russie-USA en Syrie, y compris et pourquoi pas « d’organiser des manœuvres militaires conjointes», terme qui désigne sans doute des « patrouilles conjointes » comme celle menée à Idlib avec l’armée turque, l’observateur averti comprend que les Américains se trouvent au seuil d’une débandade à l’Afghane dans l’est de la Syrie.
Opération hybride drones-missiles contre le dernier bastion de Riyad
Après que l'armée yéménite et les Comités populaires ont pris le contrôle de plusieurs villes de la province de Maarib, les médias yéménites ont fait état de l’attaque aux missiles de la Résistance yéménite contre l’une des bases les plus importantes du gouvernement démissionnaire de Mansour Hadi dans le sud de Maarib.
Des sources yéménites ont rapporté ce matin vendredi que plusieurs explosions de puissante intensité avaient secoué l'un des dépôts d'armes du gouvernement démissionnaire d'Abd Rabbo Mansour Hadi dans le quartier d’al-Jubail situé dans la province méridionale de Maarib
« Le bruit de plusieurs grosses explosions a été entendu dans la province méridionale de Maarib à la suite d'une attaque au missile balistique », ont indiqué les sources yéménites.
Selon le rapport, la base d'entraînement d'al-Khashina appartenant à la coalition saoudienne dans le sud de Maarib a été prise pour cible par un missile balistique de la Résistance yéménite, tuant et blessant plusieurs forces du gouvernement yéménite démissionnaire.