
تقي زاده
28 du mois Safar, Anniversaire du décès du prophète Muhammad (PSLF) et du martyre de l'Imam Hassan Al-Mujtaba (AS)
Nos plus sincères condoléances à l'occasion de l'anniversaire douloureux du décès de notre prophète bien-aimé Muhammad (PSLF) et du martyre de son petit-fils béni, l'Imam Hassan Al-Mujtaba (AS).
Dans Rawdatul-ahbab, il est mentionné que le prophète(p) a dit à Fatima: "Amenez-moi vos enfants." Fatima a amené Hassan et Hussayn chez le prophète. Ils ont tous deux salué le prophète, se sont assis à côté de lui et ont pleuré en voyant son agonie de manière à ce que ceux qui l'ont vu pleurer ne puissent plus contrôler ses larmes. Hassan posa son visage sur celui du prophète et Hussein posa sa tête sur la poitrine de celui-ci. Le Prophète ouvrit les yeux et embrassa ses petits-enfants avec amour, félicitant les gens avec amour et respect pour eux. Dans une autre tradition, il est dit que les compagnons présents après avoir vu Hassan et Hussayn ont pleuré si fort que le prophète lui-même ne pouvait pas contrôler ses larmes à cause de la tristesse. Puis il a dit: "Appelle mon frère bien-aimé 'Ali."
Ali est venu s'asseoir près de la tête du prophète. Quand le prophète leva la tête, Ali se mit sur le côté et, tenant la tête du prophète, la posa sur ses propres genoux. Alors le prophète dit: "Oh 'Ali, j'ai emprunté une certaine quantité d'un tel Juif pour les dépenses de l'armée de Usama. Voir qu'il est payé. Et Oh 'Ali! Vous serez la première personne à m'atteindre dans la source céleste de Kawsar. Vous aurez des problèmes après ma mort. Vous devez supporter avec patience et quand vous voyez que les gens préfèrent la convoitise de ce monde, vous devriez préférer l'autre vie.
al-Hakim, il raconte dans son "Mustadrak" que: "Le Prophète (p) a fait confiance à Ali jusqu'au dernier moment de sa mort. Puis il rendit son dernier soupir. "
Ibn al-Wardi note que les personnes responsables de lui avoir donné le bain mortuaire étaient: "Ali, Abbas, Fazl Quzam, Oussama et Shaqran. Abbas, Fazl et Quzam se sont retournés dans leur corps. Oussama et Shaqran ont mis de l'eau et Ali a lavé son corps. "
Abdul Barr cite Abdullah ibn Abbas dans son livre "Al-Istiab":
"'Ali a eu quatre honneurs exceptionnels, en sa faveur qu'aucun d'entre nous n'avait:
1. De tous les Arabes et non-Arabes, il a été le premier à avoir la distinction de prier avec le Prophète(p).
2. Dans toutes les batailles auxquelles il a participé, il a seulement tenu la bannière du Prophète à la main.
3. Lorsque le peuple a fui le champ de bataille en ne laissant que le prophète, Ali ibn Abi Talib s'est tenu fermement à ses côtés.
4. 'Ali est la seule personne qui a baigné le prophète (p) et l'a placé dans sa tombe. "
Estimant son âge, Abul Fida écrit:
"Bien qu'il existe une divergence d'opinions sur l'âge du prophète, il semble qu'il ait vécu 63 ans."
Le Saint Prophète a quitté ce monde le 28 Safar, en l'an 11 de l'hégire. Ainsi, la vie du dernier prophète envoyé dans ce monde s'est terminée.
«Prophète! Nous vous avons envoyé comme témoin, comme nonce de bonnes nouvelles, comme moniteur, comme une voix qui appelle Dieu avec sa permission, comme une torche lumineuse »
(Coran, 33: 45-46)
Il a quitté le monde temporel, mais le message qu'il a porté à l'humanité est éternel.
"Par lequel Dieu dirige ceux qui cherchent à le satisfaire par des chemins de paix et les amène, avec sa permission, des ténèbres à la lumière, et les dirige vers un chemin droit"
(Coran, 5:16)
«L'humanité! Vous avez reçu une exhortation de votre Seigneur, un remède contre les maux de votre cœur, une direction et une miséricorde pour les croyants. Mais si l'Envoya vous donne quelque chose, acceptez-le. Et, si cela vous interdit, abstenez-vous. Et craignez Dieu, Dieu punit sévèrement »
(Coran, 59: 7)
Extrait du livre: La vie du prophète Mahomet (Sayed Saiid Akhtar Rizvi)
abna
La profondeur oubliée de l’Islam, partie 1
Quand vous voyez une personne proche décéder, la mort va en profondeur en vous. Elle ne reste pas seulement comme une connaissance prépositionnelle. Et ce que je veux vous dire, c’est que la religion va au-delà et plus en profondeur que des phrases comme : « Dieu est grand », « Alhamdoulillah ». Derrière chacune de ces phrases, il y a tellement de profondeur et nous sommes perdus à la surface. Nous sommes si collés à la surface que cela ne change rien en nous, cela ne nous affecte pas.
Par exemple, si vous assistez à dix conférences sur l’amour, cela n’aura aucun effet sur vous à moins que vous ne tombiez amoureux. Aussi, *si nous voulons* réparer ou *trouver des solutions concernant cette crise du sens*, si nous voulons bénéficier de la religion de telle sorte que cela nous aide et apporte une signification à notre vie et que nous voulons la transmettre à nos enfants pour qu’ils l’aiment, *nous devons traverser sa surface et rentrer dans ses profondeurs*.
Imam Ali (a) dit dans Oussoul-e-Kafi : « Il arrivera un jour où beaucoup de personnes réciteront le Qour’an, mais personne ne s’inquiétera de sa signification. Il y aura des mosquées qui seront construites de manière si belle mais elles seront vides. » Et dans un autre khoutba (sermon), Imam Ali (a) dit : « Il ne restera plus rien du haq (de la vérité) mis à part son nom. » Et c’est exactement ce que je suis en train de vous dire. La seule chose qui nous reste de la religion aujourd’hui, est sa surface. Nous avons besoin d’aller plus en profondeur.
Ce qui me brise le cœur ?, c’est que toute l’énergie dont nous avons besoin pour aller plus en profondeur afin de rencontrer Dieu de manière à ce que cela change notre vie, nous la dépensons pour la surface.
Parfois, je regarde des débats sur Youtube entre, par exemple un musulman et un athée. L’un dit que Dieu existe tandis que l’autre dit que Dieu n’existe pas. Mais ce qui me fait mal au cœur, c’est qu’aucun des deux n’a expérimenté Dieu. Leur débat porte uniquement sur une série de connaissances et de paroles. Cela se voit dans leurs réactions, car *quelqu’un qui a vraiment rencontré Dieu a une attitude différente*. Cela se voit dans son comportement et sa façon d’être, car il n’est pas possible de changer en profondeur et de continuer à vivre comme vous le faisiez précédemment. Vous ne pouvez pas expérimenter l’amour et agir de la même façon. Expérimenter l’amour vous change. *Croire en Dieu devrait vous changer*. Si vous sortez et vous disputez avec les gens, si vous les humiliez, si vous n’écoutez pas la personne adverse, vous ne croyez pas en Dieu, c’est simplement de la connaissance prépositionnelle.
Il y a *quatre niveaux de connaissance* :
1️⃣ Le premier est la *connaissance prépositionnelle*. Elle vous donne beaucoup de faits comme « Dieu existe », « Dieu est bon », « Toutes les louanges sont à Dieu », « La colère est mauvaise », « L’anxiété rend votre vie difficile » etc. Mais ces faits ne vous donnent pas les moyens d’avancer.
2️⃣ La seconde étape est la *procédure de la connaissance*. C’est une couche plus en profondeur. C’est quelque chose qui nous manque et que nous avons besoin de ramener dans notre religion. C’est bien beau de me dire qu’il est mauvais de se mettre en colère mais encore faut-il me donner les *moyens*, les *conseils* pour que je puisse contrôler ma colère et remédier à ce problème.
Par exemple, si vous voulez dire à votre enfant : « Le cœur se tranquillise grâce au rappel d’Allah ». Au niveau de la connaissance prépositionnelle, cette phrase ne vous apporte rien. Vous devez donner à l’enfant les moyens d’atteindre cette paix du cœur ❤️. Vous devez lui expliquer quelle est la démarche à suivre pour atteindre cette paix intérieure grâce au rappel d’Allah.
3️⃣ Le troisième type de connaissance est la *connaissance de perspective*. C’est-à-dire que lorsque je regarde le monde dans son ensemble, je détecte quelles sont les compétences que j’ai besoin de développer parmi toutes celles qui s’offrent devant moi.
Vous pouvez aller encore plus en profondeur et la solution sera trouvée dans cette profondeur. Quelle est la connaissance la plus profonde ? Quelle est l’étape supérieure ?
4️⃣ Il s’agit de la *connaissance participative*. Ce n’est pas uniquement une phrase telle que la connaissance prépositionnelle. Ce n’est pas simplement une compétence, c’est-à-dire une démarche à suivre. Ce n’est pas une perspective.
Il s’agit de la façon dont vous vous sentez dans le monde ?. Il s’agit de la façon dont vous êtes en accord, en adéquation avec la réalité. Vous vous souvenez que je vous ai dit au début que les gens se demandent ce qui se passe dans le monde. « À quoi sert ce monde ? », « Que devrais-je faire ? », « Pourquoi autant de douleurs dans ce monde ? ». Il s’agit de la connaissance participative que nous devons absolument atteindre. Il se peut que certains d’entre vous soient allés au Hajj ou à Karbal ou bien en Arbaeen, et tout à coup, vous avez le sentiment que la vie fait sens. Vous avez l’impression de faire partie de ce monde. Vous comprenez le but de votre existence. Malgré toute cette souffrance, il y a quelque chose en moi que je vis, je trouve que ma vie a un sens.
Notre Saint-Prophète (s) dit qu’au moins une fois dans sa vie, chaque être humain va ressentir cela, c’est-à-dire que sa vie fait sens. Nous appelons ces moments, les moments spirituels de notre vie. On appelle cela un *éveil*. Et ce sont des choses qui nous arrivent accidentellement. Nous n’avons pas la technologie pour atteindre cette voie. Cela arrive tout à coup par rapport à une circonstance donnée. Peut-être que durant un voyage de Hajj, cela se produit mais, que dans un autre voyage, cela ne se produit pas. Peut-être que cela se produit une fois durant le mois de Ramadhan. Peut-être que cela se produit une fois la nuit de Laylatoul Qadr. Et nous ne savons pas comment le recréer.
Et l’une des craintes des personnes qui atteignent cet éveil, c’est qu’elles ont peur de le perdre. Donc, il nous arrive d’atteindre cette connaissance participative durant laquelle nous avons l’impression d’être *en accord avec le monde* et nous ne savons pas comment produire ce moment, comment continuer à atteindre ce degré et comment le transmettre à nos enfants. Parfois, nous atteignons le stade de la connaissance participative mais, nous ne savons pas comment la transmettre à nos enfants. Si nous leur disons : « Regarde au fond de toi, la vie fait sens », nous utilisons la parole pour cela, et cela se transforme de nouveau en connaissance prépositionnelle. Je ne sais pas si vous avez connu *ces grands-mères qui étaient dans la profondeur de la religion et qui vous transmettez cette profondeur*. *Elles avaient pratiquement du mal à les exprimer par des mots mais on ressentait cette profondeur dans la religion qu’elles avaient dans leur cœur* ❤️. Mais le problème c’est que nous ne savons pas comment le transmettre à la prochaine génération. Et même à nous-mêmes, d’ailleurs.
À suivre inshaAllah ! ?
Source : https://youtu.be/_QYGGxWb_Cg
Traduit par l’équipe Shia974 ✨
L’Arbaïn, le 40ème jour du martyre vénéré Imam Hussein
Nous somme le 20 du mois de Safar. La commémoration du quarantième jour de l’anniversaire de son martyre se présente pour qu’on se rappelle à travers elle la personnalité de l’Imâm al-Hussein(p), la personnalité de l’Imâm réformateur, sauveur et dirigeant islamique qui a affirmé la dignité sur la voie du Massage.
L’Arbaïn marque le 40ème jour du martyre vénéré Imam Hussein, prince des martyrs (béni soit-il). La cérémonie d’Arbaïn coïncide avec le 20 du mois de Safar. L’Arbaïn est ancré dans notre culture religieuse. Selon un hadith, l’Imam Hassan Askari énumère cinq caractéristiques pour un « croyant » : Accomplir la prière (la salat), 51 rak’ats, réciter le "Ziarat Arbaïn" (prière de salutation au 40e jour du martyr de Imam Hussein, béni soit-il), porter une bague à la main droite, poser le front par terre et dire à haute voix « Bismillah », lors de la prière. [1]
Le Messager de Dieu(p) a dit : « Hussein(p) fait partie de moi-même et moi-même je fais partie de Hussein. Que Dieu aime celui qui aime Hussein ».
En mettant le Message devant la Nation et ses contenus doctrinaux, culturels et légaux, il voulait l’inciter à ne pas s’incliner devant l’illégalité. A cette occasion, nous rencontrons l’Imâm al-Hussein(p). Nous ne sentons pas son absence par rapport à nous, bien qu’il soit tombé en martyr avant quelques quatorze siècles. La présence de l’Imâm al-Hussein(p) dans toutes les épisodes de cette histoire, son rayonnement dans toutes les ténèbres de l’histoire, continuent de s’imposer sur toute raison qui raisonne, sur tout cœur qui aime et sur l’action qui s’élance, qui relève le défi et qui confronte le défi.
Nous sentons que l’Imâm al-Hussein(p) est présent parmi nous, car il était le révolté de l’Islam, son Imâm et son martyr. Il est vrai qu’il est tombé en martyr à Karbala et qu’il y a été enterré avec la pure élite que constituaient les membres de sa famille et ses compagnons. Pourtant, il était le martyr de toute la Nation et de tout l’Islam. Karbala’ ne l’a pas réduit à sa seule géographie, mais il a englobé le monde entier à travers l’universalité de l’Islam, cet Islam que l’Imâm al-Hussein(p) voulait réformer en réformant la Nation de son Grand-père (p).
Il voulait lutter contre l’ignorance qui gisait dans les cerveaux des gens. Comme son Grand-père(p), il souffrait en voyant la haine nourrie par eux et la déviance qui dirigeait leur vie.
Comme son Grand-père(p), il portait le Message et disait : « Seigneur ! Dirige mon peuple sur le droit chemin car ils ne savent pas ce qu’ils font ». Comme son Grand-père qui souffrait pour ceux qui n’ont pas été ouverts à l’Islam, il souffrait pour ceux qui soutenaient Yazîd et Ibn Ziyâd et qui gagneront l’Enfer à cause de ce soutien.
Il a dit : « Je ne me suis pas soulevé de gaîté de cœur ni par arrogance. Je me suis soulevé pour réformer la Nation de mon grand-père, le Messager de Dieu. Celui qui m’accepte ne fait qu’accepter le vrai. Et c’est à Dieu que revient la rétribution pour le vrai ».
L’armée ennemie a demandé à al-Hussein(p) de s’incliner devant l’illégalité et de se soumettre à ceux qui ont mis la main sur le commandement des Musulmans. Il leur a donné la réponse suivante : « Non par Dieu ! Je ne me soumettrai pas à vous comme un humilié ni ne me baisserai devant vous à la manière des esclaves…on nous fait choisir entre deux choses : Entre la mort et l’humiliation. Loin de nous l’humiliation ! Dieu, Son Prophète et les croyants ne l’acceptent pas pour nous ».
Al-Hussein(p) a donc pris position pour le Message de l’Islam, pour sa dignité et sa liberté, pour tout ce que l’Islam propose dans ces domaines. Il a consacré toute sa révolution, toute son action, tous ses sacrifices et son martyre à la consolidation de l’Islam.
L’Imâm al-Hussein(p) aimait Dieu comme personne ne L’a aimé. Il était ouvert à Dieu comme personne ne Lui a été ouvert. Comme son père, il aimait Dieu et Son Messager et il était aimé de Dieu et de Son Messager. Il s’est dirigé vers Karbala’ pour donner à l’humanité une leçon qui est celle de celui qui porte un message et qui reste fidèle à son message jusqu’au martyre.
Cette grande commémoration avec laquelle nous vivons al-Hussein(p) en tant qu’Imâm, en tant que bien-aimé et en tant que dirigeant, continue de renouveler en nous la foi en l’Islam. Elle nous incite à le défendre et à refuser l’oppression et l’arrogance.
L’Imâm al-Hussein(p) aimait Dieu comme personne ne L’a aimé. Il était ouvert à Dieu comme personne ne Lui a été ouvert. Comme son père, il aimait Dieu et Son Messager et il était aimé de Dieu et de Son Messager. Il s’est dirigé vers Karbala’ pour donner à l’humanité une leçon qui est celle de celui qui porte un message et qui reste fidèle à son message jusqu’au martyre.
Cette grande commémoration avec laquelle nous vivons al-Hussein(p) en tant qu’Imâm, en tant que bien-aimé et en tant que dirigeant, continue de renouveler en nous la foi en l’Islam. Elle nous incite à le défendre et à refuser l’oppression et l’arrogance.
Nous devons faire de la commémoration de l’Imâm al-Hussein(p) une révolution dans l’action de l’homme pour la dignité et pour la défense de l’Islam et de tous les Musulmans.
Voici quelques Hadiths, racontés de l’Imam Al-Hussein (p), qui éclaircissent les objectifs de son mouvement et de sa révolution
1."Nous sommes le Parti d’Allah, lequel sera vainqueur, et nous sommes les plus proches parents du Messager (p) et les membres pieux de sa famille. Nous formons l’un des Deux-Poids, ceux-là mêmes que le Prophète (p) a placés après le Livre d’Allah".
2. "Allah est content de celui dont nous sommes contents (la famille du Prophète)... Car nous savons patienter devant l’épreuve à laquelle Il nous soumet..., et Il nous en récompense de la récompense que méritent ceux qui savent patienter."
3. "Nous sommes la famille du Prophète (p), et le lieu de fréquentation des Anges. C’est par nous qu’Allah a débuté (le Message) et c’est par nous qu’Il (l’) a parachevé. Par contre, Yazîd est un libertin qui ne cache pas son libertinage, un alcoolique et un assassin de l’âme innocente qu’Allah a interdit de tuer. Quelqu’un comme moi ne saurait donc prêter serment d’allégeance à quelqu’un comme lui."
4. L’Imam Al-Hussein, lors de l’annonce de son soulèvement contre Yazid:
"Je ne me suis pas soulevé de gaieté de cœur, ni pour une quelconque insatisfaction personnelle, ni par subversion ni injustement. Je me suis soulevé pour réformer la nation de mon grand-père, le Messager d’Allah, pour commander le bien et interdire le mal, et pour suivre les traces de mon grand-père et de mon père (p)…"
5. Rappelant aux musulmans leur devoir de s’opposer à Yazîd, l’Imam Al-Hussein (p) dit:
"O gens! Le Messager d’Allah (p) a dit: Celui qui voit un Sultan injuste qui rend légal ce qu’Allah a interdit, qui transgresse le pacte qu’il a conclu devant Allah, qui dévie la Sunna du Prophète (p), qui agresse les musulmans et commet des péchés contre eux, sans qu’il s’oppose à lui (à ce sultan) ni par une parole ni par une action, Allah lui réservera obligatoirement le même traitement qu’Il réserve à ce sultan."
Notes
1- Majlissi, Bihar al-Anwar, t.98, p. 329, Beyrouth.
2- Tabari, Mohammad Ibn Ali, Bicharat al-Mustafa, p. 126, Qom, Institut d’Al-Nashr al-Islami, première publication, 1420.
3- Bihar al-Anwar, t. 45, p. 146. Al salam Ala Hussein , wa ala Ali ibnel hussein , wa ala salad el Hussein wa ala ashan el Hussein
À l'occasion du martyre d'imam ar-Reza, Le Savant de la famille de Mohammad” (s)
L’Imam Réza (as) détenait une science profuse et était réputé pour cela auprès des savants et des gens du peuple. De ce fait, parmi les Imams (as), il est connu sous le nom du “savant de la famille de Mohammad (s)”. Se pose ici la question suivante: ce nom signifie-t-il que son savoir était plus important que celui des autres Imams immaculés (as)? Ou avait-il fréquenté un nombre plus important de professeurs? Etudiait-il plus que les autres?
En guise de réponse, nous pouvons dire que si l’Imam Réza (as) est célèbre en tant que savant de la famille de Mohammad (s), cela ne signifie pas qu'il a bénéficié de l'enseignement d'un plus grand nombre de professeurs que les autres Imams impeccables (as), ou bien que, en comparaison avec les autres Imams de lumière (as), il bénéficiait d'un savoir plus important. Au contraire, tout comme l'impeccabilité, les Imams du descendant du Prophète Mohamed sawas (as), sont dotés d'un savoir égal et d'un même niveau, et ce parce que leur savoir est une connaissance présentielle, et non discursive et acquise. Dès lors, ce qu’ils savent est reçu et non appris et à ce propos, il n’y a pas de différence parmi eux. Si parmi eux, les Imams comme l'Imam Baqer (as), l'Imam Sadeq (as) et Imam Réza (as) ont pu davantage manifester leur savoir et étancher la soif des épris de connaissance par l'océan infini de leur science, ce n’est que du fait des occasions et conditions politiques et sociales existant à leur époque, et qui ne se sont pas présentées pour les autres Imams (as).
Si l'Imam Baqer (as) a acquis la réputation de “celui qui fend et ouvre les sciences” (Baqer al-'Oloum), et que l’Imam Sadeq (as) a répandu la science et formé des élèves de façon telle que l’Ecole du chiisme duodécimain est nommé d'après son beau nom, c'est du fait que ces deux excellences (as) ont vécu à une époque particulière où les conditions leur ont permis de manifester et de diffuser leur savoir ainsi que les connaissances des Gens de la Demeure Prophétique (as). Cette occasion s'est de nouveau présentée à l'époque des luttes de pouvoir entre les Omeyyades et les Abbassides. Ces différends ont permis que les deux Imams soient quelque peu oubliés et qu'ils profitent le mieux possible de cette occasion et de cette liberté pour diffuser la religion de Vérité et les connaissances des Gens de la Demeure Prophétique (as).
A l’époque de l’Imam Réza (as), certains événements constituèrent chacun un motif et une occasion à la manifestation du savoir de l’Imam. C'est ainsi que la source vive du savoir de son excellence (as) inonda la société islamique.
Le premier événement est celui de la sédition waqifite. Bien que les auteurs de cette sédition fussent des partisans et compagnons de l’Imam Kazem (as), ils nièrent néanmoins son martyre pour des motivations matérielles et mondaines. Ils remirent en cause la succession de l’Imam Réza (as) après son père et, sous le fait d'inspirations du Diable, orientèrent négativement les esprits des gens et les firent douter de l’Imamat en général et de l'Imamat de Réza (as) et des Imams (as) après lui.
L'Imam Réza (as), qui était conscient de cette sédition et du danger auquel était exposé son Imamat ainsi que celui des Imams (as) après lui, répondit à ces inspirations sataniques en explicitant les vérités dont fait partie la question de l’Imamat. Il répondit à toutes les questions et ambiguïtés, permettant ainsi la manifestation de son savoir.
L’épuration du système du califat abbasside des Barmakides et leur élimination par Haroun al-Rashid fut un autre élément s'étant déroulé à l'époque de l’Imam Réza (as) qui lui permit ainsi qu'à ses partisans, de diffuser les connaissances pures de l’islam et d’expliciter les connaissances des Gens de la Demeure Prophétique (as). Les Barmakides avaient répandu leur influence au sein du gouvernement des Abbassides et occupaient de hautes fonctions gouvernementales. Ils s'employaient constamment à calomnier la famille d'Abu Taleb et à provoquer les Abbassides contre elle, et se comportaient de façon très dure à leur égard.
Le troisième événement qui fut le plus influent et visible fut celui de la nomination de l'Imam Réza (as) au statut d'héritier du pouvoir. Il constitua une occasion dorée qui, sauf à l'époque de l’Imam Ali (as) et ce tout au long de l’Imamat des Imams (as), ne se présenta que pour l'Imam Réza (as). Cet événement constitua un pont permettant de créer des liens entre l'Imam (as) et les gens. Il lui conférait une sorte de tribune libre lui donnant l'occasion d’expliciter les connaissances divines et les trésors des Gens de la Demeure Prophétique (as). Il constitua une caisse de résonnance appropriée permettant à son excellence (as) de faire entendre ses paroles éclairantes à des gens vivant dans les régions les plus éloignées du territoire islamique de l'époque, y compris aux savants non musulmans. L'envoi d'un nombre important d'important de savants juifs, chrétiens, zoroastriens et sabéens auprès de l’Imam Réza (as), et leur participation à des cercles de discussion avec cet Imam (as) font partie des aspects bénéfiques de cet événement.
Les différents événements évoqués, en particulier celui de la succession de l'Imam Réza (as), ont donc constitué un terrain favorable à la manifestation du savoir de l’Imam (as), tant et si bien qu’il devint alors célèbre sous le nom de “savant de la famille de Mohammad” sawas, parmi les gens.
Jabal Cheik/Quneitra/ Yarmouk, ... l'armée syrienne érige une ceinture balistique contre Israël
Jabal al-Cheikh, Quneitra et depuis quelques heures seulement et après huit ans d'absence, Ma'rabah au sud-ouest du bassin de Yarmouk : l'armée syrienne se déploie désormais sur la totalité de la bande frontalière qui sépare le Golan occupé de la Syrie, et ceci, depuis que Deraa est reprise, ce "foyer de la révolution anti-Assad", conquis par terroristes interposés par Israël avant de se transformer en peu de temps en bastion de l'entité visant à déstabiliser le sud syrien, à y maintenir un foyer de tension, et surtout à compromettre le commerce avec la Jordanie, ce qui faisait que Deraa était à la fois un front militaire, un front politique et un front de guerre économique.
Or le retour de l'armée syrienne à Deraa coïncide avec la fin plutôt catastrophique pour Israël de sa "campagnes de guerre dans la guerre" qui lui avait procuré pendant près de 7 ans, la vague impression d'avoir pris le contrôle du ciel de la Syrie, de l'avoir annexé comme il l'avait fait dans le temps pour le ciel libanais d'où il a expulsé la Syrie suite à un monumental "false flag" à savoir le meurtre planifié de Raafic Hariri et la fameuse "Révolution du Cèdre". C'est un coup dur d'autant plus dur que l'allié et partenaire le plus fidèle en 10 ans de guerre contre la Syrie d'Israël, à savoir la Turquie atlantiste dont le président se trouve en ce moment même au Kremlin , se démène très difficilement pour pouvoir maintenir Idlib, le pendant septentrional de Deraa.
Le Hezbollah ira encore plus loin...
Selon le site web Middle East Eye (MEE) basé à Londres, l'importation de pétrole iranien par le Hezbollah via la Syrie défie ouvertement l'establishment américain. Le philosophe allemande Karl Marx a noté jadis que l'économie conduit la politique. Si c'est exact, alors beaucoup de choses doivent changer si l'on veut éviter un effondrement social et économique total au Liban.
Que cela plaise ou non, une seule organisation est sortie plus forte et plus respectée de la catastrophe actuelle : le Hezbollah. Et une seule figure majeure : le secrétaire général du mouvement de la Résistance libanaise, Seyyed Hassan Nasrallah.
Le système politique étant paralysé par la crise du carburant, Nasrallah a su agir pour faire entrer dans le pays du diesel en provenance d'Iran. Les pétroliers ont traversé la frontière par voie terrestre de la Syrie au Liban.
Un homme qui avait perdu son emploi pendant la crise a dit : « Je suis Libanais. Je veux manger. Je suis reconnaissant à tous ceux qui peuvent aider ». Beaucoup de gens au Liban partagent la même idée.
Le Kremlin met en garde le «Sultan»
Le Kremlin craint que l’Ukraine utilise des armes turques « contre ses propres citoyens » dans le Donbass.
Le Kremlin a braqué les projecteurs sur la coopération militaro-technique entre Kiev et Ankara, et a noté que la Russie ne voudrait pas que les armes turques soient utilisées pour des attaques militaires potentielles contre République populaire de Donetsk et la République populaire de Lougansk, deux entités sécessionnistes de l’est de l’Ukraine, a déclaré aux journalistes, mercredi 29 septembre, le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov.
Singulier message du commandement de la DCA iranien à Israël et aux USA : "vos sites stratégiques, on les a en main"
Ce plan « C » anti-Iran en vue de quoi le gourou Bennett aurait procédé, juste avant sa ridicule prestation ce 27 septembre devant l’ONU, à un vaste remaniement à la tête de son armée de l’air, en en expulsant ceux des officiers de l’air qui, marqués à jamais par de « terribles scènes de guerre du mois de mai, et pris qu’ils étaient entre une DCA multicouche totalement aveuglée par d’incessantes vagues de missiles d’une part et des centaines de raids aériens inutiles ciblant Gaza de l’autre, avaient compris que quelque chose de grave s’était produite et qu’une rupture net d’époque venait à s’abattre de plein fouet sur Israël et sa dissuasion, ses capacités en militaires aériennes, serait axées là encore sur des « campagnes aériennes massives » à cette différence près que l’entité compte aussi y mettre du sien, en y ajoutant une dose de Hi-Tech. Ainsi le Sioniste Bar, nouveau chef de « l’IAF », prêche ceci : « L’armée israélienne doit fonctionner à plusieurs niveaux pour porter un coup puissant et multidimensionnel afin d’ « éradiquer » les capacités « précises » » de l’Iran. Menée par les frappes aériennes, cette campagne doit utiliser des « bombes puissantes » et de « haute précision », la « cyber-guerre » et la « guerre électronique » pour les opérations terrestres et maritimes. »
Une Task force de drones israélienne au Maroc ?
Alors même que l'entité sioniste envoie ses policiers s'installer définitivement aux Émirats au sud de l'Iran, le ministre israélien de la Guerre se prépare à gagner le Maroc à la tête d'une délégation de militaires de haut rang. C'est la première du genre dans le cadre de la reprise des relations entre les deux parties, selon les médias marocains.
Le journal marocain Hespress a rapporté que des "sources" s'attendent à ce que la visite de Gantz soit programmée après la formation du nouveau gouvernement à Rabat, que le roi Mohammed VI devrait nommer dans les prochains jours.
Que cherche Gantz au Maroc?
« Gantz sera accompagné d'experts et de responsables représentant l'industrie de l'armement, pour discuter des opportunités d'investissement dans le domaine de la coopération militaire et de défense entre Rabat et Tel-Aviv », ajoute le journal.
Quelque chose de "fatal" se prépare contre le Mossad en Irak
Et si cette affaire de forum en faveur d'une "normalisation" des relations avec Israël que le clan Barzani à Erbil a fait monter de toute pièce à l'aide de l'argent émirati et qui à l'heure qu'il est, est royalement tourné au vinaigre au point même que ses organisations n’osent plus apparaître en public par crainte d'être pendus, ou mis en taule ou tout bonnement liquidés, non pas par les chiites ou la Résistance mais bel et bien par les sunnites d'Irak qui y voient une atteinte à leur honneur, n'était qu'une manœuvre de diversion, signe que l'axe US/Israël en est désormais à jouer quitte ou double? A vrai dire, au bout de plus d'un an d'attaques anti US de la Résistance irakiennes, visant les convois logistiques US à coup de bombe téléguidée de plus en plus destructrices, de plus en plus précises, bombes qui ont littéralement coupé la totalité des voies de transit d'armes et de munitions en direction de bases américaines en Irak, et ce, sur fond d'attaques "balistiques" de cette même Résistance contre les troupes US, tantôt engageant des drones, tantôt des missiles de 122 ou de 333 mm, car l'arsenal de la Résistance irakienne est équipé de roquettes' tactiques", il ne reste plus rien à espérer pour une Amérique qui certes a du mal à se rendre à l'évidence mais qui se voit en très clairement amoindri dans la quasi totalité de ses projets irakiens.