تقي زاده

تقي زاده

es secrets de la prière et du jeûne, 6e partie 

Imam Jafar as-Sadiq (a) dit : « Ce qui est encore plus difficile que d'accomplir l'action, c'est de garder votre intention pure »
Parfois, vous faites quelque chose mais Shaytan a changé vos intentions. Parfois, au début, parfois au milieu de l'action et parfois, quand vous avez fini l'action.

Il y a cette fameuse histoire d'un homme qui accomplissait sa prière à la mosquée et il était seul donc il avait une intention pure. Puis, un homme est arrivé à la mosquée, l'a regardé et a dit : « MashaAllah comme il prie bien ! ». Cela a rendu l’homme fier de lui et il a dit «  Je suis également en train de jeûner ». Quand il a commencé sa prière, il n'avait pas une mauvaise intention car il n'y avait personne à la mosquée. S'il avait une mauvaise intention, il n'aurait même pas commencé à prier. Mais au milieu de sa prière, Shaytan a pointé son nez.

Parfois, Shaytan nous empêche de commencer une action. Parfois, Shaytan vient partager une action avec nous. Et parfois, il vient même après que nous ayons accompli l'action. Il sait comment nous approcher. Il n'a pas qu'une seule méthode. S'il n'avait qu'une seule méthode, cela aurait été facile pour nous de l'identifier. Il vient de différentes voies, de différents angles afin de nous piéger, mais nous devrions faire attention. C'est pour cela qu'Imam (a) dit que c'est plus difficile de conserver une action plutôt que de l'effectuer.

Ensuite, il dit : « L'action pure est celle pour laquelle vous ne voulez pas que les gens vous louent. » Vous voulez que Seul Allah (swt) fasse vos éloges. Si je fais quelque chose afin que les gens fassent mes louanges, cela montre que mon intention n'est pas pure. Parfois, quand vous faites quelque chose de bien, vous voulez que les gens apprécient, ceci n'est pas mauvais car vous voulez que les gens apprécient afin qu'ils en tirent un meilleur profil ou qu'ils s'impliquent. Par exemple, je construis une mosquée ? ou j'écris un livre ; si les gens me louent et accueillent cette action, je serai heureux. Et cela ne veut pas forcément dire que j'avais une mauvaise intention. Je veux que les gens viennent à cette mosquée. Je veux que les gens lisent ce livre ?. Donc, si les gens font des louanges, encouragent, accueillent cette bonne action, je serai heureux ; ce n'est pas mauvais. Ce qui est mauvais, c'est que je construis la mosquée pour que les gens me louent ; j'écris le livre afin que les gens fassent mes éloges et même si sans écrire le livre, je pouvais avoir les louanges des gens, je n'aurais pas écrit le livre.

Il ne suffit pas d'avoir une bonne intention de faire une bonne chose, il est aussi important d'être conscient de ce que l'on veut faire. Vous avez une totale compréhension de ce que vous êtes en train de faire. L'une des différences entre les animaux et nous est que les animaux font des choses et ils le font bien, mais ils ne comprennent pas ce qu'ils sont en train de faire. Ils n'ont pas la compréhension.
Lorsqu’une personne fait quelque chose de bien, elle veut que les autres accueillent cette action afin de pouvoir répandre la religion par exemple.

Quand un mou’mine voit que quelque chose est bien, il va le faire, peu importe si les gens vont le louer ou le blâmer. Le Qour'an ? dit : « Quand ils font quelque chose pour l'amour d'Allah, ils n'ont pas peur que les gens les blâment et ils n'ont pas envie d'être remerciés. » Ne changez pas votre politique. Ne déviez pas de la voie droite si les gens n'apprécient pas et c'est très difficile.

Imam (a) dit : « Si vous êtes sur la voie droite, la voie de la guidance et vous vous sentez plutôt seul, vous voyez qu'il n'y a pas beaucoup de personnes qui vous tiennent compagnie, ne vous sentez pas seul, n'ayez pas peur. » 
Si vous êtes sur la voie droite, continuez votre route. Assurez-vous simplement que vous êtes vraiment sur la voie droite et que vous n'êtes pas mal guidés. Ayez le courage de continuer et InshaAllah, vous aurez cette assistance plus tard. Aucun de nos Prophètes n'a été soutenu au départ. Ils ont toujours été seuls au départ et ensuite, ils ont réussi à avoir quelques partisans, mais ils ont continué et persisté et finalement, ils ont réussi à avoir du succès.

Imam Sadiq (a) dit ensuite : « L’intention est meilleure et plus importante que l'action. » Une partie très importante de l'intention est la conscience. Il est important que vous soyez conscient de ce que vous faites d'un côté et que vous ayez une bonne raison de l'autre côté. Par exemple, si je fais quelque chose sans comprendre, est-ce que c'est quelque chose de bien même si j'ai une bonne intention ? Non ! Allah (swt) dit dans le Qour'an ? : « Si vous êtes ivre, n'accomplissez pas la prière, jusqu'à ce que vous soyez conscient de ce que vous dites. »

Nous avons cette capacité à observer nos propres actions. Nous avons cette capacité de nous auto-évaluer. C’est quelque chose qui n'existe pas chez les animaux. C'est pour cela que vous voyez que les animaux ne peuvent pas s'améliorer. Si vous prenez un cheval aujourd'hui et un cheval d'il y a 1000 ans, ils font exactement la même chose. Il n'y a aucune évolution car ils ne peuvent pas s'auto-évaluer. Quand vous voyez des sociétés qui n'arrivent pas à s'améliorer, c'est en raison de cela. C'est parce qu'ils n'arrivent pas à s'évaluer. Certains pays, certaines sociétés ne se développent pas, ils n'avancent pas. Pourquoi ? Car ils font tout simplement les choses. Ils n'ont pas cette capacité de reculer un moment, de se poser un moment et observer leurs propres performances...s'évaluer, s'autocritiquer, s'améliorer. Ils restent comme des animaux. Tout comme les animaux qui ne changent pas au fil des ans, les êtres humains peuvent ne pas changer, peuvent ne pas évoluer, et ils peuvent même s'empirer.
A suivre…

A suivre…
OMAR et l’évêque de Najran 

Partie1

*- Anas ibn Malik rapporte : « L’évêque de Najran est venu voir deuxième Calif, Omar ibn Khattab, pour lui remettre la taxe, et Omar l’a invité à embrasser l’ISLAM.*

*- L’évêque : « Vous dites que DIEU a un PARADIS, aussi large que les CIEUX, et la TERRE. Où se trouve donc, l’ENFER » ??*

*- Hébété, Omar n’a pas sû répondre. Un groupe parmi les personnes présentes, lui a dit :*
*« Réponds-lui Prince des Croyants, ainsi il ne pourra accuser l’ISLAM d’être FAUX ».*

*- Il a baissé la tête, gêné devant l’assistance, et ne sachant que répondre, pendant une heure.*

*- Et voilà qu’un homme s’est présenté devant la porte de la MOSQUÉE, dont il a obstrué l’entrée par ses épaules.*

*- L’ayant bien fixé, les gens se sont rendus compte, qu’il était la malle de la science, de la PROPHÉTIE, ALÎ ibn Abi Talib (p). Ils ont souri et soulagés par sa venue.*

*- OMAR ibn Khattab s’est alors levé, imité par le groupe de perosonnes qui étaient avec lui, il s’est dirigé vers l’Imam ALÎ (p), et il lui a dit :*

*- « Ô, Mon maître ! Où étais-tu quand cet évêque s’est vanté devant nous, de son discours ??*

*- Réponds-lui vite, car il en veut à l’ISLAM, tu es la Pleine LUNE, la LAMPE dans les TÉNÈBRES, et le cousin du Messager de l’humanité ».*

*- L’IMÂM ALÎ (p) : « Qu’as-tu à dire évêque ? »*

*- L’évêque : « Ô, jeune homme, vous dites que le PARADIS est aussi large que les CIEUX, et la TERRE. Alors où est l’ENFER » ??*

*- L’IMÂM ALÎ (p) : « Lorsque la NUIT apparait, où se trouve le JOUR » ??*

*- L’évêque : « Qui es-tu jeune homme ? Laisse-moi interroger ce rustre discourtois.*

*- Parle- moi ô, Omar de la terre sur laquelle,*
*le soleil a éclairé qu’une heure, et n’a plus illuminé après ».*

*- Omar : « Épargne-moi et interroge ALÎ ibn Abi Talib (p). Réponds-lui Abû HASSAN ».*

*- L’IMÂM ALÎ (p) : « C’est la terre de la mer, que DIEU Le Très Haut a fendu pour MOÏSE, afin qu’il puisse traverser avec sa communauté.*

*- Le soleil s’y est levé une seule heure, puis la mer s’est refermée sur PHARAON, et ses soldats ».*

*- L’évêque : « Tu dis vrai, toi le jeune chevalier de ta tribu, et son seigneur.*

*- Parle-moi de ce qui appartient aux GENS de ce monde, ils en prennent ce qu’ils veulent, sans que son contenu n’en soit diminué, mais plutôt il augmente ».*
*
*- L’IMÂM ALÎ (p) : « Ce sont le CORAN, et les SCIENCES ».*

*- L’évêque : « Parle-moi du premier Messager que DIEU Le Très Haut a envoyé, mais qui n’était ni un HUMAIN ni un DJINN ».*

*- L’IMÂM ALÎ (p) : « C’est le CORBEAU que DIEU  Le Très Haut a envoyé, lorsque CAÏN a tué son frère ABEL.*

*- Il est resté PERPLEXE, ne sachant que faire de lui, à ce moment DIEU envoya un CORBEAU  fouiller la terre, afin de lui faire voir comment ensevelir le CADAVRE de son frère ».*

*- L’évêque : « Tu dis vrai jeune homme, il reste une question que je voudrai poser à celui-là (Il a désigné avec son doigt, Omar). Ô, Omar, dis-moi où est DIEU » ??*

*- Omar est entré dans une COLÈRE noire, et n’a pas sû répondre.*

*- L’IMÂM ALÎ (p) s’est tourné vers lui, et il lui a dit : « Ne te fâche pas ô, Père de Hafsa, pour qu’il ne puisse pas dire, que tu es incapable de répondre ».*

*- Omar : « Réponds-lui toi ô, Père de Hassan ».*

*- L’IMÂM ALÎ (p) : « Un Jour, j’étais chez le Messager de DIEU (P), lorsqu’un ANGE est venu le voir, et l’a salué. Il lui a rendu les salutations, et il lui a dit : « Où étais-tu ? »*

*- L’ANGE a répondu : « Chez mon SEIGNEUR, au-dessus des SEPT CIEUX ».*

*- Puis, un autre ANGE est arrivé, il  lui a demandé : « Où étais-tu ? »*

*- L’ANGE a dit : « Chez mon SEIGNEUR, dans les tréfonds de la SEPTIÈME TERRE ».*

*- Puis, un troisième ANGE est arrivé, à qui il a demandé : « Où étais-tu ? »*

*- Il a dit : « J’étais chez mon SEIGNEUR, là où le SOLEIL se lève ».*

*- Puis, un autre ANGE est arrivé, à qui il a demandé : « Où étais-tu ? »*

*- Et il a répondu : « J’étais chez mon SEIGNEUR là où le soleil se couche ».*

*- Car aucun ENDROIT n’est dépourvu de DIEU, IL n’est dans aucune chose, ni sur aucune chose, et IL ne vient d’aucune chose.*

*- Son TRÔNE couvre les CIEUX et la TERRE, rien ne LUI est semblable, et IL est CELUI qui Entend, et CELUI qui Observe.*

*- Rien ne peut LUI être caché, fût-ce du poids d’un atome, ni de plus GRAND, ou de plus PETIT (que l’atome).*

*- IL sait ce qui est dans les CIEUX,*
*et ce qui est sur la TERRE, point d’entretiens secrets à TROIS, dont Il ne soit le QUATRIÈME, à CINQ  dont Il ne soit le SIXIÈME, à moins ou plus,*
*où que ce soit, qu’IL est avec eux ».*

*- Lorsque l’évêque a entendu ces paroles, il a dit à l’IMÂM ALÎ (p) :*
*« Tends ta main, j’atteste qu’il n y a de Divinité que DIEU, que Mohammed est le Messager de DIEU, et que tu es Le lieutenant de DIEU sur SA TERRE, et Le LÉGATAIRE de SON MESSAGER (P).*
 
*À suivre ..*

- Ibn Sa'd et d'autres rapportent d'Ibn Tofayl, que 'Alî a dit: «Interrogez-moi sur le Coran, car il n'y a pas un verset dont je ne sache pas s'il a été révélé la nuit ou le jour, dans les plaines ou sur les montagnes».*
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*- Al-Tirmithî et al-Hâkim rapportent de 'Alî que le Prophète a dit: «Je suis la Cité du Savoir et 'Alî en est la Porte».*
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*- Muslim rapporte que 'Alî a dit: «Par Celui qui a fendu les graines et créé l'âme, le Prophète m'a promis que ne m'aimera qu'un vrai Croyant et que ne me détestera qu'un hypocrite».*
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*- Al-Tirmithî rapporte qu'Abû Sa'id al-Khudrî a dit: «Nous avions l'habitude de reconnaître les hypocrites à leur haine pour 'Alî».*
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*- Al-Tabarânî, citant le témoignage d'Om Salma, rapporte que le Prophète a dit: «Celui qui aime 'Alî m'aura aimé et celui qui déteste 'Alî m'aura détesté, et celui qui m'aura détesté aura détesté le Seigneur»*.
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*- Abû Ya'lâ et al-Bazzâr, citant Sa'd Ibn Abî Waqqâç, rapportent que le Messager de Dieu (P) a dit: «Celui qui injurie 'Alî, m'injurie aussi».*
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*- Ahmad rapporte, et al-Hâkim le confirme, qu'Om Salma a dit: J'ai entendu le Messager de Dieu dire: «Celui qui injurie 'Alî, m'injurie aussi».*
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*- Al-Tabarânî rapporte dans "Al-Awsat" qu'Ibn 'Abbâs a dit: «'Alî possédait dix-huit qualités éminentes qui n'étaient communes à aucun autre de ce peuple»*.
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*- Abû Ya'lâ rapporte qu'Abû Horayrah a relaté que 'Omar Ibn al-Khattâb avait dit: «'Alî a été doté de trois choses dont si je ne possédais qu'une seule, elle me serait plus précieuse que si on m'avait donné des chameaux de haute race». Lorsqu'on lui demanda quelles étaient ces trois choses, il répondit: «Son mariage avec Fâtimah, la fille du Prophète, son autorisation de rester à la mosquée dans le cas où cela me l'est interdit, et le fait d'avoir porté l'Etendard le jour de Khaybar».*
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*- Les deux Cheikhs (A. Bokhârî et Muslim), se référant à Sa'd Ibn Abî Waqqâç, rapportent que le Messager de Dieu, ayant décidé de laisser derrière lui 'Alî Ibn Abî Tâlib comme son Lieutenant pendant l'expédition de Tabûk, 'Alî lui dit: «Ô Messager de Dieu! Me laisses-tu derrière, parmi les femmes et les enfants?». Le Prophète répondit: «N'es-tu pas content d'être à moi ce qu'Aaron avait été à Moïse, à cette différence près qu'il n'y aura pas de Prophète après moi?»*
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*- Selon Sahl Ibn Sa'd, le Messager de Dieu dit, le jour de Khaybar: «Je confierai sûrement l'Etendard, demain, à un homme entre les mains duquel le Seigneur accordera la victoire, un homme qui aime Dieu et Son Prophète et que Dieu et Son Prophète aiment». Les gens passèrent la nuit à s'interroger sur l'identité de celui d'entre eux à qui l'Etendard serait confié. Une fois que l'aube se fut levée, ils se hâtèrent chez le Prophète, chacun d'eux espérant être l'heureux élu.*
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*«Où est 'Alî le fils d'Abû Tâlib?» demanda-t-il. Ils lui dirent: «Il souffre d'un mal aux yeux». Il dit: «Faites-le venir». Ils l'amenèrent et le Messager de Dieu projeta un peu de sa salive sur ses yeux et pria pour lui. 'Alî fut rétabli parfaitement, comme s'il ne souffrait de rien, et le Prophète lui remit l'Etendard.*
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*- Citant Sa'd Ibn Abî Waqqâç, Muslim relate que lorsque le verset: «Venez! Appelons nos fils et vos fils, nos femmes et vos femmes, vos propres personne et nos propres personne (انفسکم) etc...» (Sourate Âle 'Imran, verset 61) fut révélé, le* *Messager de Dieu convoqua 'Alî, Fâtimah, al-Hassan et al-Hussayn et dit:* *«Ô Mon Dieu! ils sont ma Famille».*
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*- Al-Tirmithî et al-Hâkim confirment, en se référant à Borayda, que le Messager de Dieu dit: «Le Seigneur m'a ordonné l'amour de quatre hommes et m'a déclaré qu'IL les aime». On lui demanda: «Ô Messager de Dieu! Nomme-les». Il répondit: «'Alî en fait partie (il le répéta trois fois), Abû Thârr, al-Miqdâd et Salmân».*
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*Al-Tirmithî, al-Nasâ'î et Ibn Mâjah, citant Habachi Ibn Jonada, ont rapporté que le Messager de Dieu avait dit: «'Alî est de moi et je suis de 'Alî».*

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*- Al-Tabarânî rapporte, dans "Awsat", citant Jâbir Ibn 'Abdullâh, que le Messager de Dieu a dit: «Les gens sont de souches diverses, mais moi et 'Alî, sommes d'une seule souche»*.
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*- Al-Tabarânî rapporte dans "Awsat" et "Çaghîr" qu'Om Salama a relaté: J'ai entendu le Messager de Dieu dire: «'Alî est avec le Coran et le Coran est avec 'Alî.*
*Ils ne se sépareront pas avant qu'ils arrivent à la fontaine de Kawthar au Paradis»*.
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*- Ibn Sa'd rapporte que 'Alî a dit: «Par Allah, jamais un verset du Coran n'a été révélé sans que je vois maintenant ce qu'il a révélé et à propos de qui il a été révélé, car mon Seigneur m'a doté d'un coeur sage et d'une langue éloquente».*
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*-Abûl-Qâcim al-Zajjâjî relate dans ses "Dictées" que 'Alî travailla sur les principes de la langue arabe, "La Grammaire de la Langue Arabe".*

Quelle est la décision juridique de la prière et le jeûne de la personne qui ne suit pas un Mardji ou encore Mujtahid❓*

*Reponse:*

*Salam et merci pour avoir communiqué avec nous.*
*Ce que vous devriez faire dès à présent est de suivre un Mardji (autorité jurisprudentielle) qui soit le plus savant,et d'accomplir vos actes et devoirs selon ses fatwa(avis juridiques).* *Si le mujtahid ou Mardji que vous choisirez et suivrez approuve vos actions passées, alors dans ce cas vos actions seront correctes et il n'y aura pas de problème.*
*Le Mujtahid ou encore le Mardji, peut être reconnu de trois manières :*

1️⃣  *Par sois même ;Être un savant ,ayant la capacité de reconnaître le Mujtahid.*

2️⃣ *Deux savants justes qui peuvent distinguer le mujtahid et certifier son statut du plus savant à condition que deux autres savants justes soient unanimes avec les deux premiers.*

3️⃣ *Un certain nombre des savants qui peuvent distinguer le mujtahid, et d'après eux,l'on soit certain qu'ils connaissent le mujtahid.*
*S'il est difficile de connaître le* *Mujtahid,l'on doit suivre ou imiter celui dont on pense être le plus savant,mais si l'on a le moindre doute qu'un tel est le plus savant et que l'on sache qu'un autre est plus savant que celui ci,par précaution obligatoire on doit suivre le plus savant des deux.*
*Si plusieurs personnes à son avis sont plus savantes que d'autres et égales les unes aux autres,l'on devrait suivre  l'une d'elles.*
*Les Maradji ou Mujtahid les plus savants actuellement en vie et qui ont été présentés dans la déclaration de l'Association des enseignants du séminaire de Qom(iran) comme des experts pouvant être imités et suivis par le peuple sont :*
*l'ayatollah Khamenei, Makarem Shirazi, Shobiri Zanjani, wahid Khorasani, ainsi que l'ayatollah Sistani et l'ayatollah Safi Golpayegani .*
*À vous de faire le choix*

*اللّهُمَّ صَلِّ عَلَيٰ مُحَمَّدٍ وَآلِ مُحَمًَدٍ*

jeudi, 12 août 2021 10:11

Comment traiter la médisance

Les traitements des méfaits de la langue :*

*Les méfaits de la langue sont si nombreux, de même que ses bienfaits chez les gens de la foi :*

*Éviter les futilités dans nos dires*

*1. Comment traiter la médisance:*

*Il faut une décision ferme pour parvenir à éradiquer cette maladie de la parole surtout quand, entre amis, on se décide de s’en débarrasser. Il faut se sensibiliser quand l’autre le commet.* *L’homme doit aussi se rappeler de l’image négative illustrée par le cas rare.*
*Exemple, en ce qui concerne la médisance, il doit se mettre à la place de celui qui est calomnié. Sera-t-il satisfait d’être à l’image d’un cadavre qui ne sait pas se défendre et qu’un de ses frères mange de sa viande. Il doit réaliser toutes ces punitions qui sont réservées à cet acte.*

*2. L’insolence de la langue :*
*Parmi les pêchés dus à nos langues en dehors de ce que nous avons cité, il y a l’impudicité, les insultes et les accusations mensongères.*
*-L’impudicité : elle consiste à employer des mots impudiques devant les gens, tel que citer le nom du sexe ou des parties honteuses et autres.*
*-L’insulte : c’est le fait de citer l’autre en le qualifiant d’un animal ou en cherchant à l’humilier et à le dénigrer.*
*-Les accusations mensongères : c’est le fait d’accuser les autres de la fornication, le qualifiant de Bâtard ou bien d’un fils de pute.*

*Il est rapporté du Saint prophète (paix sur lui et sa sainte famille) qu’il a dit :*
*Allah a interdit le Paradis à tout insolent, impoli, peu importe ce qu’il dit ou ce qu’on lui reproche. »*

*Il est rapporté que Imam,Moussa al Kazim (paix sur lui) a trouvé deux hommes en train de se disputer, et il leur a dit :*
*« Celui qui a commencé est fautif, il a eu tort d’avoir commencé à mal agir et il endosse aussi tous les péchés de celui qu’il a provoqué aussi longtemps qu’il ne s’excuse pas.*

*Dans un récit :*
*« Abi Abdullah(Imam Jafar as-Sadeq) avait un ami qui lui était très proche et on le voyait souvent avec lui partout. Un jour alors qu’il passait avec son ami chez les cordonniers, l’ami d’Abi Abdullah était accompagné d’un de ses garçons et de sa mère en sa compagnie.* *L’homme s’est retourné pour voir son garçon plus de trois fois derrière lui. La quatrième fois il s’est retourné et a dit : ô fils de…. Où étais-tu ?*
*Abi Abdullah leva sa main puis se tapa le front puis dit : ô, mon Dieu, tu qualifies ta mère, je croyais que tu avais de la piété ?! L’homme répondit : Je te suis dévoué, sa mère est une idolâtre ne sais-tu pas que chaque peuple à son mariage, écarte-toi de moi. On dit depuis ce jour-là on les a plus vus ensemble.*

jeudi, 12 août 2021 10:08

Les deux fils de Muslim ibn Aqil (as)

Les deux fils de Muslim ibn Aqil (as) .*
  (Muséum est le cousin d'Imam Hussein as, tué en martyre, décapité à KOUFA avant la tragédie d'Achoura)

*L'innocence égorgée*
 
*Une petite réflexion en souvenir de leur martyre.*

*-« Laissez-nous partir ! ».*
*-« Nous sommes les fils du Prophète (sawas) ».*
*-"Le Prophète (sawas) te récompensera au jour du jugement ».*
*-« vends-nous au marché .*
*Des supplications mélangées de pleurs innocents ne cessent de sortir de leurs bouches, espérant que son cœur ait pitié d'eux.*
*Mais ce malin, bâtard ne renonça jamais à sa décision de les tuer.* 
*Il les décapita, et jeta les deux cadavres dans la rivière. Puis il emmena les têtes chez ibn Ziyad (La) .*
*La bataille de Karbala a montré des scènes de barbarie qui n'ont pas de pareil tout au long de l'Histoire.*
*Ces malfaiteurs qui ont déclenché la guerre contre l'Imam al-Hussain (as), avaient pour intention de massacrer toute la famille .*
*L'histoire que je raconte démontre fortement cet aspect.  Alors qu'un an avait passé après la bataille de Karbala, le massacre des deux fils de Muslim reste un témoignage oculaire dénonçant ce monde de criminels.* 
 
*Le début …                                                                                 
*Le jour de Achoura, après le martyre de l'Imam Hussain (as),* *les ennemis s'en prirent aux tentes et commencèrent à piller et à brûler. Les enfants s'enfuirent afin de trouver un abri.*
*Parmi ces enfants, il y avait deux fils de Muslim (as). Ils se sont enfuis dans le désert sans personne pour les guider. Effrayés, fatigués, ils ne surent pas où se diriger, jusqu'à ce qu'un ennemi les capture pour les amener  à Ibn Ziyad (la). Celui-ci ordonna de les mettre en prison.*
*Ils y restèrent un an entier, jusqu'à ce qu'un autre garde  se substitue au premier. Étonné de les voir dans cet état pitoyable, ce garde  les interrogea sur leur situation. Quand il en fut informé, il leur promit de les faire s'enfuir de la prison.*
*Il tint sa promesse et, en pleine nuit, les libéra.* *Ils longèrent le bord de la rivière de* *l'Euphrate .*
*La rencontre ….*
 
*Après une nuit très fatigante, ils trouvèrent une maison et s'endormirent sur le seuil de l'entrée. Une femme sortit de la maison et les trouva dans cet état déplorable. Après avoir écouté leur histoire, elle pleura et leur promit de les protéger, sans savoir ce que le destin leur réservait.*
*Un peu plus tôt,  quand Ibn Ziyad (la) fut informé de leur évasion, il offrit un prix à quiconque les capturait. Parmi les criminels qui se sont mis à les chercher, il y avait al-Harith al-Hamdani, (la)  tellement soucieux de ce prix, qu'il espérait les trouver très vite . La femme les hébergea dans l'une des chambres de la maison. Elle les honora et attendit l'arrivée de son mari afin de lui raconter cette histoire. Une heure plus tard, ce malfaiteur arriva à la maison très accablé après une longue journée de recherche. Sa femme, après l'avoir servi, lui demanda la raison de sa fatigue : « pourquoi es-tu si fatigué ?»  il lui répondit : «  deux fils de Muslim (as) se sont enfuis de la prison et ibn Ziyad (la) a offert un prix à quiconque les trouverait » . Étonnée d'entendre ses propos, elle lui dit : « deux petits-fils qui sont maintenant effrayés. Au lieu de les rechercher et de les remettre en prison , tu devrais, quand tu les trouveras, les protéger et recevoir la récompense de la part du Messager d'Allah (sawas). Il te rétribuera au jour du jugement. Très énervé, ce maudit commença à insulter le Messager d'Allah,  disant que le prix d'ibn Ziyad est meilleur que celui du Messager d'Allah. Désespérée de ce débat , elle le quitta, attendant le lever de soleil afin de les poursuivre .*
*Le père en songe*
 
*L'un des deux fils se réveilla effrayé en disant à son frère : « j'ai vu mon père en songe me dire que cette nuit est la dernière de notre vie ».*
*Ils commencèrent à échanger des paroles.* *Faisant du bruit , ce maudit  entendit une voix dans sa maison et   interrogea sa femme : « qu'est-ce qu'il y a dedans ?»  Elle dit : « rien du tout » .*
*Peu de temps après, il entendit la même voix, mais cette fois-ci il frappa à la porte de la chambre où ils étaient . Il interrogea : «  qui est dedans ? » .* *L'un des deux fils lui répondit : «  Qui es-tu ?» . Il répondit : « je suis le maître de la maison ». Ils dirent : « les louanges appartiennent à Allah, maintenant nous serons bien hébergés. Nous sommes les fils de Muslim (as) » . Lorsque  ce maudit entendit cela, il força la porte en disant :*
*-« malheur à vous .*
*Je vous cherche partout alors que vous êtes chez moi ».*
*Puis il les traîna avec l'intention de les égorger.* *Quand sa femme vit cette cruauté, elle lui demanda de les libérer, mais il insista pour ne pas le faire. Ils tombèrent martyrs à côté de l'Euphrate et les deux cadavres se croisèrent sur l'eau dans une scène tragique.*

*Jaafar Sadeq* 

Elle est de deux raka ’ats et réciter, pour chaque raka'al, al-Hamd (I) 1 fois et Le Culte Pur (CXII) 12 fois.*   

Et son invocation est*

*إِلَهِي خَشَعَتِ الْأَصْوَاتُ لَكَ، وَ ضَلَّتِ الْأَحْلامُ فِيكَ*
*Dieu, les voix se baissent devant Toi, les rêves disparaissent en Toi,*
*وَ وَجِلَ كُلُّ شَيْ ءٍ مِنْكَ، وَ هَرَبَ كُلُّ شَيْ ءٍ إِلَيْكَ، وَ ضَاقَتِ الْأَشْيَاءُ دُونَكَ، وَ مَلَأَ كُلَّ شَيْ ءٍ نُورُكَ،*
*Toute chose Te craint, toute chose s'enfuit vers Toi, les choses deviennent étroites sans Toi, Ta Lumière a rempli toute chose,*
*فَأَنْتَ الرَّفِيعُ فِي جَلالِكَ، وَ أَنْتَ الْبَهِيُّ فِي جَمَالِكَ، وَ أَنْتَ الْعَظِيمُ فِي قُدْرَتِكَ، وَ أَنْتَ الَّذِي لا يَئُودُكَ شَيْ ءٌ،*
*Car Tu es l’Elevé dans Ta Majesté, Tu es la Splendeur dans Ta Beauté, Tu es le Grandiose dans Ta Puissance, Tu es Celui que rien ne fatigue !*
*يَا مُنْزِلَ نِعْمَتِي، يَا مُفَرِّجَ كُرْبَتِي، وَ يَا قَاضِيَ حَاجَتِي*
*_Ô Celui qui fait descendre mes bienfaits, ô Celui qui soulage mon affliction, ô Celui qui satisfait mon besoin,*
*أَعْطِنِي مَسْأَلَتِي بِلا إِلَهَ إِلّا أَنْتَ*
*Donne-moi ce que je Te demande par [la grâce de ce qu’] il n’y a de Dieu que Toi !*
*آمَنْتُ بِكَ مُخْلِصا لَكَ دِينِي، أَصْبَحْتُ عَلَى عَهْدِكَ وَ وَعْدِكَ مَا اسْتَطَعْتُ،*
*J’ai cru en Toi en Te rendant un culte sincère, je me suis saisi de Ton Engagement et de Ta Promesse en fonction de ce que je peux*

*أَبُوءُ لَكَ بِالنِّعْمَةِ، وَ أَسْتَغْفِرُكَ مِنَ الذُّنُوبِ الَّتِي لا يَغْفِرُهَا غَيْرُكَ،*
*je reconnais que les Bienfaits Te reviennent, et je Te demande pardon pour les péchés que personne, autre que Toi, ne pardonne !*
*يَا مَنْ هُوَ فِي عُلُوِّهِ دَانٍ، وَ فِي دُنُوِّهِ عَالٍ، وَ فِي إِشْرَاقِهِ مُنِيرٌ، وَ فِي سُلْطَانِهِ قَوِيٌّ،*
*-Ô Celui qui dans Son Elévation est Proche, qui dans Sa Proximité est Elevé, qui dans Son Rayonnement est Lumineux et qui dans Son Pouvoir est Fort,*

*صَلِّ عَلَى مُحَمَّدٍ وَ آلِهِ.*
*_Prie sur Mohammed et sur sa famille !*

?Il s’agit d’un événement historique immortel, que les historiens ont relaté, et qui a mis en évidence en autre, le rang de la Famille du Prophète (‘Alî, Fâtimah, al-Hassan et al-Hussayn) aux yeux d’Allah, et sa place sublime dans la Ummah.

?Il a eu lieu lorsqu’une délégation de Chrétiens de Najrân crut pouvoir discuter avec le Prophète sawas, et tenter de le contredire.

?Alors, Allah ordonna à Son Messager, d’appeler ‘Alî, Fâtimah, al-Hassan et al-Hussayn, et de se diriger avec eux vers la vallée, et de demander aux Chrétiens de convoquer leurs fils et leurs femmes et leurs propres personne pour venir avec eux, afin de prier Allah de faire descendre Sa Malédiction sur les menteurs d’entre les deux parties.

?Lorsque le Prophète les [les Chrétiens] appela à l’invocation de l’exécration, l’archevêque de Najrân s’écria : “ O assemblée des Chrétiens ! Je vois des visages par lesquels si Allah voulait déplacer une montagne, Il le pourrait ! N’invoquez pas l’exécration d’Allah, sinon vous périrez et aucun Chrétien ne restera à la surface de la terre jusqu’au Jour du Jugement ! ”

?Sur ce, les Chrétiens dirent au Prophète sawas : “ O Abû-l-Qâsim ! Nous avons décidé de ne pas te provoquer en invocation d’exécration, de t’approuver pour ta Religion, et de rester fidèles à la nôtre. ”

Un jour, alors qu’Imam Musa b. Ja'far (as) marchait, un homme s'approcha de lui
et dit: "Maudits soyez vous et votre père!"
Les compagnons d'Imam Musa b. Ja'far (as) voulaient s'attaquer à l'homme mais l'Imam
dit: "Attendez, attendez, attendez... Laissez-le." Deux jours plus tard, Imam Musa b. Ja'far
(as) dit:
"Comment pensez-vous que nous devrions aborder cet homme?"
Il est important que lorsque nous entendons ces histoires des Ahlulbayt, nous mettons
en oeuvre leurs qualités dans notre vie.
Ils répondirent:
"Imam, nous devrions le punir.... l'attaquer... lui retirer son...
- Non, laissez-moi cet homme, dit-il."
Quelques jours après, l'Imam demanda où se trouvait cet homme et on lui dit qu'il était
dans son jardin. Imam marcha en direction du jardin de cet homme. Lorsqu'il entra dans
le jardin, cet homme le vit et dit:
"Que faites-vous ici? Fils de..."
Imam le regarda et lui dit:
"Où est le mal?
- Vous avez déjà abîmé mon jardin avec vos traces de pas.
- Combien avez-vous dépensé pour ce jardin?
- Cent dinars.
- Combien espérez-vous en tirer?
- Deux cents dinars.
- Tenez! Prenez-les."
Lorsque l'homme compta, il y avait exactement trois cents dinars. L'homme
regarda Imam Musa b. Ja'far (as) et dit:
"Mais voyez comme je vous ai maudits. J'ai maudit Ja'far as-Sadiq et je vous ai maudit.
- Nous, les Ahulbayt, avons été instruits pour inculquer l'akhlaq pas seulement dans la
vie des hommes en général mais dans nos vies aussi. J'aurais pu aisément vous répondre
mais je veux que vous compreniez que l'humanité ne survivra pas si chacun de nous
attaque l'un l'autre comme cela." Les gens l'appelaient ainsi "al-Kadhim."

Source :
LES QUATORZE INFAILLIBLES
Une compilation des discours et sermons du Dr. Sayed Ammar NAKSHAWANI

Dans les dernières années de la vie du Prophète le plus noble (Que le salut de Dieu soit sur lui et sur sa famille), la renommée de l’Islam était répandue dans tous les coins du monde d’alors. En expédiant des lettres aux dirigeants de différents pays et régions, l’Envoyé respecté de l’Islam tâcha se développer. L’une des lettres écrites par l’Envoyé honoré de l’Islam à différentes régions et aux dirigeants de pays, était celle envoyée en dixième année de l’hégire aux chrétiens de Najrān. Dans cette lettre, on lit :

« … Je vous invite à adorer Dieu plutôt que ses serviteurs. Je vous invite à vous soumettre à l’autorité de Dieu plutôt qu’à celle de ses serviteurs. Si vous refusez cette invitation, vous devez acquitter à l’Etat islamique un impôt en échange duquel il protégera vos vies et biens. Si vous refusez encore, je vous déclare la guerre. »

Certains considèrent que le verset 64 de la sourate ‘Ali ‘Imrān fait partie de cette lettre. Dans ce verset, Dieu le Très Haut dit : « Dis : ‘‘Ô vous qui aviez reçu le Livre ! Venez à une parole commune entre vous et nous : n’adorons que Dieu, ne Lui associons rien, ne prenons point les uns les autres des maîtres à la place de Dieu.’’ S’ils tournent le dos [à cette invitation], dites : ‘‘Soyez témoins que nous, nous sommes soumis’’. »

Après avoir reçu la lettre, les chrétiens de Najrān délibérèrent et prirent leur décision ; ils envoyèrent une délégation de leurs notables à Médine pour qu’elle entre en négociation avec l’Envoyé de Dieu (saw). Ibn Hishām écrit à ce propos : « Une délégation des chrétiens de Najrān composée de 60 personnes entra à Médine pour rendre visite au Prophète et négocier avec Sa sacro-sainteté. Parmi elles, il y avait 14 personnes, et parmi ces 14 personnes, il y avait 3 personnes qui avaient la qualité de dirigeants et de notables de leur peuple, et qui étaient respectés parmi les chrétiens de leur temps. L’un d’eux était surnommé « ‘Aqib » et, en ce temps-là, il s’appelait « ‘Abd al-Masīḥ ». L’autre était surnommé « Sayyid » et il s’appelait « ‘Ayham ». Et le troisième était « évêque » et s’appelait « Abū Ḥāritha Ibn al-‘Alqama ».

A propos de la manière dont cette délégation entra à Médine et dont le Prophète (saw) les reçut, Ibn Sa’d écrit comme suit :
« Les chrétiens, revêtus de tuniques de brocart et de soie du Yémen, entrèrent dans la mosquée et accomplirent leur prière cultuelle en s’orientant vers l’ouest. Le Prophète (saw) dit aux musulmans : ‘‘Laissez-les libres.’’ Puis, ils vinrent chez le Prophète dans les mêmes habits. Le Prophète refusa de les recevoir… Le lendemain, ils vinrent en habit de moines et saluèrent. Le Prophète y répondit et les invita à embrasser l’Islam. Ils n’acceptèrent pas, et un long débat s’ensuivit. »

Les chrétiens engagèrent une discussion avec l’Envoyé de Dieu (saw) au sujet de la véracité de leur religion. Les chrétiens de Najrān disaient que Jésus (Que la paix soit sur lui) est Dieu, et un autre groupe parmi eux le considérait comme le fils de Dieu, et le troisième groupe croyait à la Trinité « le Père, le Fils et le Saint-Esprit ». Ibn Hishām écrit à ce propos :
« Les chrétiens dirent au Prophète (saw) : ‘‘Si Jésus (as) n’est pas le fils de Dieu, qui est alors son père ? …’’ Les versets coraniques furent révélés qui présentaient sa création comme celle d’Adam, le Père des hommes. »

Les débats continuèrent entre Les chrétiens de Najrān et le Prophète le plus noble (saw). En s’appuyant sur des arguments précis et des preuves décisives, le Prophète le plus noble (saw) réfutait leurs vains discours et répondait à leurs questions. Pourtant les chrétiens niaient toujours la vérité et insistaient sur leurs fausses croyances. A ce moment-là, le verset 61 de la sourate ‘Ali ‘Imrān fut révélé qui invita les chrétiens de Najrān à la Mubāhala
Il fut dit dans ce verset :
« Faman Ḥājjaka Fīhi Min Ba’di Mā Jā’aka Mina Al-‘Ilmi Faqul Ta’ālaw Nad’u ‘Abnā’anā Wa ‘Abnā’akum Wa Nisā’anā Wa Nisā’akum Wa ‘Anfusanā Wa ‘Anfusakum Thumma Nabtahil Fanaj’al La’nata Allāhi ‘Ala Al-Kādhibīna » (‘Ali ‘Imrān/61).
« Après ce que t’est venu de science [au sujet de Jésus], si quelqu’un dispute [encore] avec toi, dis : ‘‘Venez, appelons nos fils et vos fils, nos femmes et vos femmes, nos propres personnes et les vôtres  , puis faisons une exécration réciproque, appelons la malédiction de Dieu sur les menteurs. »
آل عمران
فَمَنْ حَاجَّكَ فِيهِ مِن بَعْدِ مَا جَاءَكَ مِنَ الْعِلْمِ فَقُلْ تَعَالَوْا نَدْعُ أَبْنَاءَنَا وَأَبْنَاءَكُمْ وَنِسَاءَنَا وَنِسَاءَكُمْ وَأَنفُسَنَا وَأَنفُسَكُمْ ثُمَّ نَبْتَهِلْ فَنَجْعَل لَّعْنَتَ اللَّهِ عَلَى الْكَاذِبِينَ(٦١) 


Le verset de la Mubāhala fut révélé, et Dieu s’adressa au Prophète 
(saw) en lui disant : « A ceux qui te querellent et qui refusent d’accepter la vérité, dis : ‘‘Venez, appelons nos enfants, nos femmes et nous-mêmes. Puis, invoquons Dieu et maudissons les menteurs tout en implorant Dieu. Le groupe qui sera atteint de la malédiction de l’autre, s’avère être dans la fausse voie, et de cette façon , nous mettons fin à ce différend.’’ » 

Quand les délégués des chrétiens de Najrān entendirent la proposition de la Mubāhala de la part du Prophète le plus noble (saw), ils se regardèrent et restèrent interdits. Ils demandèrent un délai pour y réfléchir et délibérer. Quand les chrétiens s’adressèrent à leurs notables et leur demandèrent conseil, l’évêque leur dit : « Demain, voyez, si Mohammad (saw) vient accompagné de sa famille et enfants, évitez la Mubāhala mais s’il vient avec ses Compagnons, faites la Mubāhala, car il n’y pourra rien. »

Selon le verset de la Mubāhala, le Prophète (saw) devait amener avec lui ses enfants, femmes et ceux qui étaient comme sa propre personne. Et ces personnes n’étaient autres que Ḥasan Ibn ‘Alī (as), Ḥusayn Ibn ‘Alī (as), Fāṭima al-Zahrā (as) et ‘Alī Ibn Abī-Ṭālib (as).

Le lendemain matin, le Prophète respecté (saw) vint pour faire la Mubāhala alors qu’il avait pris l’Imam ‘Alī (as) par la main et que l’Imam Ḥasan (as) et l’Imam Ḥusayn (as) marchaient devant eux et Dame Fāṭima (as) les suivait. Les chrétiens vinrent aussi, alors que l’évêque était à leur tête. Quand ils virent arriver le Prophète le plus noble accompagné de ces personnes, ils demandèrent que l’on présente les accompagnants du Prophète. Ils reçurent cette réponse : « Hādhā Ibni ‘Ammahu Wa Zayji Ibnatahu Wa ‘Aḥabba al-Khalqi ‘Ilayhi Wa Hādhāni Ibnā Bintahu Min ‘Alī Wa Hādhihī al-Jārīyahu Bintahu Fāṭima ‘A’aza al-Nāsi ‘Alayhi Wa ‘Aqrabihim ‘ilā Ghalbihī. »
« C’est le cousin et le gendre du Prophète et la personne la plus aimée de lui, et ces deux garçons sont les petits-fils du Prophète, les fils de sa fille et de ‘Alī, et cette femme est Fāṭima, sa fille, qui est la personne la plus chère chez le Prophète saws. »

Quand arriva le jour de la Mubāhala, le Prophète respecté de l’Islam, main dans la main avec l’Imam Ḥasan (as) et l’Imam Ḥusayn (as), et accompagné de Sa sacro-sainteté ‘Alī (as) et Fāṭima al-Zahrā (as), se rendit au lieu convenu pour la Mubāhala. A la vue de cette scène, les chefs des gens de Najrān furent saisis de frayeur. L’un d’eux dit à son entourage : « Par Dieu ! Je vois des visages qui, s’ils prient Dieu pour qu’Il déplace une montagne, Il le fera. » L’un d’eux dit à Abū Ḥāritha : « Approche-toi pour faire la Mubāhala. » Ce dernier répondit : « Je vois, en effet, un homme si décidé à engager dans la Mubāhala que je crains, en vérité, qu’il ne soit sincère, et s’il en est ainsi, même un chrétien ne restera pas vivant sur la terre avant cette année. »

Les chrétiens renoncèrent à la Mubāhala et acceptèrent de faire la paix avec l’Envoyé de Dieu (saw) et de payer l’impôt. Il fut écrit alors un traité de paix selon lequel les chrétiens étaient tenus de payer chaque année 2000 robes, en tant qu’impôt, à l’Etat islamique. Ainsi, les chrétiens de Najrān et leurs parents et alliés seraient les protégés tributaires de Dieu et de son Envoyé. Leurs vies, culte, biens et terres seraient donc en sécurité. Ensuite, les chrétiens demandèrent au Prophète le plus noble (saw) d’envoyer avec eux un gouverneur pour que celui-ci assure l’administration (juge) entre eux. Le Prophète le plus noble (saw) envoya « Abū ‘Ubayda al-Jarrāḥ ». Peu de temps après, ‘Aqib et Sayyid vinrent à Médine et embrassèrent l’Islam. 

L’ordre divin de la Mubāhala fut décrété par Dieu pour que la vérité s’éclaircisse  et que les partisans de la vérité se distinguent de ceux de la fausseté. La Mubāhala entre les chrétiens de Najrān et le Prophète le plus noble (saw) rendit évident la véracité de la religion de l’Islam. Les chrétiens de Najrān, du fait qu’ils s’étaient aperçus de cette véracité, refusèrent de faire la Mubāhala. Par ailleurs, la révélation du verset de la Mubāhala fournit une autre occasion pour que les vertus des Gens de la Maison (as) s’expriment une autre fois par le Coran et que le statut éminent de la Famille immaculée du Prophète fut présenté à l’humanité.

Ensuite, le Prophète (saw) avança et s’assit sur les talons. Abū Ḥāritha, leur évêque, dit : « Je jure par Dieu que cet homme est assis à l’instar des prophètes » ; alors ils ne consentirent pas à la Mubāhala. L’un des notables des chrétiens dit : « Ô Abū Ḥāritha ! Approche-toi et fais la  Mubāhala. » Abū Ḥāritha dit : « Par Dieu ! Je ne ferai pas la Mubāhala car je le vois résolu à faire la Mubāhala et je crains qu’il ne soit sincère, puisqu’en ce cas, je jure par Dieu qu’aucune force ne saura nous protéger. Je vois des visages qui, s’ils prient Dieu pour qu’Il arrache les montagnes de leur place, certes Il les arrachera. Ne faites pas la Mubāhala avec lui sinon vous périrez, et il ne restera même pas un chrétien sur la terre. »

Puis, l’évêque dit au Prophète (saw) : « Ô Abu al-Qāsim ! Nous ne faisons pas la Mubāhala ; mais nous sommes prêts à faire la paix. Fais la paix avec nous. » Le Prophète (saw) fit la paix avec eux sous la condition qu’ils paient deux mille robes, chacune à quarante dirhams, et aussi sous la condition qu’ils prêtent aux musulmans trente cuirasses, trente lances et trente chevaux pour que, si une guerre ou une insurrection se produisaient au Yémen, les musulmans puissent les utiliser. Et l’Envoyé de Dieu (saw) se porta garant du fait que l’on leur rendra intacts les objets empruntés, et ils écrivirent ce traité. Il est relaté que, à cause de cet événement, deux d’entre les notables des chrétiens, nommés ‘Aqib et Sayyid, se convertirent et embrassèrent l’Islam.