
تقي زاده
" Décret Amnesty d'Al-Asad montre le pouvoir du gouvernement syrien ''
Le conseiller principal du commandant en chef des forces armées de l'Iran, division général Hasan Firuzabadi a évalué la mesure dimanche comme un signe du gouvernement de la Syrie.
"Le décret pris par le président syrien Bachar al-Assad pourrait aider à rétablir le calme dans le pays et le retour des personnes déplacées dans leurs foyers," il a prononcé le grade militaire iranien.
Dans son allocution, il a salué le Premier ministre à Damas pour prendre en compte les intérêts des nations dans une situation où les terroristes et leurs alliés cherchent à jouer plus qu'avant tambours de guerre.
"Aujourd'hui, les formes de réconciliation du thème principal dans des positions Syrie et Al Asad confirmer leur point de vue réaliste," dit-il.
En critiquant les politiques partielles du régime saoudien et le système dominant et le soutien qu'ils apportent aux takfiries extrémistes, Firuzabadi dit que les efforts pervers de l'Arabie Saoudite et ses alliés américains pour attiser la guerre terroriste en Irak et la Syrie ne les servent pas.
"Pour soutenir la EIIL takfiri (Daesh, en arabe) groupe et d'autres groupes terroristes est déjà très coûteux et peu d'avantages et Dieu aide les croyants et les forces de résistance musulmanes", a-t-il conclu.
Le président syrien Bachar al-Assad a déclaré mercredi que si les terroristes veulent revenir à une vie normale et de déposer les armes, seront amnistiés.
Beaucoup d'hommes armés ont bénéficié des décrets d’amnistie générale émise par Al-Asad tout au long des années de conflit.
La promesse d'Al-Asad accorder l'amnistie à ses ennemis, il semble que cette fois accompagné par la victoire définitive à Alep, provoquant la perte de tout espoir de terroristes armés et à renforcer sa position dans les bandes de pays.
Abbas lâche la proie pour l'ombre
La rencontre du Président de l'Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, et de la chef du groupuscule terroriste anti-iranien Mojaheddin-e Khalq continue à susciter des réactions au sein des Palestiniens.
Après le Jihad islamique de la Palestine et ses dénonciations, des figures laïques en Palestine s'en sont pris à Abbas pour dénoncer son initiative.
La figure emblématique palestinienne, Mostapha al-Barghouthi, a ainsi critiqué l'initiative de Mahmoud Abbas comme allant à rebours des intérêts palestiniens.
Dans le même sens, l'alliance des forces de la Résistance palestinienne a condamné la récente rencontre, la qualifiant de coup dur pour les relations irano-palestiniennes.
Il a averti que de telles réunions, dictées par l'Arabie saoudite, n'apportent rien à la nation palestinienne qui, à divers moments, a pu bénéficier de l'assistance iranienne. "Au contraire, c'est une démarche qui porterait atteinte à la cause palestinienne", dit l'Alliance.
L'alliance, qui comprend dix partis politiques et factions, réitère qu'elle se considère comme faisant partie de l'axe de la Résistance contre Israël, qui comprend évidemment l'Iran. Samedi, Abbas a rencontré le chef du groupuscule terroriste des Mojaheddin-e Khalgh en France.
L’Organisation terroriste est responsable de nombreux attentats terroristes ayant causé la mort de milliers de personnes en Iran et en Irak.
Le talon d'Achille d'Israël ?
Il y a de graves lacunes au sein du commandement du Front intérieur israélien dans la préparation d'une éventuelle guerre, a indiqué dimanche l'Autorité d’occupation de gestion des urgences.
Le Général Bezalel Treiber, qui dirige l'Autorité d'urgence, a présenté dimanche ses recommandations au ministre israélien des Finances, Moshe Kahlon.
"Pour pallier ces problèmes, un supplément de 500 millions de shekels (130 millions de dollars) par an pour les cinq prochaines années est nécessaire afin de moderniser plusieurs infrastructures stratégiques ainsi que de préparer au mieux les communautés locales à faire face à l’urgence", a-t-il souligné, rapporte le site israélien i24.
A l'heure actuelle, au-delà des fonds inclus dans le budget de la guerre, le gouvernement dépense environ 200 millions de shekels par an, répartis entre le Commandement du front de l'armée et l'autorité d'urgence.
Selon l'Autorité d'urgence, ni les organismes gouvernementaux, ni les autorités locales ne sont prêts à faire face aux besoins des colons dans le cadre d'une guerre prolongée impliquant des missiles de différentes gammes.
Iran/Russie organisent des manoeuvres
Selon le journal russe Isvestia, l'Iran et la Russie négocient en ce moment l'organisation d'exercices militaires conjoints dans le cadre d'un renforcement des coopérations à venir.
"Alors qu'une équipe composée de snipers et de parachutistes iraniens se trouve à l'heure actuelle en Russie pour participer aux 2e Jeux mondiaux militaires ARMI-2016, Téhéran et Moscou négocient la tenue de manœuvres militaires conjointes." Selon le journal, le ministre russe de la Défense, Sergueï Chouïgou, a fait part lors d'une rencontre avec les commandants militaires présent dans ces compétitions de la volonté de la Russie de coopérer plus amplement avec l'Iran.
"Les deux parties n'ont pas encore rendu public le résultat de leurs pourparlers, mais les premières rencontres ont donné lieu à des échanges de vue autour d'une promotion des coopérations militaires, de la tenue de manœuvres conjointes ainsi que d'un échange de vues entre les conseillers", affirme le journal, citant des sources russes.
Le commandant iranien, Vali Madai, qui commande l'équipe iranienne dans les compétitions ARMI-2016, a de son côté reconnu qu'ils existait des potentialités pour élargir les coopérations militaires de part et d'autre.
Selon de nombreux analystes, la crise en Syrie a fait de l'Iran et de la Russie des partenaires militaires.
Remarque sérieuse à l'adresse de l'Agence internationale de l'énergie atomique
Le porte-parole de l'OIEA a fait part de la remarque sérieuse de Téhéran à l'adresse de l'Agence concernant la divulgation des documents confidentiels.
"Nous avons fait des remarques écrites et verbales aux responsables de l'Agence internationale de l'énergie atomique. Certes, ils se déculpabilisent et nous ne jugeons pas nécessaire de les remettre d'avantage en question".
L'agence Associated Press a récemment annoncé avoir accédé à certaines parties d'un accord confidentiel signé entre l'Iran et les 5+1, et en avoir publié certains points.
Le porte-parole de l'Organisation iranienne de l'énergie atomique, Behrouz Kamalvandi a affirmé que la fuite d'informations confidentielles profite d'ailleurs à certaines personnes qui sont capables des pressions sur le gouvernement américain dans le contexte électoral. "Or, le gouvernement américain prétend avoir arrêté le programme nucléaire iranien et réduit l'enrichissement. Les révélations prouvent pourtant que l'Iran sera capable d'ici 10 ans d'avancer avec une vitesse accélérée vers le nucléaire à des fins industrielles."
"Fournir des informations pourrait, d'un certain point de vue, s'avérer dans notre intérêt, mis ça pourrait causer des problèmes à la fois, d'autant plus que certains pays ont l'habitude d'exploiter ces informations et d'exercer les pressions sur la RII, conformément à leurs propres intérêts."

Toujours selon Behrouz Kamalvandi, Téhéran a fait tous ses efforts pour empêcher que ces questions ne se transforment en menace contre les installations ou individus travaillant dans le secteur nucléaire. Le porte-parole de l'OIEA avait fait part précédemment de l'envoi d'une note de protestation à l'Agence viennoise, concernant la divulgation de certaines parties du programme nucléaire iranien. Kamalvandi avait aussi affirmé qu'il faudrait empêcher qu'on fasse antécédent de la révélation des informations confidentielles; "il y a d'autres documents confidentiels dont la publication, de point de vue technique et sécuritaire, pourrait ne pas être dans nos intérêts. C'est pourquoi nous y avons contesté auprès de l'Agence".
Un second coup d'état en vue?
Les médias turcs le rapportaient vendredi soir : la base aérienne Incirlik a été encerclée par les forces de sécurité turques qui ont imposé un couvre feu dans la zone.
Des centaines de militaires turcs, secondés par des unités blindées contrôlent désormais toutes les voies d'accès à la base et empêchent la circulation. Selon certaines sources, cette mesure est prise en prévision d'un second coup d'état.
La base Incirlik abrite le centre de commandement de l'Otan et de l'armée américaine en Turquie. Certaines informations confirment l'implication des dizaines d'avion basés à Incirlik dans la tentative de coup d'état du 15 juillet.
Erdogan vient d'annoncer la fermeture de toutes les académies militaires à partir de samedi 30 juillet. Toujours à partir de cette date, tous les commandants de l'armée sont censés présenter leurs rapports au ministre de la Défense.
Interrogé à l'antenne de "Haber Ay", le Président turc a affirmé avoir pris ces mesures " pour imposer un plus grand contrôle civil à l'armée"
"Une université de Défense nationale remplacera les académies militaires. Nous projetons aussi de présenter au parlement un projet de loi stipulant la formation d'un Renseignement national. Le chef d'Etat majeur va être nommé désormais par le Président de la République".
Erdogan a fait également état de la réduction du nombre des gendarmeries ainsi que de l'optimisation des armements utilisés par l'armée.
Les pays occidentaux dénoncent "la purge menée par Erdogan dans les rangs de l'armée" après la tentative de coup d'état du 15 juillet.
De quoi a peur l'armée israélienne
Le chef d'Etat major de l'armée israélienne, Gadi Eizenkot s'inquiète de la méfiance généralisée envers l'armée et évoque ce qui, selon lui, constitue la plus grande menace pour les forces militaires israéliennes : " les divergences intérieures".
" La plus grande menace sécuritaire qui pèse contre l'armée, ce sont des divergences internes, affirme le général, cité par Al Monitor. Un autre point qui inquiète Eizenkot, c'est la baisse de confiance généralisée envers l'armée qui s'empare de la société israélienne.
Il y a quelques semaines, le chef d'Etat major avait demandé au président de la commission des affaires étrangères et militaires de la Knesset de tenir une réunion urgente autour de la question des relations entre l'opinion publique et l'armée.
Selon Al Monitor, certains membres de la Knesset se sont étonnés de voir la récente réunion de la commission précitée être totalement consacrée à ce genre de problèmes intérieurs au lieu d'être une occasion pour évoquer l'Iran et le Hamas, la Syrie, ou encore le Hezbollah. C'était une réunion qui ne ressemblait en rien aux précédentes.Tout au long de cette réunion, Eizenkot cherchait à impressionner ses interlocuteurs".
Al Monitor relève un autre caractéristique de cette réunion : " A la différence des réunions précédentes qui se tenaient derrière les portes closes, cette réunion là a abouti à un communiqué public. Ce qui prouve que l'armée israélienne est vivement inquiète de la réaction publique à son action"
L'Iran, en pole position des destinations touristiques au Moyen-Orient
Le nombre des voyages touristiques en Iran a doublé, surtout après l'accord nucléaire. Les Allemands, les Italiens et les Français figurent en tête du classement des férus de voyage en Iran.
Ebrahim Pourfaraj, directeur de l'association des guides touristiques en Iran, s'est réjoui de la hausse de 50 pourcent des voyages organisés des touristes étrangers en Iran, après l'accord historique sur le nucléaire iranien.
"Sans compter le nombre des pèlerins touristes, la majorité des voyageurs viennent d'Europe. Ils sont majoritairement allemands, italiens et français", a-t-il indiqué.
Pour compenser les lacunes notamment en matière d'hébergement, des projets à court terme ont vu le jour comme le lancement des trains VIP en provenance d'Europe vers l'Iran.
Huit trains de luxe, équipés à l'instar d'un hôtel 5 étoiles, ont déjà traversé plusieurs villes touristiques iraniennes.
Le développement du tourisme sportif est aussi un des atouts de l'Iran qui n'a pas été encore bien exploité: "Durant deux périodes, les championnats de rally dans le désert de Lout ont été merveilleusement bien accueillis. 78 automobiles étrangères y ont pris part. Tous les touristes s'accordaient pour dire que l'Iran est une destination touristique extraordinaire, mais le pays manque d'infrastructures d'accueil et de logement", a poursuivi M. Pourfaraj.

Selon les statistiques officielles rapportées par l'IRNA, 5.2 millions de touristes se sont rendus en Iran en 2015.
Revenu en force sur la scène internationale depuis l'accord nucléaire avec les grandes puissances mondiales, le gouvernement iranien prévoit d'accueillir 20 millions de voyageurs étrangers d'ici 2025.
Al-Jubeir bat des pieds et des mains: des sous-marins lanceurs de missiles russes dans les eaux de l'Arabie saoudite.
Suite aux informations divulguées par le ministère saoudien de la Défense, Mohammad ben Salman est la personne qui a informé al-Jubeir de l'ingérence progressive de la Russie dans la guerre au Yémen.
Un activiste saoudien a posté un tweet annonçant le déploiement des sous-marins lanceurs de missiles russes dans les eaux de l'Arabie saoudite pour observer la situation du Yémen en proie à une guerre incessante.
M. Modjtahed, connu pour dévoiler les secrets d'Etat du régime saoudien, serait membre de la famille royale. Il a expliqué pourquoi al-Jubeir battait des pieds et des mains pour imposer sa surprenante proposition à la Russie: "Ce qui a poussé le ministre saoudien des Affaires étrangères a proposé à Moscou un morceau des parts du Moyen-Orient, était qu'il détenait des informations précises sur l'ingérence de la Russie au Yémen."
Le 23 juillet dernier, al-Jubeir avait proposé à Moscou de rompre ses relations avec la Syrie en échange de l'ouverture des marchés économiques des pétromonarchies du golfe Persique, et de devenir ainsi encore plus puissant que l'ex-union soviétique. "Avant qu'il ne soit trop tard, la Russie devrait accepter de négocier avec la plus grande pétromonarchies du golfe (Persique). Mais la condition sine qua non sera qu'elle arrête de soutenir Bachar Assad", avait-il déclaré.
Dans une allocution télévisée, hier 29 juillet, Seyed Hassan Nasrallah, le secrétaire général du Hezbollah libanais, a affirmé que cette proposition d'al-Jubeir était aberrante: "C'est une vraie plaisanterie !", a-t-il lancé.
Appel à l'envoi d'article à la Conférence Internationale sur le Saint Coran
Selon les relations publiques de l'Organisation iranienne des Activités Coraniques des Universitaires, Hamid Saber Farzam, secrétaire de la 6e édition des compétitions coraniques internationales des étudiants musulmans a fait état de la tenue d'une conférence internationale sur les études interdisciplinaires du Saint Coran, ajoutant : "Cette conférence se tiendra en marge des compétitions internationales du Saint Coran des étudiants musulmans qui auront lieu au mois de janvier 2017 à Mashhad."
Faisant allusion aux objectifs de cette conférence, M. Farzam a expliqué : "La présentation des points de vue scientifiques en profitant des concepts coraniques, le développement et la promotion des recherches interdisciplinaires dans le domaine du Saint Coran, l'épanouissement des professeurs et des étudiants au niveau du savoir et du comportement et la réflexion dans le Saint Coran comptent parmi les objectifs de la Conférence Internationale sur le Saint Coran."
Le Secrétaire des compétitions internationales du Saint Coran des étudiants musulmans a précisé : "Cette conférence sera composée de deux parties : dans la partie "Fondements des études interdisciplinaires du Saint Coran", on traite les fondements, les méthodologies et les approches généraux liés aux études interdisciplinaires du Saint Coran. Dans la partie "Coran et Santé", les thèmes interdisciplinaires liés au Coran et à la santé seront abordés de manière spécialisée."
Présentant en détail les axes des articles dans les différentes parties de cette conférence, il a souligné : "Les thèmes abordés dans la partie "Fondements des études interdisciplinaires du Saint Coran", seront le statut quo, la nature et le pourquoi, la nécessité, la possibilité, la qualité, le sens, les fondements, les dimensions, les traits caractéristiques et la méthodologie des études interdisciplinaires du Saint Coran et on examinera les différents points de vue liés au Saint Coran en relation avec les savoirs humains, le rôle du Coran dans l'évolution des sciences, l'apparition de nouvelles idées et les miracles coraniques à la lumière des études interdisciplinaires du Saint Coran."
Saber Farzam a ajouté : "Dans la partie "Coran et Santé", on examinera les effets des enseignements théoriques et pratiques du Saint Coran dans les différentes dimensions de la santé, on définira les critères de la santé dans les différentes dimensions (corporelle, psychologique et sociale), du point de vue du Saint Coran, et les vides théoriques dans les études interdisciplinaires liées au Coran et à la santé."
A rappeler que les volontaires peuvent envoyer leurs articles jusqu'au 20 novembre 2016. Pour plus de renseignement, les volontaires sont priés à se référer au site www.muslimstudents.ir/pazhohesh ou contacter le numéro 021-66488557.