تقي زاده

تقي زاده

Le président turc Recep Tayyip Erdogan a annoncé samedi vouloir contrôler directement les services de renseignements et les chefs d'état-major de l'armée, renforçant encore son pouvoir deux semaines après un putsch raté. Il va également fermer les écoles militaires.
"Nous allons introduire une petite réforme constitutionnelle (au Parlement) ", a-t-il déclaré sur la chaîne de télévision A-Haber. Pour être adopté, le texte devra recueillir une majorité des deux tiers, obligeant le gouvernement islamo-conservateur de l'AKP à avoir besoin le soutien de certains partis d'opposition.


Deux de ces derniers ont rencontré M. Erdogan il y a quelques jours. Ils s'étaient dit prêts, selon le premier ministre Binali Yildirim, à travailler sur un changement de la constitution.


Une université pour l'armée
Le président turc a par ailleurs annoncé samedi son intention de fermer toutes les écoles militaires et de les remplacer par une université nationale chargée de former les forces armées.


Ces déclarations interviennent alors qu'Ankara a procédé cette semaine à un important remaniement de l'armée, dont près de la moitié des généraux (149) ont été limogés après la tentative de coup d'État militaire de la nuit du 15 au 16 juillet.


Une petite partie des militaires, dont de hauts gradés, s'était emparée de chars, d'avions de chasse et d'hélicoptères pour renverser le pouvoir, semant la panique dans les rues des grandes villes. Environ 270 personnes avaient trouvé la mort.


Instauré peu après l'état d'urgence pourrait être prolongé, a déclaré M. Erdogan. Depuis le 15 juillet, 18'699 personnes ont été placées en garde à vue et 10'137 d'entre elles ont été inculpées et placées en détention préventive.


Ankara accuse le prédicateur en exil aux Etats-Unis, Fethullah Gülen, et les partisans de son mouvement, qualifiés de "terroristes", d'avoir organisé le coup d'Etat manqué.
Le candidat républicain à la présidentielle aux Etats-Unis, Donald Trump, s'en est pris violemment samedi au père d'un soldat américain musulman tué en Irak et qui avait étrillé le milliardaire lors de la convention démocrate d'investiture de Hillary Clinton.
Khizr Khan, un avocat dont le fils Humayun était capitaine de l'armée de Terre et est mort au combat en 2004 en Irak, avait lancé jeudi un vibrant plaidoyer en faveur de Mme Clinton en dénonçant les propos de campagne anti-musulmans et anti-immigrés de M. Trump.

Vous n'avez rien sacrifié, vous n'avez perdu personne, avait lancé M. Khan à l'adresse du candidat républicain, sous les USA, USA! scandés par la convention du parti démocrate réunie cette semaine à Philadelphie (Pennsylvanie, est).

Donald Trump passe son temps à salir la réputation des musulmans. Il manque de respect à d'autres minorités: les femmes, les juges, et même les responsables de son propre parti. Il aime construire des murs et veut nous bannir de ce pays, avait-il accusé.

La courte intervention de Khizr Khan, qui a émigré avec son épouse du Pakistan il y a plusieurs décennies et a depuis été naturalisé, fut l'une des plus mémorables de la convention.

L'intéressé a sèchement répliqué, selon des extraits publiés samedi d'une interview qui doit être diffusée dimanche sur la chaîne ABC.

Qui a écrit ça? Ce sont les plumes d'Hillary qui ont rédigé ça?, s'interroge le candidat républicain à la Maison Blanche.

Et M. Trump se vante ensuite d'avoir fait beaucoup de sacrifices.

Je travaille très, très dur. J'ai créé des milliers et des milliers d'emplois, des dizaines de milliers d'emplois, j'ai construit de grandes structures, j'ai eu un très grand succès. Je crois que j'en ai fait beaucoup, se targue encore l'homme d'affaires.

Il s'en est aussi pris à la mère du soldat, qui était restée silencieuse à côté de son mari lors son intervention.

Si vous regardez sa femme, elle se tenait debout là-bas, elle n'avait rien à dire. Elle n'avait probablement pas le droit de dire quoi que ce soit, a dit M. Trump sur ABC.

Hillary Clinton a réagi samedi par communiqué pour défendre la mère, Ghazala Khan.

J'ai été très émue de voir Ghazala Khan se tenir courageusement et dignement sur la scène en soutien à son fils jeudi soir, a-t-elle déclaré.

Tous les Américains doivent soutenir les Khan et toutes les familles qui ont perdu des enfants morts au service de leur pays, a-t-elle ajouté, sans citer Donald Trump.
dimanche, 31 juillet 2016 08:57

Gravure des noms divins sur la pierre

La galerie « Fanus » du centre culturel « Razi » expose du 24 juillet au 5 aout 2016, 18 œuvres de gravures sur pierre et métal, de Majid Rezazadeh, un artiste originaire de Machhad.
Au sujet de cette exposition, Majid Rezazadeh a déclaré : « Je travaille dans le domaine de la gravure sur cuivre et sur métal, depuis vingt ans. L’objectif des cette exposition est de présenter cet art qui malheureusement n’est pas assez connu. La gravure sur pierre date de milliers d’année dans notre pays, comme le montrent les vestiges historiques et les gravures dans les sites religieux et islamiques. Le danger qui menace cet art est l’importation d’appareils de gravure chinois qui ôtent au travail sa valeur artisanale. Je choisis souvent des thèmes coraniques, des noms divins ou des versets, qui apportent à l’œuvre une profondeur et une beauté exceptionnelles ».
Hasan Sinapour, professeur de 45 ans, a déclaré que cette exposition était vraiment exceptionnelle et que le Coran a toujours été une source d’inspiration pour les artistes iraniens.
Chamchid Zekri, un autre visiteur de cette exposition, a déclaré que les gravures sur pierres des noms divins étaient magnifiques et qu’il souhaitait que les responsables soutiennent ces arts et encouragent les jeunes qui travaillent dans ce domaine.
« L’Iran a une histoire de plusieurs milliers d’années, pourquoi dans ce pays où l’art a toujours existé, les arts occidentaux doivent-ils connaitre un tel développement, et les arts traditionnels être l’objet d’une telle négligence ? »,  a-t-il dit.
Gravure des noms divins sur la pierre

Gravure des noms divins sur la pierre

Gravure des noms divins sur la pierre

L'Iran est prêt à coopérer avec le Nigeria dans sa lutte contre Boko Haram et autres groupes terroristes.

Mohamad Javad Zarif a rencontré lundi le Président nigérian, Mohamad Buhari, au palais présidentiel à Abuja. Le ministre des AE a dit que les terroristes sont les ennemis des deux peuples nigérian et iranien.

Le président Buhari a évoqué de son côté le rôle constructif de l'Iran au sein de la communauté internationale. Pour M. Buhari, les progès économiques et techniques réalisés par l'Iran, dont ceux liés au nucléaire, sont impressionnants. Zarif et Buhari ont souligné aussi l'importance des relations économiques Téhéran-Abuja.

Une délégation d'industriels accompagne Zarif dans sa tournée ouest-africaine qui le conduira au Ghana, en Guinée et au Mali.

"Renforts militaires, y compris les membres de l'armée et de la police fédérale et les réservoirs ont atteint les environs de Al-Khalidiya, à environ 20 kilomètres à l'est de Ramadi", a déclaré jeudi le président du Conseil de gouvernement de ce quartier Ali Dawood a également déclaré que ces forces vont éclater prochainement à Al-Khalidiya.

Pendant ce temps, le gouverneur de la province centrale de Sala al-Din, Ahmad al-Jaburi, a annoncé jeudi qu'il a atteint zéro heure pour libérer le EIIL (Daesh, en arabe) Al-Sharqat.

"Déjà, ils manquent quelques heures pour vaincre EIIL dans Al-Sharqat. Les forces de sécurité, Al-Hashad al-Shabi et des combattants tribaux vous préparent à libérer ce quartier et de ses habitants, qui ont été prisonniers de la peur et de la faim ", a-t-il dit.

Il a également signalé l'évacuation de quelque 600 familles dans ce domaine et a demandé l'aide internationale humanitaire et de fournir un soutien alimentaire pour les organisations déplacées.

Au cours des dernières semaines, Daesh a subi d'importants revers sur le champ de bataille, le cas le plus récent, la récupération de la base aérienne stratégique d'Al-Qayyarah dans le sud de Mossoul (nord) et la libération de Falloujah, bastion plus importante EIIL situé à seulement 60 kilomètres à l'ouest de Bagdad.

Lors d’une rencontre à l’Elysée avec le président français François Hollande, les représentants de différentes religions ont fait par de  leur inquiétude quant à la sécurité de leurs lieux de culte.

Le président français François Hollande a reçu ce mercredi à l'Elysée les représentants des différentes religions.

Cette rencontre a eu lieu un jour après l’attentat perpétré à Saint Étienne-du-Rouvray (Seine-Maritime) dans une église, revendiqué par Daech.

Catholique, orthodoxe, musulmane, et juifs, les représentants de différents cultes ont appelé à l'unité et la solidarité contre le terrorisme.

Mardi, deux assaillants armés de couteaux ont fait irruption dans une église dans la ville de San-Etian-du-Rouvre, tuant un prêtre de 86 ans.

L'un des assaillants a été  formellement identifié comme étant Adel Kermiche qui avait été arrêté en Mars 2015 en Allemagne. Il avait essayé de rejoindre les rangs de Daech en Syrie. L'identification du second assaillant est toujours en cours. 

mercredi, 27 juillet 2016 16:20

Deux officiers de l'Otan arrêtés en Turquie

Ankara vient d'arrêter deux commandants militaires d'origine turque de l'Otan. Selon CNN turc, il s'agit de Jahed Bagher, commandant du contingent turc de l'Otan en Afghanistan et du général Sener Topuc, chargé de formation militaire et d'aide médicale de ce même contingent.

Les deux haut gradés avaient l'intention de fuir à Dubai pour se metre à l'abri des poursuites judiciaires après la tentative de coup d'état. C'est à la demande d'Ankara que les deux généraux ont été arrêtés aux Emirats. 

Alors que l’armée irakienne lance des attaques d’envergure pour récupérer la ville de Mossoul située dans la province de Ninive, Daech force les chefs tribaux de cette cette province à lui prêter allégeance.

Et c’est ainsi qu’hier, les leaders tribaux de Kabiba vivant à l’ouest de la ville de Mossoul ont prêté au cours d’une cérémonie faite « en leur honneur », allégeance à Abu Bakr al-Baghdadi.

Ces derniers jours, d’autres zones assiégées par Daech dans les provinces d’al-Anbar et de Salahuddin ont également été le théâtre de cérémonies identiques.

Il semblerait qu’avec le rapprochement des forces irakiennes des portes de Mossoul, Daech veuille éviter que les forces tribales prêtent main forte à l’armée irakienne.

La province de Ninive est tombée aux mains de Daech en 2014. 

vendredi, 22 juillet 2016 14:16

Les drones américains tuent les civils

Une Kenyane de neuf ans fermait tranquillement son étal, contente d'avoir vendu toutes ses crêpes pour la journée. Elle ne savait pas qu'elle serait brutalement tuée la seconde suivante, ensemble avec plusieurs terroristes somaliens présents dans la maison derrière.
 
date de publication : Friday 22 July 2016 13:57
Code d'article: 239077
 
Les drones américains tuent les civils
 
Cette scène cauchemardesque, issue du long métrage de 2015 "Eye in the Sky" (Les yeux dans le ciel), représente un scénario de la vie commune pour de nombreux civils dans des pays comme le Pakistan, le Yémen et la Somalie.

Le Bureau du journalisme d'investigation, une ONG basée à Londres, a récemment rapporté que les Etats-Unis ont lancé 424 attaques de drones au Pakistan seul depuis 2004, tuant 424 à 966 civils, dont environ 200 enfants. Selon son calcul, les drones américains ont tué 492 à 1.100 civils au Pakistan et dans d'autres pays depuis 2002.

Toutefois, les politiciens de la Maison Blanche semblent plus intéressés par les scores politiques que par les "dommages collatéraux", à savoir la perte de vies civiles.

UN BILAN SOUS-ESTIME DE PERTES HUMAINES
Les drones se sont développés à partir d'un projet de l'Agence centrale du renseignement (CIA) en une puissance aérienne de plus en plus forte pour les Etats-Unis. Ils ont été utilisés dans plusieurs centaines d'opérations dans au moins neuf pays, et sont plus efficaces que les forces militaires sur le terrain, grâce à leur capacité de "ciblage d'une précision extraordinaire", selon Washington.

La plus récente frappe de drone, dont le président Barack Obama s'est réjoui, est l'assassinat ciblé du 21 mai du chef des talibans afghans, le mollah Akthar Mansour.

Bien que les Américains valorisent une guerre antiterroriste, les victimes et leurs familles ne ressentent certainement pas la même chose.

Le chauffeur pakistanais Mohammad Azam, tué en même temps que le mollah Mansour en mai, a laissé derrière lui une mère aveugle, un frère handicapé et quatre enfants âgés de moins de dix ans qui doivent être élevés par sa femme seule.

Les chiffres publiés récemment par la Maison Blanche montrent qu'un total de 473 frappes aériennes, dont la plupart lancées par des drones, ont tué de 64 à 116 civils entre 2009 et 2015 au Pakistan, en Libye, au Yémen, en Somalie et en Afrique du Nord où les Etats-Unis ne sont pas en guerre, alors que les pertes civiles en Afghanistan, en Irak et en Syrie ne sont pas comptées dans le rapport.

Ces chiffres ont été remis en question par de nombreuses organisations non-gouvernementales et groupes de réflexion qui ont suivi la stratégie de frappe de drone des Etats-Unis, affirmant que le nombre a été gravement sous-estimé.

Human Rights Watch, organisation non-gouvernementale basée à New York, a indiqué qu'au moins 57 civils ont été tués dans sept frappes de drones américains au Yémen entre 2009 et 2013, un nombre qui équivaut déjà à la moitié du bilan de victimes au maximum annoncé par Washington.

UN BOURREAU REMIS EN QUESTION
Les cibles des frappes de drones américains peuvent être sélectionnées uniquement sur la base de modèles de comportement considérés comme montrant des activités terroristes, alors que leur identité est encore inconnue. Même ce standard a donné lieu à des raisons absurdes pour attaquer.

En février 2002, la CIA a lancé une attaque de drone en Afghanistan, tuant trois ramasseurs d'ordures locaux. La raison de l'attaque était que "l'une des cibles a une taille similaire à celle de Ben Laden".

Il est estimé que les "signature strikes" ont représenté plus de deux tiers des frappes de drones menées au Pakistan pendant le premier mandat de Barack Obama.

"Très souvent, les appareils pilotés à distance sont utilisés comme un outil pour tuer des individus sans raison, plutôt que comme un des nombreux outils pour démanteler les réseaux terroristes", a indiqué en juin le lieutenant-colonel en retraite T. Mark McCurley, un ancien pilote de l'Armée de l'air américaine, lors d'une interview avec Reuters.

Les attaques violent les droits de l'Homme et le droit international car elles ne discriminent pas les civils des terroristes, a déclaré à Xinhua, Reiner Braun, co-président du Bureau international pour la paix, qui est l'une des plus anciennes fédérations internationales pour la paix.

Les frappes de drones servent de juges et de bourreaux en même temps, a ajouté M. Braun.

L'ancien pilote de drone Brandon Bryant a averti qu'en utilisant les drones dans la lutte contre le terrorisme, les Etats-Unis risqueraient de favoriser davantage le terrorisme, car les membres de famille ou des amis des victimes de dommages collatéraux pourraient vouloir se venger et se joindre éventuellement au rang des terroristes.

"Renforts militaires, y compris les membres de l'armée et de la police fédérale et les réservoirs ont atteint les environs de Al-Khalidiya, à environ 20 kilomètres à l'est de Ramadi", a déclaré jeudi le président du Conseil de gouvernement de ce quartier Ali Dawood a également déclaré que ces forces vont éclater prochainement à Al-Khalidiya.

Pendant ce temps, le gouverneur de la province centrale de Sala al-Din, Ahmad al-Jaburi, a annoncé jeudi qu'il a atteint zéro heure pour libérer le EIIL (Daesh, en arabe) Al-Sharqat.

"Déjà, ils manquent quelques heures pour vaincre EIIL dans Al-Sharqat. Les forces de sécurité, Al-Hashad al-Shabi et des combattants tribaux vous préparent à libérer ce quartier et de ses habitants, qui ont été prisonniers de la peur et de la faim ", a-t-il dit.

Il a également signalé l'évacuation de quelque 600 familles dans ce domaine et a demandé l'aide internationale humanitaire et de fournir un soutien alimentaire pour les organisations déplacées.

Au cours des dernières semaines, Daesh a subi d'importants revers sur le champ de bataille, le cas le plus récent, la récupération de la base aérienne stratégique d'Al-Qayyarah dans le sud de Mossoul (nord) et la libération de Falloujah, bastion plus importante EIIL situé à seulement 60 kilomètres à l'ouest de Bagdad.