
تقي زاده
Le djihad
La guerre sainte en islam
et sa légitimité dans le Coran
A yatollah Murtadha Mutahhari
Sommaire
Chapitre I
Philosophie et Objectifs du Djihad
Certains croient qu’il ne devrait pas y avoir de djihad du tout dans la religion, que la religion ne devrait pas contenir de loi de guerre, que du fait que la guerre est une mauvaise chose, la religion doit s’y opposer et ne pas s’établir elle-même en tant que loi. Nous, d’autre part, savons que le djihad est un principe de base de l’Islam.
Un des arguments que les chrétiens diffusent de manière extraordinaire contre l’Islam est celui-ci. Premièrement, ils demandent pourquoi une telle loi existe en Islam et affirment ensuite qu’en raison de cette permission légale, les musulmans commencèrent des guerres avec différents peuples, leur imposant l’Islam par la force. Ils déclarent que les djihads islamiques avaient toujours été combattus pour imposer les croyances islamiques. C’est en raison de cette permission que les musulmans imposèrent l’Islam par la force, ce qui est, disent-ils, jusqu’à maintenant, la manière par laquelle l’Islam fut toujours répandu. Ils disent que le principe du djihad en Islam et un des droits fondamentaux de l’homme, à savoir la liberté de croyance, sont en conflit éternel. Ceci est une des questions à être discutées.
Une seconde question est la différence que l’Islam maintint dans les lois du djihad entre les polythéistes et les non-polythéistes. Il y a une disposition pour vivre en harmonie avec les Gens du Livre qui n’est pas applicable aux polythéistes.
Un autre sujet est la question de la différenciation ou non de l’Islam entre la péninsule arabique et le reste du monde. Est-ce que l’Islam désigna pour lui un lieu comme étant son quartier général, son centre, où personne parmi les polythéistes ou les Gens du Livre n’est admis ? Et ce lieu est-il la péninsule arabique, alors qu’en d’autres lieux, l’Islam n’est pas si sévère, et, par exemple, vit en harmonie avec les polythéistes et les Gens du Livre ? En résumé, est-ce que la péninsule arabique est différente en ces termes ou pas ?
La réponse est qu’entre la Mecque et les autres endroits, il y a sans l’ombre d’un doute une différence, et dans le verset précédant celui sous discussion, il nous est dit :
{Les associateurs ne sont qu’impureté : qu’ils ne s’approchent plus de la Mosquée sacrée (Masjid-ul-Haram) }1.
La quatrième question concerne les accords avec les polythéistes. Est-ce qu’un musulman est autorisé à effectuer des accords avec de telles personnes ? Peut-il leur faire des promesses ? Et s’il en fait, est-ce que la promesse ou l’accord doit être respecté ou non ?
Le dernier sujet concerne les conditions de guerre. Lorsque l’Islam légalisa la guerre, quel type de guerre, en termes de conditions particulières de guerre, l’Islam considère-t-il légal, et quelle sorte de guerre considère-t-il comme interdite ? Par exemple, est-ce que l’Islam estime le fait de tuer tout un peuple comme étant autorisé ou interdit ? Est-ce que l’Islam considère comme permis le fait de tuer ceux qui n’ont pas brandi l’épée : les femmes âgées, les enfants, les hommes qui sont paisiblement engagés dans leurs travaux et commerces ? Est-ce que tuer tous ceux-là est autorisé ou interdit du point de vue de l’ Islam ? Voici toutes les questions qui doivent être discutées. Les versets concernant le djihad se présentent à plusieurs endroits dans le Coran. Nous essaieront de tous les compiler avec l’aide de Dieu, afin d’obtenir l’avis de l’Islam sur ce thème.
Légitimité du Djihad
Le premier sujet que nous considérerons sera relatif à la légitimité du djihad, s’ il est correct ou non qu’une loi de guerre existe dans le contexte de la religion et le texte de ses commandements. Les contestataires disent : « Non, la guerre est mauvaise, et la religion doit toujours s’opposer au mal ; la religion doit donc toujours s’opposer à la guerre. Elle doit toujours soutenir la paix. Et, étant donné qu’elle est destinée à soutenir la paix, il ne doit pas y avoir de lois concernant la guerre, et elle ne doit jamais partir en guerre ». Ceci est le genre de propagande que les chrétiens poursuivent, faible et vide, basée sur rien.
La guerre, est-elle toujours mauvaise ? Si elle est en défense d’un droit, contre l’oppression, est-elle toujours mauvaise ? Evidemment non. Nous devons observer les conditions et les motifs de guerre et considérer pour quel motif et objectif une guerre est combattue. Il y a des moments où la guerre est une agression. Par exemple, lorsqu’un groupe de personnes ou une nation pose ses yeux avides sur les droits d’ autres personnes, sur les territoires d’autres personnes, ou lorsqu’il pose son regard sur les biens d’un peuple, ou tombe en proie à une ambition excessive, pour désirer la suprématie ou la supériorité, affirmant que « de toutes les races, notre race est la plus éminente, supérieure aux autres races, et ainsi nous devons gouverner sur ces races ». Evidemment, la guerre pour ces raisons n’est pas correcte. Si une guerre est lancée pour prendre possession d’un territoire, pour prendre contrôle de biens nationaux, ou causée pour mépriser les autres ou par sentiment de supériorité raciale, c’est une guerre d’agression. Ces types de guerres sont assurément malveillants, et il ne peut y avoir de doute à ce sujet. Nous parlerons plus tard d’un autre type de guerre : la guerre pour imposer une croyance.
Mais si une guerre de défense est entreprise face à une agression, – d’autres ayant occupé notre terre, ou ayant posé leurs yeux sur notre richesse et notre propriété, ou notre liberté et notre respect, dont ils veulent nous priver, et ayant l’intention d’imposer leur direction sur nous – dans ce cas, que doit dire la religion ? Est-ce qu’elle doit dire : « La guerre est absolument mauvaise, poser les mains sur une arme est mal, soulever une épée est mal » et soutenir par là la paix ? Et nous, lorsque nous faisons face à une imminente attaque et au risque d’être détruits, ne devons-nous pas aller à la guerre sous prétexte de paix ? Si nous ne le faisons pas, cela ne signifierait-il pas l’échec de notre défense ? Ceci ne serait pas la paix, ceci serait la reddition.
Paix N’Est Pas Soumission
Dans un tel cas, nous ne pouvons dire qu’en raison du fait que nous sommes les partisans la paix, nous sommes opposés à la guerre. Une telle chose signifierait que nous sommes les défenseurs de la misère, les défenseurs de la reddition. Ne faites pas erreur : la paix et la reddition sont aussi différentes l’une de l’autre que la craie et le fromage. Le sens de la paix est la coexistence honorable avec les autres, mais la reddition n’est pas la coexistence honorable : c’est la coexistence qui est d’un côté absolument déshonorable. En réalité, c’est une coexistence qui est absolument déshonorable des deux côtés. D’un côté, le déshonneur est l’agression, et de l’autre côté, c’est le déshonneur de la reddition face à l’injustice et l’oppression.
Cette illusion doit donc être éradiquée, et une personne qui se déclare être opposée à la guerre, disant que la guerre est totalement nuisible – qu’elle soit de l’injustice ou de la défense ou de la résistance face à une injustice – a fait une grande erreur. La guerre qui signifie l’agression doit être entièrement condamnée, tandis que la guerre qui signifie le soulèvement face à la transgression doit être louée et est nécessaire pour l’existence humaine.
Le Coran indique aussi cette affaire, et l’éclaire en réalité. Il dit :
{Et si Dieu ne neutralisait pas une partie des hommes par une autre, la terre serait certainement corrompue.}2.
Et à un autre passage, il nous dit :
{Si Dieu ne repoussait pas les gens les uns par les autres, les ermitages seraient démolis, ainsi que les églises, les synagogues et les mosquées où le nom de Dieu est beaucoup invoqué.} 3.
Alors, si Dieu ne repoussait pas certaines personnes par le biais d’autres personnes, la destruction et la corruption deviendraient la règle partout. De plus, c’est pour cette raison précise que tous les pays du monde estime qu’il est nécessaire, essentiel pour eux de maintenir des forces armées pour leur défense. L’existence de forces armées, dont le devoir est d’empêcher l’agression, est une nécessité absolue. Maintenant, s’il existe deux pays ayant tous deux des forces armées – l’une pour l’agression et l’autre pour la défense –, ne dites pas que celui qui a une armée sans l’intention d’agression est plus faible que l’autre, et que s’il était plus fort, il aurait aussi l’intention d’agresser. Nous ne sommes par concernés par cette affaire. Le fait est que l’existence d’une armée de défense est essentielle pour toute nation afin que la nation soit assez forte pour contrôler toute agression contre elle.
Ainsi, le Coran nous dit :
{Et préparez contre eux tout ce que vous pouvez comme force et comme cavalerie équipée, afin d’effrayer l’ennemi de Dieu et votre ennemi}4.
L’affirmation signifie : « Préparez des forces autant que vous pouvez et centralisez vos forces à vos frontières ». « Ribat » provient du terme « rabt ». « Rabt » signifie « attacher ». « Ribat-il- khayl » veut dire « chevaux attachés ». L’expression concernant les chevaux prêts est faite car dans le passé, la force des armées consistait principalement en des chevaux, mais naturellement, chaque époque a ses propres caractéristiques.
Ce que le Coran dit là est que pour que la crainte de notre force entre dans les cœurs de nos ennemis et afin de ne pas laisser l’idée d’une agression en leur esprit, nous devons nous développer une armée et nous rendre forts.
Différence Entre l’Islam et le Christianisme
Il est dit au sujet du Christianisme qu’il a la distinction de ne pas avoir de loi administrant la guerre. Nous disons, d’autre part, que l’Islam a la distinction d’avoir la loi du djihad. Si nous observons minutieusement, nous remarquons que dans le Christianisme, il n’y a pas de djihad car il n’a rien du tout. Par cela, je veux dire qu’il n’y a pas de structure chrétienne de la société, pas de système chrétien légal, et pas de lois chrétiennes sur la manière dont une société doit être formée, pour qu’elles puissent contenir une loi de djihad. Il n’y a pas de matière dans le Christianisme ; il ne contient pas plus que quelques enseignements moraux qui forment une collection de conseils comme « Dis la vérité », « Ne dis pas de mensonges », « Ne t’empare pas de la richesse des autres », et ainsi de suite. De telles choses n’appellent pas au djihad. L’Islam, cependant, est une religion qui le considère comme son devoir et son obligation pour former un état islamique.
L’Islam vint pour réformer la société et pour former une nation et un gouvernement. Son mandat est la réforme du monde entier. Une telle religion ne peut être indifférente. Elle ne peut être sans une loi de djihad. De la même façon, son gouvernement ne peut exister sans une armée. Alors que la portée du Christianisme est extrêmement limitée, celle de l’Islam est extrêmement large. Tandis que le Christianisme ne dépasse pas les frontières du conseil, l’Islam est une religion qui recouvre toutes les activités de la vie humaine. Il a des lois qui gouvernent la société, des lois économiques, et des lois politiques. Il vint pour organiser un état, pour organiser un gouvernement. Une fois ceci réalisé, comment peut-il rester sans une armée ? Comment peut-il exister sans une loi de djihad ?
1 Le Coran : Sourate 9, Verset 28.
2 Le Coran : Sourate 2, Verset 251.
3 Le Coran : Sourate 22, Verset 40.
4 Le Coran : Sourate 8, Verset 60.
L’analyse du Plan global d’action conjointe et ses conséquences par Zarif
Ce mardi, lors d’une conférence à Téhéran sur les conséquences juridiques du Plan global d’action conjointe et ses effets sur l’augmentation des investissements iraniens et étrangers dans les projets économiques du pays, le ministre iranien des Affaires étrangères a décrit son analyse des accords nucléaires.
« L’Iran était et reste toujours prêt à négocier avec tout le monde. La décision des négociations nucléaires n’avait pas été prise par l’actuel gouvernement mais par l’ensemble de la classe politique », a déclaré Mohammad Javad Zarif, en soulignant que le gouvernement du président Hassan Rohani a réussi à se servir du dialogue et de la diplomatie pour défendre les intérêts nationaux.
Le chef de la diplomatie iranienne a évoqué ensuite le projet d’iranophobie des ennemis de l’Iran, et a ajouté que les puissances qui poursuivaient ce projet souhaitaient à rendre difficile tout dialogue et toute interaction avec Téhéran. « Ces puissances voulaient que le contact et la coopération avec Téhéran coûtent cher aux autres pats », a-t-il expliqué. Selon le ministre iranien des Affaires étrangères, ce projet n’a pas été abandonné par les ennemis de l’Iran et se poursuit sous diverses formes.
En ce qui concerne l’application du Plan global d’action conjointe, le vice-ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araqchi a déclaré : « Nous restons optimiste, quant à la mise en application du plan global d’action commune ».
« Nous étions inquiets et nous ne savions pas si l’autre partie, surtout la partie américaine, resterait attachée à ses engagements, mais, en pratique, cette inquiétude s'est dissipée en grande partie », a affirmé Seyyed Abbas Araqtchi, en marge de la cérémonie de remise de décoration à toutes les personnes impliquées dans le plan global d’action commune, tenue cette semaine à Téhéran.
« Par exemple, les questions de la PDM et du programme balistique, ainsi que les questions ayant trait à l’économie et aux relations bancaires étaient évoquées, mais elles ont toutes été réglées », a-t-il ajouté.
« Nous devenons, chaque jour, un peu plus optimiste, quant à la mise en application du plan global d’action commune », a assuré Araqtchi, Président du QG du suivi du plan global d’action commune.
Au cours des mêmes cérémonies, le ministre iranien des Affaires étrangères a souligné que le respect du Plan global d’action commune était dans l’intérêt de toutes les parties concernées.
Le Chef de la diplomatie iranienne, Mohammad-Javad Zarif, a déclaré : «En tenant compte des 30 mois de négociations et des résultats obtenus, il est logique que l’accord nucléaire soit appliqué par toutes les parties concernées». Il a affirmé qu’il serait bon pour tous que le Plan global d’action commune soit mis en application, d’autant plus que toutes les méthodes appliquées par les Occidentaux, pour faire pression sur le peuple, restant caduques, ils avaient été contraints de retourner à la table des négociations. M. Zarif a déclaré que la RII superviserait, avec vigilance et intelligence, la mise en application de l’accord nucléaire. A noter que le ministre iranien des Affaires étrangères, Mohammad-Javad Zarif, et le Président de l’Organisation iranienne de l’Energie atomique, Ali-Akbar Salehi, ont été décorés de la plus haute distinction du pays, par le Président Hassan Rohani.
La victoire de la Révolution islamique en 1979 était une grande défaite pour Israël (Djihad islamique)
L’une des hautes autorités du Mouvement du Jihad islamique de la Palestine a considéré la victoire de la Révolution islamique d'Iran en 1979 comme une grande défaite régionale pour le régime israélien.
« La victoire de la Révolution islamique de 1979 était une défaite stratégique pour le régime d’Israël car cette révolution a toujours soutenu, durant les années suivantes, la Palestine et son peuple », a affirmé, ce mercredi, à l'agence palestinienne Qods, Davoud Chahab, au seuil du 37ème anniversaire de la victoire de la Révolution islamique de 1979 en Iran.
« Depuis sa victoire, la Révolution islamique a mis à son ordre du jour le soutien à la cause palestinienne, d’autant plus que la RII a fermé l’ambassade d’Israël et l'a remplacé par celle de la Palestine », a précisé Davoud Chahab en allusion à la conséquence de la Révolution islamique sur la formation du courant de la Résistance dans la région, et particulièrement la Résistance de la Palestine.
La reconstruction de la ville irakienne Ramadi coûtera des dizaines de millions d'euros
La reconquête de ces nouveaux quartiers a permis la réouverture de la route liant Ramadi à Bagdad passant par Khaldiya, précise le communiqué en référence à un secteur longeant la route et sous contrôle des forces irakiennes.
Les autorités avaient annoncé en décembre avoir repris Ramadi, chef-lieu de la vaste province d'Al-Anbar, après des mois de combats contre Daech mais les affrontements s'étaient poursuivis avec des insurgés qui s'étaient installés à l'est de cette cité des bords de l'Euphrate.
Tout Ramadi est maintenant libéré mais le plus grand défi qui nous attend consiste à nettoyer la ville des mines et explosifs laissés par Daech et qui empêchent un retour des populations civiles, a déclaré mardi le gouverneur de la province d'Al-Anbar, Sohaib al-Rawi.
Cette mission coûtera environ 15 millions de dollars (13 millions d'euros), a indiqué la coordinatrice pour les affaires humanitaires de l'ONU en Irak, Lise Grande.
Outre cette mission difficile pour laquelle l'Irak espère recevoir une aide internationale, la reconstruction de Ramadi nécessitera d'importants efforts au vu de l'ampleur des destructions.
Les maisons sont détruites, les ponts sont détruits, les rues sont pleines d'engins explosifs, les conduites d'eau, les écoles et les hôpitaux sont en ruine et les commerces sont fermés, a rappelé Mme Grande.
Une première phase permettra de commencer à reconstruire le quartier de Tamim, dans le sud-ouest de la ville. Le système d'adduction d'eau sera réparé, six centre de santé seront réhabilités et des dizaines de générateurs seront fournis, a-t-elle annoncé. L'ONU a réuni les 10 millions de dollars (8,8 millions d'euros) nécessaires à cette opération.
Une deuxième phase dont le coût est évalué entre 25 et 30 millions de dollars (22 et 26 millions d'euros) se concentrera sur la zone centrale de Ramadi.
Des milliers de maisons devront également être reconstruites, a souligné la coordinatrice de l'ONU.
Daech avait pris le contrôle de Ramadi en mai 2015, avant d'en être chassé en décembre. Il contrôle toujours Fallouja, à l'est de Ramadi, et Mossoul (nord), la deuxième ville d'Irak.
Selon le gouverneur de la province d'Al-Anbar, les forces irakiennes ont encerclé Fallouja.
Les insurgés de Daech ont subi plusieurs revers en 2015 face aux forces de sécurité irakiennes soutenues par les des conseillers militaires iraniens.
Saisie de corans en couleurs en Egypte
Guide suprême : que l’Europe rectifie son absence de volonté vis-à-vis des Etats-Unis
L’Iran n’avait pas l’intention de se doter d'arme nucléaire (Wendy Sherman)
L’ancienne secrétaire d’Etat adjointe américaine a précisé qu’elle est d’avis que l’Iran n’avait jamais eu l’intention de fabriquer des armes nucléaires.
« Avec une intervention militaire, nous aurions pu détruire peut-être une partie des installations nucléaires de l'Iran, mais nous n'aurions certainement pas leur retirer le savoir-faire nucléaire qu’ils avaient acquis », a affirmé ancienne secrétaire d’Etat adjointe américaine, Wendy Sherman.
« Si les Américains avaient détruit les installations nucléaires de l’Iran, cela n'aurait pas eu l'effet recherché par Washington, car les Iraniens avaient déjà acquis le savoir-faire nécessaire pour les reconstruire en 2 ou 3 ans », a déclaré Mme Sherman en reconnaissant que l’Iran n’avait pas l’intention de se doter d’une bombe atomique et que les sanctions contre ce pays n’avaient pas pu entraver sa progression dans le domaine du nucléaire civil », a rapporté l’IRIB citant le journaliste de la BBC.
Le régime sioniste craint les récents succès de l’armée syrienne
Le régime sioniste est vivement inquiet des récents succès enregistrés par l’armée syrienne face aux terroristes.
« Les autorités sécuritaires d’Israël sont préoccupées par les avancées successives réalisées par l’armées syrienne face aux hommes armés dans le Nord de la Syrie. Elles considèrent la chute d’Alep dans le Nord de ce pays comme la fin des agissements des hommes des armés », a déclaré, ce mercredi, Yaari Ehud, journaliste israélien et expert du Moyen-Orient.
« Les acquis et les victoires de l’armée syrienne face aux hommes armés, à Alep ont préoccupé les services de sécurité et de renseignement les amenant à étudier leurs impacts », a affirmé Amos Harel expert en affaires militaires.
Auparavant les sources d’information avaient fait part des aides financières et militaires du régime sioniste aux terroristes en Syrie.
Les terroristes blessés sont soignés dans les hôpitaux de la Palestine occupée, depuis le début de la crise en 2011.
Israël empêche l’entrée à Gaza d'une délégation parlementaire de l’Europe
Le régime sioniste a empêché l’entrée dans la bande de Gaza d'une délégation parlementaire de l’Europe.
« La délégation parlementaire de l’Europe, arrivé à Qods, voulait se rendre via le point de passage de Beit Hanoun, dans la bande de Gaza mais elle s’est vue confronter à l’opposition d’Israël », a rapporté, ce mercredi, le site Palestinien-Online.
« Israël n’a aucun droit d'empêcher l’entrée de la délégation parlementaire de l’Europe dans la bande de Gaza », a déclaré Martina Anderson, le président de cette délégation.
« L’objectif de cette délégation en entrant dans la bande de Gaza serait d’estimer le volume des destructions infligées par l’attaque militaire de 2014 d’Israël et d’examiner les opérations de reconstruction », a-t-il ajouté.
« Depuis 2011, Israël à interdit les délégation parlementaires de l'Europe d’entrer dans la bande de Gaza », a poursuivi le président de la délégation européennes qui compte 6 membres.
Droits et devoirs de la femme en islam
A la lumière du Coran et de la Sunna
Introduction
Puisse Dieu accorder Sa Miséricorde et Sa Bénédiction à Mohammed Prophète de l’humanité, qui a proclamé la dignité de la femme dans une parole concise : « Certes, les femmes sont les sœurs des hommes » Il a restitué à la femme sa valeur et sa considération, et a élevé son rang dans la société tout en combattant le fanatisme et tribalisme d’une époque révolue, celle de l’ignorance préislamique « Jâhiliya ». Le choix de ce sujet, « Droits et devoirs de la femme à la lumière du Coran et de la Sunna », vise les objectifs suivants :
1. Traiter un sujet qui se rapporte au Livre Sacré du Coran et à la Sunna afin de comprendre les préceptes que l’Envoyé de Dieu nous a recommandés de suivre.
2. Traiter de la femme est un sujet délicat et important car celle-ci compose la moitié de la société et, par conséquent, elle partage avec l’homme la même charge de travail et de responsabilités, imposée par une société en progrès.
3. L’auteur a voulu démontrer, preuves à l’appui, que l’Islam est une religion qui témoigne à la femme beaucoup d’intérêt et de respect. Aucune autre religion divine, aucune loi positive ne lui ont assurée autant de considération, d’équité et de considération.
4. Il n’existe, à la connaissance de l’auteur, aucun livre qui traite exhaustivement de tous les aspects relatifs aux droits et devoirs de la femme musulmane. La plupart des livres sur ce sujet ne font que répondre à certaines ambiguïtés et dénoncer les amalgames sciemment entretenus. Certains parlent bien des obligations, mais le plus souvent les droits sont exposés laconiquement sans beaucoup de détails, ni de clarté.
Chapitre : Les droits de la femme en Islam
I - Les droits civils et sociaux
a) Le droit de la femme en tant qu’être humain
Rappelons ce hadîth du Prophète : « Les femmes sont les sœurs de l’homme ». Le Coran et la Sunna soulignent l’humanité et l’honorabilité de sa nature, à égalité avec celle de l’homme. Il suffit de reprendre le premier verset de la Sourate « Les femmes » : « ô gens ! Craignez votre Seigneur qui vous a créé d’un seul être, et a créé de celui-ci son épouse, et qui de ces deux-là a faire répandre (sur la terre) beaucoup d’hommes et de femmes [...] » Coran 4/1. Notons que Dieu (swt) interpelle tous les humains de la terre : « ô gens ! », dans ce début de verset. Dieu (swt), dans son immense Sagesse, a tenu à souligner en faisant ressortir dans ce verset « [...] qui vous a créé d’un seul être et a créé de celui-ci son épouse, [...] » que l’homme et la femme ont une origine commune et unique, la femme étant de la même essence que l’homme. Ainsi, il n’existe pas, ou plutôt, il ne devrait pas exister de préférence d’un homme à une femme ou d’une femme à un homme, si ce n’est pour leur piété. A cet égare, le prophète a dit ; « Vous êtes tous descendants d’Adam et Adam a été créé d’argile.
b) Le droit de la femme à la vie
Le droit de vivre est un droit sacro-saint que l’Islam a décrété en faveur des humains, y compris, évidemment, pour la femme.
c) Le droit à la prise en charge matérielle, à l’allaitement, à la garde des enfants et à l’éducation
Un des principes de l’Islam consiste à accorder toute l’importance voulue au nouveau-né, garçon ou fille. Le père est tenu de garantir à ses enfants leur subsistance dés leur naissance, voire avant celle-ci, dés lors que l’Islam fait obligations au père d’assurer à la femme à sa charge matérielle. Dieu (swt) a recommandé dans ses verset : « [...] et si elles sont enceintes, pourvoyez à leurs besoins jusqu’à ce qu’elles aient accouché [...] » Coran 65/6. « [...] puis si elles allaitent [l’enfant né] de vous, donnez-leur leurs salaires. Et concentrez-vous [à ce sujet] de façon convenable [...] » Coran 65/6 « Et les mères qui veulent donner un allaitement complet, allaiteront leurs bébés deux ans complets. Au père de l’enfant de les nourrir et les vêtir de manière convenable [...] » Coran 2/233. Le droit de garde accordé à la mère est largement justifié : « Dieu, dans son immense sagesse, a donné la garde des enfants à la mère parce que son amour pour ses enfants et sans limite [...] »
d) Le droit à l’instruction
Le savoir occupe une place de choix parmi les principes de l’Islam. C’est une obligation pour chaque musulmans et musulmanes d’apprendre et de savoir « [...] Dieu élèvera en degrés ceux d’entre vous qui auront cru et ceux qui auront reçu le savoir [...] » Coran 58/11. Ainsi, l’éducation et l’instruction de la femme sont d’une importance capitale, dès lors qu’elle met au monde, protège et éduque les hommes et les femmes qui constitueront la société de demain, elle est la première école où l’enfant reçoit les premiers éléments de la vie et acquiert les premières leçons de morale.
e) Le droit de choisir son époux
La liberté et la dignité ont été l’une des grandes conquêtes de la femme dans le cadre de L'Islam. La conséquence de ces acquis a été de lui faire reconnaître un droit non moins essentiel, celui de choisir librement son époux. En effet, la femme musulmane a toute latitude de refuser ou d’accepter une demande en mariage. Le mariage en Islam vise à réaliser des objectifs importants, représentés par la formation d’un lien qui unit solidement l’homme et la femme et repose sur le consentement sans équivoque et d’amour sincère aboutissant à la bonté, la tendresse et la compassion réciproque, comme l’indique le verset coranique suivant : « Parmi ses signes, il a créé de vous, pour vous, des épouses pour que vous viviez en tranquillité avec elles et il a mis entre vous de l’affection et de la bonté [...] » Coran 30/21.
f) Le droit au travail
L’Islam est la religion du travail et de l’assiduité dans l’effort. Il encourage au travail quel qu’il soit, tant qu’il se situe dans le cadre licite. Plusieurs versets coraniques traitent de l’obligation au travail. « Et dis : Oeuvrez, car Dieu va voir votre œuvre, de même que Son messager et les croyants [...] » Coran 9/105. « Celui qui a créé la mort et la vie afin de vous éprouver (et de savoir) qui de vous est le meilleur en œuvre [...] Coran 67/2. En outre, l’Islam a permis à la femme d’exercer toutes les fonctions et d’accomplir les travaux licites convenant à sa nature.
g) Le Droit à la décence
« Dis aux croyants de baisser leurs regards et de préserver leur chasteté. Cela leur est plus pur. Dieu est, certes, parfaitement connaisseur de ce qu’ils font. » Coran 24/30 Après ce commandement adressé aux hommes, Dieu s’adresse aux femmes et les interpelle : « Et dis aux croyantes de baisser leur regard, de préserver leur chasteté et de montrer de leurs atours que ce qui en paraît [...] » Coran 24/31
II - Les droits religieux
a) Aptitude à assumer ses responsabilités
Les exégètes sont unanimes pour affirmer que les conditions requises à la responsabilité sont l’Islam, la majorité et la raison, sans distinction de sexe. « Les croyants et croyantes sont des alliés les uns pour des autres. Ils commandent le convenable et interdissent le blâmable, accomplissent la prière, donnent l’aumône légale (Zakat) et obéissent à Dieu et à son Messager. Voilà ceux auxquels Dieu fera miséricorde, car Dieu est Puissant et sage. » Coran 9/71
b) Les actes obligatoires et surérogatoires
Dieu (qu’il soit exalté) a prescrit les actes de dévotion obligatoires qui sont la prière, l’aumône légale, le jeûne et le pèlerinage (éventuellement) à l’homme comme à la femme.
III - Les droits politiques
a) Le droit à la consultation
Le principe de la consultation (Shûra) est l’un des fondements originels de la société Islamique. C’est le moyen idéal institué par l’Islam pour bâtir une société saine. « Qui répondent à l’appel de leur seigneur, accomplissent leur prière, se consultent entre eux, à propos de leurs affaires, dépensent de ce que nous leur attribuons. » Coran 42/38 Il s’agit de la liberté d’exprimer son opinion que l’Islam a accordée à la femme et qu’il lui a reconnue comme un droit absolu. En tout état de cause, nombreux sont les cas où la femme a été amenée à donner son avis sur des sujets divers.
b) Le droit de faire serment d’allégeance
En application du principe de justice et d’égalité entre la femme et l’homme en Islam, le Prophète faisait le serment d’allégeance avec les femmes comme il faisait avec les hommes, sur la foi, l’attention et l’obéissance. Le Prophète leur fît prêter serment d’être fidèle à l’Islam, de reconnaître et de croire en l’unicité de Dieu (swt), de respecter les limites fixées et de ne pas commettre d’actes répréhensibles, tels que la fornication, le vol, le meurtre, ainsi que d’autres péchés. Le serment d’allégeance comprenait ainsi l’obéissance au Prophète dans ce qu’il a ordonné et interdit ainsi que la conformité à ses actes et paroles. Cette allégeance des femmes prouve, par ailleurs, leur responsabilité morale indépendante, dans la mesure où le Prophète leur faisait prêter le serment.
c) Le droit à la participation à l’effort de guerre
En cas de guerre, il est permis à la femme de participer au combat sans même l’autorisation de son époux, et à l’enfant sans celle de son père. Ainsi donc dans cette importante affaire qu’est la guerre, l’Islam fait participer la femme aux côtés de l’homme.
IV Les droits économiques
a) Ses aptitudes économiques
Dieu, le Très Haut dit : « Ne convoitez pas ce que Dieu a attribué aux uns d’entre vous plus qu’aux autres ; aux hommes la part qu’ils ont acquise, et aux femmes la part qu’elles ont acquise. Demandez à Dieu de sa Grâce. Car Dieu, certes, est Omniscient. » Coran 4/32 La femme, comme l’homme, peu maîtriser les valeurs économiques et en disposer selon l’intérêt. En effet, le droit à la propriété est garanti en Islam par les textes du Coran et de la Sunna, quelle que soit la nature de cette propriété (argent, bien immobiliers, terres agricoles, etc.).
b) Le droit à sa prise en charge matérielle
L’Islam a garanti à la femme le droit à être prise en charge matériellement. Il a imposé cette obligation à l’homme - qu’il soit père, époux ou fils - en exemptant la femme de toutes charges économiques du foyer, tout en protégeant l’ensemble de ses droits civils et financiers. Ainsi, la femme mariée possède ses propres biens. C’est à l’époux qu’à été attribuée la charge des dépenses du foyer et de sa femme. C’est là une des marques de la grande sollicitude de l’Islam envers la femme.
c) Le droit à la dot
« Et donnez aux épouses leur matin (dot) de bonne grâce [...] » Coran 4/4. C’est l’époux qui est obligé de verser la dot. Celle-ci est un droit absolu pour la femme. Sans elle le mariage n’est pas valable.
d) Le droit à l’héritage
L’Islam a prouvé son respect à la femme et son souci de lui donner tous ses droits. Parmi ceux-ci, il y a le droit à l’héritage. Le Très Haut dit : « Aux hommes revient une part de ce qu’ont laissé père et mère ainsi que les proches ; et aux femmes une part de ce qu’ont laissé les pères et mères ainsi que les proches, que ce soit peu ou beaucoup ; une part fixée. » Coran 4/7.
Chapitre : Les devoirs de la femme en islam
I - Ses devoirs en tant que fille
a) Ses devoirs envers Dieu (swt)
Le premier devoir de la fille est d’adorer son seigneur, Créateur et Pourvoyeur, sans lui associer quiconque. « Adorez Dieu et ne lui donnez aucun associé [...] » Coran 4/36.
b) Ses devoirs envers ses parents
Il est du devoir de la fille d’être bienfaisante envers ses parents car son devoir vis-à-vis de Dieu (swt), auquel elle doit rendre un culte exclusif, est conditionné par son devoir d’être bienfaisante envers ses parents : « Adorez Dieu et ne lui donnez aucun associé. Agissez avec bonté envers (vos) père et mère, les proches, les orphelins, les pauvres, le proche voisin, le voisin lointain, le compagnon et le voyageur, et les esclaves en votre possession, car Dieu n’aime pas , en vérité, le présomptueux, l’arrogant. » Coran 4/36.
« Et ton Seigneur a décrété : » « N’adorez que lui ; et (marquez) de la bonté envers père et mère : si l’un d’eux ou tous deux doivent atteindre la vieillesse auprès de toi, alors ne leur dit point : « Fi ! » et ne les brusque pas, mais adresse-leur des paroles respectueuses. Et par miséricorde, abaisse pour eux l’aile de la tendresse, et dit : « O mon Seigneur, fais-leur à tous eux miséricorde, comme ils m’ont élevé tout petit » Votre Seigneur connaît mieux ce qu’il y a dans vos âmes. Si vous êtes bons, il est certes Pardonneur pour ceux qui lui reviennent se repentant. » Coran 17/23-26.
c) Son devoir d’instruction
Elle est tenue de s’instruire et d’apprendre le dogme et les principes de sa religion, de même que le licite et l’illicite, c’est-à-dire qu’elle doit assimiler tout ce qui concerne les nécessité de la religion car son ignorance ne peut l’excuser en ce sens que sa responsabilité individuelle devant Dieu (swt) est engagée. Dans un hadîth, le Prophète dit : » La recherche de la science est une obligation pour tout musulman. »
II - Ses devoirs en tant qu’épouse
La vie conjugale que prône l’Islam est empreinte de sérénité, de tendresse et d’attachement mutuel, car plus la famille est solide, plus la communauté est unie et fonte. En effet, c’est sous cet angle qu’on peut considérer l’intérêt accordé par l’Islam à la famille et la place de choix que celle-ci occupe dans la société Islamique.
a) Le devoir d’obéir à l’époux dans ce qui est convenable
Dieu, Le Très-Haut dit : « [...] Les femmes vertueuses sont obéissantes (à leur mari) et protègent ce qui doit être protégé, en l’absence de leur époux, avec la protection de Dieu [...] » Coran 4/34.
L’obéissance à laquelle il fait allusion ici est celle qui provient de la volonté, du bon vouloir et de l’amour et non celle qui est dictée par a force et la contrainte. En outre, il est dans la nature de la croyante vertueuse d’être fidèle au lien sacré qui la lie à son époux, en l’absence de celui-ci ou en sa présence.
b) Le devoir de préserver le foyer
Il est du devoir de son épouse de tenir compte de ses sentiments en n’ouvrant pas la porte de son foyer à ceux qu’il n’aime pas voir chez lui. L’Apôtre de Dieu a dit ce qui suit, selon un hadîth : « Vous avez un droit sur vos femmes de même qu’elles ont un droit sur vous. »
c) Le devoir d’avoir une tenue soignée
Ce devoir est l’un des plus importants dans la vie conjugale.
d) Le devoir de bien entretenir son foyer
La morale instituée par la législation islamique exige des deux époux qu’ils s’entraident dans tout ce qui concerne les affaires de leur ménage.
e) Autres devoirs
Ce sont là des devoirs en tant qu’épouse, qu’elle partage avec son époux. Citons principalement :
1. Le bon conseil mutuel Dieu, qu’il soit exalté, dit : « O vous qui avez cru ! Préservez vos personnes et vos familles d’un feu dont le combustible sera les gens et les pierres, surveillé par des anges rudes, durs, ne désobéissant jamais à Dieu en ce qu’il leur commande, et faisant strictement ce qu’on leur ordonne. » Coran 66/6. « Les croyants et les croyantes sont des alliées les uns pour les autres. Ils commandent le convenable, et interdis le blâmable [...] » Coran 9/71. Il est donc normal qu’ils se conseillent mutuellement et s’entraident à faire le bien.
2. Préserver les secrets de la vie conjugale L’époux est tenu de ne point révéler les secrets de son épouse et vice versa. Dans un hadîth, le prophète a dit : « Les plus viles créatures auprès de Dieu, le jour de la résurrection, sont des hommes qui ont fait des confidences à leur épouse et vice versa, et qui révèlent ensuite leurs secrets. »
3. Le deuil et la période d’attente L’Islam a imposé à la femme qui perd son époux de porter le deuil pendant quatre mois et dix jours. Coran 2/234. Dans un hadîth, l’envoyé de Dieu (saw) a dit : « Il n’est pas permis à une femme croyant en Dieu et au jour dernier de porter le deuil d’un mord plus de trois jours, sauf s’il s’agit de son époux. « [...] et quant à celles qui sont enceintes, leur période d’attente se terminera à leur accouchement [...] » Coran 65/4.
III - Ses devoirs en tant que mère
De fait, la mère, en tant que première nourrice et berceau du bébé, est la première responsable de la voie que suivra son enfant dans la religion. L’éducation donnée nécessairement englober les domaines physique, intellectuel et spirituel afin que l’enfant puisse devenir un homme ou une femme mûr et responsable. Cette éducation doit aussi être partagée en l’époux et l’épouse, chacun accomplissant son devoir en harmonie avec l’autre ou se substituant à lui en cas d’absence de l’un des deux.
a) La protection du foetus
La mère est alors tenue de faire attention au développement de son bébé, en prenant soin de ne pas lui nuire d’une façon ou d’une autre.
b) L’allaitement
L’allaitement est l’un des premiers devoirs de la mère envers ses enfants sauf en cas de force majeure ou d’incapacité.
c) La tendresse et l’affection
La femme, naturellement tendre pour son enfant, est tenue de lui apporter toute son affection. Le Prophète a dit « Celui qui n’est pas compatissant , Dieu ne sera pas compatissant à son égard. »
d) Le choix d’un prénom convenable
La mère doit participer avec le père au choix du prénom à donner à l’enfant ; un prénom doit être agréable, beau et convenable. Le Prophète a dit : « Vous serez interpellés, le jour de le résurrection, par vos prénoms et ceux de vos pères. Choisissez donc de bons prénoms pour vos enfants. »
e) L’appel à la prière et l’onction du palais
Le prophète avait l’habitude de faire appel à la prière, à voix basse, dans l’oreille du nouveau né et avait aussi l’habitude de frictionner le palais de la bouche du nouveau avec une datte mâchée, avec un peu de miel.
f) Le sacrifice
Au septième jour de la naissance, il est recommandé de faire sacrifice d’une brebis. Le Prophète a dit « un sacrifice doit accompagner la naissance d’un enfant. Faites couler le sang pour lui et éloignez de lui les nuisances. »
g) La circoncision
La circoncision est l’une des rites qu’il est recommandé de faire.
h) Les devoirs d’éducation
1 - L’éducation corporelle
i) L’hygiène
A la base de la bonne santé, il y a la propreté. L’importance de celle-ci en Islam est telle que le Messager de Dieu a dit : « la propreté est la moitié de la foi » « [...] Purifiez ma maison pour ceux qui tournent autour, y font retraite pieuse, s’y inclinent et s’y prosternent. » Coran 2/125. Dieu, le Très Haut, dit : » Et tes vêtements, purifie-les » Coran 2/125.
ii) L’Alimentation
Dieu, le Très haut , dit : » O gens ! De ce qui existe sur la terre, mangez le Licite et le pur [...] » Coran 2/168. « [...] Et mangez et buvez ; et ne commettez pas d’excès, car Dieu n’aime pas ceux qui commettent des excès. » Coran 7/31. « Qui, lorsqu’ils dépensent, ne sont ni prodigues ni avares mais se tiennent au juste milieu. » Coran 25/67.
iii ) Le sport
Afin que l’enfant puisse grandir et que son corps devienne fort et robuste, il est du devoir de ses parents de lui apprendre à faire du sport.
iv) Soin et prévention médicale
La femme est tenue de veiller sur la santé de ses enfants en les soignants lorsqu’ils tombent malades. Le Prophète a dit « A toute maladie, il y a un remède... »
2 - L’éducation intellectuelle
Dieu (swt) a favorisé l’être humain sur toutes les autres créatures en le dotant de la raison qui est dans son contexte le plus grand des bienfaits. A cet égard, il incombe à la femme de prendre soin de l’instruction de ses enfants.
i) L’apprentissage de la lecture et l’écriture L’ordre divin prescrivant l’obligation de lire est apparu dès la révélation du premier verset coranique : » Lis, au nom de ton Seigneur qui a créé l’homme d’une adhérence. Lis ! Ton seigneur est le Très Noble, qui a enseigné par la plume, a enseigné à l’homme ce qu’il ne savait. » Coran 96/1-5.
ii) Les orienter vers la réflexion et la méditation La mère ne doit laisser aucune occasion d’attirer leur attention et de susciter en eux la réflexion afin qu’ils développent des facultés de réflexion et de jugement. Ces deux qualités sont louées en Islam car elles permettent à l’homme de connaître son Seigneur et Créateur et de scruter les secrets de la vie pour découvrir la grandeur de Dieu (swt) à travers ses signes et ses bienfaits.
3 - L’éducation spirituelle
i) Apprendre à l’enfant les principes de la foi islamique dès son jeune âge afin qu’ils grandissent dans une foi pure, un comportement exemplaire, qu’il soit sincère envers Dieu (swt) et son prochain et qu’il aime le bien et abhorre le mal.
ii) La mère doit préparer ses enfants à la pratique des actes d’adoration comme la prière, le jeûne, la zakat et le pèlerinage. Dieu , le Très Haut , dit « Et commande la prière à ta famille, et fais-la avec persévérance [...] » Coran 20/132.
iii) Eduquer les enfants dans la morale islamique fait aussi partie des devoirs de la femme. A cet égard, elle doit toujours mettre en avant, devant ses enfants, la valeur des vertus et le méfait des mauvais penchants. Le Prophète a dit : » [...] la femme est une bergère dans la demeure de son mari et elle sera responsable de son troupeau [...] »
Conclusion
L’auteur du livre dit : En étudiant les droits susmentionnés qui attestent l’égalité entre les deux sexe , j’ai montré que les disparités qui subsistent sont dues aux natures respectives de l’homme et de la femme, elles-mêmes liées aux fonctions que Dieu a assignées à chacun d’eux. A la lumière de ce qui précède, j’ajouterai enfin que l’Islam est sans nul doute la seule conception qui pourrait mettre fin aux tendances néfastes des sociétés contemporaines qui visent à réduire la femme à être un simple objet de convoitise pour l’homme. L’Islam montre que la femme a les mêmes aptitudes que l’homme en matière de pratique religieuse et d’accomplissement des obligations légales.