تقي زاده

تقي زاده

Que la Paix soit avec eux

De l'Imam Ali (s) : « De suite après que Dieu ait repris l'Ame de Son Messager, un groupe de personnes se détourna du Messager (pslf) pour déambuler sur des chemins de traverse et funestes s'en remettant à leurs pro­pres visées ; ces personnes rejoignirent ceux qui n'étaient pas de la Famille de Sa Sainteté le Messager, ce faisant, ils se séparèrent des Ahlul Beyt (pse) malgré qu'elles furent prévenues de rester à leurs côtés et finirent par faire changer de lieu la Pierre angulaire [de La Religion et de La Guidance]. Aus­si, ces personnes furent la source de toutes les faussetés et falsifications, el­les ouvrirent toutes grandes les portes à ceux qui aiment déambuler sur les chemins de l'erreur et del'égarement ». Nahj Al-Balagha, Sermon 150.

Yaqoubi a rapporté ceci concernant le décès de Fatima (s) : « Lorsque Fati­ma (s) tomba malade et qu'elle dut garder le lit, les épouses du Messager de Dieu (pslf) et des femmes des Qouraiches lui rendirent visite. Elles de­mandèrent à Fatima (s) : « Comment te sens-tu ? » - Fatima (s) leur répondit ceci : « Je prends Dieu à Témoin ! Je suis lasse de votre monde et très contente de vous quitter afin de rencontrer Dieu et Son Messager car j'ai beaucoup de plaintes à déposer contre vous comme le fait que ni mon Droit ne fut respecté ni les promesses tenues, le Testament en ma faveur n'a ja­mais été honoré ni ma Sainteté protegée ». Tarikh Al- Yaqoubi, 2/115.

De l'Imam Al-Hossein (s) : « Fatima (s) décédée, elle fut mise en terre par Amir Al-Mu'minin Ali (s) qui ne dévoila pas le lieu de son enterrement. Après la cérémonle, Sa Sainteté l'Imam(s) se leva et, se tournant vers la Tombe du Messager de Dieu (pslf), déclara : « À toi mes Salutations et celles de ta Fille qui vient tout juste de se mettre en chemin pour venir à tes côtés, elle va passer sa première nuit dans une terre proche de ton lieu d'enterrement. Ô Messager de Dieu ! Dieu a décrété qu'elle te rejoin­drait très vite ; son départ à causé en moi un sentiment d'impatience et un af­faiblissement de mon endurance morale; elle fut ta Fille préferée et la Sou­veraine des Femmes du Monde. Néanmoins, en suivant ta Sunna depuis ton départ, c'est pour moi une grande consolation. J'ai moi-même déposé ton corps dans sa tombe au lieu de ta dernière demeure ;alors que tu exprimais ton Dernier souffle, tu plaças ta main sur ma poitrine. Oui ! La sublime consolation pour moi est Bien celle de suivre ta Voie et de me remémorer ce qui est écrit dans le Livre de Dieu : « Nous sommes à Dieu et nous re­tournons à lui », (Coran 2/156). En vérité, ce qui me fut confié est reparti et j'ai perdu Zahra (s). Ô Messager de Dieu ! Combien ce ciel bleu et cette nuit noire me paraissent insupportables. Il n'y aura pas de fin à ma tristesse ni à ma peine tant que je ne t'aurais pas rejoint et demeurer avec toi ; tant de peine dans un cœur, affaiblit l'endurance. Beaucoup trap rapidement nous avons été séparés L' un l' autre; je m' en plains à Dieu ! Ta Fille (s) t'informera au sujet de la conduite de ta Ummah qui complota avec ceux qui la (s) persécutèrent. Interroge- la sur tout ce qui est advenu car, ayant été en­vahle d'un très grand chagrin qu'elle ne put exprimer ouvertement, elle se conflera totalement à toi et Dieu jugera les coupables Dieu est Le Plus Juste des Juges ! Comment faire pour te dire «A Dieu» ; un «A Dieu» dun Homme qui ne veut pas vous quitter ni à cause de tristesse ni à cause de fati­gue ni à cause- d'epuisemenrcar,-simon desiretair vraiment celui de vous quitter, je ne cesserai pas dêtre dans l'angoisse et la fatigue; mais si je de­cidais de rester, je ne Le pourrais pas car je trahirais les Pro messes faites par Dieu à ceux qui sont patients ». Al-Katt, 1/458/3 ; Amah AI-Mutid. 281/7 ; Amah Al-Toussi, 109/166.

D'Abd AI-Rahman Ibn Abi Nu'am : «Un Iraqulen posa la question suivante a Ibn Omar : « Quelle est la regle juridique concernant un vétément tache du sang d'un moustique 'l » - Ibn Omar répondit ceci : «Voyez cet homme qui s'inquiété au sujet du sang d'un moustique alors que la Progéniture du Mes­sager de Dieu (pslf) est assassinée [par 'eux]. L'ai entendu Le Messager de Dieu (pslf) déclarér ceci: «Al-Hassan (s) et Al-Hossein (s) sont mes deux fleurs parfumées dans ce Monde ». Sunan AI-Tarmidhi. 5/657/3770; Sunan Ibn Hanbal, 2/405/5679 ; Al-Adab AI-Moufrad. 28/85.

De Menhal Ibn Amr : « Je me suis rendu aux côtés de Ali Ibn Al-Hossein (s) et je lui ai dit : «Je te présente mes salutations ! Que Dieu te fasse

Misericorde ! Comment vas-tu ?» - L'Imam (s) me répondit ceci: «Vous vous présentez en tant que nos Partisans mais vous continuez d'être des in­formes sur ce que nous devons subir jour et nuit. Nous sommes dans la même situation que les enfants de Jacob qui étaient extermines par Pharaon, nos enfants sont assassines, nos femmes faites captives et les meilieures per­sonnes de la Ummah sont insultées du haut des chaires. Et les coupables sont très Bien payes pour ce qu'ils font; ceux qui nous sont devoues sont persecu­tes et ne peuvent obtenir aucun de leurs droits ; les Qouralehes, prétéxtant que Le Saint Prophète Mohammed (pslf) faisait Partie de leur clan, se consi­derent supérieurs à toutes les autres tribus arabes, ils se reclament de nos Droits et ne nous en accordent aucun pas même le plus petit; cest ainsi que s' ecoulent nos jours et nos nuits ». Jaml' Al-Akhbar, 238/607; Tafseer Al-Qoummi, 21134;Mouthir Al-Ahzane, 105.

De L'Imam Al-Baqer (s) : « Celui qui ne croit pas au fait que nous avons été persecutes et que nos droits nous ont été refuses, se rend complice des perse­cutions que nous avons souffert ». Cawab AI· A 'mali. 248/6

D'Ibn Abi AI-Hadid : «Il a été rapporté de Abu Ja'far Mohammed Ibn 'Ali Al-Baqer (s), les Paroles adressées à l'un de ses Partisans: « Ô untel ! Com­Bien de persecutions et vives souffrances navons-nous pas endure de la part des Qouraiches ? ComBien de supplices nos Partisans n'ont-ils pas endure de la part des gens ?

Le Messager de Dieu (pslf) avait pourtant peclare avant son décès que nous avions L'avantage sur les autres et Bien plus quils ne pouvalent en avoir sur eux-mêmes ; mais, les Qouraiches nous prirent comme cibles de leurs complots, allant jusqu'a detourner Le cours des affaires [Imamat et Khalifat], s'emparant de notre Droit et de notre Charge qu'ils mirent en avant comme

arguments contre les Ancars.

Enfin, les Qouraiches se passerent L'un L' autre Le Khalifat et la Gouvemance jusqu'à ce que notre Droit nous revlenne ; mais, ils denoncerent leur Serment d' Allegeance pour hisser la Bannière de la Guerre contre nous, partant, ils ne cesserent d'harceler durement Amir Al-Mu'minin Ali (s) jusqu'à son assas­sinat.

après Amir Al-Mu'minin (s). ils prétérent Serment dAllegeance à son fils, Al-Hassan (s), qui, à son tour, connaitra les affres de leur traitrise, il se re­trouvera seul face à ses ennemis; les Iraqulens se rebellerent contre AI­Hassan, lui portant un terrible coup de dague au côté, mettant a sac son

campement, arrachant les bracelets et colliers de ses femmes, pour finale­ment Le contraindre à faire la Paix avec Mouawiyya pour sauver sa propre vieet celle de sa Famille dont Le nombre de ses membres n'était pas très ele­ve,

après cet événement, 12.000 Iraqulens prétérent Serment d' Allegeance à l'ImamAl-Hossein (s), Serment qu'ils renièrent également et unilaterale­ment, renlement suivi de leur rebellion contre l'Imamqu'ils finirent par as­sassiner alors qu'ils étaient toujours lles à lui par leur Serment d' Allegeance,

Alors, nous, les Ahlul Beyt, nous ne connaitrons que persecutions, priva­tions, humiliations et assassinats. Notre viese deroulera dans la crainte et la terreur ; nos existences et celles de nos Partisans seront toujours menacées alors que les menteurs et les usurpateurs de nos Droits jouissalent de posi­tions Bien meilieures à l'interieur des palais des dirigeants, les mauvais juges et les mauvais fonctionnaires avaient envahi toutes les villes.

lis propagerent continuellement de fausses accusations contre nous ainsi que des assertions sclemment contraires à la Vérité; leur intention était de nous faire détéster par les gens.

après L' assassinat de l'ImamAl-Hassan (s), la pire des choses survenues à l'epoque de Mouawiyya fut L'extermination de nos Partisans ou Bien L' amputation de leurs mains et de leurs pieds. Si une personne était reconnue comme faisant preuve d'affection et de devouement envers nous, ses Biens lui étaient confisques et sa demeure detruite,

Durant L'epoque d'Ubayd Allah Ibn Ziyad, l'assassin de L'Imam Al-Hossein (s), les persecutions et les meurtrès augmenterent considerablement.

Puis, vint Hajjaj, Le tueur de tous ceux qui faisalent preuve de devouement envers les Ahlul Beyt (pse) à la moindre suspicion. Il atteignit un tel niveau de cruaute qu'il valait mleux être reconnu en tant qu'heretique ou mecreant

que Partisan de Ali (s) ». Charh AI-Balagha de Ibn Abi Al-Hadid, 11/43.  

D'Hamza Ibn Humran : «Rendant visite à l'Imam Ja'far Ibn Mohammed As-Sadeq (s), celui-ci me demanda : «D'ou vlens-tu ? »."rai répondu : «De Kufa ! » après avoir entendu ma reponse, l'Imam (s) fondit en larmes, il pleurait tellement que sa bar be en fut inondée. J'ai demandé à l'Imam (s) : Ô fils du Messager de Dieu(pslf) ! Quelle est la raison de tant de pleurs ? » L'Imam (s) : «le me suis souvenu de mon onele Zayd et de ce qu'ils lui firent subir: la est la raison de mes pleurs ». J'ai demandé : « Que tes-tu rappele à son sujet ? ».

L'Imam (s): «Je me suis souvenu la façon dont il fut tue par une fleche qui lui traversa Le front et de son fils Yahya qui se precipita pour embrasser son corps et dire: Ô mon Père Bien-aimé ! J' ai de bonnes nouvelles à te communiquer, Bientot tu rejoindras Le Messager de Dieu (pslf), Ali (s), Fatima (s), Al-Hassan et Al-Hossein (s).

Zayd dit : «Qui! Mon fils ! » Puis, Yahya fit venir un homme pour extraire la fleche fichée dans le front de Zayd qui deceda ensuite. Ils porterent son corps jusqu'au lit d'une rivière ou ils l'enterrerent, laissant ensuite le l'lot de la rivière reprendre son cours.

Le Lendemain, l'esclave originaire du Sind de l'un des hommes présents se rendit chez Yousouf Ibn Omar afin de lui faire Connaître Le lieu de la tombe de Zayd; Yousouf fit détérrer Le corps pour Le pendre pres d'un Dépôt d'ordures.

Le corps de Zayd demeura Iii durant quatre années, puis des ordres furent donnes pour qu' il soit incinere, ses cendres furent dispersées par Les vents. Que Le Courroux de Dieu s'abatte sur celui qui L'à tue, sur tous ceux qui L' ont abandonne seul et sans aide.

Je depose ma plainte auprès de Dieu, Exalté soit-Il., contre tous ceux qui oppriment Les Ahlul Beyt (pse) depuis Le décès de Sa Sainteté Le Messager (pslf) Dieu est L' Ami excellent; IL nous apporterà son Secours ». Amali Al-Sadouq, 32113; Amah Al-Toussi, 434/963.

De Mohammed Ibn Al-Hassan citant Mohammed Ibn Ibrahim: «L'un des fils de Al-Hassan fut apporte à Abu Ja'far (Mansour Dawaniqi) [calife ab­basside]. Portant son regard sur Mohammed Ibn Ibrahim Ibn Al-Hassan, il déclara : «Es-tu Dibaj, le jaune ? », Il répondit : «Qui! ». Mansour: «Je prends Dieu  Témoin pour dire que je vais te mettre a mort dune manière jamais employée auparavant pour aucun autre membre de ta famille ;>. Puis, Mansour ordonna que soit creuse un trou dans une colonne pour em­murer vivant Mohammed Ibn Ibrahim Ibn Al-Hassan ». Tankh AI-Tabari, 7/546; Maqatil AI- Talabiyyin, 176.

De Mohammed Ibn Ismael : « J' ai entendu mon grand-perc Mousa Ibn Abd Allah déclarér ceci : «Nous fumes emprisonnes dans un donjon tellement sombre que nous connaissions Le temps de l'accomplissement des Prières ri­tuelles quotidiennes seulement par des passages de certaines Sourates récitées par Ali Ibn Al-Hassan Ibn Al-Hassan Ibn Al-Hassan ». Maqaul AI­Talabiyyin, 176.

D'Abu AI-Salt Abd Al-Salam Ibn Salih Harawi : «J'ai entendu l'ImamAI­Ridha (s) déclarér ceci : «Je prends Dieu Témoin pour dire que nous serons tous assassines et martyrises ». J' ai demandé : Ô fils du Messager de Dieu! Quels sont ceux qui t'assassineront ? ». Sa Sainteté L'Imam (s) répondit : «La pire des personnes de mon temps; elle m' empoisonnera puis me fera enterrer dans une plece minuscule sur une terre eloignée ». Af-Faqih. 2/585/3192 : Jama' a Al-Akhbar, 931150 ; Raouzat AI- Wa'rdhine, 257.

De l'Imam Al-Hassan AI-Askari (s): «Les Beni Omayyah et les Beni Abbas commencerent a nous assassiner pour deux raisons: Le première parce que sachant parfaitement que le Khalifat était notre Droit et non a eux, ils craig­nalent que nous leur reclamions ; la seconde raison est quayant parfaitement compris à partir des Hadiths authentiques et Mutawatir que Le pouvoir des oppresseurs et tyrans finirait par être abattu par notre Qa "im, ils craignalent pour leur pouvoir car ils se reconnaissalent dans l'image de la tyrannle, ce qui les poussait a vouloir assassiner les Ahlul Beyt (pse), a exterminer leur Descendance dans la sinistre intention dempecher la Naissance du Qa'tm ou de l' assassiner également ; mais, Dieu ne laissera pas étéindre Sa Lumière « alors que Dieu ne veut que parachever Sa Lumière en depit des incredu­les ». (Coran 9/32) ». 'Ithbat Al-Houdat, 3/570/685.

Reportez-vous aux ouvrages suivants :

- AI-Bihar, volume 27/208

- AI-Manaqib de Ibn Chahr Achoub, volume 2/201.

L’enfant pieux : 

« Mon seigneur accorde-moi un enfant pieux. » Le Saint Coran (sourate 37, verset 100)

« L’enfant pieux est une odeur parmi les odeurs du Paradis. » Le noble Prophète (saw)

Les bonnes manières :

« Respectez vos enfants et enseignez leur les bonnes manières. » Le noble Prophète (saw)

« Soyez les meilleurs dans vos discours afin qu'ils (les enfants) entendent les meilleures réponses. » L'Imam Ali (as)

« Le Noble Prophète (psl) saluait les enfants et les adultes. »  L'Imam Ali (as)

« Celui qui est insolent avec son enfant lorsqu'il est petit, il lui désobéira lorsqu'il sera grand. » L'Imam Hassan al-'Askari (as)

L’amour envers les enfants :

« Aimez vos enfants et soyez cléments envers eux. Et si vous leur promettez une chose, tenez-là, car ils voient en vous leur seul moyen de subsistance. »

« Il est n’est pas des nôtres celui qui n’est pas affectueux envers ses enfants ! »

« Celui qui a un enfant qu’il s’amuse avec lui. » Le noble Prophète (saw)

« Un homme dit au Prophète Mohammad (saw):”J'ai dix enfants et je ne les ai jamais acceptés. Le Noble Prophète (saw) lui répondit:”Que puis-je pour toi, si Allah t'a oté sa Misèricorde.” » L'Imam Ali (as)

« Allah, Digne de Majesté, donne Sa Miséricorde à l'homme qui a un grand amour envers son enfant.  »

« Moussa (as, c'est à dire Moise) disait: ” O Mon Seigneur ! Quelle est la meilleure action auprés de Toi ? Le Seigneur lui répondit: “L'amour envers les enfants, car Je leur ai mis une disposition naturelle à mon Unicité, et aussi leur communauté rentrera dans mon Paradis avec Ma Miséricorde. »

« Allah pardonnera à un serviteur si son amour est ardent envers son enfant.” L'Imam Dja'far as-Sadeq (as)
« Soyez bons durant votre vie avec les petits et les adultes. » L'Imam Rezha (as)

« Le Prophète (psl) se levait lorsque Hassan(as) et Hossein(as) se présentaient à lui. » L'Imam Hassan al-'Askari (as)

S'amuser avec les enfants :

« Celui qui a un enfant qu'il s'amuse avec lui. » Le Noble Prophète (saw)

« Celui qui a un enfant qu'il devienne lui aussi un enfant (en sa présence). » L'Imam Ali (as)

La justice envers l’enfant :

« Ils ont sur toi un droit, c’est que tu sois juste envers eux, comme tu as un droit sur eux, c’est qu’ils te soient dévoués. » Le noble Prophète (saw)

Le rôle des parents

 

Une des règles de base de l’Islam est de se comporter avec égard et bienveillance envers autrui, comme on aimerait que l’on se comporte envers soi-même ; aussi cette règle doit s’appliquer avec plus de finesse, de tendresse et d’attention à l’intention des enfants.

 

L’Islam considère les enfants comme un dépôt précieux que Dieu a confié aux parents, dont ils sont les premiers responsables ; […]

[…] l’Islam a considéré que la responsabilité en matière d’éducation incombe aux parents (c’est-à-dire à la famille). La famille, qui va accueillir l’enfant et dans laquelle il va s’épanouir, doit être saine et fondée sur des bases stables ; Dieu le Très-Haut, en parlant de la nature des relations qui doivent exister entre l’homme et la femme au sein du couple :

 

(Sourate 30, verset 21)

 

Ces sentiments nobles se réalisent à travers le mariage et sont les garants d’une attention particulière et de compassion qu’exige l’éducation des enfants. C’est dans le cadre d’une vie de couple stable que l’acte éducatif portera ses fruits.

Pour ce faire, l’Islam dirige chacun des deux conjoints à accorder une attention particulière à tous les facteurs permettant la stabilité du couple :

 

(Sourate 7, verset 189) (Sourate 30, verset 21)

 

Le fondement est l’enseignement du Coran.

 

Le point de départ, le fondement, est l’enseignement du Coran : par la sagesse de la foi […] on connaît comment et pourquoi Dieu le Très Sage a créé l’Univers et l’Homme ; cela permet de mieux comprendre les sciences qui expliquent comment est régi l’Univers et comment l’Homme peut agir sur cet Univers. L’éducation de la foi, l’éducation de l’âme doit donc prendre place avant l’apprentissage des autres sciences ; mais l’idéal est d’enseigner à l’enfant à la fois la science et la bonne moralité.

L’importance de l’éducation

 

L’éducation islamique est très importante et il faut lui accorder beaucoup de soin. Elle doit être empreinte d’amour, adaptée à l’enfant et équilibrée pour qu’il se développe harmonieusement.

 

La sourate 31 du Saint Coran, intitulée « Louqmân », contient des indications pour l’éducation d’un enfant. Louqmân est le nom d’un Sage des Temps anciens dont Dieu le Très-Haut rapporte l’enseignement qu’il dispensait à son fils.

 

Louqmân commence par insister auprès de son fils pour qu’il ne donne pas d’associés à Dieu et qu’il lui rende donc un culte pur :

 

« Louqmân dit un jour à son fils, l’exhortant : « Mon cher fils, ne donne pas d’égaux à Dieu ! Le polythéisme est la pire iniquité qui soit. »

 

(Coran, Sourate 31 « Louqmân », verset 13)

 

“ Sois reconnaissant, lui fut-il prescrit, aussi bien envers Moi qu’envers tes parents ! ”

 

(Coran, Sourate 31 « Louqmân », verset 14 partim)

 

Dieu recommande d’obéir aux parents, tant qu’ils respectent le chemin qui mène vers Dieu :

 

« Mais si tes parents te contraignent à M’associer ce dont tu n’as nulle connaissance, alors ne leur obéis pas… »

 

(Coran, Sourate 31 « Louqmân », verset 15 partim)

 

Louqmân fait ensuite remarquer à son enfant que Dieu est attentif et bien informé de tout ce que l’on fait : l’enfant doit donc apprendre à bien se comporter, non pas de peur que ses parents le punissent, mais de peur que Dieu, Qui voit tout, le punisse (verset 16). Nous noterons ici que toute cette première partie de l’éducation doit être ancrée dans l’esprit de l’enfant le plus tôt possible, et en tout cas avant l’âge de raison (7 ans).

 

Louqmân poursuit l’éducation en disant à son enfant d’accomplir la prière : à ce sujet, le Prophète Mohammad (S) a enseigné de dire aux enfants d’accomplir la prière dès l’âge de sept ans. A la même époque, Louqmân recommande à son fils d’avoir un bon comportement, tout en lui enseignant la modestie (versets 17 à 19). Ces versets portent essentiellement sur le bon comportement en société : en effet, à sept ans, commence véritablement la socialisation de l’enfant qui découvre qu’il doit se plier aux règles de la vie en société et respecter autrui

 

Les versets suivants incitent l’enfant à observer la nature autour de lui : ce sont autant de bienfaits de la part de Dieu ! Ils l’incitent aussi à avoir une attitude scientifique, à se fier à ses propres observations et à ne pas écouter ceux qui donnent leur opinion sur un sujet qu’ils ne maîtrisent pas (versets 20 à 25). Une telle attitude objective, indépendante est typique de l’adolescence pendant laquelle l’enfant est irrésistiblement attiré par la découverte de la Vérité. Puisque la Vérité c’est Dieu, de telles recherches chez l’adolescent, ne peuvent que le mener vers le plus grand respect de Dieu, Créateur et Ordonnateur de l’Univers.

 

« C’est que Dieu est, Lui, la Vérité ; et que tout ce que vous invoquez en dehors de Lui est l’erreur même et que Dieu, en vérité, est le Très-Haut, le Très-Grand ! »

 

(Coran, Sourate 31 « Louqmân », verset 30)

 

Dieu, Le Très-Haut, apporte la conclusion en disant que c’est Lui Qui nous permet d’agir et de travailler dans le monde (c’est grâce à Lui si le navire vogue sur la mer) et qu’Il est Maître de notre destin (ceci concerne essentiellement les adultes, souvent tracassés par leur avenir) et que Lui seul connaît certaines choses : ainsi Dieu, Qui incite à la recherche scientifique, mentionne-t-il nos limites intellectuelles et nous exhorte à le respecter (versets 31 à 34).

Les différentes périodes de l’éducation 

 

 L’éducation de l’enfant commence dès l’âge le plus tendre, c’est-à-dire peu après la naissance. Le Prophète Mohammad (S) nous recommande d’utiliser et d’user des meilleures méthodes pour réussir l’acte éducatif.

 

La première méthode à adopter, et qui est très profitable pour le tout petit enfant, est celle du jeu. Par l’intermédiaire du jeu, les parents musulmans vont inculquer les règles primordiales de la vie islamique à leurs enfants, par exemple les règles de politesse, d’hygiène, etc.

 

L’enfant dans toute son innocence et sa candeur va capter les bases essentielles de cette harmonie familiale régie par les Lois divines, et s’y référer dans sa conduite.

 

Ainsi, jusqu’à l’âge de sept ans, l’enfant va s’épanouir par le jeu, dans la compassion et la tendresse. Avant cet âge, l’Islam ne recommande pas d’enseigner les modalités des pratiques cultuelles !

 

Dès sept ans, va débuter la période d’éducation proprement dite. L’enfant va apprendre, toujours dans une ambiance sereine, à développer son sentiment de religiosité. C’est à partir de cette période de la vie infantile qu’est recommandé aux parents d’enseigner les fondements de la prière, acte de dévotion.

 

Le Messager de Dieu (S) a dit : « Ordonnez à vos enfants de faire la prière lorsqu’ils atteignent leur septième année, et contraignez-les à la faire lorsqu’ils atteignent l’âge de dix ans. »(Relaté par Aboû Dâwoud).

 

Le but de l’affection qui règne dans l’éducation islamique, c’est de faire de l’enfant un être humble, pieux et obéissant à Dieu, un être modeste, bienveillant envers ses semblables et, en premier lieu, envers ses parents. Dieu le Très-Haut dit :

 

« Nous avons expressément recommandé à l’homme ses père et mère : sa mère s’étant doublement exténuée, le portant, puis le mettant au monde, son sevrage n’ayant lieu qu’au bout de deux ans. Sois reconnaissant, lui fut-il prescrit, aussi bien envers Moi qu’envers tes parents ! C’est vers Moi que vous serez ramenés ! » (Coran, Sourate 31, verset 14).

 

Après la période du jeu, c’est donc la période de l’éducation et de l’enseignement par excellence qui commence ; puis suit la période où l’on doit discuter avec son enfant, garçon ou fille, c’est ce que l’on appelle l’âge de l’accompagnement, où l’on va le conseiller, devenir son soutien et son ami.

 

L’Imam ‘Alî ibn Abî Tâlib (P) a dit : « Ton enfant, joue avec lui pendant ses sept premières années ; puis éduque-le pendant les sept années qui suivent ; et fais-en un compagnon pour les sept années suivantes, puis laisse-le agir à sa guise. »

 

L’éducation de l’enfant en Islam est une éducation spirituelle, où l’on établit, par le biais de l’accoutumance pendant l’enfance, puis par la discussion et le dialogue plus tard, un lien profond entre l’enfant et Dieu le Créateur.

 

Le Prophète Mohammad (S) a dit : « Faites en sorte que la première parole qui parvienne aux oreilles de vos enfants, à leur naissance, soit « Lâ ilaha illa A… » ! » (Relaté par Al-Hâkim).

 

Il faut aussi inculquer à l’enfant l’amour du Prophète (S) qui représente le modèle à suivre en matière d’éducation et de comportement.

La sunna du Prophète (S) relative à l’éducation des enfants

 

Le Prophète Mohammad (S) a eu pour tâche d’éduquer tout un peuple, jeunes et vieux, citadins et ruraux. Il fut rapporté qu’il se montrait d’une grande patience et qu’il répétait trois fois les choses importantes pour être sûr que chacun comprenait bien. Ce que quelqu’un ignorait, il lui enseignait patiemment, sans lui faire de reproches humiliants. Mais il était ferme pour faire respecter la Loi par ceux qui la connaissaient déjà. Il enseignait aussi de toujours chercher à en apprendre plus : l’ignorant paresseux n’avait pas d’excuses !

 

L’amour de son prochain et le respect d’autrui faisaient partie de sa manière d’être. En tant que Prophète choisi par Dieu et en tant que chef de la communauté musulmane, il ne s’estimait pas au-dessus de ses concitoyens. Pour lui, une femme ou un enfant avait autant droit au respect et à la considération qu’un homme, ce qui n’était pas dans les mœurs des gens de la région, à cette époque ! Lui-même était très modeste et très pudique, et n’avait pas honte de manifester de la tendresse ou de l’émotion.

 

Le modèle du Prophète de Dieu (S) montre que l’autorité des parents, ou des adultes en général, ne doit pas être confondue avec une toute-puissance ! Les parents doivent montrer à leurs enfants, qu’eux-mêmes restent modestes devant Dieu le Très-Haut et qu’ils ne font que Le servir et respecter Ses Lois. Les parents doivent donc bien faire comprendre à l’enfant que, en fait, c’est Dieu qu’il doit respecter, et que c’est de Dieu qu’il doit avoir peur lorsqu’il se conduit mal : trop de parents ont tendance à oublier cette vérité et à inciter leurs enfants à les associer à la Toute-Puissance de Dieu, ce qui est un grand péché !

 

« Croyants ! Evitez à vous-mêmes et à votre famille un Feu auquel Hommes et pierres serviront de combustible ! »

(Coran, Sourate 66 « L’interdiction », verset 6 partim)

 

Il faut noter enfin que la réalisation des buts de l’éducation ne peut se faire que si cette action éducative est conçue dans un cadre de tendresse (mawadda) et de bonté (rahma) entre l’éducateur et l’enfant. Les parents en sont les principaux responsables, mais la communauté tout entière se sent concernée par la règle de « recommander ce qui est convenable et d’interdire ce qui est blâmable ».

 

« L’enfant, écrit al-Ghazâli, est confié (par Dieu) aux mains de ses parents, et son cœur innocent est un élément précieux, capable d’enregistrer des impressions »*. Si les parents, et plus tard les enseignants, lui apportent la droiture, il vivra heureux dans ce monde et dans l’au-delà.

L’éducation intellectuelle

 

L’enseignement doit prendre en considération les aptitudes physiques et psychiques de l’enfant, […]

Al-Ghazâli, illustre juriste et savant musulman du 5ème siècle de l’Hégire (9ème-10ème siècle ap. JC) a dit dans son livre dans son livre : Ihyâ’ ‘ouloûm ad-dîn :

« Le réussite dans l’acquisition des connaissances tient à quatre conditions :

1.      que celui qui apprend ait été bien préparé à l’assimilation des nouvelles connaissances.

2.      que l’on mette en œuvre les moyens pédagogiques adéquats.

3.      que les enseignants soient de bonne qualité.

4.      et surtout que celui qui apprend soit entraîné à apprécier et acquérir les connaissances.

Il dit aussi : « Le maître ne doit pas demander plus que la capacité de compréhension de ses élèves, il doit les faire passer de l’évident au compliqué, de l’explicite à l’implicite. »

L’éducation en Islam

 

L’éducation des enfants en Islam s’accomplit donc grâce aux moyens suivants :

- Le bon exemple, dont les parents sont porteurs, puis les éducateurs.

- L’accoutumance, car les mauvais penchants, tout comme les bons, s’acquièrent par l’habitude et l’éducation.

- L’exhortation et le rappel de Dieu.

- La remarque et la critique qui doivent être formulées avec sagesse.

- Une discipline stricte et juste.

- La récompense et tout ce qui peut être considéré comme un encouragement positif.

- La correction juste et humaine.

 

Quant aux bases de l’éducation musulmane, elles sont :

- Une stabilité du couple, dont la relation est faite de tendresse et de bonté.

- Un lien affectif profond liant les parents aux enfants.

- Une éducation spirituelle et morale.

- Une formation intellectuelle.

- Une éducation physique.

- Une préparation psychologique.

- Une insertion sociale à travers l’apprentissage des règles de bienséance islamique.

 

« Un parent ne peut rien léguer de mieux à son enfant qu’une bonne éducation. »  le noble Prophète (S).

L’enfant pieux : 

« Mon seigneur accorde-moi un enfant pieux. » Le Saint Coran (sourate 37, verset 100)

« L’enfant pieux est une odeur parmi les odeurs du Paradis. » Le noble Prophète (saw)

Les bonnes manières :

« Respectez vos enfants et enseignez leur les bonnes manières. » Le noble Prophète (saw)

« Soyez les meilleurs dans vos discours afin qu'ils (les enfants) entendent les meilleures réponses. » L'Imam Ali (as)

« Le Noble Prophète (psl) saluait les enfants et les adultes. »  L'Imam Ali (as)

« Celui qui est insolent avec son enfant lorsqu'il est petit, il lui désobéira lorsqu'il sera grand. » L'Imam Hassan al-'Askari (as)

L’amour envers les enfants :

« Aimez vos enfants et soyez cléments envers eux. Et si vous leur promettez une chose, tenez-là, car ils voient en vous leur seul moyen de subsistance. »

« Il est n’est pas des nôtres celui qui n’est pas affectueux envers ses enfants ! »

« Celui qui a un enfant qu’il s’amuse avec lui. » Le noble Prophète (saw)

« Un homme dit au Prophète Mohammad (saw):”J'ai dix enfants et je ne les ai jamais acceptés. Le Noble Prophète (saw) lui répondit:”Que puis-je pour toi, si Allah t'a oté sa Misèricorde.” » L'Imam Ali (as)

« Allah, Digne de Majesté, donne Sa Miséricorde à l'homme qui a un grand amour envers son enfant.  »

« Moussa (as, c'est à dire Moise) disait: ” O Mon Seigneur ! Quelle est la meilleure action auprés de Toi ? Le Seigneur lui répondit: “L'amour envers les enfants, car Je leur ai mis une disposition naturelle à mon Unicité, et aussi leur communauté rentrera dans mon Paradis avec Ma Miséricorde. »

« Allah pardonnera à un serviteur si son amour est ardent envers son enfant.” L'Imam Dja'far as-Sadeq (as)
« Soyez bons durant votre vie avec les petits et les adultes. » L'Imam Rezha (as)

« Le Prophète (psl) se levait lorsque Hassan(as) et Hossein(as) se présentaient à lui. » L'Imam Hassan al-'Askari (as)

S'amuser avec les enfants :

« Celui qui a un enfant qu'il s'amuse avec lui. » Le Noble Prophète (saw)

« Celui qui a un enfant qu'il devienne lui aussi un enfant (en sa présence). » L'Imam Ali (as)

La justice envers l’enfant :

« Ils ont sur toi un droit, c’est que tu sois juste envers eux, comme tu as un droit sur eux, c’est qu’ils te soient dévoués. » Le noble Prophète (saw)

Le rôle des parents

 

Une des règles de base de l’Islam est de se comporter avec égard et bienveillance envers autrui, comme on aimerait que l’on se comporte envers soi-même ; aussi cette règle doit s’appliquer avec plus de finesse, de tendresse et d’attention à l’intention des enfants.

 

L’Islam considère les enfants comme un dépôt précieux que Dieu a confié aux parents, dont ils sont les premiers responsables ; […]

[…] l’Islam a considéré que la responsabilité en matière d’éducation incombe aux parents (c’est-à-dire à la famille). La famille, qui va accueillir l’enfant et dans laquelle il va s’épanouir, doit être saine et fondée sur des bases stables ; Dieu le Très-Haut, en parlant de la nature des relations qui doivent exister entre l’homme et la femme au sein du couple :

 

(Sourate 30, verset 21)

 

Ces sentiments nobles se réalisent à travers le mariage et sont les garants d’une attention particulière et de compassion qu’exige l’éducation des enfants. C’est dans le cadre d’une vie de couple stable que l’acte éducatif portera ses fruits.

Pour ce faire, l’Islam dirige chacun des deux conjoints à accorder une attention particulière à tous les facteurs permettant la stabilité du couple :

 

(Sourate 7, verset 189) (Sourate 30, verset 21)

 

Le fondement est l’enseignement du Coran.

 

Le point de départ, le fondement, est l’enseignement du Coran : par la sagesse de la foi […] on connaît comment et pourquoi Dieu le Très Sage a créé l’Univers et l’Homme ; cela permet de mieux comprendre les sciences qui expliquent comment est régi l’Univers et comment l’Homme peut agir sur cet Univers. L’éducation de la foi, l’éducation de l’âme doit donc prendre place avant l’apprentissage des autres sciences ; mais l’idéal est d’enseigner à l’enfant à la fois la science et la bonne moralité.

L’importance de l’éducation

 

L’éducation islamique est très importante et il faut lui accorder beaucoup de soin. Elle doit être empreinte d’amour, adaptée à l’enfant et équilibrée pour qu’il se développe harmonieusement.

 

La sourate 31 du Saint Coran, intitulée « Louqmân », contient des indications pour l’éducation d’un enfant. Louqmân est le nom d’un Sage des Temps anciens dont Dieu le Très-Haut rapporte l’enseignement qu’il dispensait à son fils.

 

Louqmân commence par insister auprès de son fils pour qu’il ne donne pas d’associés à Dieu et qu’il lui rende donc un culte pur :

 

« Louqmân dit un jour à son fils, l’exhortant : « Mon cher fils, ne donne pas d’égaux à Dieu ! Le polythéisme est la pire iniquité qui soit. »

 

(Coran, Sourate 31 « Louqmân », verset 13)

 

“ Sois reconnaissant, lui fut-il prescrit, aussi bien envers Moi qu’envers tes parents ! ”

 

(Coran, Sourate 31 « Louqmân », verset 14 partim)

 

Dieu recommande d’obéir aux parents, tant qu’ils respectent le chemin qui mène vers Dieu :

 

« Mais si tes parents te contraignent à M’associer ce dont tu n’as nulle connaissance, alors ne leur obéis pas… »

 

(Coran, Sourate 31 « Louqmân », verset 15 partim)

 

Louqmân fait ensuite remarquer à son enfant que Dieu est attentif et bien informé de tout ce que l’on fait : l’enfant doit donc apprendre à bien se comporter, non pas de peur que ses parents le punissent, mais de peur que Dieu, Qui voit tout, le punisse (verset 16). Nous noterons ici que toute cette première partie de l’éducation doit être ancrée dans l’esprit de l’enfant le plus tôt possible, et en tout cas avant l’âge de raison (7 ans).

 

Louqmân poursuit l’éducation en disant à son enfant d’accomplir la prière : à ce sujet, le Prophète Mohammad (S) a enseigné de dire aux enfants d’accomplir la prière dès l’âge de sept ans. A la même époque, Louqmân recommande à son fils d’avoir un bon comportement, tout en lui enseignant la modestie (versets 17 à 19). Ces versets portent essentiellement sur le bon comportement en société : en effet, à sept ans, commence véritablement la socialisation de l’enfant qui découvre qu’il doit se plier aux règles de la vie en société et respecter autrui

 

Les versets suivants incitent l’enfant à observer la nature autour de lui : ce sont autant de bienfaits de la part de Dieu ! Ils l’incitent aussi à avoir une attitude scientifique, à se fier à ses propres observations et à ne pas écouter ceux qui donnent leur opinion sur un sujet qu’ils ne maîtrisent pas (versets 20 à 25). Une telle attitude objective, indépendante est typique de l’adolescence pendant laquelle l’enfant est irrésistiblement attiré par la découverte de la Vérité. Puisque la Vérité c’est Dieu, de telles recherches chez l’adolescent, ne peuvent que le mener vers le plus grand respect de Dieu, Créateur et Ordonnateur de l’Univers.

 

« C’est que Dieu est, Lui, la Vérité ; et que tout ce que vous invoquez en dehors de Lui est l’erreur même et que Dieu, en vérité, est le Très-Haut, le Très-Grand ! »

 

(Coran, Sourate 31 « Louqmân », verset 30)

 

Dieu, Le Très-Haut, apporte la conclusion en disant que c’est Lui Qui nous permet d’agir et de travailler dans le monde (c’est grâce à Lui si le navire vogue sur la mer) et qu’Il est Maître de notre destin (ceci concerne essentiellement les adultes, souvent tracassés par leur avenir) et que Lui seul connaît certaines choses : ainsi Dieu, Qui incite à la recherche scientifique, mentionne-t-il nos limites intellectuelles et nous exhorte à le respecter (versets 31 à 34).

Les différentes périodes de l’éducation 

 

 L’éducation de l’enfant commence dès l’âge le plus tendre, c’est-à-dire peu après la naissance. Le Prophète Mohammad (S) nous recommande d’utiliser et d’user des meilleures méthodes pour réussir l’acte éducatif.

 

La première méthode à adopter, et qui est très profitable pour le tout petit enfant, est celle du jeu. Par l’intermédiaire du jeu, les parents musulmans vont inculquer les règles primordiales de la vie islamique à leurs enfants, par exemple les règles de politesse, d’hygiène, etc.

 

L’enfant dans toute son innocence et sa candeur va capter les bases essentielles de cette harmonie familiale régie par les Lois divines, et s’y référer dans sa conduite.

 

Ainsi, jusqu’à l’âge de sept ans, l’enfant va s’épanouir par le jeu, dans la compassion et la tendresse. Avant cet âge, l’Islam ne recommande pas d’enseigner les modalités des pratiques cultuelles !

 

Dès sept ans, va débuter la période d’éducation proprement dite. L’enfant va apprendre, toujours dans une ambiance sereine, à développer son sentiment de religiosité. C’est à partir de cette période de la vie infantile qu’est recommandé aux parents d’enseigner les fondements de la prière, acte de dévotion.

 

Le Messager de Dieu (S) a dit : « Ordonnez à vos enfants de faire la prière lorsqu’ils atteignent leur septième année, et contraignez-les à la faire lorsqu’ils atteignent l’âge de dix ans. »(Relaté par Aboû Dâwoud).

 

Le but de l’affection qui règne dans l’éducation islamique, c’est de faire de l’enfant un être humble, pieux et obéissant à Dieu, un être modeste, bienveillant envers ses semblables et, en premier lieu, envers ses parents. Dieu le Très-Haut dit :

 

« Nous avons expressément recommandé à l’homme ses père et mère : sa mère s’étant doublement exténuée, le portant, puis le mettant au monde, son sevrage n’ayant lieu qu’au bout de deux ans. Sois reconnaissant, lui fut-il prescrit, aussi bien envers Moi qu’envers tes parents ! C’est vers Moi que vous serez ramenés ! » (Coran, Sourate 31, verset 14).

 

Après la période du jeu, c’est donc la période de l’éducation et de l’enseignement par excellence qui commence ; puis suit la période où l’on doit discuter avec son enfant, garçon ou fille, c’est ce que l’on appelle l’âge de l’accompagnement, où l’on va le conseiller, devenir son soutien et son ami.

 

L’Imam ‘Alî ibn Abî Tâlib (P) a dit : « Ton enfant, joue avec lui pendant ses sept premières années ; puis éduque-le pendant les sept années qui suivent ; et fais-en un compagnon pour les sept années suivantes, puis laisse-le agir à sa guise. »

 

L’éducation de l’enfant en Islam est une éducation spirituelle, où l’on établit, par le biais de l’accoutumance pendant l’enfance, puis par la discussion et le dialogue plus tard, un lien profond entre l’enfant et Dieu le Créateur.

 

Le Prophète Mohammad (S) a dit : « Faites en sorte que la première parole qui parvienne aux oreilles de vos enfants, à leur naissance, soit « Lâ ilaha illa A… » ! » (Relaté par Al-Hâkim).

 

Il faut aussi inculquer à l’enfant l’amour du Prophète (S) qui représente le modèle à suivre en matière d’éducation et de comportement.

La sunna du Prophète (S) relative à l’éducation des enfants

 

Le Prophète Mohammad (S) a eu pour tâche d’éduquer tout un peuple, jeunes et vieux, citadins et ruraux. Il fut rapporté qu’il se montrait d’une grande patience et qu’il répétait trois fois les choses importantes pour être sûr que chacun comprenait bien. Ce que quelqu’un ignorait, il lui enseignait patiemment, sans lui faire de reproches humiliants. Mais il était ferme pour faire respecter la Loi par ceux qui la connaissaient déjà. Il enseignait aussi de toujours chercher à en apprendre plus : l’ignorant paresseux n’avait pas d’excuses !

 

L’amour de son prochain et le respect d’autrui faisaient partie de sa manière d’être. En tant que Prophète choisi par Dieu et en tant que chef de la communauté musulmane, il ne s’estimait pas au-dessus de ses concitoyens. Pour lui, une femme ou un enfant avait autant droit au respect et à la considération qu’un homme, ce qui n’était pas dans les mœurs des gens de la région, à cette époque ! Lui-même était très modeste et très pudique, et n’avait pas honte de manifester de la tendresse ou de l’émotion.

 

Le modèle du Prophète de Dieu (S) montre que l’autorité des parents, ou des adultes en général, ne doit pas être confondue avec une toute-puissance ! Les parents doivent montrer à leurs enfants, qu’eux-mêmes restent modestes devant Dieu le Très-Haut et qu’ils ne font que Le servir et respecter Ses Lois. Les parents doivent donc bien faire comprendre à l’enfant que, en fait, c’est Dieu qu’il doit respecter, et que c’est de Dieu qu’il doit avoir peur lorsqu’il se conduit mal : trop de parents ont tendance à oublier cette vérité et à inciter leurs enfants à les associer à la Toute-Puissance de Dieu, ce qui est un grand péché !

 

« Croyants ! Evitez à vous-mêmes et à votre famille un Feu auquel Hommes et pierres serviront de combustible ! »

(Coran, Sourate 66 « L’interdiction », verset 6 partim)

 

Il faut noter enfin que la réalisation des buts de l’éducation ne peut se faire que si cette action éducative est conçue dans un cadre de tendresse (mawadda) et de bonté (rahma) entre l’éducateur et l’enfant. Les parents en sont les principaux responsables, mais la communauté tout entière se sent concernée par la règle de « recommander ce qui est convenable et d’interdire ce qui est blâmable ».

 

« L’enfant, écrit al-Ghazâli, est confié (par Dieu) aux mains de ses parents, et son cœur innocent est un élément précieux, capable d’enregistrer des impressions »*. Si les parents, et plus tard les enseignants, lui apportent la droiture, il vivra heureux dans ce monde et dans l’au-delà.

L’éducation intellectuelle

 

L’enseignement doit prendre en considération les aptitudes physiques et psychiques de l’enfant, […]

Al-Ghazâli, illustre juriste et savant musulman du 5ème siècle de l’Hégire (9ème-10ème siècle ap. JC) a dit dans son livre dans son livre : Ihyâ’ ‘ouloûm ad-dîn :

« Le réussite dans l’acquisition des connaissances tient à quatre conditions :

1.      que celui qui apprend ait été bien préparé à l’assimilation des nouvelles connaissances.

2.      que l’on mette en œuvre les moyens pédagogiques adéquats.

3.      que les enseignants soient de bonne qualité.

4.      et surtout que celui qui apprend soit entraîné à apprécier et acquérir les connaissances.

Il dit aussi : « Le maître ne doit pas demander plus que la capacité de compréhension de ses élèves, il doit les faire passer de l’évident au compliqué, de l’explicite à l’implicite. »

L’éducation en Islam

 

L’éducation des enfants en Islam s’accomplit donc grâce aux moyens suivants :

- Le bon exemple, dont les parents sont porteurs, puis les éducateurs.

- L’accoutumance, car les mauvais penchants, tout comme les bons, s’acquièrent par l’habitude et l’éducation.

- L’exhortation et le rappel de Dieu.

- La remarque et la critique qui doivent être formulées avec sagesse.

- Une discipline stricte et juste.

- La récompense et tout ce qui peut être considéré comme un encouragement positif.

- La correction juste et humaine.

 

Quant aux bases de l’éducation musulmane, elles sont :

- Une stabilité du couple, dont la relation est faite de tendresse et de bonté.

- Un lien affectif profond liant les parents aux enfants.

- Une éducation spirituelle et morale.

- Une formation intellectuelle.

- Une éducation physique.

- Une préparation psychologique.

- Une insertion sociale à travers l’apprentissage des règles de bienséance islamique.

 

« Un parent ne peut rien léguer de mieux à son enfant qu’une bonne éducation. »  le noble Prophète (S).

Le Guide suprême de la Révolution islamique a considéré la journée du 22 brahman (11 Février), le jour anniversaire de la victoire de la révolution islamique, et les prochaines élections comme deux fêtes pleines de signification pour le peuple iranien.

« La participation massive du peuple iranien aux élections (26 février) garantira, tout comme du nouveau sang injecté, l’autorité de l’Iran », a affirmé l’honorable ayatollah Khamenei, le Guide suprême de la révolution islamique.

« Durant ces 37 dernières années, le peuple iranien a participé corps et âme à la marche du 22 Bahman. Cette année comme les années précédentes, la participation massive du peuple décevra les ennemis et les malveillants » a fait remarquer, ce lundi, le Guide suprême, tout en saluant les précédentes participations du peuple à la marche du 22 Bahman.

« Il faut que la réalité de la révolution reste à jamais vivante dans l’esprit du peuple, car cette révolution est à mi-chemin. Pour fortifier ses piliers et parvenir à ses objectifs sublimes, elle a besoin de la vivacité de ses principaux objectifs. Il ne faut pas laisser oublier le souvenir de ce grand événement. Le principal objectif de l’ennemi est de changer la nature et l’identité de la révolution islamique. Le front des malveillants de la RII tente par tous les moyens d’entraver l’acheminement de l’Iran vers ses objectifs, sa dignité et son autorité. Ils cherchent à ramener le pays sous la domination des étrangers", a-t-il ponctué.

Sept grands projets nationaux ont été inaugurés en présence du ministre iranien de la Défense, le général de brigade Hossein Dehghan.
 « Chacun de ces acquis importants et nationaux est réalisé avec l’effort des scientifiques et des experts de l’Organisation géographique des Forces armées de l’Iran et il a un grand rôle dans ce secteur stratégique », a déclaré le général de brigade Dehghan.

Ensuite, le ministre iranien a expliqué les sept projets inaugurés aujourd’hui (dimanche). L’un de ces projets est la bibliothèque spectrale télédétection défensive-nationale.

Le général de brigade Dehghan a également insisté sur l’inauguration du premier drone intelligent hydrographe intitulé « Fajr-1 », du projet logistique du développement des côtes de Makran, du commencement de la ligne de production de la nouvelle génération des cartes maritimes électroniques et la mise en œuvre des systèmes de débitmètrie, magnétique et maritime.

Les autres projets que le ministre a cité, étaient : la mise en œuvre du système des cartes numériques géomorphologiques, l’entrée en vigueur du site des données climatiques du pays et le lancement de la ligne de production des informations sur l’emplacement en utilisant des images prises par les avions sans pilotes
Un séminaire ayant pour titre "Miracles scientifiques du Coran et immunologie" s'est tenu le dimanche 7 février à l'université de Tanta en Egypte.
Selon le site d'information ahram, l'université de la ville de Tanta a organisé dimanche un séminaire sur les miracles scientifiques du Saint Coran dans le cadre d'une série d'activités visant à repenser le discours religieux, avec la coopération du bureau des wakfs dans la province d'Al Qarbiya.
L'adjoint de l'université de Tanta dans les affaires des services sociaux et du développement de l'environnement, Mohammad Zabqoun a indiqué : "Le séminaire était consacré à l'étude du rôle de la chimie dans le contrôle de l'univers et dans sa gestion et ses effets sur les différentes formes de la vie."
Il a ajouté : "Au cours de ce séminaire, a été commenté le verset 25 de la sourate Hadid «لَقَدْ أَرْسَلْنَا رُسُلَنَا بِالْبَيِّنَاتِ وَأَنزَلْنَا مَعَهُمُ الْكِتَابَ وَالْمِيزَانَ لِيَقُومَ النَّاسُ بِالْقِسْطِ وَأَنزَلْنَا الْحَدِيدَ فِيهِ بَأْسٌ شَدِيدٌ وَمَنَافِع لِلنَّاسِ وَلِيَعْلَمَ اللَّهُ مَن يَنصُرُهُ وَرُسُلَهُ بِالْغَيْبِ إِنَّ اللَّهَ قَوِيٌّ عَزِيزٌ»
Nous avons envoyé Nos prophètes avec des preuves claires et avec eux, le Livre et la balance pour que les hommes mettent en œuvre la justice; et Nous avons fait descendre le fer dans lequel il y a une force sévère et des utilités pour les hommes, pour que Dieu distingue sans qu'on [Le] voit, ceux qui L'aident et [aident] Ses prophètes. Dieu est Fort [et] Puissant honoré. "
Le séminaire s'est tenu avec la participation des imams de mosquée dépendant de l'organisation des wakfs du gouvernorat d'Al Qarbiya et Ibrahim Salim, professeur de l'immunologie du département de zoologie de la faculté des sciences de l'université de Tanta a prononcé un discours.
Les auteurs des meilleures œuvres de la 33e édition du prix du livre de l'année de la république islamique d'Iran ont été glorifiés en présence du président Hassan Rohani.
Les cérémonies de clôture de la 33e édition du livre de l'année de la république islamique d'Iran et de la 23e édition du prix mondial du livre de l'année ont eu lieu dimanche en présence du président de la république islamique d'Iran à la salle Vahdat à Téhéran.
La traduction du Saint Coran en russe, par Nazim Zeynalov, La Persia istoriata in Roma, publié par les éditions de la bibliothèque du Vatican, The Cosmic Script: Sacred Geometry and the Science of Arabic Penmanship, publié par les éditions Thames & Hudson à Londres, Qur’ans of the Umayyads: a First Overview by François Déroche, par les éditions Brill à Paris, The Pearl in its Midst: Herat and the Mapping of Khurasan (15th-19th Centuries), publié par l'Académie des Sciences de l'Australie, Al-Hasan ibn Musa al-Nawbakhti, Commentary on Aristotle "De generatione et corruptione", par les éditions De Gruyter et De rythme & de raison: lecture croisée de deux traités de poétique persans du XIIIe siècle by
Justine Landau/ Paris, Presses Sorbonne nouvelle sont les livres étrangers élus dans le cadre de la 23e édition du prix mondial du livre de l'année de la république islamique d'Iran.
Abdoul Fattah Tarouti, né en 1965 est un lecteur coranique de réputation internationale qui a arbitré de nombreuses compétitions coraniques dans différents pays et en Iran.
Dans un entretien avec l’Agence iranienne de presse coranique, il a présenté ses condoléances aux milieux coraniques iraniens suite au décès de Mustafa Qalwash, le 6 février 2016.
«Mustafa Qalwash a inspiré de nombreux jeunes lecteurs coraniques. C’est une perte immense pour les milieux coraniques. Mustafa Qalwash était un anneau entre deux générations de lecteurs coraniques, celle de Mostafa Ismaïl et de Manshawi, et celle d’aujourd’hui. J’ai eu l’autorisation de le rencontrer il y a deux mois, bien qu’il soit interdit de visites, pendant cinq minutes, mais cet entretien a duré une heure. Lors d’une cérémonie en l’honneur de Soliman Chelbi, lecteur de la radio coranique égyptienne, je lui ai dit qu’à 60 ans, les lecteurs coraniques commençaient à décliner mais qu’il était une exception à cette règle et que cela était une grâce divine.     
Mustafa Qalwash supportait difficilement des lecteurs qui ne respectaient pas les règles et c’est pour cette raison qu’en général, il était le seul invité des réunions coraniques. Mustafa Qalwash a beaucoup innové dans la récitation coranique et c’est pour cette raison que nous ne nous fatiguons pas de l’écouter », a déclaré Abdoul Fattah Tarouti qui grâce à une lecture coranique en 1978 à San Francisco, a converti dix personnes à l’islam. 
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Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a souhaité dimanche une loi permettant de suspendre des députés au "comportement inapproprié", après la visite par des parlementaires arabes de proches des palestiniens tués par les forces israéliennes.
"Lors d'une réunion avec les chefs des partis de sa coalition, le Premier ministre a donné son accord pour la rédaction d'une loi qui permettrait à la Knesset (Parlement) de suspendre un membre après un comportement inapproprié", selon un communiqué officiel.

Cette mise à l'écart exigerait l'approbation de 90 des 120 députés, précise le communiqué.

Cette annonce fait suite à la visite récente de trois députés arabes à des proches des Palestiniens abattus par les forces israéliennes, une rencontre dénoncée par une partie de la classe politique. Ces députés avaient assisté à une réunion d'un comité réclamant la restitution des corps des Palestiniens tués à leurs familles.

Depuis quatre mois, des violences ont coûté la vie à 165 Palestiniens, 26 Israéliens, selon un décompte de l'AFP.

M. Netanyahu a également demandé au procureur général Avichai Mandelblit de se prononcer sur la légalité de la visite des trois députés.

Le journaliste politique de la chaîne de télévision privée Channel 2, Amit Segal, doute pour sa part qu'une loi permettant au Parlement de suspendre un de ses membres obtienne l'approbation de la Haute cour de justice.

Pour l'heure, un député peut être suspendu seulement s'il est reconnu coupable d'un crime.
Des rassemblements ont eu lieu dimanche à travers les Territoires occupés, tandis que les responsables palestiniens tiraient la sonnette d'alarme pour Mohammed al-Qiq, journaliste en grève de la faim depuis 75 jours et en danger de mort toujours retenu par Israël.
 Le journaliste palestinien a décidé de poursuivre sa grève de la faim bien que la justice israélienne ait suspendu sa détention administrative, mais il n'est pas enconre libre, avait affirmé son avocat vendredi.

Samedi soir, les défenseurs du reporter de 33 ans de la chaîne al-Majd publiaient un communiqué affirmant qu'il luttait contre la mort sur le lit de l'hôpital israélien d'Afoula, où il est toujours menotté. Mohammed est dans un état d'extrême faiblesse, chaque centimètre de son corps le fait souffrir et les médecins disent qu'il peut mourir à tout instant.

Aussitôt, des rassemblements de soutien se sont formés, à Gaza et dimanche à Hébron et Bethléem, dans le sud de la Cisjordanie occupée, ainsi qu'à Jénine et à Naplouse dans le nord, ainsi qu'à Ramallah, où vivait le journaliste palestinien avant son incarcération.

Là, parmi les Palestiniens réunis à l'appel du syndicat des journalistes et des organisations de défense des détenus palestiniens dans les prisons d'Israël, des militants ont annoncé une grève de la faim en solidarité avec M. Qiq. Parmi eux, Khader Adnane, qui avait lui-même obtenu la levée de sa détention administrative au prix de deux mois d'une grève de la faim qui l'avaient amené au bord de la mort.

L'ONU, l'UE et la Croix-Rouge se sont à plusieurs reprises alarmées notamment après que les médecins ont fait état de possibles dommages irréversibles pour le journaliste.
Des dizaines de milliers de civils qui ont fui d'intenses combats entre les forces gouvernementales et les rebelles dans la région de Jebel Marra au Darfour sont dans une situation humanitaire "désespérée", a indiqué dimanche l'ONU.
 Les combats dans cette zone montagneuse, à cheval sur les Etats du Darfour-Nord, Darfour-Centre et Darfour-Sud, ont éclaté le 15 janvier entre les forces loyales au président soudanais Omar al-Béchir --recherché par la Cour pénale inetrnationale (CPI) pour crimes de guerre dans le conflit du Darfour-- et l'Armée de libération du Soudan-Abdel Wahid Nour (SLA-AW), qui le combat depuis 2003.

Les déplacés vivent dans des conditions "assez désespérées. Ils manquent pratiquement de tout", a déclaré à l'AFP la coordinatrice humanitaire de l'ONU au Soudan, Marta Ruedas.

La poussée de violence "a eu pour résultat le pire déplacement de populations civiles dont l'ONU a été témoin dans la dernière décennie" dans la zone de Jebel Marra, théâtre de violents affrontements dans le passé, a-t-elle souligné.

"Nous ne pouvons pas connaître le nombre exact de personnes déplacées, nous avons seulement pu vérifier un petit pourcentage" à cause d'un accès limité à la région en conflit, a indiqué Mme Ruedas.

Selon le Bureau des Nations unies pour la coordination des affaires humanitaires (Ocha), quelque 38.000 personnes auraient fui vers l'Etat du Darfour-Nord. Dans le Darfour-Centre, il est encore plus difficile d'évaluer le nombre de déplacés, estimés à quelque 50.000 personnes.

"Il est du devoir du gouvernement soudanais de faciliter l'accès libre et total à toutes les zones touchées par le conflit", a insisté l'expert indépendant de l'ONU sur la situation des droits de l'Homme au Soudan, Aristide Nononsi.

Jebel Marra est considérée comme un fief du SLA-AW, l'un des groupes rebelles combattant le régime de Béchir.

En 2003, des rebelles non arabes se sont soulevés pour réclamer la fin de la "marginalisation économique" du Darfour et un partage du pouvoir avec le gouvernement de Khartoum dominé par les Arabes. Depuis, les combats n'ont jamais cessé même s'ils sont parfois moins intenses.

M. Béchir est recherché depuis 2009 par la CPI pour des accusations de crimes de guerres, crimes contre l'humanité et génocide dans cette région.

Il a décrété l'an dernier une trêve au Darfour et dans les Etats du Nil bleu et du Kordofan-sud, qu'il a prolongée d'un mois le 31 décembre.