تقي زاده

تقي زاده

Le président Rouhani, pour un voyage officiel de deux jours, est parti pour le Turkménistan, aujourd'hui. Rencontre avec son homologue turkmène, la réunion conjointe avec des délégations de hauts rangs de deux pays, réunion avec les hommes d'affaires de deux pays sont a l’agendat du voyage du président Rouhani.

Avant de partir, le président, dans l'aéroport Mehrabad, a déclaré que l'élargissement des relations avec les pays de la région notamment les voisins est la priorité de la politique étrangère de la République Islamique de l'Iran.

"L'expansion des coopérations de Téhéran avec les pays régionaux est très important", a dit le président ajoutant que l'une des objectifs de ce voyage sera la négociation sur le développement des voies de transport entre les deux pays.

"Pour l'expansion et l'élargissement des coopérations politiques, économiques et culturelles des pays régionaux, le développement des moyens de communication est très important", a-t-il dit.

Il a poursuivit : nous aurions des négociations sur le rehaussement du volume des échanges, les coopérations commerciales et économiques, les services techniques et d'ingénierie dans différents domaines tels que la pétrochimie, les centrales électriques, les barrages et les ponts.

Evoquant la problématique majeure de la région, le président a réitéré que la menace de terrorisme et l'extrémisme sera également l'un des sujets des négociations.

Les forces irakiennes ont débarqué, dans les rues de Tikrit, et font marche, en ce moment, vers la localité stratégiue de Ghadessiya, pour libérer, totalement, la ville. Depuis mardi, des milliers de forces du Hezbollah d'Irak, de l'armée de Badr et des forces de sécurité ont repris le contrôle des rues de Tikrit et progressent vers la localité de Ghadessiya. L'aviation irakienne et l'artillerie lourde pilonnent, très violemment, les positions des terroristes. La ville a été prise d'assaut, à partir de plusiuers axes. Quelque 8.000 engins explosifs ont été déposés, dans différents recoins de la ville, ce qui ralentit l'avancée des forces irakiennes. 

mercredi, 11 mars 2015 12:42

Syrie/Daraa : le nettoyage se poursuit !!

Dans le cadre du nettoyage diverses régions occupées par les terroristes, l’armée syrienne a enregistré de nouvelles victoires et tué un nombre de terroristes.
Des unités de l’armée syrienne se sont infiltrées dans la banlieue de Daraa via le désert d’Al-Savida pour y éliminer les groupes terroristes. Les militaires syriens ont ainsi accédé à de nouveaux succès face aux terroristes.
Dans un quartier au nord-Est d’Al-Savida, plusieurs terroristes ont été tués par les forces syriennes qui ont sécurisé ensuite la région en désamorçant les bombes et les mines déposées par les terroristes. Cette nouvelle victoire de l’armée syrienne est un pas important pour mettre fin à l’accès des terroristes aux armements

Abdul Malik al Houthi, chef du mouvement Ansar Allah au Yémen a affirmé : “En absence de la culture coranique qui assure la puissance et la résistance du peuple yéménite, les takfiristes auraient pris le contrôle du pays.”

Selon le site d’information alsjl.com, Abdul Malik al Houthi, chef du mouvement Ansar Allah au Yémen qui s’exprimait mardi soir à l’occasion de la journée du Martyre, s’est interrogé : “Pourquoi certains puissances internationales et régionales préfèrent que l’échec de Daesh en Irak coïncide sa présence au Yémen?”
“Certains groupes à l’intérieur sont pour le projet et travaillent comme une partie du complot anti-yéménite”, a-t-il ajouté.
Abdul Malik al Houthi a averti : “La création du courant takfiriste intervient dans le cadre des complots fomentés contre le Yémen et toute la région; le Yémen est visé aujourd’hui et les ennemis y envoient les takfiristes et les arment.”
“Les mains criminelles au service des intérêts d’Israël et de l’Occident, agissent contre notre pays”, a-t-il souligné.
Al Houti a également mis en garde contre le soutien apporté par certaines parties yéménites et étrangères à l’extension des activités des groupes terroristes dont Al Qaeda et Daesh au Yémen.

La coalition contre Daech a annoncé mardi la coupure de routes utilisées par les rebelles entre la Syrie et l'Irak, dans la région de Tall Hamis, dans le Nord-Est syrien. Le groupe radical "n'a plus de liberté de manoeuvre dans la région".
"Les forces irakiennes ont conquis une zone clef la semaine dernière près de Tall Hamis", a indiqué la coalition. L'opération a permis de couper "des voies de communication utilisées historiquement par Daech pour envoyer des hommes et du matériel en Irak, à Tal Afar et Mossoul". 
Selon la coalition, les forces irakiennes ont ainsi pris possession de "tronçons cruciaux" de la route 47, qui relie l'est de la Syrie à Tal Afar et Mossoul.
94 villages libérés
 Les forces irakiennes, épaulées par des combattants arabes de Jeich Sanadi (armée des héros) ont repris le 27 février la ville de Tall Hamis, bastion de Daech, mais les combats se sont poursuivis ensuite dans la région.
La coalition annonce également la libération, par les forces irakiennes, de 94 villages dans la région de Jazera (nord-est).

Le rapprochement islamique doit être développé comme une doctrine dont le responsable est le Conseil mondial du rapprochement des écoles islamique, a déclaré le vice-secrétaire général du Conseil mondial du rapprochement des écoles islamiques, chargé des Affaires stratégiques, Sayed Ahmad Zarhani dans une entretien avec le journaliste de l'Agence de presse Taghrib (APT) au siège de l'agence.
La section des Affaires stratégiques sent trois principales responsabilités qui consistent à: l'élaboration d'une vision à longue terme sur la question du rapprochement islamique et sur les évolutions du monde islamique et occidental, les influences mutuelles de ces deux domaines, et modernisation pour se préparer à contrer les évolutions survenues, a-t-il souligné.

Cette section du Conseil n'est pas séparée des autres sections de l'organisation. La mission de notre section consiste à surveiller le monde musulman, deviner les évolutions et préparer le terrain aux activités du Conseil mondial du rapprochement des écoles islamiques, a-t-il indiqué.

Les sunnites ont confiance sur le Conseil

Il y de bonnes relations entre le Conseil et les sunnites iraniens et étrangers. Les sunnites iraniens et ceux habitants dans d'autres pays ont confiance sur le Conseil. Il y a également un groupe de représentation des sunnites au sein du parlement iranien dont M. Abed Fatahi est le chef, a-t-il indiqué.

La section des Affaires stratégiques est chargée de développer les relations entre le gouvernement et le Conseil mondial du rapprochement des écoles islamiques. Notre section arrange les relations entre le Conseil et le gouvernement. Actuel gouvernement iranien insiste sur le rapprochement et l'unité islamiques, a-t-il précisé.

Répondant à une question sur la création d'une commission spécifique au rapprochement islamique dans le parlement iranien, M. Zarhani a dit que cette proposition est déjà formulée, mais il sera aux députés de faire la décision sur ce sujet.

Dans son rencontre avec des députés du parlement iranien, l'ayatollah Araki a insisté sur la coopération avec les écoles islamiques. Nous avons accompli une recherche dont les résultats ont été envoyés aux commissions de la sécurité nationale et de la politique étrangère, a-t-il marqué.

Expliquant les programmes de l'année prochaine, le vice-secrétaire général a dit: nous visons à préparer les feuilles de route. Cela est notre devoir comme ce que nous avons fait l'année dernière en élaborant le code de l'unité islamique, a-t-il ajouté.

Nous cherchons à présenter l'unité islamique comme un principe plus important que le Conseil mondial du rapprochement des écoles islamiques. Si le rapprochement islamique est une des principales politiques insistées par le Guide suprême islamique, nous aurons besoin de la coopération entre le gouvernement et le parlement pour la réaliser, a-t- il conclue.

Le ministre iranien des Affaires étarngères Mohammad javad Zarif et son homologue américain John Kerry se reverront à partir du 15 mars à Lausanne, dans la dernière ligne droite des négociations internationales sur le programme nucléaire iranien, a annoncé lundi le département d'Etat.M. Kerry, qui vient de rentrer d'Europe et qui a vu M. Zarif la semaine dernière à Montreux (Suisse), doit repartir jeudi vers l'Egypte avant de se rendre de nouveau en Suisse dimanche 15 mars pour rencontrer M. Zarif, à trois semaines de la date butoir pour boucler un accord politique entre les grandes puissances et l'Iran sur le nucléaire.

Le département d'Etat n'a pas dit combien de jours dureraient ces nouvelles discussions ni à quelle date son ministre John Kerry serait de retour à Washington.

Ces nouveaux entretiens bilatéraux au sommet entre les Etats-Unis et l'Iran, qui avaient été déjà évoqués par un diplomate américain la semaine dernière à Montreux, se tiendront dans le cadre des négociations plus larges entre le groupe 5+1 (Etats-Unis, Chine, Russie, France, Royaume-Uni et Allemagne) et Téhéran, sous l'égide de l'Union européenne, a précisé Washington dans un communiqué.

Au terme de plus de 18 mois de pourparlers, les parties sont censées sceller un règlement, ou une "entente", politique avant le 31 mars, les détails techniques d'un accord complet seraient alors bouclés d'ici le 30 juin/1er juillet.

L'Iran et les grandes puissances tentent de s'entendre sur un accord global autorisant certaines activités nucléaires civiles, en échange de la levée des sanctions internationales contre l'Iran.

"Les prochaines semaines seront cruciales", a constaté la porte-parole du département d'Etat Jennifer Psaki.

Un civil a été tué mardi dans un attentat suicide au camion piégé près d'un complexe de la police et un capitaine de l'armée a péri dans une attaque dans le nord du Sinaï égyptien, bastion de rebelles affiliés au groupe Daech.
L'attentat commis par un kamikaze à Al-Arich, chef-lieu de la province du Nord-Sinaï, a été revendiqué sur son compte Twitter par la branche égyptienne de Daech, Ansar Beit al-Maqdess, qui a multiplié les attaques dans cette région. 

Le kamikaze a foncé avec son camion citerne à eau contenant des explosifs vers le portail d'entrée à l'arrière de la base de la police, selon un officier. Un civil a péri, deux ont été blessés ainsi que 30 policiers, tous légèrement touchés par des éclats de verre, selon le ministère de l'Intérieur.

Un peu plus tard, au sud d'Al-Arich, une bombe a tué un capitaine de l'armée et blessé deux soldats au passage de leur véhicule, selon des militaires. Cette attaque n'a pas été en revanche revendiquée.

Les attaques antigouvernementales visent surtout les forces de l'ordre.

Mais de petites bombes rudimentaires explosent presque chaque jour au Caire ou à Alexandrie (nord), ne provoquant dans la plupart des cas que de légers dégâts, le plus souvent devant des enseignes commerciales étrangères, banques, opérateurs de téléphonie mobile, hypermarchés, etc.

Selon des experts, l'objectif serait de créer un sentiment d'insécurité dans l'esprit des investisseurs étrangers, à quelques jours d'une conférence économique internationale qui s'ouvre vendredi à Charm el-Cheikh, station balnéaire du Sinaï. Organisée par le gouvernement du président Abdel Fattah al-Sissi, elle est destinée à attirer les capitaux après trois années de chaos ayant poussé l'économie au bord du gouffre.

Le site d’information tunis.icro a rapporté les déclarations de Ben Mansour Al Sahabi, journaliste tunisien professeur à l’université « Zeituna », lors de son retour d’un voyage en Iran au journal « Al Vaghaye » où il a dénoncé les mensonges de l’Occident au sujet de ce pays.

Il a écrit : « Il existe en Iran de nombreuses langues, religions et ethnies. L’Iran est un pays très diversifié au niveau religieux et linguistique, où les différents groupes vivent en paix. »
« La propreté des rues qui est le résultat de la foi et de la culture des Iraniens, m’a étonné. Les grands travaux qui ont été faits nous donnent l’impression d’être dans un pays européen, il y a de très jolis parcs et la Tour Milad est vraiment un exploit architectural», a-t-il ajouté.
Le journaliste tunisien a souligné : « Les chaines de radio et de télévision sont très nombreuses et ont vacciné les gens contre les mensonges des médias occidentaux. Les centres stratégiques sont nombreux et ont poussé le régime sioniste à perpétrer des attentats contre les scientifiques iraniens.»
« Aujourd’hui, l’Iran est un pays puissant dans le domaine technologique, nucléaire et médical. Aujourd’hui, l’Iran est un pays envié que les ennemis veulent détruire. Le peuple iranien est un peuple dont nous devons être fiers et que nous devons prendre comme modèle. L’Iran a produit des grands scientifiques et philosophes comme Avicenne, Jaber ebn Hayan et d’autres dont les livres à une époque, ont rempli les bibliothèques du monde de l’islam», a-t-il encore écrit.
«Nous devons déjouer les complots des Occidentaux qui ont toujours cherché à diviser les musulmans. Je tiens à remercier Monsieur Sadegh Ramazani, attaché culturel iranien en Tunisie, qui a fait de grands efforts pour le renforcement des relations entre les deux pays et l’union des écoles islamiques », a-t-il dit.

samedi, 07 mars 2015 09:24

Un complot de guerre Iran-Turquie ?

L’éditorialiste d’Al-Ahram met en garde contre un complot infernal de déclencher la guerre entre les pays musulmans. L’éditorialiste d’Al-Ahram, Morsi Ata-Allah écrit : « La Turquie continue à soutenir ouvertement les hommes de Daech. Les relations qui existent entre Ankara et Daesh n’est plus un secret. Il y a peut-être un complot infernal pour semer la graine de la guerre parmi les nations musulmanes. » Nous reproduisons ici un extrait de l’article de Morsi Ata-Allah. *** Le feu de guerre et de conflit brûle depuis des années dans les pays arabes. C’est un vaste complot dont l’un des volets importants serait probablement le déclenchement d’une guerre destructrice entre la Turquie et l’Iran au nom du conflit entre Sunnites et Chiites. Ces jours-ci, les arabes en parlent beaucoup. Cette guerre pourrait se déclencher en raison des événements qui se produisent en Irak et en Syrie, et les activités de Daech dans ces deux pays. La Turquie continue à soutenir Daech en Syrie et en Irak. L’Iran réagit à ce comportement du gouvernement d’Ankara. L’Iran envoie ses conseillers militaires à soutenir les combattants du Hezbollah libanais et essaie de contrer les activités de Daesh en Syrie. La Turquie continue à soutenir ouvertement les hommes de Daesh. Les relations qui existent entre Ankara et Daesh n’est plus un secret. Il y a peut-être un complot infernal pour semer la graine de la guerre parmi les nations musulmanes. Je ne dispose pas d’informations ou de documents qui confirment mes analyses, mais il y a des indices au niveau régional qui montrent comment après le Printemps arabes –grand mensonge de la démocratisation des pays arabes– les pays de la région ont sombré l’un après l’autre dans le chaos et la guerre civile. Au lieu de la justice sociale, ce sont la pauvreté, le chômage et la famine qui s’installent dans les pays arabes. Dans certains pays, les gouvernements radicaux et extrémistes ont pris la place d’anciennes dictatures. Je rappelle ici les déclarations d l’ancien président des Etats-Unis, George W. Bush, qui, après une réunion du Conseil de la sécurité nationale des Etats-Unis pour étudier la réaction de Washington aux attentats du 11 septembre 2001, avait dit : « Notre plan principal consiste à diriger les événements de sorte qu’ils se battent entre eux et qu’ils s’anéantissent eux-mêmes. » A cette époque-là, les milieux politiques ont réagi aux propos du président George W. Bush et ont prétendu que ces déclarations étaient dues à l’inexpérience du président américain de l'époque. D’ailleurs les médias occidentaux ont fait attention à ne pas faire écho à ces propos choquants de George Bush fils. A mon avis, le malheur qui se produit aujourd’hui dans les pays arabes est une composante d’un grand complot pour diviser de plus en plus les Musulmans par des conflits interethniques et interconfessionnels. Dans ce sens, on pourra même dire qu’une guerre entre l’Iran et la Turquie pourrait être envisagée dans le cadre de la réalisation de ce que les néoconservateurs américains appellent le remodelage du « Grand Moyen-Orient »!