تقي زاده

تقي زاده

le journaliste israélien, Jeffry Goldberg vient de rassurer l'opinion israélienne : le chef de la Diplomatie française représentera Netanyahu aux pourparlers nucléaire Iran/6 la semaine prochaine , dit le journaliste vendredi sur son compte twiter. cette annonce a été faite quelques heures après que Fabius eut qualifié d'insuffisanteles consultations menées dans le cadre du nucléaire iranien entre les Etats Unis et ses alliés . Fabius a affirmé avoir invité John Kerry ainsi que la cheffe de la diplomatie européenne et ses homologues allemand et britannique , justement dans l'objectif de donner de l'impulsion au processus des concertation inter 5+1. Goldberg revient sur le rôle de frein qu'a joué Fabius au plus fort des négociations du novembre 2013 en empêchant que ces négociations aboutissent.

vendredi, 06 mars 2015 22:36

Poutine réussira-t-il à tuer l'Otan?!!!

“C’est du lourd, du très lourd” observerions-nous si nous étions une source de bon aloi, connectée aux institutions européennes et contactée in extremis sur la question que nous traitons ici. Inutile de chercher plus loin, le commentaire se suffit dans sa brièveté. La remarque concerne, comme dans le cours d’une conversation, les déclarations du général Dempsey, président du Comité des chefs d’état-major US (JCS, ou Joint Chiefs of Staff), équivalent d’un Chef d’Etat-Major général, que l’on a connue hier dans le courant de l’après-midi (décalage horaire) au moment où Dempsey la faisait dans la matinée à Washington devant “sa” commission sénatoriale. Il est très significatif et remarquable que la déclaration de Dempsey ait eu bien plus d’écho que celle du nouveau secrétaire à la Défense, Ashton Carter, lors de ses auditions de confirmation au Congrès, début février : Carter parlait en son nom propre, alors qu’il n’était pas en fonction, Dempsey parle au nom des forces armées, dans un Pentagone dont le pouvoir civil est temporairement vacant à cause de la période d’installation de Carter. Mais ce décalage, ou cette inversion temporaire des rôle n’a guère d’importance sur le fond parce que les deux hommes disent la même chose : Minsk2 ou pas Minsk2, il faut envoyer des armes en Ukraine, des “armes létales” (des-qui-tuent). Là, c’est le Pentagone qui parle, et essentiellement le Pentagone des militaires avec tout son poids, dans une occurrence remarquable où, pour la première fois peut-être depuis 9/11 il (le Pentagone des militaires) prend une position tout aussi extrême que les centres de pouvoir extrémistes (le département d’État, la CIA, l’influence neoconde plus en plus intégrée dans la politique générale sans qu’il soit nécessaire de la distinguer en tant que telle).

Comme Carter un mois plus tôt, Dempsey parlait devant les sénateurs de la Commission des Forces Armées du Sénat, présidée par John McCain, sur un sujet n’ayant qu’un rapport indirect avec l’Ukraine (audition sur l’évaluation du projet de budget pour le Pentagone pour l’année fiscale 2016, débutant en octobre 2015). C’est évidemment sur la question précise et presque hors-sujet d’un sénateur concernant l’aspect politique et opérationnel de cette crise ukrainienne que Dempsey a fait cette déclaration. La chorégraphie de l’intervention était donc bien arrangée car l’on peut être assuré qu’il s’agissait bien d’une chorégraphie où tous les acteurs connaissaient leur rôle ; et l’on peut imaginer la jubilation de McCain lorsqu’il entendit Dempsey expliquer : «Je pense que nous devrions absolument considérer une aide [en armement pour l’Ukraine] et cela devrait se faire dans le contexte de l’OTAN... parce que l’objectif de Poutine est de fracturer l’OTAN...» Cette phrase essentielle peut être retrouvée dans l’article de Defense One du 4 mars 2015, avec également des précisions concernant la déclaration de Ashton Carter. (Nous soulignons de gras la façon dont l’auteur de l’article présente la précision de Dempsey concernant la nécessité de passer par l’OTAN, car cet aspect de la déclaration de Dempsey est tout simplement capital, sans aucun doute bien plus que l’appui que donne le président du JCS à la livraison d’armes à l’Ukraine.)

«The top U.S. military officer said for the first time that he supported the possibility of arming Ukraine in that nation’s battle against Russian separatists. Chairman of the Joint Chiefs of Staff Gen. Martin Dempsey said on Tuesday that the U.S. should consider supporting Ukraine with lethal assistance. “I think we should absolutely consider providing lethal aid,” Dempsey told the Senate Armed Services Committee during a budget hearing.

»Defense Secretary Ashton Carter had said two weeks ago during his confirmation hearing that he was inclined to support arming the nation. The White House is still mulling over lethal assistance for Ukraine which has struggled to maintain stability after it was invaded by Russian separatists nearly a year ago. “I very much incline in that direction” Carter told the same panel Feb. 4, “because I think we need to support the Ukrainians in defending themselves.”

»Carter’s remarks were notable since the White House had not decided to arm Ukraine, and policymakers are still mulling what kinds of arms Ukraine would need and what effect that assistance would have on Russia. Now add Dempsey’s voice to a growing number of defense officials who believe it is time for the U.S. to take a bigger step to help Ukraine. Dempsey caveated his support Tuesday by saying any lethal assistance should flow “in a NATO context.” It wasn’t immediately clear what Dempsey meant, but it’s likely he sees the most effective way to arm Ukraine is by providing assistance along with NATO allies and not just by the U.S.»

Rapportant de son côté la nouvelle, RT ajoute, ce 4 mars 2015, des précisions sur l’intervention, le 3 mars à Berlin, du général Ben Hodges, commandant l’US Army en Europe ; c’est le chef militaire principalement concerné d’un point de vue opérationnel si quelque chose de grave se passait en Ukraine, impliquant les forces armées US, et nécessairement l’OTAN lorsqu’on considère sa déclaration à la lumière de celle de Dempsey dont nous avons dit l’importance à notre sens de ce “détail” qui n’en est pas un, qui est même l’essentiel. Hodges parlait du même problème : les livraisons d’armes à l’Ukraine.

Bien entendu, c’est, de la part de Hodges, un appel direct et imagé à une initiative de livraison d’armement en Ukraine, et l’on constate alors que la chorégraphie mentionnée plus haut pour le seul Sénat lorsque Dempsey y déposait, a également une dimension transatlantique ... Les arguments sont stéréotypés (“donner du muscle à la diplomatie”), les images sont des clichés éculés (“lorsque les babouchkas russes verront arriver les cercueils de leurs fils, Poutine chutera dans les sondages”) ; tout cela, d’une pauvreté qui n’est même plus consternante lorsqu’on commence à bien connaître la chorégraphie américaniste du bellicisme et de l’interventionnisme.

«US Army Europe Commander Ben Hodges said in Berlin on Tuesday that Ukraine is demanding from Washington “intelligence, counter fire capability and something that can stop a Russian tank.” Lt. Gen. Ben Hodges said that supplying Ukraine with lethal aid is going to increase stakes for Russia, accused of helping the rebels in eastern Ukraine militarily, something Moscow consistently denies. “When [Russian] mothers start seeing sons come home dead, when that price goes up, then that domestic support begins to shrink," Hodges said, as cited by AP. “If you don't have something that gives muscle to the diplomacy, to the economic aspect, then it's not going to be as effective,” he said.»

On ajoutera à cette chorégraphie de l’establishment militaro-politique de sécurité nationale de Washington, quelques nouvelles qui, sur deux ou trois jours de temps, contribuent à accentuer la couleur dramatique du tableau auquel Dempsey a donné toute sa cohérence. On voit que, parmi ces nouvelles, on place même un texte venu de Pékin et actant un durcissement “opérationnel” des Chinois vis-à-vis des USA et de leur politique générale à partir d’un problème particulier.

• D’abord, il s’agit d’un “détail”, – un de plus à prendre une importance spécifique, et symbolique dans ce cas, qui en fait plus qu’un détail dans sa signification, – et il est d’ordre opérationnel. Il s’agit du commencement de l’arrivée annoncée en Ukraine de 600 hommes (6 compagnies) de la 173ème brigade aéroportée de l’US Army, qui sera achevée à la fin de la semaine (voir Russia Insider, le 4 mars 2015). Ces 600 hommes, prévus pour rester 6 mois, devront assurer l’entraînement des unités ukrainiennes de la Garde Nationale (les unités les plus extrémistes [de droite extrême] engagées dans les combats récents). Le symbole est considérable, quelle que soit la mission : une unité constituée et régulière de l’US Army, identifiée, etc., déployée en Ukraine d’une façon ostensible.

• Les Russes ont annoncé il y a trois jours que l’envoi d’instructeurs de l’OTAN en Ukraine entraînerait de leur part “toutes les mesures nécessaires, y compris technico-militaires”. La nouvelle donnée par ZeroHedge.com le 2 mars 2015 et reprise par Russia Insider le même 2 mars 2015, comprend également l’annonce d’un renforcement important, sinon massif, des forces navales russes cette années (50 nouveaux navires de guerre, dont un porte-avions et deux sous-marins à propulsion nucléaire). La précision concernant les instructeurs militaires, donnée par l’ambassadeur russe auprès de l’OTAN, concerne 75 instructeurs britanniques (et éventuellement d’autres pays) que le Royaume-Uni envisage d’envoyer en Ukraine, et serait sur le point d’en officialiser la décision. La cohérence de cette évolution tient dans la proximité extrême, sinon intime et amoureusement ancillaire, liant la politique britannique au charroi de la politique américaniste. La déclaration de Dempsey impliquant l’OTAN dans les livraisons d’armes doit logiquement s’étendre à l’envoi d’instructeurs, – par exemple, ceux qui instruiraient les Ukrainiens à leur maniement, – et l’on pourrait apprendre sous peu que le détachement de la 173ème brigade aéroportée est en Ukraine sous drapeau OTAN ; les frétillants Britanniques devraient suivre avec l’empressement qu’on leur connaît.

 

«As Russia announces the expansion of its Navy by 50 vessels this year, including two new nuclear-powered submarines and an aircraft carrier, it appears NATO's sabre-rattling has drawn a response/threat/warning. Following British plans to send military 'advisers' into Ukraine (which NATO has stated are not confirmed), TASS reports, Russia's NATO envoy, Alexander Grushko, warns Russia will take all measures against possible NATO threat in Ukraine, adding that Russia’s response may include military measures.

»As TASS reports, “NATO has taken no decisions on sending British or any other instructors to Ukraine, Russia’s Ambassador to the North Atlantic Alliance Alexander Grushko said on Monday. ‘NATO has taken no decisions on sending instructors,’ he told the Rossiya 24 television channel. ‘NATO is implementing the decisions that were taken at the political level at the Wales summit in September 2014.’ Moscow will take all measures, including military-technical, to neutralize possible threat from NATO presence in Ukraine, he added’.”»

• Enfin, nous concluons ces pièces du dossier par un apport plus lointain, mais qui vaut mention pour situer l’humeur du contexte général. Il s’agit d’un article de commentaire acerbe sur les prétentions de la politique de bonnes relations des USA avec la Chine de ZeroHedge.com, à partir d’un communiqué de XinHua attaquant avec violence la réponse et les représailles des USA suivant l’annonce de mesures de protection de la Chine contre diverses grandes sociétés US de l’internet dont les liens avec la NSA et le FBI sont avérés, pour faire de toutes leurs activités une source de renseignement direct des grandes agences d’écoutes et de renseignement des USA, tout cela selon l’argument des lois anti-terroristes. On cite ici les passages qui donnent le ton des jugement généraux d’une source officielle chinoise sur la politique US, qui n’a jamais été qualifiée dans des termes plus durs depuis l’époque du communisme maoïste, – ce qui en dit long quand on connaît la réserve chinoise. (Cela, après la prise de position chinoise sur l’Ukraine par rapport à la Russie, et la critique conséquente de la responsabilité occidentale, US en particulier, dans cette crise. Ambiance...)

«U.S. President Barack Obama's criticism of the upcoming counterterrorism law of China is utterly groundless and another piece of evidence of arrogance and hypocrisy of the U.S. foreign policy. [...] FBI Director James Comey publicly warned companies like Apple and Google in 2014 against using encryption that the law enforcement authorities cannot break. While defending the legitimacy and necessity of similar behaviors in his own country, Obama's criticism of Chinese counterterrorism law obviously shows selfishness and hypocrisy of the U.S. foreign policy. [...] In fact, the same paranoid and narrow-mindedness, as demonstrated by the over-action of Obama and his cabinet members to the provisions in the Chinese anti-terrorism law, has also denied Chinese technology companies' access to the U.S. market. [...] Moreover, to win the global fight against terrorism, Obama and his government should treat China on equal terms and stop making foreign policies based on realpolitik and the short term pursuit of its own unilateral interests. Less than three weeks after Obama held the “counterterrorism summit” in Washington and referred terrorism as one the greatest threats in this generation, the president has begun to slam the counter-terrorism efforts of another country, which makes people naturally question the real intentions of such accusations.»
Ultimatum certes, mais à qui ?

Nous reprenons ce dossier en revenant à l’acteur principal. Le général Dempsey fait partie de la lignée des présidents du JCS plutôt réservés, choisis pour leur sens du compromis (entre les intérêts des forces) et leur sens de la diplomatie, et par conséquent pour leur mesure dans les orientations politico-militaires de l’institution militaire US. Dempsey a encore montré cet aspect courant de son comportement en étant une des forces principales, sans doute avec le secrétaire à la défense Hagel, à s’opposer à une intervention directe des USA en Syrie lors de la crise d’août-septembre 2013 (voir le 11 septembre 2013). Nous doutons grandement que Dempsey soit soudain devenu un va-t’en-guerre et nous croyons plutôt qu’il se trouve devant une situation qu’il n’a pas nécessairement souhaitée (tant s’en faut, à notre sens) mais qui est devenue, du fait de la politique maximaliste type département d’État-McCain-neocon suivie par défaut, par absence totale de stratégie des USA (voir encore le 4 mars 2015), un fait stratégique majeur sinon fondamental pour le Pentagone.

C’est là qu’on revient à la citation complète de Dempsey, en soulignant de gras ce que nous jugeant être les mots les plus importants («Je pense que nous devrions absolument considérer une aide [en armement pour l’Ukraine] et cela devrait se faire dans le contexte de l’OTAN... parce que l’objectif de Poutine est de fracturer l’OTAN...»). La remarque de l’article de Defense One marque une absence de réflexion ou une compétence limitée à l’apparence, avec ce qu’il faut de l’inculture standard des journalistes-Système US, avec le commentaire que nous avons souligné aboutissant à une hypothèse technique que nous jugeons complètement timorée et médiocre sinon franchement naïve dans le contexte explosif actuel : “Dempsey a substantivé son soutien mardi en disant que l’envoi d’armes létales devrait se faire ‘dans le cadre de l’OTAN’. Ce qu’a voulu dire Dempsey n’est pas apparu clairement mais il est probable qu’il juge que la voie la plus efficace pour armer l’Ukraine est de travailler avec les alliés et non pas sur une seule base US”. («...Dempsey caveated his support Tuesday by saying any lethal assistance should flow “in a NATO context.” It wasn’t immediately clear what Dempsey meant, but it’s likely he sees the most effective way to arm Ukraine is by providing assistance along with NATO allies and not just by the U.S.»)

Bien au contraire, il s’agit d’un “détail” apparemment technique, qui est absolument à la fois stratégique et politique. Et ce “détail” finit, dans notre interprétation, par constituer l’essentiel de la déclaration de Dempsey, voire jusqu’à en renverser le rapport de cause à effet : il faut impliquer l’OTAN dans la livraison d’armes à l’Ukraine signifie qu’il faut impliquer les alliés dans le fait de la livraison d’armes, et cela signifiant que l’essentiel n’est plus la livraison d’armes, mais l’implication forcée des alliés de l’OTAN dans la politique US par le biais de la livraison d’armes. L’aspect de la livraison d’armes passe du rang de but principal (cause) à celui de moyen pour embrigader les alliés (effet). Pourquoi ce renversement de la logique et des buts et moyens ? Parce que Dempsey et le Pentagone, et le Pentagone parlant par la voix de Dempsey, réalisent que les derniers prolongements politiques (Minsk2 et la politique des franco-allemands détachée de la logique maximaliste américaniste jusqu’à devenir antagoniste) conduisent très rapidement à une fracture catastrophique au sein de l’OTAN. Cela, c’est le fait stratégique majeur sinon fondamental ; jamais, peut-être, le Pentagone ne s’est trouvé placé aussi brutalement, aussi rapidement, devant la menace stratégique fondamentale d’une rupture au sein de l’OTN et par conséquent d’une dislocation de l’Alliance. Dans la déclaration de Dempsey, le véritable problème abordé n’est pas celui de l’Ukraine mais celui de l’OTAN.

Il est bien entendu que cela est du essentiellement, sinon exclusivement à la politique (la non-politique du laisser-faire les maximalistes irresponsables) des USA. Toute la responsabilité de cette menace contre l’OTAN est le fait des USA, de Washington, de la crise du pouvoir américaniste. Mais ressasser cela ne résout rien de la nouvelle situation qui s’est brutalement installée au sein du bloc BAO, et pour le Pentagone/Dempsey seul compte le danger immédiat, – qui, paradoxalement, n’est plus tant la Russie que le Pentagone ne tient guère à affronter, – mais la cohésion sinon l’existence de l’OTAN, pour la défense desquelles le Pentagone est prêt s’il le faut à affronter la Russie.

Nombre de commentaires qu’on peut recueillir dans les milieux européens, mezzo voce, comme on vous glisse un secret militaire sous la table, porte aujourd’hui sur l’antagonisme politique entre une partie importante de l’Europe (autour de l’initiative franco-allemande) et la politique maximaliste des USA. Un jugement courant quoique toujours aussi chuchoté porte sur “le déchaînement, la fureur de Washington contre l’initiative franco-allemande”, sur “la volonté par tous les moyens de faire capoter Minsk2 et de reprendre l’initiative, sinon l’exclusivité de la politique US dans l’action [du bloc BAO] en Ukraine, en faisant rentrer tous les Européens dans le rang”. Ces remarques dénotent d’ailleurs une évolution très rapide de la perception des USA même au sein des institutions européenne, dans certains services, certains milieux, dans le chef de l’une ou l’autre confidence ; lorsqu’on passe insensiblement mais très rapidement du constat d’une simple divergence entre les USA et l’Europe au constat soudain réalisé et absolument tragique que la politique US est en train de devenir extrêmement dangereuse, voire plus dangereuse que la politique russe ...

C’est un changement ontologique de la pensée qui serait en train de s’opérer, qui marquerait un tournant fondamental au sein du bloc BAO en nous ramenant à cette situation que nous évoquons souvent où, par chance (!), une querelle gravissime au sein du bloc BAO pourrait soudain prendre la prééminence sur l’aggravation de la situation en Ukraine, donc des rapports avec la Russie, en évitant la logique vite devenue incontrôlable qui risquerait de conduire inexorablement à l’affrontement suprême. Nous évoquions cela dès le 3 mars 2014, en en reprenant un extrait dans un autre texte très récent (le 9 février 2015), ajustant la logique (qui a pour conséquence ultime l’effondrement du Système) à l’initiative Minsk2 des franco-allemands :

«Si l’hypothèse est bonne, si elle évolue dans ce sens, alors il y a effectivement de plus en plus de possibilités que le processus d’effondrement du Système accélère et passe décisivement devant la menace suprême de l’affrontement nucléaire entre les USA et la Russie. (Rappel déjà fait de notre hypothèse de type ‘pari pascalien’, présentée le 3 mars 2014 : “La crise ukrainienne, et la réalisation que les pressions du Système (du bloc BAO, son factotum) peuvent conduire à l’extrême catastrophique des affaires du monde, peuvent aussi bien, grâce au “formidable choc psychologique” dont nous parlons et à l’immense crainte qu’il recèle, déclencher une autre dynamique d’une puissance inouïe. Notre hypothèse à cet égard [...] est que cette dynamique est celle de l’effondrement du Système...”)

»En effet, et c’est peut-être la nouvelle perception essentielle de ce week-end, il faut effectivement comprendre tout le sens de ce que la stupide presse-Système parisienne répète dans l’extase, parce que cela lui permet de “démoniser” encore un peu plus Poutine par logique antagoniste, qui est cette citation de Hollande : “Je pense que c'est l'une des dernières chances. Si nous ne parvenons pas à trouver – non pas un compromis –, mais un accord durable de paix, eh bien, nous connaissons parfaitement le scénario : il a un nom, il s'appelle la guerre...” Il faut savoir ce que cette déclaration veut réellement dire, vu les enjeux, les positions des uns et des autres, l’incontrôlabilité des USA, – c’est-à-dire qu’elle veut elle-même dire, quels que soient les commentaires-narrative, – la guerre nucléaire.

»Une course de vitesse terrifiante est engagée, entre cette issue complètement folle et l’accélération irrésistible de l’effondrement du Système. La panique devrait parvenir à activer le second terme de l’alternative (alternative du diable ou alternative de destruction du diable, c’est selon), – quand les esprits infiniment lents et extrêmement creux de nos contemporains zélateurs du Système commenceront à comprendre, précisément, de quoi l’on parle, – de la guerre nucléaire...»

Dempsey est placé devant une perspective qu’il n’a pas voulue et n’a pas su empêcher peut-être à cause de son manque d’audace au sein du pouvoir US, et qui est devenue, du point de vue du Pentagone, absolument catastrophique tant l’OTAN est la pièce centrale de son dispositif stratégique mondial. Les Européens sont également placé devant la perspective terrifiante pour eux d’avoir à choisir bientôt selon l’effet de leur suivisme aveugle et misérable qui les a menés à cette alternative terrifiante : d’une part, capituler devant les pressions US et s’engager sur la voie d’un conflit avec la Russie avec le risque sans cesse grandissant de l’issue catastrophique qu’on sait, parce que les pressions US ne peuvent avoir tout l’effet dynamique nécessaire qu’en maximalisant constamment l’extrémisme confrontationnelle avec la Russie ; d’autre part, refuser de suivre les USA comme l'esquisse en est déjà faite avec Minsk2 et s’engager sur la voie de l’inconnu d’une autre possibilité catastrophique, qui est la rupture du bloc BAO et, à termes très rapide, la perspective de l’effondrement du Système. Si ce n’est l’“alternative du diable”, – mais qui t’a fait diable, cher sapiens-Système/BAO ? (Et, à ce point, il nous semble inutile d’épiloguer selon les poncifs habituels, tel le “ils se coucheront, comme ils ont toujours fait”, ou le “miracle, l’Europe se retrouvera unie”, etc. Rien ne peut être dit de ce qui va se passer car aucune référence passée n’envisage une situation d’alternative aussi tendue, aussi rapidement évolutive selon des facteurs en apparence dérisoire comme en ménage le système de la communication, aussi verrouillée dans l’impasse de l’entraînement d’une dynamique politique qui est hors de tout contrôle humain en fonction des obligations contradictoires qui font la loi.)

Ainsi, ce que nous nommons “l’ultimatum du Pentagone” s’adresse bien moins à la Russie qu’à l’OTAN, c’est-à-dire dire aux alliés européens, avec des perspectives de surenchère (très vite, les USA en viendront à exiger le processus d’adhésion de l’Ukraine à l’OTAN pour justifier leurs pressions sur les alliés européens, et l’on sait ce que cela signifie en termes d’affrontements internes à l’OTAN). Bien certainement contre son plein gré mais nullement “à l’insu de son plein gré” car il devait comprendre dès le début où mènerait l’engagement aveugle et dément des USA dans l’affaire ukrainienne, Dempsey, qui accuse Poutine de vouloir “fracturer l’OTAN”, a mis en marche une machinerie dont l’un des effets pourrait être une dislocation de l’OTAN du aux désaccords de ses membres.

... Tiens, au fait, nous ne l’avons pas nommé : que dit et pense Sa Majesté Obama de tout cela ? Il devrait songer à remettre à une autre fois sa partie de golf du week-end, et peut-être envisager de devenir, à défaut d’un “American Gorbatchev”, – le train est passé et il n’a jamais eu les tripes de songer à l’emprunter, – un “American Poutine”, histoire d’imposer sa politique s’il lui venait l’esprit d’en avoir une. On se permettra, bien entendu, d’en douter parce que nous sommes des rabat-joie et que l’Amérique est la “nation exceptionnelle” qu’on sait, qui ne revient jamais sur sa politique exceptionnelle, surtout lorsqu’elle est la plus folle et la plus catastrophique qu’on puisse imaginer à défaut de la concevoir puisqu’elle se fait toute seule, selon les injonctions du Système et de sa politique-Système... Mais quoi, il fallait bien dire un mot de l’“homme le plus puissant du monde”, vous savez...

dedéfensa.org

Coran…

Rédigé par Xavier Laforge le 08 janvier 2015.

08.01.2015

24heuresactu

 

Tant qu’il y aura le Djihad dans le Coran, il y aura de jeunes sots pour y croire, et des vieux aussi. Même si les Catholiques ont lâchement massacré les Protestants à la Saint Barthélémy de 1572, ils le firent en désobéissant aux prescriptions de leur religion, non en leur obéissant, et cela fait toute la différence.

L’ambivalence du Coran et l’exemple guerrier de la vie du prophète ne seront jamais réduits par les bonnes intentions qu’on veut bien prêter à une «religion d’avenir», selon les mots de Manuel Valls alors en quête d’électeurs. Car s’il est toujours possible de discerner l’origine du mal dans la complexité de personnalités perturbées, il n’est en revanche absolument pas possible d’ignorer dans quels écrits la prescription du crime a été inscrite, lue, comprise, apprise, méditée et accomplie.

Tantôt la paix, tantôt la guerre, tantôt le pardon, tantôt la vengeance, mais jamais la tolérance : le Coran impose de refuser qu’un être humain puisse être définitivement différent du modèle d’intégration de l’individu à l’Ouma. Or la liberté à la Française sous-entend au moins trois choses incompatibles avec le Coran : premièrement l’autre peut être définitivement différent de moi à dignité égale. Deuxièmement tout individu peut à tout moment changer d’opinion, notamment en matière de religion. Troisièmement, il peut exprimer publiquement une opinion qui n’est pas celle d’un livre sacré.

Tant qu’il y aura un livre sacré pour commander le crime, il y aura statistiquement de pieux candidats pour le commettre. Charlie Hebdo qui n’est pas un modèle de vertu a fourni le prétexte, le Coran a fourni la justification, l’irréparable a été commis.

 

Point de Repères

L'autre visage de l'islam que l'on nous cache

Anne-Marie Delcambre est docteure en études islamiques, agrégée d'arable classique et auteure de nombreux livres et articles sur Mahomet et l'islam.

L'islam a un sérieux besoin de réforme

Certes, il existe de beaux textes dans les sources fondatrices de l’islam.

Seulement, le coran et les hadiths comptent également des paroles très dures, déshumanisantes et très violentes, marquées à l’évidence par la culture du temps.

 

Le problème… c’est que les islamistes considèrent l’ensemble de ces textes, et ce dans ses moindres détails, comme étant LA Parole de Dieu valable pour tous les temps et tous les lieux.

Or, la dignité de l’être humain et la véritable grandeur de Dieu (pour autant qu’il existe) appellent à une lecture critique de ces textes.

La spécialiste Anne-Marie Delcambre nous aide à découvrir certains de ces textes qui expliquent, comme de cause à effet, les pratiques déshumanisantes que l’on retrouve dans les pays musulmans qui appliquent à la lettre la loi islamique.

Des « hadiths » que l'Occident tout aurait intérêt à connaître afin de se délivrer d'une vision angélique de l'islam

hadiths et coranAnne-Marie Delcambre nous parle d’une chose très importante, qui compte énormément pour les musulmans, et c’est « l’imitation de Mahomet », leur prophète désigné de l’islam.

Dans l’islam, il y a certes le coran, mais il y aussi les hadiths, des livres qui racontent le comportement de Mahomet.

Selon le coran, Mahomet serait le modèle à suivre

« En effet, vous avez dans le Messager d'Allah un excellent modèle [à suivre], pour quiconque espère en Allah et au Jour dernier et invoque Allah fréquemment. » (coran 33,21)

« Quiconque obéit au Messager obéit certainement à Allah. » (coran 4,80)

Comment s’essuyer l’arrière-train

Comment faire ses ablutions

Qu’il ne faut pas respirer en buvant dans un vase

Que Satan tourne le dos et lâche un pet à l’appel de la prière afin de ne pas entendre cet appel...

Etc.

 

Atlantico

Comment les élites occidentales aggravent la situation en niant que les djihadistes et les fondamentalistes sont aussi l’islam

 

Des "intellectuels" occidentaux comme Edwy Plenel appellent à ne pas faire d'amalgames entre les musulmans et les djihadistes qui partent combattre en Irak et en Syrie tandis que d'autres, comme Alain Finkielkraut, affirment qu'il y a bien "un problème de l'Islam en France".

Les commandos du Hezbollah d'Irak ont capturé quatre "conseillers militaires" de Daesh ayant en leur possession des passeports américains et israéliens !! Selon une source sécuritaire irakienne, ces quatre conseillers, dont trois sont de nationalité israélo-américaine, et un quatrième, originaire de l'un des pays arabes du golfe Persique, ont été arrêtés, après qu'un centre de commandement de Daesh eut été pris pour cible, à Mossoul. "Après avoir reçu des informations sur la présence d'un centre de commandement bien équipé de Daesh et diligenté par des conseillers américains et israéliens, les unités des forces spéciales ont lancé cete offensive. Ce centcom se situait, dans le désert de Tal Abat, dans la province de Mossoul, et il vient de tomber, au terme d'une opértaion baptisée "Dard du scorpion". Le centcom, une fois, tombé entre les mains de la Résistance, a été dynamité et détruit. Les conseillers militaires de Daesh ont été transférés, dans un centre de sécurité, à Bagdad. Daesh est une création israélo-américaine destinée à provoquer l'effondrement des Etats- nations du Moyen-Orient.

Le commandant en chef des Pasdarans, le général Jafari, vient de le souligner : "Lla Palestine occupée est exposée, dans ses moindres recoins, aux missiles du Hezbollah et de ceux de Gaza, et ceci ne signifie qu'une chose : l'effondrement d'Israël est tout proche. C'est de cette crainte originelle, dont Israël tente, désormais, de se dégager !!" On est témoin, ces temps-ci, d'une nouvelle vague de complots, tramés par nos ennemis traditionnels : des sanctions se poursuivent, des menaces sécuritaires se multiplient, et l'ennemi fait tout, pour semer le doute et la suspicion, dans nos coeurs. .. Or, les parties qui s'opposent à un Iran indépendant et souverain, n'ont jamais été capables de nous mettre au pas, aussi bien, en temps de guerre, qu'en temps de paix. .. Daesh est né d'un projet, celui d'empêcher les nations iranienne, irakienne, syrienne et libanaise, de s'unir, Chiites comme Sunnites. Or, le projet Daesh a, lamentablement, échoué, dans la mesure où il a servi de ciment à consolider l'unité entre nos peuples, et le premier pays à se sentir terrorisé, par cette unité et cohésion renforcées, demeure Israël. Muni de tous les armements possibles et imaginaires, d'une technologie de pointe, Israël se démène, pour pouvoir franchir les frontières de Gaza et du Liban et faire irruption, dans ces régions. Or, il en est, totalement, incapable!! Quelle est cette puissance absolue, qui a barré la route à l'une des plus fortes armées de la région? Pourquoi Israël n'ose-t-il pas faire irruption à Gaza? Il va sans dire qu'il y a là, dans cette forme hérorique de la résistance du peuple Gaza, une empreinte iranienne. Les Gazaouis ont tiré leçon de notre résistance contre les grandes puissances, et ils bénéficient de notre soutien en armement, de notre appui matériel et moral, et c'est cela qui leur a permis de faire bloc contre le régime d'occupation. .. Ni les Etats Unis, ni Israël, n'osent lorgner en notre direction. Ils n'osent même pas penser à nous attaquer, car ....tout Israël est exposé aux missiles de la Résistance libanaise et palestinienne ...."

Le porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères a mis en garde les Etats-Unis contre une éventuelle attaque contre les positions des forces de l’armée syrienne.
"L’avertissement lancé par les Etats-Unis d’attaquer les forces syriennes est inquiétant et un acte illégal", a affirmé, jeudi, Alexander Lukashevich. "La destination finale des armes américaines et des alliés de Washington ,pour les opposants syriens, qui sont qualifiés de «modérés», est une question importante, qui est évoquée, actuellement, dans les milieux politiques", a ajouté M. Lukashevich. Les Etats-Unis ont averti que si l’armée syrienne attaquait les terroristes appelés, par Washington, «les forces syriennes modérées», la voie à une attaque américaine contre les forces gouvernementales syriennes serait, alors, aplanie. "La Russie poursuit ses efforts, pour faire avancer le dialogue national, en Syrie", a précisé Lukashevich, en soulignant l’importance de la reprise des négociations syro-syriennes.

vendredi, 06 mars 2015 22:26

La démission de 800 pilotes turcs

Simultanément à la mort de 6 pilotes de l'armée de l'air turque, lors du crash de 3 avions de combat "phantom", pendant la semaine, on a annoncé que, durant ces 5 dernières années, 800 pilotes turcs ont quitté les forces armées turques.

La mort de 6 pilotes de la force aérienne a suscité des discussions sur la modernisation de ces avions, par Israël, et le pourquoi de leur utilisation.

"L'incident d'Uludere était, en effet, un piège du renseignement, pour empêcher les opérations de l'armée de l'air turque contre le siège de commandement du PKK, dans la montagne de Qandil, un piège dans lequel nous sommes tombés", a déclaré un ancien pilote.

A la suite de cet incident, plusieurs pilotes turcs ont été taxés de meurtriers, de criminels, ce qui les a amenés à démissionner, avant de poursuivre leur carrière, dans l'aviation privée.

Le black-out qu'ont fait les médias arabes et occidentaux,en ce qui concerne les récentes victoires des armées irakienne et syrienne, ne peut pas être considéré, dans le cadre d'un "boycott", mais plutôt, d'une "atonie" médiatique. Selon l'agence de presse Fars, les médias partiaux de la région ne parlent pas beaucoup de ce qui se passe, ces jours-ci, en Irak et en Syrie, autrement dit, des victoires qu'enregistrent l'armée et les forces de la défense populaire, sur les différents fronts, face aux groupes terroristes, dont Daesh. A présent, les succès et les victoires des armées syrienne et irakienne, face aux groupes terroristes, dont Daesh sont passées sous silence par les médias partiaux et partiels, régionaux et internationaux.Dans cette affaire, il y a deux points à considérer:

1- Lorsque l'armée syrienne a lancé un nouveau tour d'opérations militaires, sur le front du Nord, dans l'objectif de boucler le siège des terroristes installés à Alep, la partie américaine a commencé de vastes agissements, sur le plan politique, ainsi que sur le terrain.

Sur le terrain, la Turquie a apporté un soutien vaste et indéfectible aux terroristes d'Alep, si bien qu'elle a procédé à l'envoi de milliers de terroristes à Alep, en plus de ses aides militaires et logistiques, qu'elle ne cesse d'accorder aux terroristes. Dans le même temps, les terroristes, déployés dans le Sud de Syrie, ont intensifié leurs attaques, sous la houlette des Etats-Unis, de l'Arabie saoudite et du régime sioniste, afin de détourner l'attention de l'armée du Nord et d'alléger la pression, qui se faisait sentir sur les terroristes déployés dans cette région.

Sur le plan politique, l'émissaire spécial des Nations unies, en Syrie, Staffan De Mistura, a multiplié ses ballets diplomatiques et ses visites régionales, afin de présenter son plan destiné à geler les affrontements, à Alep, et à instaurer un cessez-le-feu entre les terroristes et l'armée.

Nombreux sont les observateurs et les experts de la Syrie qui étaient d'avis que le plan de De Mistura vise, seulement, à sauver les groupes terroristes, qui se voient de plus en plus cernés par les militaires de l'armée. En réalité, la libération d'Alep signifie, pour les terroristes et leurs alliés régionaux et internationaux, la fin d'une grande partie de la crise sévissant en Syrie.

2- En Irak, l'opération de libération de Tikrit est en cours, depuis lundi, alors que personne ne parle de la présence des Américains, qui dirigent la Coalition internationale anti-Daesh. Le fait que l'armée irakienne n'ait pas demandé d'aide aux Etats-Unis s'explique dans la révélation faite, jeudi dernier, par un commandant des Forces centrales de l'armée américaine. "Entre 20 et 25.000 forces irakiennes se sont préparées à lancer une opération de libération de Mossoul, durant les mois d'avril et de mai de l'année en cours", a-t-il révélé.

Cette révélation a eu un grand impact négatif, chez les Irakiens, qui sont terriblement fâchés de la révélation de leur plan à Daesh. En réalité, en annonçant la date de l'opération de libération de Mossoul, le responsable américain a mis au grand jour le plan de l'armée irakienne.

C'est la raison pour laquelle, les militaires de l'armée régulière et les forces de la défense populaire ont lancé l'opération de libération de Tikrit, sans faire appel aux Américains. La colère des Américains de cette décision de Bagdad est à l'origine de la géante guerre médiatique qu'ont déclenchée les médias occidentaux et arabes hostiles à ces opérations. Pour ce faire, lesdits médias ont tenté de donner un aspect intercommunautaire et interethnique aux opérations de libération de l'armée, selon lequel les Chiites auraient attaqué une ville sunnite. Et cela, dans l'objectif d'attiser les divergences intercommunautaires et interethniques, en Irak, de minimiser les grands acquis de l'armée et d'allumer la mèche d'une guerre interethnique.

Sur ce point, un commandant des forces de la défense populaire précise: "Nous avons mené l'opération, sans la contribution des Américains, parce que nous n'avons pas confiance sur eux".

Ceci dit, comment négliger la vraie nature de la Coalition internationale anti-Daesh? Comment considérer les Etats-Unis comme étant un ennemi de Daesh et des groupes terroristes, alors qu'ils volent au secours de ces mêmes terroristes, dès qu'ils les voient sous pression?

" Netanyahu pense un accord ne est pas atteint, l'Iran devra faire face à des problèmes. Le régime d'Israël ne verra jamais concrétisé son rêve de faire pression sur l’Iran. Le pays Persique a prouvé que sa position est basée sur la logique et ne jamais perdre, même si elles ne le font pas un résultat des pourparlers sur le nucléaire “, a souligné l'ayatollah Emami Kashani Mohamad.

À cet égard, il a indiqué que le projet de budget du gouvernement iranien pour la nouvelle année persane (qui commence le 21 Mars) a été entièrement développé indépendamment de l'issue de négociations nucléaires avec G5+1 (Etats-Unis, le Royaume-Uni, la France, la Russie et la Chine, plus l’Allemagne).

Emami Kashani de l'ayatollah a également dénoncé les efforts de Netanyahou de présenter l'Iran comme une menace à la fois le régime israélien à tous les pays.

" Vous devez demander aux dirigeants sionistes ce qu'ils veulent dire quand ils parlent de la menace alléguée de l’Iran. La véritable menace sont l'agression militaire des puissances hégémoniques contre les peuples du monde, " a-t-il ajouté.

À cet égard, il a rappelé que lors de l'histoire contemporaine, en particulier les années après la Révolution islamique d'Iran (1979), le pays perse n'a engagé aucune guerre contre d'autres pays.

Enfin, il a critiqué la récente vague d'islamophobie dans les pays occidentaux, s’assurer que les peuples du monde ne seront jamais laissés par des campagnes de propagande en Occident contre l'Islam et les musulmans.

Lors de son discours controversé sur mardi devant le Congrès américain, Netanyahu s’oppose à nouveau à un accord final nucléaire Iran-Sextet et a soulevé trois conditions pour la levée des sanctions antiranis l'Occident sur le programme nucléaire de l’Iran.

" Avant de lever ces restrictions, le monde doit exiger que l'Iran fait trois choses. D'abord, pour arrêter son agression contre ses voisins du Moyen-Orient. Deuxièmement, de cesser de soutenir le terrorisme dans le monde entier. Et troisièmement, pour arrêter menacent d'anéantir " le régime d’Israël, Netanyahou a déclaré.

Selon les analystes politiques, l'absence de toute relation entre les conditions définies par le premier ministre israélien des questions nucléaires est la preuve que les préoccupations annoncées de l'régime sur une tendance militaire présumé de programme pacifique de l'énergie nucléaire de l'Iran ne sont que des stratégies à la pression la nation perse.

"Nous pensons que nous sommes très proche, très proche. Et nous pourrions être très loin. Mais nous sommes très proches, si une décision politique peut prendre pour atteindre si, comme l'a dit le Président (USA) Obama", a souligné Zarif, dans un entretien exclusif avec le réseau américain "NBC".

Le chef de la diplomatie iranienne a déclaré que le plus grand obstacle aux pourparlers nucléaires visage est l'absence d'une décision politique de choisir entre la pression et de l’accord.

Je pense qu'il a continué, " le principal obstacle est la portée d'une décision politique, ce est à dire le choix entre la pression et de l’accord, il semble que dans l'Amérique il y a une grande pression de différents côtés, pour empêcher un accord avec l’Iran. "

À cet égard, a-t-il ajouté, cette décision de politique doit être faite par tous et pas seulement pour un pays; et en même temps, tout le monde devrait éviter d'imposer des pressions qui entravent la réalisation d'une décision politique à un accord final.

Après avoir été interrogé si " pointage au Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu " Zarif a dit « suis pointer du doigt quiconque voit la paix comme une menace existentielle. "

" Certaines personnes voient tout simplement leur espoir et leur avenir politique dans le conflit, de tension et de crise. Il fournit une telle situation, je ai un environnement très difficile de prendre des décisions politiques “, a-t-il dit.

Toutefois, selon Zarif, les parties ont déjà convenu sur certaines questions techniques, mais il y a encore résoudre d'autres de son genre en plus les politiciens." Nous avons fait de bons progrès, mais il reste encore un long chemin ", a-t-il dit.

Dans ce contexte, il a rappelé que jusqu'à ce qu'un accord sur toutes les questions ne soit pas atteint, il y aura un accord final : " Ce est un casse-tête. Toutes les pièces doivent être mises ensemble pour nous donner une image de ce qui est à venir. "

En ce qui concerne les dialogues intensifs qui maintiennent les parties, Zarif a déclaré que c’est le signe de la gravité des deux côtés et leur détermination à obtenir des résultats.

" Nous avons proposé d'augmenter le niveau des discussions techniques et donc apporté la tête de l'Organisation de l'énergie atomique d'Iran (OEAI), Ali Akbar Salehi, et les États-Unis a apporté son secrétaire à l'Énergie Ernest Moniz. Toutes deux ont physiciens dans le secteur nucléaire. Nous cherchons à parvenir à une compréhension technique (...) a été une étape très importante et utile “, a-t-il expliqué.

Les forces gouvernementales irakiennes tentaient mercredi d'encercler les rebelles de Daech dans les environs de Tikrit, en coupant notamment leurs lignes d'approvisionnement, au troisième jour d'une vaste offensive appelée à durer pour reprendre cette ville stratégique.
Appuyées par des miliciens chiites et sunnites, les forces armées étaient à plus d'une vingtaine de km de la ville de Tikrit, située à 160 km au nord de Bagdad.


Les "opérations se poursuivent conformément au plan préparé", a déclaré un officier à Samarra, la deuxième ville de la province de Salaheddine. "Nos forces avancent lentement et méthodiquement", en raison des tireurs embusqués et des bombes placées en bord des routes.

Les forces gouvernementales progressent depuis trois fronts: de la cité de Samarra au sud, du camp militaire de Speicher au nord et de la province de Diyala à l'est.

"L'objectif est d'empêcher Daech de commettre des attaques, de couper ses lignes d'approvisionnement, de l'empêcher d'être en liaison avec ses combattants (hors de la ville) et de l'encercler totalement avant de l'attaquer", a détaillé le général Abdel Amir Al-Zaidi, commandant des opérations dans le secteur de Diyala.

Les troupes veulent commencer par prendre deux localités toutes proches de Tikrit, Al-Alam au nord et Al-Dour au sud, a-t-il ajouté. Elles ont réussi "à détruire la première ligne de défense" de Daech, poussant les rebelles à se retirer à l'intérieur des localités.

Depuis le début de l'opération lundi, il n'"y pas eu de confrontation directe". Le porte-parole de la police Mohammed Ibrahim a expliqué que les rebelles avaient surtout recours aux attentats à la voiture piégée contre les forces en progression.

Située entre Bagdad et Mossoul, Tikrit, berceau de l'ex-président Saddam Hussein, est la deuxième ville la plus importante conquise par Daech en Irak, après celle de Mossoul, à 350 km au nord de Bagdad.

Pour les autorités, la prise de Tikrit représenterait "un tremplin sur le chemin de la libération de Mossoul", deuxième ville d'Irak.