تقي زاده

تقي زاده

L'Iran et les 5+1 auraient décidé de tomber d'accord sur un accord nucléaire, avant le 24 novembre, affirme le journal "Vesnik Kafkaza". le journal se penche, ensuite, sur les risques qu'un tel accord pourrait comporter, pour la Russie. "Les pourparlers Iran/5+1 semblent avoir enregistré quelques progrès, mais les divergences persistent, toujours, autour du taux d'enrichissement de l'uranium iranien et de la levée des sanctions. Alexandre Kouzentsov, expert en questions internationales, estime que la conclusion de l'accord Iran/Obama est nécessaire. Il dit : "Hassan Rohani joue, en ce moment, sa dernière carte gagnante. Il a gagné l'élection présidentielle, en promettant de faire classer le dossier nucléaire. Si les pourparlers nucléaires échouent, le gouvernement Rohani sera, politiquement, mort. La société iranienne en a mare des sanctions, et, en ce sens, la victoire de Rohani n'a pas été le fruit d'un hasard. Du côté américain, les choses se déroulent, dans des circonstances similaires : un accord avec les Iraniens est le seul point d'honneur qu'Obama pourrait brandir, sous le nez des Américains, en huit ans de présidence, émaillés par de terribles défaites. "En effet, le nucléaire iranien est loin d'être l'ultime objectif des Etats Unis. Quand bien même, les Iraniens parviendraient à acquérir des armes nucléaires, cela ne pourrait avoir que très peu d'impacts, sur la sécurité des Etats Unis, ainsi que sur leurs intérêts. . L'Iran ne pourrait utiliser sa bombe atomique contre l'Arabie saoudite, car Téhéran est bien conscient des impacts probables d'une telle démarche. Ce sera une véritable catastrophe environnementale, pour tous les pays de la région, si les choses débouchaient sur une guerre atomique"! L'expert russe estime que le principal objectif des Etats Unis, à travers les pourparlers nucléaires, consiste à priver l'Iran de la possibilité de devenir une puissance régionale. Et, encore, la plus grande de toutes : "A l'heure qu'il est, l'Iran est le seul Etat du Proche et Moyen-Orient à ne pas être sous la férule des puissances occidentales; c'est-à-dire, que ce pays a une politique indépendante. Même la Turquie et l'Arabie saoudite, pays, qui disposent de larges moyens financiers et politiques, n'agissent que sous la supervision directe des Etats Unis, et ne jouissent pas d'une liberté d'action totale. Pour les Etats Unis, la réduction de l'influence de l'Iran, au Proche-Orient, dans l'Orient arabe, le règlement de la crise syrienne, sans Assad, le fait de mettre fin au soutien de l'Iran au Hezbollah, constituent, tous, des objectifs, qui, en cas de réalisation, vont priver l'Iran de la possibilité de devenir une grande puissance régionale". Le journal évoque, ensuite, les propos du directeur du centre d'études de l'Iran contemporain, qui dit : "En cas d'accord, le marché iranien sera conquis par les firmes occidentales, les sociétés russes ne participeront, ni dans des projets techniques, en Iran, ni dans des investissements. La Russie ne saura tenir la concurrence avec l'Occident. En six mois, l'Iran arrivera à une telle position, en termes technologiques, d'investissement de contrats de longue durée, que son climat politique s'en trouvera changer. Et ce serra une catastrophe, pour les intérêts de la Russie, en Asie centrale, car l'Iran pourrait devenir la première base, pour les Etats Unis et les gouvernements occidentaux, dans la région, quitte à déstabiliser la Russie, économiquement"! et l'expert d'ajouter : " si l'accord nucléaire est signé entre l'Iran et l'Occident et que l'Iran rallie le système des valeurs occidentales , alors il se peut que dans un proche avenir l'Iran devienne un serieux adversaire pour la Russie surtout en termes énergétiques. via l'Iran de larges investissements s'effectueront dans l'économie des pays de la communauté des états indépendants. ceci élargira l'influence politique de l'Iran en Asie centrale. " les observateurs politiques écartent toutefois une telle perspective : l'Iran ne ralliera jamais le camp occidental ni ne vendra jamais son âme au diable. pourtant la Russie se devra peut-être de revoir ses lignes de priorité stratégiques et jeter les bases d'un réel partenariat stratégique

Selon des sources bien informées, en Syrie, les réussites de l’armée, face aux groupes terroristes, se sont accélérées, quand l’armée a changé de tactique.

Le gouvernement du Président Bachar al-Assad a réussi à renforcer sa position, à l’intérieur du pays, et sur le plan régional et international, en dépit des efforts des puissances occidentales et de leurs alliés, au Moyen-Orient. Cela est dû, entre autres, au fait que Damas a réussi à former une armée puissante, avec l’aide de ses alliés, tout en adaptant les méthodes de combat des unités de l’armée avec la guerre anti-terroriste, depuis plus de trois ans et demi.

Les experts militaires disent que compte tenu de la nature des combats, en Syrie, les forces de l’armée syrienne se battent, actuellement, sous forme de petites unités, et que les structures classiques de l’armée, surtout, les grandes formations, comme divisions ou bataillons, n’existent plus. En réalité, l’armée choisit ses tactiques, en fonction de la géographie naturelle et humaine de chaque région. Les soldats de l’armée syrienne se sont, donc, spécialisés, pour des batailles urbaines, et savent comment affronter les forces ennemies, très lourdement, armées.

D’après les experts militaires, les tactiques classiques de guerre seraient vouées à l’échec, dans l’état actuel des combats, en Syrie, car ces méthodes sont inappropriées, face aux groupes, comme Daesh ou le Front Al-Nosra. Dans ce domaine, on voit bien que l’armée syrienne s’est, largement, inspirée des tactiques et de l’expérience de combat du Hezbollah libanais et du corps des Gardiens de la Révolution islamique, (Pasdaran). L’armée a utilisé ces méthodes, dans les batailles décisives d’Alep, de Quoseir et d’al-Ghalamoun. Maintenant, les unités de l’armée syrienne sont capables de se battre contre les troupes de Daesh, en toutes circonstances. L’armée est devenue si puissante, de ce point de vue, que le gouvernement de Damas pourra s’appuyer sur les capacités de ses forces armées, dans toutes les négociations, qui auront, éventuellement, lieu, à l’avenir, pour imposer ses conditions à ces adversaires.

Les dirigeants de la Maison Blanche ont bien saisi cette réalité, et ils n’insistent plus sur le départ du gouvernement du Président Assad. En outre, la Russie s’est déclarée prête à livrer des armes sophistiquées, dont les missiles S-300 et les missiles Alexandre à l’armée syrienne, ce qui fait peur, non seulement, aux groupes terroristes, mais aussi, au régime sioniste, qui n’accepte pas l’idée de l’existence de telles armes, à proximité de ses frontières.

En tout état de cause, la guerre n’a pas fait perdre au gouvernement et à l’armée leur moral. Par contre, ils ont, maintenant, plus de confiance en eux, et redoublent leurs efforts, pour reconstruire les zones endommagées par la guerre, tant à Damas, que dans les zones libérées du pays.

Il est des mensonges médiatiques qui laissent pantois! Dans un article, publié samedi, le "Wall Street Journal" rapporte la vaste opération de la mise sur écoute des responsables syriens et avance un justificatif des plus ridicules : "Puisque les Etats Unis se trouvent dans l'incapacité de collecter des informations, sur le compte de Daesh, en Syrie, (ndlr : il faut là en douter des capacités des satellites US, qui couvrent, 24 heures sur 24, la totalité des pays du Moyen-Orient!!!), et bien, pour cette raison, les Etats Unis ont été amenés à espionner les responsables syriens, pour pouvoir collecter des informations, sur le compte de Daesh"!! Et ce n'est pas n'importe qui qui est visé, par ces opérations d'écoute, puisque c'est Assad, en personne, que les dispositifs d'écoute d'Obama "surveillent"! "Les Etats Unis ont, d'abord, installé leurs infrastructures, propres à surveiller le régime syrien, mais les données receuillies comportaient une manne désespérée d'informations, sur le compte des éléments jihadistes et wahhabites, "propres à aider les Etats Unis à diligenter leurs opérations, à la fois, en Syrie et en Irak". Et le journal d'ajouter : "Ces données, issues de ces opérations d'écoute, prouvent comment les Etats Unis mènent leurs opérations, pour s'informer, sur le compte de l'un de leurs plus intelligents ennemis, ( ndlr : à entendre Daesh!!!), dans un pays, (Syrie), avec qui ils entretiennent des relations hostiles. De même, ce genre d'opérations d'écoute prouve les difficultés que rencontrent les Etats Unis, dans l'identification et l'évaluation liées à leurs opérations militaires, dans un pays, comme la Syrie". Après avoir disserté de la sorte, sur le caractère "extraordinaire" des opérations précitées, le journal précise que les terroristes de Daesh n'utilisent plus leurs portables, ni leurs appareils de communication, depuis le début des frappes US, ce qui a réduit le nombre de signaux que les satellites US sont censées recueillir, sur leur compte ! Et dans ce contexte, on se demande comment les terroristes pourront se mettre en contact les uns avec les autres ! Le journal poursuit : "Les Etats Unis n'entretiennent aucune relation diplomatique avec la Syrie. En outre, la CIA n'a déployé aucune force, en Syrie, en raison des dangers sécuritaires que cela comporte, et ce fait a, significativement, réduit les marges de manoeuvre du renseignement US, à la fois, en Syrie et en Irak" .

Les discussions sur le programme nucléaire de l'Iran vont s'intensifier à trois semaines de la date-butoir du 24 novembre pour parvenir à un accord entre l'Iran et les grandes puissances.
Les trois principaux acteurs de ces négociations, le secrétaire d'Etat américain John Kerry, son homologue iranien Mohammad Javad Zarif et la chef de la diplomatie européenne Catherine Ashton, vont se retrouver à plusieurs endroits du globe.

Mme Ashton va d'abord rencontrer le 7 novembre à Vienne les directeurs politiques des pays du groupe P5+1 (Chine, Etats-Unis, France, Royaume-Uni, Russie et Allemagne), a annoncé vendredi son porte-parole Michael Mann.

Elle s'envolera ensuite pour Oman, où elle rencontrera à huis-clos MM. Kerry et Zarif lors d'une discussion trilatérale

Puis Mme Ashton reviendra à Vienne pour des rencontres du groupe P5+1, qui commenceront le 18 novembre. On ne sait pas encore si MM. Kerry et Zarif se joindront à ces discussions.

Selon des sources diplomatiques citées par l'agence de presse autrichienne APA, les diplomates tenteront de rapprocher leurs positions avec le 24 novembre à l'esprit.

Certains spéculent sur un éventuel report de la date-butoir, après l'ajournement du précédent délai de juillet. Mais les Etats-Unis insistent toujours sur la date du 24 novembre et affirment que les négociateurs n'ont pas encore discuté d'un éventuel report.

L'accord doit permettre à Téhéran de poursuivre un programme nucléaire exclusivement civil en échange d'une levée des sanctions.

Vendredi, M. Kerry a souligné que les enjeux sont énormes. J'espère que les Iraniens ne resteront pas coincés (...) dans leurs propres volontés, sur une demande ou une autre, afin que nous puissions trouver ensemble une solution, a-t-il dit sur la chaîne PBS.

J'ai de l'espoir, mais c'est une négociation très difficile, a-t-il ajouté.

Les deux parties semblent avoir rapproché leurs positions sur certains points, notamment sur le réacteur à eau lourde d'Arak, et sur une augmentation du nombre d'inspections des sites nucléaires iraniens.

Toutefois, les positions restent très éloignées sur les questions cruciales des capacités iraniennes d'enrichissement de l'uranium, qui sert à alimenter les centrales nucléaires, et de la levée des sanctions.

Discours de Vladimir Poutine : « nous acceptons le combat ».

Ce discours en dit long. C’est dit fermement.et clairement –en termes de position, et avec la conviction d’être dans le bon chemin. Et qui en dit plus que ne peut pardonner l’occident. Ces propos sont un signal clair aux USA, que le temps du monde unipolaire est révolu. Et que c’est une bonne chose, le temps est venu pour la Russie d’aller de l’avant, jusqu’à la victoire politique, économique, militaire. J’ai porté attention sur ces citations du discours de Vladimir Poutine.

1 – Le thème de la rencontre du jour, de la discussion qui ont eu lieu ici porte le titre suivant : « nouvelles règles du jeu, ou un jeu sans règles ». De mon point de vue, ce thème, cette formulation décrivent très exactement cette bifurcation historique à laquelle nous nous trouvons ; le choix qu’il conviendra pour nous tous de faire.

2 – Premièrement, un changement de l’ordre mondial (dont nous observons l’ampleur aujourd’hui), s’accompagnait comme il se doit sinon d’un conflit mondial, ou de confrontations globales, du moins d’une chaine de conflits à caractère local.

3 – J’en suis convaincu, ce mécanisme en contrepoids est contraignant et, ces dernières décennies s’est installé difficilement, se construisant avec peine, car on ne pouvait casser, sans remplacer, sans quoi il ne serait resté d’autres instruments que la force brutale. Il fallait procéder à une reconstruction raisonnable, et s’adapter aux nouvelles réalités des relations internationales. Cependant les USA, autoproclamés vainqueurs de la guerre froide, affichant leur autosatisfaction, ont considéré que cette approche était superflue. Au lieu de mettre en place une nouvelle balance des forces, apparaissant comme la condition indispensable de l’ordre et de la stabilité, bien au contraire, furent entreprises des démarches qui accentuèrent radicalement le déséquilibre.

4 – Ainsi s’est mise en place l’impression que les soi-disant vainqueurs-de la guerre froide décidèrent de « compresser » la situation, de mettre le monde entier sous sa coupe, de le soumettre à ses intérêts. Lorsque le système actuel des relations internationales, le droit international et les freins et contrepoids en place faisaient obstacle à ces objectifs, ce système était déclaré sans valeur, obsolète et bon pour la casse.. C’est ainsi que se conduisent, pardon pour l’analogie, les nouveaux riches sur lesquels en peu de temps s’est déversée une énorme richesse ; dans ce cas, sous la forme d’une suprématie mondiale, d’un leader mondial. Dès lors, au lieu de disposer intelligemment de cette richesse, d’en disposer avec soin, et par là-même bien sûr, dans ses propres intérêts, j’estime qu’ils ont tout dilapidé.

5 – Sous la pression d’un nihilisme juridique, le droit international a cédé, étape par étape, bien des positions. L’objectivité et l’honnêteté ont été sacrifiées à l’opportunisme politique. Les normes juridiques ont été remplacées par des interprétations arbitraires et des estimations biaisées. Alors que simultanément le contrôle total des systèmes mondiaux d’information permettait, selon leurs souhaits, de vendre le blanc comme étant du noir, ou inversement le noir pour du blanc.

6 – Dans les conditions de domination d’un camp et de ses alliés, ou pour le formuler autrement, de ses satellites, la recherche de solutions globales se transforma souvent en une volonté d’imposer ses ‘recettes’ universelles. Les ambitions de ce groupe ont grandi démesurément, au point que les approches définies dans ses officines sont présentées comme celles de la communauté mondiale. Mais là n’est pas la réalité.

7 – La notion elle-même de « souveraineté nationale » pour la majorité des Etats est devenue relative. En fait, on en est à la formule suivante : plus forte est l’allégeance au centre principal d’influence, plus forte est la légitimité de tel ou tel régime.

8 – Les mesures d’influence sur les rétifs sont bien connues, et expérimentées à maintes reprises : des actions musclées, des pressions économiques et de propagande, l’intervention dans les affaires intérieures, des références quant à une légitimité au-delà du droit, lorsqu’il faut justifier les solutions illégitimes de certains conflits. Et la mise à l’écart des gouvernements qui ne conviennent pas. Ces derniers temps sont apparues des preuves de ce que, à l’égard de certains dirigeants, ils recourent carrément au chantage. Ce n’est pas pour rien que celui que l’on appelle ‘le Big Brother’ dépense sans compter des milliards de dollars pour la surveillance du monde entier et de ses alliés proches.

9 – Posons-nous la question: à quel point nous sommes à l’aise avec tout cela, à quel point nous sommes en sécurité, combien nous sommes heureux de vivre dans ce monde, à quel degré de justice et de rationalité il est parvenu ? Peut-être n’avons-nous pas de raisons de nous inquiéter, de contester et de poser des questions inconvenantes ? Peut-être l’exceptionnalité des USA, et la façon dont ils appliquent leur leadership sont-ils vraiment un bienfait pour nous tous ? Et que leurs interventions omniprésentes dans les affaires du monde apportent la paix, le bien-être, le progrès, le développement, et la démocratie ? Et quant à nous, nous détendre et en profiter ? Je me permettrai de dire que ce n’est pas le cas. Ce n’est pas du tout le cas.

10 – Le diktat unilatéral, et l’imposition de ses propres modèles apportent le résultat contraire : au lieu de régler des conflits – l’escalade, au lieu d’Etats souverains et stables – l’expansion du chaos ; en lieu et place de la démocratie –le soutien à des populations douteuses : des purs néo-nazis aux islamistes radicaux.

11 – En Syrie, comme par le passé, les USA et leurs alliés ont entrepris de fournir directement des armes et de financer des combattants, de renforcer leurs rangs de mercenaires originaires de différents pays. Permettez-moi de demander d’où ces combattants ont-ils de l’argent, des armes, des spécialistes militaires ? D’où cela provient-il ? Comment se fait-il que ceux qu’on appelle l’EIIL se soient transformés en une réelle et puissante armée ?

12 – Dans son essence, le monde unipolaire est l’apologie, l’apologétique de la dictature des peuples et des Etats.

13 – Mais le monde, je veux le souligner, j’en ai parlé et je le répète, s’est radicalement transformé.

14 – Apparemment, ceux qui sans cesse barbouillent des révolutions de couleur se prennent pour de grands artistes et ne peuvent s’arrêter.

15 – Nous comprenons bien que le monde est entré dans une ère de changement et de profondes mutations, et que nous avons tous besoin d’un certain niveau de prudence, de capacité d’éviter les démarches insensées. Des années qui ont suivi la guerre froide, les intervenants de la politique mondiale ont un peu perdu ces qualités. Le temps est venu de s’en souvenir. Dans le cas contraire l’espoir d’un développement stable apparaitra comme une dangereuse illusion. Et les secousses actuelles – la prémisse à la chute de l’ordre mondial. Le temps d’un monde unipolaire, la Pax Americana, est terminé. Les USA ne se rendront pas sans combat, ils inonderont de sang des pays entiers. Organiseront des guerres civiles, comme ils l’ont fait en Ukraine, pour porter encore et toujours la fausse « démocratie » sans compromis.

Cette déclaration de Vladimir Poutine constitue un programme. Il a annoncé, clairement et fermement, que le monde a changé, qu’il ne sera plus unipolaire, à la politique sans limites ni égards des USA sera tôt ou tard opposée une limite, et la Russie rétablit sa puissance et sa grandeur sur l’arène mondiale. C’est un moment très important dans l’évolution de la Russie. Je suis certain que ce discours de Vladimir Poutine sera le vecteur de développement de la politique mondiale pour les 10 ou 15 années à venir.

Que Dieu soit avec nous ! Allons au combat !

Selon Ash-Shargh al-Awsat, l'armée israélienne organise de très vastes manoeuvres, sur les frontières libanaises, manoeuvres, qui visent à simuler la future guerre contre le Hezbollah ! "Les militaires israéliens mènent, en ce moment, de très vastes exercices militaires, dans des localités frontalières, comme le Golan occupé ou encore, en Israël, dans la zone de Tessalim au Néguev. Ces régions abritent des villages, qui ressemblent aux villages libanais. Ces exercices militaires sont, également, menés, dans des villages arabes des territoires occupés, en 1948". Selon le journal, "des manoeuvres militaires similaires ont, également, été organisées, ces deux derniers mois, dans le village de Ghariti Kfar Manda, dans la localité d'Al-Nassara, ainsi qu'à Ayl boun, dans la région de Tibériade. Ces deux villages ont été refaits, à l'effet de ces manoeuvres militaires de l'armée sioniste, qui s'est même payée le luxe d'y construire les tunnels souterrains, à l'image de ceux que possèderait, très probablement, le Hezbollah. Le journal "Yediot Aharonot", qui cite un haut officier israélien, souligne, d'ailleurs, à quel point Israël s'attend à ce que le Hezbollah passe à l'acte et comment il se tient prêt à affronter une telle perspective. "C'est une bêtise, toutefois, que de croire que notre banque de renseignements, de cibles et nos frappes aériennes suffiront à mettre au pas ou à faire reculer le Hezbollah". Cet officier supérieur ajoute que l'armée israélienne va être amenée à user de toutes ses forces, pour mener une troisième guerre contre le Liban, guerre, qui "finira par mettre la clé sous la porte de l'aéroport Ben Gourion et par fermer le port de Haïfa, dès le premier jour "!! Interrogé sur une stratégie israélienne promise au succès contre le Hezbollah, l'officier affirme : "Il ne sera plus opportun, au cours de notre future confrontation avec le Hezb, de viser les cibles civiles, dans le Sud du Liban, car c'est là une stratégie, qui a, déjà, montré ses limites . Il faudra nous concentrer, avec force et autorité, sur les hauts cadres et les dirigeants du Hezbollah!!" Israël peut être dissuasif contre le Hezb, mais sa puissance de dissuasion n'est pas encore suffisante" !

Selon Ali Omidi, professeur des relations internationales à l’Université d’Ispahan, l’Iran est l’unique partenaire régional de la Syrie auquel Damas pourra faire confiance.

Aux premiers mois de 2014, d’importants obstacles se sont dressés en Irak devant la possibilité pour Nouri al-Maliki de gagner un nouveau mandat au poste de Premier ministre. En juillet 2014, les ministres kurdes ont quitté son cabinet, tandis que les terroristes de Daech ont occupé une grande partie des réions du nord et de l’ouest de l’Irak. Les forces de l’armée irakiennes se sont abstenues de faire la guerre contre les terroristes. La région autonome du Kurdistan irakien a fixé même une date pour al tenue d’un referendum sur l’indépendance, … Bref, l’Irak se trouvait devant des dizaines de problèmes.

Dan ce contexte, plusieurs courants politiques en Irak, et certaines puissances régionales et internationales estimaient que pour sortir l’Irak de l’impasse politique, il fallait préparer le terrain au départ de Nouri al-Maliki et la formation d’un nouveau gouvernement à Bagdad. Finalement, Nouri al-Maliki a accepté de s’écarter du pouvoir et Haïdar al-Abadi l’a remplacé au poste de Premier ministre. Suite à cette évolution, les choses ont commencé à changer en Irak en faveur du gouvernement central. Le moral des forces militaires irakiennes a monté et les soldats de l’armée ont réussi à libérer des points stratégiques comme Amerli ou Jurf al-Sakhar en repoussant les terroristes de Daech. Les responsables de la région autonome du Kurdistan irakien ont abandonné pour le moment le projet de l’indépendance, et plusieurs pays de la région ont montré qu’ils préfèrent coopérer avec le nouveau gouvernement de Haïdar al-abadi. A titre d’exemple, l’Arabie saoudite à rouvert son ambassade à Bagdad, et s’est montré plus respectueuse de la souveraineté et de l’intégrité territoriale de l’Irak.

Dans le cadre de sa première visite officielle à l’étranger, le nouveau Premier ministre irakien Haïdar al-Abadi a voyagé en Iran et a rencontré les hautes autorités iraniennes. Les deux parties se sont déclarées satisfaites des résultats de la visite d’al-Abadi à Téhéran. Les évolutions survenues en Irak ont abouti aux résultats positifs avec la bénédiction de Téhéran. En effet, au cours de ces évolutions irakiennes, la République islamique d’Iran n’a subi aucun dégât. Par contre, le fait que la tension politique diminue en Irak est un élément positif pour l’Iran et garantit la sécurité et les intérêts nationaux iraniens à long terme. Quant au sort de Nouri al-Maliki, le poste de vice-président qu’on lui a offert, le met à l’abri des poursuites judiciaires, et empêchera la survenance des conflits de pouvoir au sein de la classe politique irakienne.

Quant à la Syrie, la crise qui s’est déclenchée dans ce pays en mars 2011 a sombré la Syrie dans un chaos total. Des centaines de milliers de Syriens ont été tués et des millions d’autres ont été mis en errance à l’intérieur du pays ou à l’étranger. Sur le plan intérieur, le gouvernement du président Bachar al-Assad, les forces de la coalition des opposants syriens et Daech sont les acteurs principaux de la crise syrienne. Sur le plan extérieur, l’Iran, l’Arabie saoudite, le Qatar, la Turquie et les Etats-Unis semblent jouer des rôles importants dans cette crise. Plusieurs mécanismes ont été testé pour mettre fin à la crise en Syrie, mais tous les efforts ont échoué jusqu’à présent. Pendant ce temps, l’élection présidentielle a été organisée en Syrie sans qu’il y ait une supervision internationale, mais la tenue de cette élection n’a pas pu réduire le taux de la crise. Les opposants armés et les terroristes ont eu recours à des méthodes les plus violentes dans cette guerre, mais ils n’ont pas réussi à renverser le gouvernement de Damas.

Certains ont cru que le modèle irakien pourrait être utilisé pour mettre un terme à la crise en Syrie. En Irak, le parti de Nouri al-Maliki avait gagné les élections parlementaires, et il n’y avait aucun obstacle légal pour que le leader de ce parti, c’est-à-dire Nouri al-Maliki se mette à nouveau à la tête du gouvernement. Mais quand la crise s’est aggravée en Irak, Nouri al-Maliki et son parti ont eu le courage de renoncer à leur droit constitutionnel, et de se passer du pouvoir politique pour sauver le pays. Admettons qu’en Syrie, le président Bachar al-Assad ait pris en main le pouvoir politique par des élections démocratiques. Dans ce car, étant donné qu’il n’a pas réussi à la tête du gouvernement à mettre fin à la crise dans ce pays, peut-on imaginer qu’il renonce au pouvoir pour mettre fin à cette crise ?

Récemment, le vice-ministre iranien des Affaires étrangères, Hossein Amir-Abdollahian a déclaré que l’Iran n’insiste pas à ce que le président Bachar al-Assad reste éternellement au pouvoir à Damas. Est-il donc possible qu’une personnalité plus modérée qui soit plus où moins acceptée par les opposants syriens prenne la place de Bachar al-Assad à la tête du pouvoir en Syrie ? dans ce cas, on pourrait espérer que le président sortant et son parti soient respectés et qu’une période de transition commence en Syrie, à condition que les opposants syriens acceptent cette méthode pour mettre fin à la crise. Est-ce qu’une personnalité comme Farouk al-Chara pourra jour ce rôle ?

La République islamique d’Iran pourra prendre le contrôle des événements en main, comme elle l’avait fait en Irak, pour conduire la Syrie vers une fin de la crise. D’ailleurs comme en Irak, l’Iran pourra profiter de cet apaisement en Syrie aussi. D’ailleurs, on peut imaginer facilement que cette personnalité acceptés par tous sera proche également des buts stratégiques de l’Iran. Dans les plus mauvais cas, cette personnalité sera quelqu’un qui ne renoncera pas à la souveraineté syrienne des hauteurs du Golan occupés par le régime sioniste. Dans tous les cas, ce nouveau dirigeant syrien aura besoin du soutien de l’Iran, pays qui a prouvé qu’il peut être l’allié le plus fiable de Damas dans la région.
Dans un contexte où il est très difficile d’imaginer en Syrie la paix tant que Bachar al-Assad sera au pouvoir à Damas, il semble que c’est uniquement l’Iran qui peut prendre en main l’initiative diplomatique pour conduire la Syrie vers un avenir qui soit conforme aux intérêts à long terme de Téhéran. Le président Bachar al-Assad n’a plus confiance en aucun pays de la région. L’Iran est le seul pays auquel il peut encore faire confiance. Mais il y aurait un élément négatif qui pourrait empêcher l’Iran de répéter le scénario irakien en Syrie : si le président Assad insiste à garder le pouvoir, la tâche de l’Iran sera très difficile.

Le membre de la direction du mouvement libanais Amal a affirmé que le soulèvement de l’imam Hussein (AS) présentait une école pour toutes les générations, mettant ainsi l’accent sur la nécessité de contribuer au développement de l’esprit de l’unité et de l’opposition au terrorisme intellectuel et militaire.

Selon le site LibanonFiles, s’exprimant lors des cérémonies de deuil de l’imam Hussein (AS) dans la cité Zoutar au Sud du Liban, Khalil Hamdan a indiqué : “Le soulèvement de l’imam Hussein (AS) est une école pour toutes les générations et il est nécessaire de bénéficier de cette école pour déterminer sa voie et son vrai objectif, surtout dans les circonstances actuelles où la région connaît des conditions difficiles.” Khalil Hamdan a précisé : “Le danger de la division et de la séparation menace la communauté musulmane et ce alors que le régime sioniste bénéficie de ces conditions et ses intérêts sont garantis.” “Les appels de certaines parties au désarmement du Hezbollah dans les conditions actuelles constituent une sorte de bêtise et ceux qui prennent la résistance pour cible sont du côté des ennemis”, a-t-il conclu.

"L'interdiction du port du hijab sur les uniformes scolaires à l'intérieur et à l'extérieur des écoles publiques n'était pas discriminatoire," a annoncé un responsable de la Justice Modupe Onyeabor.

Il a estimé que l'interdiction ne violait pas les articles constitutionnels qui garantissent la liberté de religion, de pensée et de culte, comme cela avait été indiqué par l'Association des étudiants musulmans du Nigeria (MSSN).

Le juge a dit que l'article 10 de la constitution nationale annonce le Nigéria, un “Etat laïc”, soulignant l'obligation du gouvernement de maintenir la neutralité en tout temps.

Mais le président MSSN Kaamil Kalejaiye a indiqué à l'agence Anadolu que la décision litigieuse serait portée en appel.

"Nous apprécions tous les individus et les sociétés qui participent à l'audience, [et] nous allons demander à la cour d'appel de garantir notre droit [comme le] garanti par la Constitution nigériane», a déclaré Kalejaiye après la décision.

L'avocat des plaignants, Gani Adetola-Kazeem, a réitéré cette justification dans un communiqué.
«Nous ne sommes pas satisfaits de la décision du tribunal. La manière dont le tribunal a examiné la question est tout à fait en contradiction avec les dispositions de la Constitution. Nous allons certainement faire appel ", a déclaré l'avocat.

samedi, 01 novembre 2014 01:00

Le Martyre de Karbala

Karbala est le nom de l’endroit où le petit-fils du Prophète Mohammad, Dieu le bénisse lui et les siens, est tombé martyr au milieu de ses fidèles compagnons, victimes de la soldatesque du calife usurpateur Yazîd fils de Mo‘âwiya, qui emmenèrent ensuite les femmes et les enfants de la famille du Prophète en captivité.

"Achoura" désigne le dixième jour du mois islamique de Moharram au cours duquel ce martyre eut lieu, et au cours duquel il est toujours commémoré avec la plus grande ferveur.
Karbala et ‘Achoura’ sont le cœur palpitant des fidèles de la Famille du Prophète, que la Paix soit avec eux, coeur palpitant qui n’a cessé, au cours des siècles, de maintenir en vie l’esprit de justice et de vérité et continuera de le faire jusqu’au Jour dernier.

Plutôt qu’une analyse historique, qui ne peut qu’escamoter les dimensions à la fois les plus profondes et les plus humaines de cette tragédie, c’est à un récit que je vous convierais, un récit semblable à ceux qui se transmettent depuis des siècles dans les réunions commémoratives du martyre de Karbala’.

Mais avant de commencer, je vous invité à goûter quelques propos des Gens de la Demeure prophétique, que la Paix soit avec eux, et quelques vers d'un de leurs fidèles poètes.
Le grand savant Ahmad Ibn Hanbal rapporte dans son Mosnad (vol.1, p.85, had.648), que l’Imam ‘Ali, que Dieu ennoblisse son visage, a dit :

“Un jour que j’entrais chez le Messager de Dieu, Dieu le bénisse lui et les siens, ses yeux débordaient de larmes. Je lui demandai : « O Messager de Dieu, quelqu’un t’aurait-il fâché ? Pourquoi tes yeux débordent-ils de larmes ?

- L’ange Gabriel, me dit-il, vient de me quitter.
Il m’a raconté que [mon petit-fils] Husayn sera tué au bord de l’Euphrate. “Veux-tu que je te fasse sentir de la terre [où il sera tué]?”, me dit-il. Je répondis que oui. Il tendit alors la main, prit une poignée de [cette] terre et me la donna…

Alors je n’ai pu empêcher mes larmes de couler.»
(Mosnad Ahmad Ibn Hanbal, vol.1, p.85, had.648).

Il est aussi rapporté de l'Imam 'Ali Ibn Moussa ar-Ridâ, petit-fils de l'Imam Dja'far as-Sâdiq, lui-même arrière-petit-fils de l'Imam Hossein, que la Paix soit avec eux, qu'il a dit:

“Moharram est un mois durant lequel les gens de la Djâhiliyya considéraient comme illicite de faire la guerre, et voilà qu'ils ont considéré licite d'y verser notre sang, qu'ils y ont porté atteinte à nos dignes épouses, qu'ils y ont capturé nos femmes et enfants et qu'ils ont mis le feu à notre campement et pillé ce qui s'y trouvait de nos trésors: ils ne firent en rien preuve du respect dû au Messager de Dieu en ce qui nous concerne.

En vérité, le jour de Hossein a meurtri nos paupières et fait couler nos larmes. Celui qui nous est cher a été avili en une terre de Karbala qui nous laissa en héritage l'affliction (karb) et l'épreuve (balâ') jusqu'au jour où tout sera fini.

Que ceux qui pleurent donc sur quelqu'un comme al-Hossayn, car de pleurer sur lui diminue les grands péchés.

Lorsqu'on entrait dans le mois de Moharram, jamais on ne voyait mon père rire. Il était dominé par la peine jusqu'à son dixième jour, et lorsque ce jour arrivait c'était pour lui une journée de malheur, de tristesse et de pleurs, et il disait: "C'est le jour en lequel on a tué Hossein…"

Le grand shaykh égyptien al-Bousîrî, auteur de la célèbre qasîda connue sous le nom d'al- Borda, a également composé un autre grand poème faisant l'éloge du Prophète, Dieu le bénisse lui et les siens, connu sous le titre de al- Hamziyya fî madhi khayri l-bariyya (le Poème rimant en hamza à la gloire de la meilleure des créatures).

Voici quelques vers de ce dernier poème dans lesquels le shaykh s'adresse au Prophète, Dieu le bénisse lui et les siens, en évoquant les malheurs qui s'abattirent sur ses deux petits-fils, les Imams al-Hassan et al-Hossayn, que la Paix soit avec eux:

Que j'honore ces deux martyrs dont ni [la bataille du] Taff ni [celle de] Karbala ne me font oublier les malheurs .

En ces deux, les subordonnés ne respectèrent point ton droit
Quant aux chefs, ils trahirent bien leur engagement envers toi.

Ils invertirent l'affection et le soutien à tes parents
Et les hypocrites sortirent leurs têtes de leurs trous trompeurs
Et leur coeurs se sont endurcis à l'encontre de ceux-là dont
La terre déplora la mort tout comme les pleura le ciel.

Et toi aussi, pleure-les donc autant que tu peux les pleurer
Car c'est bien peu que de pleurer quand le malheur est aussi grand.

Chaque journée et chaque terre, de par mon affliction pour eux,
Est Karbala et 'Achoura', [de par mon affliction pour eux]
(Al-Hamziyya fi madhi khayri l-bariyya, "Poème rimant en hamza à la gloire de la meilleure des créatures")