
تقي زاده
L’unité islamique est la politique officielle de la République islamique d’Iran
Un programme révolutionnaire qui répond aux besoins théoriques et idéologiques des pèlerins et résoudre des questions est une nécessité inévitable, a déclaré le Guide suprême iranien dans une rencontre avec les responsables du Hajj.
Dresser un mur entre la République islamique et le reste du monde musulman est une des stratégies des ennemis de l’unité islamique. Il faut profiter de l’occasion que nous prépare le Hajj pour démolir ce mur et changer les visions incorrectes développées par la propagande de l’ennemi, a-t-il souligné.
L’amélioration réelle du rendement du Hajj dépend à la réponse aux besoins religieux des pèlerins. Dans ce sens, il faut penser à l’augmentation qualitative des programmes annuels comme les cérémonies de prier et les rassemblements, a-t-il précisé.
L’unité islamique est aujourd’hui le besoin réel du monde de l’islam. L’unité est la fraternité entre les musulmans font partie de nos concepts de base de notre religion. Cette question est centrale pour la République islamique d’Iran, a-t-il insisté.
L’unité islamique ne signifie pas que les écoles religieuses renoncent à leurs croyances. L’unité islamique que la république islamique d’Iran préconise veut dire que les communautés musulmanes n’ont pas d’animosité entre elles et qu’elles se soutiennent dans les questions mondiales importantes, a-t-il ajouté.
Les takfiristes utilisent la religion pour arriver à leurs objectifs
Les terroristes takfiris ne voient que leurs intérêts et utilisent la religion pour arriver à leurs mauvais objectifs, a déclaré le grand mufti de la Syrie, Cheikh Badr el-Dine Hassoun.
Dans la Syrie, on est témoigne d’une guerre déclenchée par les gens venus de l’étranger et ayant des pensées dangereuses sur l’humanité. Ils sont venus et tuent les enfants syriens, a-t-il dit à l’agence syrienne Sana.
Aujourd’hui, la Syrie est dans le front de la guerre en faveur d’un monde libre et lutte contre ceux qui suivent leurs activités terroristes au nom de la religion, a-t-il souligné.
La religion respecte l’homme et n’accepte jamais le massacre des gens ou la destruction des écoles, des mosquées et des hôpitaux, ce que nous constatons arrivé en Syrie. Toutes les guerres actuelles du monde sont à cause d’une mal-compréhension de la religion, a-t-il ajouté.
Guerre USA/Chine, "inévitable"?!
Washington préfère sans doute résoudre ses différends avec Pékin par les moyens pacifiques, mais les manœuvres d’un porte-avions américain semblent être un exercice pour une guerre contre la Chine !
Le journaliste de la BBC qui a voyagé à bord du porte-avions américain USS George Washington, a assisté au décollage des F-18. Les responsables du porte-avions américain lui ont dit que les manouvres ne sont pas un exercice de la guerre contre la Chine. Mais il paraît que les manouvres de deux groupes navals américains et de 200 avions de combats près des frontières de la Chine n’est pas une plaisanterie non plus. C’est un exercice de ce que les commandants militaires américains appellent « guerre mer-air ». N’oublions pas que depuis 2009, les stratèges américains sont de plus en plus persuadés que la Chine est en train de devenir une menace militaire majeure contre la sécurité des Etats-Unis.
Adam Marc Montgomery, un haut officier de l’USS George Washington, a déclaré au journaliste de la chaîne BBC que ces groupes navals américains étaient en train de faire un exercice contre un « ennemi fictif inaccessible ». Il explique : « Plusieurs pays sont en train de développer leurs armements de manière que pendant la guerre, ils soient inaccessible à l’ennemi. Nous devons donc développer nos capacités de combat afin de pouvoir nous battre contre de tels armements. » Cet officier américain n’a pas voulu entrer dans les détails des choses, mais il a déclaré au journaliste de la BBC que les navires et les avions de la Marine américaine peuvent être menacé non seulement par les armes, mais aussi dans le monde virtuel et par les cyberattaques et la guerre électronique : « plusieurs pays sont capable de lancer des satellites dans l’espace et d’essayer de limiter nos communications satellitaires. Nous devons donc essayer d’apprendre à nous cacher des yeux de leurs satellites. »
Pendant les exercices militaires des groupes navals américains, un navire de guerre chinois, « Liberté du peuple chinois » patrouille près de la zone où se déroulent les manœuvres. La marine chinoise est relativement jeune, mais Pékin a essayé de développer d’autres moyens et fabriquer d’autres armements pour éloigner les américains de ses côtes : les sous-marins, les missiles supersoniques, et les missiles à moyenne portée d’une très haute précision qui sont surnommés « tueur de navire ».
Les stratèges américains estiment depuis près d’une décennie que la Chine devient de plus en plus une force militaire redoutable. Pourtant Pékin se dit pour la promotion de la paix dans le monde et en Asie pour rassurer ses voisins. Depuis le début du mandat du président actuel, la Chine renforce plus qu’avant ses capacités militaires et défensives. Les navires de la marine chinoise patrouillent régulièrement près des îles qui font l’objet de litige entre Pékin et Tokyo. En août dernier, un avion de combat chinois a d’ailleurs agressé un avion de reconnaissance américain, chose qui est devenu vite un incident diplomatique entre Washington et pékin.
Adam Marc Montgomery a déclaré au journaliste de la chaîne BBC que la présence de l’USS George Washington serait un élément de stabilité et d’équilibre des forces dans les eaux du Sud et de l’Est de la Chine, pour rassurer les alliés régionaux de Washington. Il a ajouté que la Marine américaine estime que la présence des groupes navals américains dans cette partie du monde pourrait empêcher certains mouvements « illégaux » et « provocateurs ». Certes, les dirigeants de pékin s’opposent au développement de la présence navale des Etats-Unis près des côtes chinoises. Mais est-il possible qu’un conflit militaire se déclenche si la Chine voulait éloigner des Américains de la région qu’elle considère comme sa chasse gardée ? Cependant, contrairement aux Chinois, le Japon, Taïwan, les Philippines ou le Vietnam sont parmi les pays qui se sentent rassurés de voir les navires américains patrouiller dans la région.
Tel-Aviv achète des F-35 pour bomabrder l'Iran!!
Moshe Yaalon, ministre de la Guerre du régime sioniste, et Chuck Hagel, le secrétaire américain à la Défense, ont signé un contrat de vente d’un escadron d’avions de combat F-35 américains, a-t-on appris d’Anatoli.
Cet accord a été finalisé, lors de la visite du début de mois, de Yaalon, à Washington, a annoncé la radio d’Israël.
Les médias de ce régime n’ont fait aucune allusion aux détails de ce contrat.
Le Guide suprême de la Révolution islamique a déclaré que l’Iran doit être géré par le talent de ses jeunes élites
Lors d’une audience, accordée mercredi matin, à des centaines d’étudiants appartenant à la jeune élite des universités, et aux lauréats des Olympiades scientifiques nationales et internationales, l’honorable Ayatollah Khamenei a insisté sur l’existence d’un cycle complet entre le processus de la production des sciences, dans les universités et les centres de recherches. «L’Iran doit s’appuyer sur ses ressources effectives, c’est-à-dire, le talent et l’intelligence de ses jeunes élites, au lieu de dépendre des revenus tellement instables et éphémères des ressources souterraines ou pétrolières», a déclaré le Guide suprême de la Révolution islamique.
Ces dernières années, les jeunes élites iraniennes ont élaboré des études et des recherches spécialisées, dans diverses disciplines scientifiques. Ils ont assuré, ainsi, le progrès spectaculaire du pays, dans le domaine de sciences aussi variées que l’énergie nucléaire, la nanotechnologie ou la médecine. Ces progrès témoignent, indéniablement, du talent et des capacités exceptionnelles des Iraniens. De nos jours, tous les pays accélèrent leur marche vers le progrès scientifique et technologique, en tant que moteur de leur développement national.
Les pays qui peuvent entrer en compétition avec les autres, dans ce domaine, pourront espérer asseoir leur indépendance. Cependant, de nombreux pays du monde restent encore dépendants de leurs ressources naturelles et de leurs richesses souterraines. En Iran, pays tellement riche en ressources naturelles et énergétiques, l’économie nationale dépend, malheureusement, trop de la vente du brut, et cela, depuis des décennies.
Mais l’extraction et la vente des ressources naturelles entraînent, inéluctablement, l’épuisement de ces réserves, qui appartiennent aux générations futures. En outre, les pays, dont l’économie dépend de la vente des matières premières, se voient de plus en plus dépendants des pays développés, et deviennent de grands consommateurs d’énergie.
Le pétrole est la source vitale de l’énergie, dans le monde. Mais depuis des décennies, les grands pays développés de la planète contrôlent l’économie des pays producteurs de l’or noir, par divers mécanismes, dont la fluctuation des cours du pétrole, le contrôle du marché mondial, et, parfois, l’embargo, contre les pays exportateurs. Par ces mécanismes, ils exercent leurs pressions, sur les pays qui vendent du brut, dont l’Iran. Mais, dans l’optique du Guide suprême de la Révolution islamique, si le pays programme son économie nationale, sur la base de ses revenus pétroliers, il autorisera les grandes puissances du monde à prendre en main le contrôle de son système économique.
Dans ce sens, l’honorable Ayatollah Khamenei a souligné que la stratégie de la RII consiste à réduire le taux de sa dépendance vis-à-vis des revenus pétroliers, dans la gestion des affaires publiques et de l’économie nationale. Désormais, l’avenir du pays devra se fonder sur les progrès scientifiques, la production des sciences et le renforcement de l’économie nationale, sur la base de ces progrès. C’est dans ce cas que le peuple pourra espérer un avenir prometteur. Comme le Guide suprême de la Révolution islamique l’a souligné, dans son discours, au lieu de compter sur les revenus du pétrole, l’Iran devra s’appuyer sur la force, le talent et l’intelligence de ses jeunes et sur la production des sciences. Dans ce cas, aucune puissance du monde ne pourra faire pression sur le système économique du pays.
S.Nasrallah : un dangereux plan de zizanie se préparait au Liban-nord
Lors d'un discours prononcé à l'occasion de la commémoration de la première nuit du deuil d’Achoura (martyre du petit fils du prophète Mohammad « S »), Sayed Nasrallah a appelé à une participation massive à cette commémoration et à ne pas se laisser intimider par les menaces.
Pour Sayed Nasrallah, il s’agit d’une « guerre psychologique ». « Ces menaces n’aboutiront pas à nous séparer de notre Imam Hussein », a-t-il lancé. Et de poursuivre : « Malgré cela, il est nécessaire de coopérer pour faire face à cette menace quelque soit son degré et sa sériosité ».
Et de prier Dieu qu’ « Il aide les dirigeants militaires, politiques et sécuritaires à coopérer ensemble pour contrer le danger de la division qui se préparait aujourd’hui. Cette situation nécessite une bonne gestion et une grande sagesse ».
Des sources sécuritaires avaient fait été dans les médias que les takfiristes projetaient de mener le premier jour d’Achoura des attentats terroristes simultanés contre plusieurs endroits commémorant ce deuil dans la banlieue et le sud du Liban.
Le secrétaire général du Hezbollah, a en outre assuré que « la tragédie de Kerbala a protégé l’Islam et le noyau essentiel de cette Oumma (nation) ». Et de conclure : « Il est nécessaire d’être au courant de ce qui s’est déroulé à Kerbala, mais il est beaucoup plus important d’être lié et influencé par ce drame », incarnant la lutte jusqu’au dernier souffle contre l’injustice.
Iran deuil à cause de l'arrivée du mois de Muharram
Le peuple iranien pleure le martyre de l'imam Hussein, petit-fils du prophète de l’islam, Hazrat Mohammad (la paix soit sur lui et sa famille), et va à la cérémonie de deuil dans les mosquées et des lieux saints.
Imam Hussein, symbole de la résistance contre la tyrannie, a été martyrisé, avec ses 72 camarades au nom de la justice et de la liberté le jour de l’Achoura, le dixième jour du mois de Muharram, dans le désert de Karbala, en Irak.
Le mois de Muharram est le point culminant dans l'histoire de l'Islam; malgré 14 siècles de tragédie ont passé, il n'a pas été oubliée, les chiites rappellent chaque année épopée qui a entouré ce crime injuste et le message transmis Imam Hussein (P) à donner sa vie à la lutte contre l'injustice.
l'Imam al-Husayn (p) et le Jour d'Achoura
Ya Aba Abdillah
L’Imam Ali (que la paix soit sur lui) a rapporté cette histoire ; un jour, en entrant chez le Messager de Dieu (Prière et paix sur lui), j’ai vu que ses yeux débordaient de larmes. Je lui ai demandé :
-Qu’est-ce qui vous fait pleurer, ô ! Messager de Dieu ?
-L’ange Jibrail vient de me quitter répond-il, il m’a informé que Houssayn serait tué prés de l’Euphrate …
Veut-tu sentir la terre ou il sera tué ?
Il tendit la main, ramassa une poignée de terre et me la donna. Alors, je n’ai pu empêcher mes larmes de couler… » (Rapporté par Ahmed Ibn Hanbal).
L’imam al-Houssayn et le Jour D’achoura
Pour certains, le jour d’Achoura (10 Muharram) est un jour de jeûne et de fête. Pour d’autres, c’est un jour de deuil et de douleur. Pour les premiers, ce jour de fête a pour origine une fête juive qui célèbre la sortie d’Egypte du Prophète Moussa (paix sur lui) et les fils d’Israël, à l’époque préislamique, Quraish jeûnait ce jour. Selon certains hadiths, le Prophète Mohamed (P) aurait perpétué cette tradition. Pourtant, le Prophète ne nous a-t-il pas ordonné de nous distinguer des juifs ?
Les seconds, ceux pour qui c’est un jour de deuil, se rappellent en ce jour, le martyr du petit-fils du Prophète, tué en compagnie de sa sainte famille et de ses compagnons par les soldats du pouvoir en place yazid fils de Muawiyah, le tyran omeyyade.
Cet événement tragique, qui a eu des conséquences importantes pour l’évolution et la construction sociale et politique de la Umma, n’a cessé de peser sur la conscience de cette nation. Mais la dynastie tyrannique et sanguinaire des omeyyades et ses apologistes ont tout fait pour nous rendre amnésiques.
Les rapporteurs et compilateurs de hadiths, à la solde des princes et des rois, ont tout fait pour que l’on oublie, et qui est plus l’on ignore cette tragédie.
A la mémoire, et en l’honneur, de l’Imam Al Houssayn (que la paix soit sur lui), nous sommes heureux de vous présenter cette modeste page qui, nous l’espérons, contribuera à informer les musulmans soucieux de vérité historique et désireux de comprendre les maux qui affectent le monde musulman.
Qui est l’Imam Al Houssayn (as) ?
Al Houssayn (as) est le fils du prince des croyants l’Imam Ali fils d’Abu-Talib et de Fatima Al Zahra, la fille chérie de notre noble Prophète (Paix et prière sur lui et sa famille).
IL naquit à Médine le 25 Sha’aban de l’an 4 Hégirien. C’est le Prophète lui-même qui lui donna son nom. A son sujet le prophète (saw) a dit :
-« Husayn fait partie de moi et je fais partie de Husayn, Dieu aimera celui qui aura aimé Al Husayn »[1]
-« Celui qui aime Al Husayn m'aura aimé, et celui qui le déteste m'aura détesté »[2]
-« Al-Hassan et Al Husayn sont les deux maîtres de la jeunesse du paradis »[3]
Au sujet du verset de la purification (Tat-hir) : « ô vous, les gens de la maison ! Dieu veut seulement éloigner de vous la souillure et vous purifier totalement ».[4] A Propos de ce verset, le Prophète(saw) a dit qu’il fut révélé au sujet de lui-même, Ali, Fatima, Al Hassan et Al Husayn[5].
Le verset de Mawaddah (affection, amour) : « Dis, je ne vous demande aucun salaire pour cela, si ce n’est votre amour envers les proches », le Prophète (saw), lorsqu’on lui demanda :
-« Qui sont les proches que nous avons obligation d’aimer ? » Répondit : Ali, Fatima et leurs fils.»[6]
Al Husayn (as) est aussi un des Ahlul-bayt (que la paix soit sur eux), au sujet desquels le Prophète (saw) a dit : « Je vous laisse deux charges (al thaqualayn), si vous les suivez, vous ne serez jamais égaré, le Livre d'Allah et les gens de ma maison (Ahlul-bayt). Ils ne se sépareront jamais jusqu’à ce qu’ils me rejoignent prés du Bassin. Faites donc attention à la façon dont vous les traiteriez après moi. »[7]
Qui était Yazid
Yazid est le fils de Muawiyah, fils d’Abou Soufiane, Fils d’Omaya. Omaya était un aristocrate mecquois polythéiste, ennemi acharné du Prophète (saw) et de sa famille. Son fils Abou Soufyan, fut également un farouche ennemi du Prophète et commandait l’armée des polythéistes mecquois contre les musulmans, il se convertit à l’islam, plus par calcul politique que par conviction. Son fils Muawiyah, élevé dans le giron de cette famille hostile au Prophète et à l’islam, se rebella contre l’Imam Ali (as), alors qu’il était calife et lui fit la guerre pour lui prendre le pouvoir.
Après le décès d’Ali (as), Muawiyah continua la guerre contre l’Imam Al Hassan (as) qu’il fit empoisonner, et nomma son fils Yazid comme son successeur, Il instaura ainsi la monarchie.
Le règne de Yazid a duré trois ans. La première année, il fit assassiner Al Husayn et une grande partie de la descendance du Prophète (sa). La deuxième année, il fit attaquer Médine ou ses soldats tuèrent plus de 17.000 personnes et violèrent plus de 1000 femmes, la troisième année, il fit attaquer la Mecque ou ses soldats incendièrent la Kaaba et détruisirent un de ces murs.[8]
L’Imam Al Houssayn (as) a dit à son sujet : « yazid est un libertin qui ne cache pas son libertinage, un ivrogne et un assassin »[9]
Que la paix soit sur lui le jour où il naquit, le jour où il mourra, et le jour où il sera ressuscité vivant !
Notes :
[1] Tirmidhi
[2] Tabari
[3] Tabari
[4] Coran : 33/33
[5] Muslim, Tirmidhi, Ibn-Hanbal, Tabari, Ibn-Kathir et Suyuti.
[6] Muslim, Tirmidhi, Ibn-Hanbal, Tabari, Ibn-Kathir et Suyuti.
[7]Tabari, Tabarani, Ibn Hanbal, Zamakhchari, Al Razi, Ibn Hajar…
[8] Ibn Kathir, Mawdoudi…
[9] Ibn Kathir « istish had al-houssayn »
Tunisie: le principal parti séculier confiant dans sa victoire aux législatives
Le principal parti séculier de Tunisie s'est dit confiant dans sa victoire aux législatives de dimanche, sans attendre les résultats officiels de ce scrutin crucial pour un pays présenté comme la "lueur d'espoir" d'une région tourmentée.
L'instance organisant les élections (ISIE) pourrait annoncer de premiers résultats partiels lundi mais elle a jusqu'au 30 octobre pour prononcer son verdict définitif.
Le chef du principal parti séculier, Nidaa Tounès, Béji Caïd Essebsi, s'est cependant dit optimiste: "Nous avons des indicateurs positifs selon lesquels Nidaa Tounès pourrait être en tête", a-t-il dit à la presse.
Le parti Ennahda, l'autre favori du scrutin, n'a pas voulu s'avancer, excluant "de donner des prévisions de résultats" et appelant "la classe politique à la patience".
L'ISIE a annoncé un taux de participation encore provisoire de 61,8%, soit un peu plus de trois millions d'électeurs à travers le pays. Quelque 4,3 millions de Tunisiens avaient voté lors de l'élection de l'Assemblée constituante en 2011, remportée par Ennahda.
L’évènement de Karbala a fait revivre l’islam
L’Hodjat-ol-islam Mohamad Ali Javdan dans un article sur les cérémonies du mois de moharrem, a déclaré que cet événement était un des évènements complexes de l’Histoire. Dans un article intitulé « Etude du soulèvement de l’imam Hussein (AS) », l’Hodjat-ol-islam Mohamad Ali Javdan a indiqué : « Le mouvement de Karbala est un mouvement islamique et non un coup d’état. Son objectif après la disparition de Mo’avieh, était la constitution d’un gouvernement mais sans commencer une guerre. »
« L’objectif du soulèvement de l’imam Hussein (AS) était de conseiller le bien et d’interdire le mal. Il n’a jamais accepté de prêter allégeance à Yazid, fils de Mo’avieh qui était un homme alcoolique et corrompu qui avait pris le pouvoir de façon illégale », a-t-il ajouté.
L’Hodjat-ol-islam Mohamad Ali Javdan a souligné : « Après avoir reçu les lettres des habitants de Kufa qui manifestaient leur volonté de voir l’Imam prendre la direction des affaires, les conditions pour l’instauration d’un gouvernement islamique étaient remplies et l’Imam était obligé de répondre à leur demande. Cependant après l’assassinat de Muslim ibn Aghil à Kufa, les choses ont changé. »
Il a dit : « Le refus de faire allégeance à Yazid était le signe de l’illégalité de son pouvoir. Seul l’Imam Ali (AS) n’a pas puni ceux qui ne lui avaient pas fait serment d’allégeance. La révolte de l’Imam Hossein (AS) a fait disparaître cette invention politique et cette idole qu’était le calife. »
L’Hodjat-ol-islam a ajouté encore : « Hazrate Zeinab (AS) dans son discours virulent et l’Imam Zein-ol-Abedin (As) dans son discours à la mosquée de Cham, ont montré le mensonge du gouvernement de Mo’avieh de telle sorte que Yazid fut obligé de les renvoyer au plus vite à Médine pour éviter une insurrection dans la ville. »
« Par la suite, l’Imam Bagher et l’Imam Sadegh (AS) ont pu s’occuper de la transmission des hadiths sur cet événement, et mettre fin à l’idée de l’impossibilité de s’opposer au régime qui avait remplacé le Prophète (PSL). L’Imam Hossein (AS) a fait revivre l’islam authentique au prix de son sang, du sang de ses partisans et de l’emprisonnement des membres de sa famille », a-t-il dit.