
تقي زاده
Science et technologie, économie et culture sont les éléments clés qui renforcent la puissance
Lors d’une audience accordée aux représentants de l’Assemblée des Experts, l’honorable ayatollah Khamenei a affirmé : « Dans cette période sensible, le plus important devoir, c’est de renforcer l’autorité du pays afin d’influencer le nouvel ordre mondial et d’y jouer son rôle et ce renforcement est basé sur trois principaux piliers à savoir « science et technologie », « économie » et « culture ». »
Selon le site d’information du bureau du guide de la révolution islamique, ce dernier a souligné : « L’unité et la solidarité sont ceux dont a largement besoin le pays et nous, tous, nous avons pour devoir de soutenir le gouvernement et les appareils d’Etat. » Faisant allusion aux conditions actuelles dans lesquelles se trouvent le monde, la région et le pays, le Guide Suprême de la révolution islamique a indiqué : « Les évolutions actuelles témoignent d’un changement dans l’ordre mondial établi il y a 70 ans par les occidentaux, européens et américains, et de la formation d’un nouvel ordre. » Evoquant les deux bases de l’ordre établi dans le monde aux niveaux de « l’idéologie et des valeurs » et « militaire et politique », l’ayatollah Khamenei a précisé : « Les évolutions survenues au cours de ces dernières années dans le monde et dans la région montrent ouvertement que les deux bases de l’autorité occidentale connaissent aujourd’hui un vrai ébranlement. » Le guide de la révolution islamique a cité la tendance pour la religion surtout pour l’Islam et l’intérêt pour le Coran, en Occident, comme le second élément, et ajouté : « L’Occident qui parlait sans cesse de la liberté, des droits de l’homme et de la démocratie, a violé, en pratique, ces slogans, de sorte qu’aujourd’hui, ces slogans scandés par l’Occident présentent une chose inhabituelle. » Faisant allusion au bilan surprenant du soutien apporté par l’Occident aux coups d’Etat contre les gouvernements indépendants, l’honorable ayatollah Khamenei a souligné : « Selon certains rapports, après la fin de la seconde guerre mondiale, les Etats-Unis ont renversé une cinquantaine de gouvernement et se sont opposé à des dizaines de courants de résistance populaire. » En ce qui concerne les problèmes de l’Occident au niveau du pouvoir politique et militaire, il a expliqué : « Le plus important élément de l’affaiblissement de l’Occident venait de l’apparition d’un Etat basé sur l’idéologie islamique et le mouvement révolutionnaire en Iran comme un fief largement dominé par les Etats-Unis. Et cet Etat a non seulement résisté face aux différentes offensives politiques, militaires, sécuritaires et économiques de l’Occident, mais il est à présent plus fort. » Faisant allusion au rôle des événements régionaux dont la guerre de 33 jours au Liban, les guerres de 22 et de 8 jours ainsi que la récente guerre de 50 jours à Gaza dans l’affaiblissement du pouvoir militaire et politique de l’Occident, l’Imam Khamenei a précisé : « La récente guerre contre Gaza présente un exemple de miracle, car la résistance du peuple dans une petite enclave a mis à genou le régime sioniste, symbole de la puissance de l’Occident dans la région. » « Tous ces facteurs, a-t-il ajouté, montrent que l’actuel ordre mondial ne peut subsister et un nouvel ordre est en train de naître. » Présentant la science et la technologie ainsi que l’économie et la culture comme les trois éléments clé du renforcement de l’autorité du pays, l’Imam Khamenei a demandé au gouvernement, aux responsables et aux personnalités de s’activer dans ces trois domaines et de renforcer de plus en plus le pays.
Guerre des drones Hezbollah/Israël!!
Selon le site d’informations Al-Ahed, un site d’espionnage, appartenant au régime sioniste, a été découvert au Liban par la Résistance.
Le Hezbollah libanais a découvert un système d’écoutes appartenant au régime sioniste dans la localité d’Adloun, dans le sud du Liban. Peu après son identification, le système d’espionnage a été explosé par les drones israéliens. Le Hezbollah libanais avait auparavant détruit des équipements d’espionnage du régime sioniste dans le sud du Liban, démantelé des réseaux d’espionnage de ce régime et arrêté un nombre d’espions ayant travaillé pour le compte de Tel-Aviv.
Damas/Kiev : Obama, l'otage de Poutine!!
Les politiques que pratiquent Obama et Poutine ressemblent en quelque sorte à la discipline sportive que les deux hommes pratiquent : Alors que Obama agit à la manière des basketballers , Poutine, lui est un judoka. Dans les décennies 70, les analystes politiques ne cessaient de souligner l'ouverture affichée par la Syrie en direction de la Russie. à l'époque, on évoquait même dans les milieux politiques syriens une blague qui se résumait ainsi : un maitre demande à son élève que tu veux devenir quand tu seras grand? et l'élève de répondre: un expert russe" . dans les années 80, les syriens ne s'adressaient pas aux russes uniquement pour des questions militaires. les experts russes construisaient des barrages, des centrales électriques, des chemins de fer, et donnaient des conseils agricoles. bref la Syrie était dépendante de la Russie dans plusieurs domaines. l'Union soviétique accordait de larges crédits au régime syrien , dont certains à fond perdu. la Syrie importait même des médicaments, du fer, des équipements industriels en provenance de la Russie. En échange, la Syrie assurait aux russes une présence militaire en Méditerranée, via la base navale à Tartous. Poutine et Assad ont été tous deux élus président en l'an 2000 et dès le début, ont entretenu d'étroites relations ensemble. mais ces liens ont pris une dimension stratégique pour Moscou dès 2011, date à laquelle la Syrie a été prise pour cible d'une offensive d'envergure . la Russie s'est opposée à toutes les résolutions internationales votées contre le régime syrien et son président et a continué à armer Assad en dépit des occidentaux. sa présence aux côtés de l'Iran et du Hezbollah et des groupes irakiens ont permis à Assad de se tenir au pouvoir depuis. et en Ukraine? cette crise, éclaté en février 2014, a donné plus que par le passé à Poutine le sentiment d'être un allié de Assad. En Ukraine, Poutine a tenté d'éviter de commettre des erreurs qu'il avait commises en Syrie , tout en s'appuyant sur son expérience syrienne. la Russie telle qu'elle s'affiche en Ukraine est la même qui mène depuis 2011 la danse en Syrie. c'est encore elle qui finance les opposants, les arment et les soutient dans leurs revendications indépendantistes. Au contraire des Etats Unis, la Russie soutient par tous les moyens politiques et militaires et financiers ses alliés ukrainiens. à l'opposé des anti Assad syriens qui ont pour le malheur d'avoir comme protecteur une Amérique qui tergiverse tout le temps et qui hésite à leur apporter un soutien politique et militaire , évitant même de les fournir en armes légères , Poutine sait tenir sa parole. Obama, lui, se moquent les opposants syriens , a empêché qu'ils reçoivent armes et munitions , quitte à donner élan aux groupes takfiris. Daech est né d'ailleurs de ces mêmes tergiversations .en 2012, il n'a été qu'une milice minuscule, provoquant tires et plaisanterie , alors qu'aujourd'hui il est devenu un acteur majeur! Contre la stratégie offensive de Moscou , les dirigeants américains et leurs alliés européens n'ont eu rien à faire que d'imposer à l'ours blanc des sanctions financières et économiques . une politique qui a produit un effet inverse dans la mesure où les pays européens font face à une crise économique profonde et durable. la Russie récompense d'ailleurs très habilement les sanctions européens en exportant ses marchandises au Tadjikistan, au Kirghizistan, en Arménie, en Azerbaïdjan, en Ouzbékistan, en Kazakhstan, en Biélorussie et même en Turquie. en Ukraine, la Russie a réussi d'abord à annexer la Crimée et ensuite à s'emparer de l'est du pays . "Novorossiya" est le pays que Poutine a crée au coeur de l'Ukraine, quitte à faire avancer ses propres plans et politiques . il se peut même que le président russe veuille atteindre les frontières moldaves et ouvre de la sorte une porte vers l'Europe. les politiques d'Obama et de Poutine ressemblent d'ailleurs à la discipline sportive que chacun de ces hommes pratique. Poutine voit son adversaire à la manière d'un judoka . le monde ne voit rien d'autre que les coups donné par Poutine à ses adversaires à la fois en Ukraine et en Syrie . Obama, basketbeller, ne cesse que lancer des ballons en direction de Poutine qui en rit à pleines dents .
30% des Israéliens pensent à partir!!
Selon une enquête réalisée, en Palestine occupée, près de 30% des Israéliens cherchent, très sérieusement, à émigrer! Les Israéliens en question s'efforcent de réunir les conditions nécessaires, pour un départ définitif d'Israël et du Moyen-Orient. Selon Al-Rassalat net, depuis la Cisjordanie, le sondage a été diffusé, sur la chaîne 10 de la TV israélienne, qui a appelé, aussi, à des témoignages des Israéliens vivant, actuellement, en Europe. Beaucoup d'entre eux se disent satisfaits d'avoir quitté Israël et de vivre, en Europe, loin de la crise économique et de la crise sécuritaire. Israël s'oriente-t-il vers l'implosion?
Le Hezbollah fait exploser un site d'espionnage d'Israël
Le Hezbollah libanais a détruit un système d'écoute israélien dans le sud de la localité libanaise de Sour au sud du Liban. le site d'espionnage en question a été situé dans la localité de al Nabi Sari Adloun à Beit Jabil . une colonne de fumée s'est elevée dans le ciel après cette explosion et la route reliant al Auto Setrad à al Nabi Sari a été bloquée par l'armée libanaise. le système d'écoute en question a été installé sur le réseau de télécommunication de Sour, affirme le Hezbollah dans un communiqué.plus de 30 soldats israéliens se sont déployés par ailleurs dans les fermes de chebaa à bord de leurs chars et blindés . ces soldats sont en train de dresser des barrages et des tranchées face aux régions du sud libanais. ces soldats ont également implanté un site d'espionnage dans cette zone en violation flagrante de la souveraineté libanaise.
Israël a peur du renseignement de la Résistance!!
le refus du ministre israélien de la guerre de se rendre à Nahal uz au plus fort de l'offensive israélienne contre Gaza et ce par crainte des missiles palestiniens continuent à nourir la polémique , ce qui pousse l'intéressé à faire des aveux! Moshé Yaalon a reconnu que son refus de se déplacer à Nahal Uz -ndlr: ville où un commando palestinien a également attaqué la base militaire- a porté atteinte à son image et de surcroit lui a coûté politiquement. " le Hamas avait été informé de l'heure de cette visite et il envisageait d'attaquer mon convoi à coup de roquettes et d'obus de mortier" . Yaalon , honni et conspué pour son action pendant la guerre est apparu sur la chaine 10 d'Israël et a monopolisé le temps d'antenne pour défendre ses choix . Yaalon s'est carrément moqué des colons de Nahal uz en disant " ne pas s'y être rendu pour éviter les pertes dans les rangs des civils israéliens"!!!il a prétendu aussi que l'un de ses gardes du corps s'était même fait blesser au cours des tirs de missiles. mais la partie la plus intéressante de ses aveux reste ceci : "le renseignement du Hamas est aussi fort que celui d'un Etat (!!!) et il faut en tirer des leçons qui s'imposent "!le journaliste de la chaine y est allé de son commentaire en affirmant : " selon nos infomations, les appareils d'écoute du Hamas sont capables d'enregister les conversations téléphoniues des officiers israéliens et de les repérer"
Iran : A quoi risque de se heutrer les drones sionistes ?
Ce mardi et en présence des jopurnalistes, le commandant en chef de la base aérienne Khatam al Anbiya , le général Esmaïli a présenté ses félicitations au peuple de Gaza pour sa victoire au bout de 51 jours de résistance face au régime sioniste . le commandant a évoqué aussi la menace takfirie et la volonté iranienne pour y faire face : " la base aérienne Khatam al Anbiya est sur la voie de se transformer en une organisation à par entière. en six ans d'existance, cette base a réussi à couvrir 5000 points sensibles à travers le pays, par son syst-me de défense anti missile, ses radars , ses artilleries , des missiles et ses postes de surveillance. le général iranien qui s'exprimait à l'occasion de la journée nationale de défense aérienne a évoqué ensuite le radar "Keyhan" , un radar à une très longue portée et qui fonctionne avec une combinaison de fréquences et qui est capable d'intercepter des objets volants de petites dimensions ou encore des missiles de croisière. c'est un radar mobile et apte à participer dans des guerres électroniques pour faire face aux cibles aériennes de grandes dimensions. un second radar baptisé Hadi est dispositif à transmettre des données radar et balistiques au centre de commandement situé à une longue distance . ce système identifie les cibles sans que l'ennemi soupçonne même son existance. un autre radar Arash 2 est aussi un acquis important , déjà dévoilé mais dont les capacités cybernétiques viennent d'être promues c'est un dispositif de détection ultra rapide qui transmettent les données à une très grande vitesse." Le général a ensuite fait état du dévoilement des missiles Talash 3 , "une combinaison des S200 et des missiles de longue portée iraniens" " il s'agit d'un système en trois gammes : Talash 1, 2, 3 . cette variété nous permet d'avoir accès à ces cibles situées à basse, à moyenne et à haute altitude. Talash 3 vient d'intégrer le réseau de DCA iranien " et les drones iraniens ? " les drones iraniens sont conçus pour mener des missions de reconnaissance mais aussi des missions de détection et d'interception" .. depuis l'abattage d'un drone sioniste dans le ciel iranien, drone repréré 43' après son entrée dans l'espace aérien iranien, l'Iran dévoile quasi quotidiennement les éléments de son réseau puissant de défense anti aérienne.
Gaza: 73e soldat sioniste, mort!!
près de deux semaines après la fin de la troisième offensive contre Gaza, le bilan des pertes de l'armée sioniste continue à s'alourdir. les médias israéliens en informent évidemment l'opinion à compte goutte, manière d'éviter davantage de ressentiments anti Netanyahu. Lundi, le 73ème soldat sioniste a succombé à ses blessures , faisant passer le bilan "officiel" des pertes à 73 personnes. Shahal Shilo avait été blessé au cours d'une opération éclaire menée par les forces de la Résistance à Khanyouness au sud de la bande de Gaza. trois soldats israéliens ont été tués, tombés dans l'embuscade tendue par les Résistants. sur l'ordre direct de Netanyahu, les médias israéliens annoncent très partiellement et de façon progressive le bilan des tués et ils n'ont pas nullement l'intention de reconnaitre le nombre réel des pertes. plus de 500 soldats et civils israéliens ont été blessés , selon l'aveu des sources médiatiques et le bilan des pertes devrait être un tier du nombre des blessés
Le Pentagone abusera-t-il de la crise irakienne pour attaquer la Syrie ?
D’après « Global Research », les crises en Syrie et en Irak ont une portée planétaire. Depuis plusieurs années, l’Otan, les Etats-Unis et leurs alliés régionaux n’ont pas réussi à réaliser leurs objectifs contre l’Iran et la Syrie, ni par la politique du bâton et de la carotte ni par aucun autre levier. Par contre, ce sont Téhéran et Damas qui sont arrivés à leurs buts régionaux. D’après « Global Research », la crise actuelle en Irak fait partie des politiques de l’Occident contre ces deux pays du Moyen-Orient. Les groupes qui se battent actuellement contre les gouvernements syrien et irakien sont composés d’anciens bandits, de gangs et de voyous. Ces individus ont réussi à devenir ce qu’ils sont aujourd’hui depuis l’application du plan de l’occupation de la Syrie par les dirigeants américains en 2011. En effet, aucun de ces groupes terroristes ne compte pas une nouvelle organisation. Ce sont des anciens gangs qui ont changé simplement de noms.
Les médias ont révélé au fur et à mesure les centres d’entrainement, les sièges secrets et les centres de rassemblement de ces soi-disant rebelles. Les Etats-Unis et leurs alliés ont créé plusieurs camps d’entrainement en Jordanie pour former les membres de ces groupes terroristes. Mais pour cacher la réalité, le roi d’Arabie prétend qu’il est mécontent de la politique étrangère du royaume jordanien en raison de ses liens très étroits avec les Etats-Unis et le régime israélien. Les pilleurs et les assassins qui commettent aujourd’hui les crimes les plus hideux en Irak, ont reçu leur formation dans les camps d’entrainement jordaniens qui ne sont plus inconnus des médias. Mais à présent, il paraît que les plans ont changé par rapport à il y a trois ans et demi. En effet, pendant plusieurs années, les Etats-Unis s’étaient servis d’un tel plan contre la Syrie et son allié régional, c’est-à-dire l’Iran, mais Washington n’a réussi à réaliser aucun de ses objectifs. C’est la raison pour laquelle, la Maison Blanche a décidé maintenant de mettre sur la table son option de « carotte empoisonnée ».
- Le démembrement de l’Irak :
L’effort de la part du gouvernement locale de la région autonome du Kurdistan irakien pour annexer la ville de Kirkuk au territoire sous son contrôle, n’est pas chose nouvelle. Après l’offensive des terroristes de l’Etat islamique (Daesh), les autorités du Kurdistan irakien ont sauté sur l’occasion pour envoyer leurs Peshmergas à Kirkuk, ville pétrolière la plus importante du nord de l’Irak, sous prétexte d’empêcher l’avancée des terroristes de Daesh contre cette ville. La présence des forces kurdes à Kirkuk n’a eu peut-être d’autre effet que de compliquer davantage la situation du nord de l’Irak, car en même temps l’armée régulière irakienne avait commencé ses opérations, dans cette même région, pour combattre les terroristes de Daesh.
Les nouvelles qui arrivent de la région portent sur les affrontements intenses entre les terroristes extrémistes de Daesh et les forces Peshmergas du Kurdistan irakien. Présentement, il semble que l’Irak s’est divisé de facto en trois parties : une région sous le contrôle du gouvernement autonome du Kurdistan irakien qui attend que la situation devienne favorable à la proclamation d’un Kurdistan indépendant. Une partie du territoire irakien est sous le contrôle du soi-disant « califat » des terroristes de Daesh. Ces régions sont majoritairement habitées par les Sunnites. Et enfin, le reste de l’Irak qui reste sous l’autorité du gouvernement central de Bagdad. La population de ces régions est formée majoritairement par les Chiites. N’y a-t-il pas une ressemblance indéniable entre cette situation et le plan que le vice-président des Etats-Unis, Joe Biden, et le régime israélien proposaient depuis longtemps pour le démembrement de l’Irak ?
Ce n’est donc pas étonnant d’entendre les autorités de Bagdad dire que les forces militaires du régime sioniste aident d’un côté les terroristes de Daesh, et de l’autre les Peshmergas du gouvernement autonome du Kurdistan irakien. Ce n’est pas étonnant non plus d’apprendre que les armes américaines et israéliennes sont livrées régulièrement aux terroristes de l’Etat islamique (Daesh) qui s’en servent pour massacrer les civils pour garder leur autorité sur les régions qu’ils appellent « califat ». A l’époque quant les terroristes de Daesh ont annoncé l’établissement de leur « califat » en Syrie et en Irak, le gouvernement des Etats-Unis a annoncé ouvertement qu’il soutenait les rebelles en Syrie et approuvaient leurs activités contre le gouvernement du président syrien Bachar al-Assad. Autrement dit, la Maison Blanche soutenait toujours le projet des terroristes extrémistes de Daesh pour créer leur « califat ». Tandis que les Etats-Unis voulaient suggérer que les hommes armées qui étaient actifs en Syrie n’était pas les mêmes qui menaient leurs attentats en Irak, la réalité était tout à fait autre : les terroristes de Daesh en Syrie sont les mêmes qui ont proclamé leur « califat » en Irak. Ils ont occupé la ville de Mossoul, et ils ont commis les crimes les plus hideux contre les civils, notamment contre les Chrétiens et les autres minorités.
- La livraison d’armes pour aider Bagdad ou pour démembrer l’Irak ?
Quand on a appris que les terroristes extrémistes de Daesh qui étaient soutenu tacitement par les Etats-Unis et leurs alliés ont attaqué les Peshmergas kurdes en Irak, l’Otan et les Etats-Unis ont décidé immédiatement d’intervenir pour envoyer plus d’armes en Irak sous prétexte d’aider les Irakiens à se battre contre les terroristes de Daesh. Pourtant Washington qui ne souhaitait pas s’impliquer trop dans cette affaire a chargé la France se s’en charger. Mais il faut faire surtout attention à la manière par laquelle les Etats-Unis et leurs amis ont aidé les Irakiens : au lieu de livrer les armes et les équipements militaires directement au gouvernement central et à l’armée irakienne, les Etats-Unis ont proposé que ces armes et équipements militaires soient livrés au gouvernement de la région autonome du Kurdistan irakien. Le but de la Maison Blanche était clair : créer une nouvelle crise intérieure en Irak en surarmant le Kurdistan irakien, afin que les autorités de cette région autonome aient plus de marge de manœuvre pour proclamer plus tard leur indépendance.
Ensuite, les avions de l’armée américaine ont commencé leur mission en Irak. Mais ces avions n’ont jamais bombardé le siège du leader des terroristes de Daesh, Abou Bakr al-Bagdadi. Ils se sont contentés de larguer leurs bombes dans le désert. En réalité, le plan du Pentagone ne consistait pas à combattre réellement les terroristes de Daesh, mais de se servir de leurs bombardement aériens de sorte d’une frontière claire et nette soit tracée entre les régions sous le contrôle des terroristes extrémistes de Daesh et les territoires qui sont contrôlés par le gouvernement autonome du Kurdistan irakien.
- Abuser de la crise irakienne pour gagner la coopération de l’Iran et attaquer la Syrie ?
Pendant tout ce temps, les Etats-Unis sont en train d’appliquer étape par étape leur plan secret au Moyen-Orient. Washington veut exploiter la crise en Irak pour justifier son intervention dans la région, et pour suggérer que l’attaque contre la Syrie serait nécessaire pour combattre les terroristes de Daesh. Le but final de cette stratégie est de changer l’équilibre des forces dans la région du Moyen-Orient afin de renverser enfin le gouvernement du président syrien Bachar al-Assad. Actuellement les autorités de la Maison Blanche parlent ouvertement de la nécessité d’une intervention militaire en Syrie pour bombarder les positions des terroristes extrémistes de Daesh dans ce pays. Elles prétendent que cette intervention serait nécessaire pour pouvoir combattre les terroristes de Daesh en Irak.
Le chef de l’état-major des forces armées des Etats-Unis, le général Martin Dempsey avait déclaré le 21 août 2014 que les terroristes extrémistes ne seraient pas vaincus que si les Etats-Unis et leurs alliés attaquent frontalement les positions de ces terroristes sur le territoire syrien. Quand aux attaques des forces américaines contre l’Irak, le général Dempsey avait dit : « Comment pourrait-on vaincre les terroristes en Irak tandis qu’ils se servent de leurs arrière-bases en Syrie ? Cela serait absolument impossible. » En même temps, Washington, Londres et Paris essaient de développer leur politique du bâton et de la carotte envers la République islamique d’Iran : les dirigeants occidentaux disent que la coopération avec l’Iran et la Syrie serait nécessaire pour vaincre les terroristes extrémistes de Daesh. Le but est de gagner la confiance de l’Iran pour qu’ils puissent envoyer tranquillement leurs forces militaires en Irak et en Syrie. Mais la coopération pour combattre les terroristes en Irak pourrait être bel et bien un piège tendu par les Occidentaux pour tromper l’Iran et la Syrie.
D’après « Global Research », la coopération avec l’Occident en Irak est un cadeau empoisonné que l’Iran et la Syrie doivent rejeter à tout prix. Tout le monde sait aujourd’hui que ce qui s’est passé en Libye était directement lié à la décision de l’ex-dictateur de Tripoli, Mouammar Kadhafi qui avait cru à la possibilité d’une coopération avec les Etats-Unis, la Grande-Bretagne et la France, plan grâce auquel les occidentaux ont réussi à s’infiltré dans le pays et acheter les autorités du gouvernement libyen. Finalement ce même projet de « coopération » a préparé le terrain au renversement du gouvernement libyen, l’assassinat de Mouammar Kadhafi et le contrôle du pays par les forces paramilitaires qui reçoivent leurs ordres de l’Otan.
En même temps, il faut savoir que l’un des objectifs de Washington est de ternir la coopération entre Téhéran et Moscou. Les Occidentaux savent très bien que l’Iran et la Russie peuvent coopérer d’une manière très efficace pour contourner presque toutes les sanctions des pays occidentaux. Dans ce cadre, il faut rappeler que le contrat irano-russe pour échanger le pétrole contre les marchandises a mis très en colère les autorités de la Maison Blanche. Dans ce contexte, la Maison Blanche continue à se servir du bâton des sanctions anti-iraniennes et de la carotte de la coopération avec l’Iran et la Syrie.
Finalement, « Global Research » a rapporté que lors des réunions secrètes entre les autorités iraniennes et américaines, le vice-ministre iranien des Affaires étrangères Hossein Amir-Abdollahian, aurait rejeté la proposition des Américains concernant une coopération irano-américaine en Irak. Amir-Abdollahian aurait dit explicitement aux Américains que l’Iran n’a aucunement besoin de la coopération avec Washington et Londres pour combattre les terroristes qui ont été formés, financés et soutenus par les Etats-Unis, la Grande-Bretagne et leurs alliés.
Iran: Israël ne gagnera aucune guerre
Le ministre iranien de la Défense, général de brigade Hossein Dehghan a déclaré qu'Israël n’aura jamais gagné une guerre, appelant sa rhétorique menaçante «bluff politique». "Le régime sioniste occupante ne pourra jamais gagner une autre guerre. Il n'a pas le pouvoir de commencer une nouvelle guerre et leur rhétorique menaçante est un bluff politique", a déclaré Dehghan, se référant à la victoire des habitants de Gaza lors de la guerre de 51 jours.
L'échec humiliant d'Israël montre l'échec de la politique américaine dans la région, a-t-il dit, en ajoutant que les Etats-Unis doivent accepter des« réalités régionales », et d'éviter toute interférence dans les affaires intérieures des autres pays.Il a également dit que la guerre de 51 jours dans la bande de Gaza a montré l'indifférence des organisations internationales au génocide d'Israël dans la bande de Gaza, les doubles standards américains et son soutien inconditionnel à Israël qui viole les droits fondamentaux de l'homme cruellement. Le régime israélien a lancé une campagne militaire contre la bande de Gaza au début de juillet et plus tard étendu son fonctionnement avec une invasion terrestre. Plus de 2130 Palestiniens ont été tués dans l'attaque israélienne contre cette région côtière. Quelques 11 000 autres ont été blessés.