
تقي زاده
Les dirigeants européens ignorent les actions militaires de forces ukrainiennes (Moscou)
La Russie a reproché aux dirigeants européens de fermer les yeux sur les actions militaires de forces ukrainiennes qui visent directement des quartiers habités.
« Au cours des réunions du Conseil de sécurité de l’ONU et de l’Organisation de la sécurité et de la coopération d’Europe, les pays occidentaux s’abstiennent de parler des raids aériens des forces ukrainiennes et de l’usage par elles des armements lourds dans les attaques contre les villes et les zones d’habitation de l’Est de l’Ukraine », a-t-on appris d’un communiqué du ministère russe des Affaires étrangères. « Des zones d’habitation, des hôpitaux, des écoles et des églises situés dans les différentes villes de Donetsk et de Louhansk ont été détruits. Un grand nombre d’habitants ont été aussi tués et blessés », ajoute le communiqué.
L’esprit des BRICS se propage ......
Si l’Empire britannique (c’est-à-dire la City et Wall Street) et sa marionnette Barack Obama souhaitent maintenir le plus de tension possible entre la Chine et ses principaux voisins, l’activité diplomatique conduite par la Chine et l’Inde vise au contraire à établir dans la région une harmonie semblable à celle qui s’est installée au sein des BRICS.
L’agence de presse chinoise Xinhua rapporte d’un côté que la Chine et le Vietnam se sont entendus « pour éviter toute action susceptible d’aggraver leurs disputes concernant les questions maritimes », suite à une rencontre le 27 août entre le président Xi Jinping et l’envoyé spécial du Secrétaire général du comité central du Parti communiste vietnamien Le Hong Anh.
Le Vietnam n’a pas envoyé un délégué du plus niveau mais a tout de même démontré par ce biais sa volonté de mettre fin aux tensions qui se sont récemment manifestées entre les deux pays, en particulier suite aux forages chinois dans une zone contestée de la mer de Chine du Sud en mai dernier. Le gouvernement Obama n’avait pas manqué de faire part de son soutien aux Vietnamiens dans cette dispute.
L’accord entre la Chine et le Vietnam appelle à une « étude et une discussion pour voir comment on peut convenir d’une exploration conjointe de la mer de Chine du Sud, éviter toute action susceptible de compliquer et d’accroître les disputes, et assurer une stabilité de l’ensemble des relations bilatérales ainsi que la paix dans la mer de Chine du Sud ». La Chine vise également à obtenir des compensations pour les dommages causés à des entreprises chinoises installées au Vietnam lors des manifestations anti-chinoises de mai dernier.
Trois jours plus tard, le Premier ministre indien Narendra Modi se rendait au Japon pour un séjour de 5 jours (30 août au 3 septembre), et faisait part de ses grandes espérances pour l’émergence d’une nouvelle ère dans les relations entre les deux pays.
Modi a déclaré qu’il allait « explorer les moyens par lesquels le Japon peut s’associer de manière productive avec ma vision d’un développement inclusif de l’Inde, incluant la transformation des activités manufacturières ainsi que des secteurs de l’infrastructure, de l’énergie et du social ». L’Inde cherche un accord sur le transfert de certaines technologies nucléaires japonaises, ainsi que dans le domaine militaire.
Les médias anglo-saxons croient voir dans la visite de Modi une volonté des deux pays de contrebalancer la montée de la Chine, mais il y a fort à parier que le Premier ministre indien a discrètement soufflé à l’oreille de son homologue les avantages qu’aurait le Japon à se rapprocher des BRICS.
Conférence internationale des oulémas musulmans pour soutenir la résistance palestinienne
La conférence internationale des oulémas musulmans pour soutenir la résistance palestinienne sera tenue par le Conseil mondial du rapprochement des écoles islamiques à Téhéran.
Selon l’agence de presse TAGHRIB (APT), la conférence sera tenu le 9 et 10 septembre à l’hôtel Olympique en présence de grands oulémas du monde musulman.
La conférence a pour l’objectif de soutenir la résistance palestinienne et la convergence des oulémas musulmans concernant cette question.
Plus de 200 oulémas su monde musulman et plus de 200 personnalités scientifiques iranienne échangeront leurs points de vue. Pendant la conférence, l’assemblée des oulémas de la résistance sera constituée.
Le point de presse concernant cette conférence sera tenue dans la salle de conférence du siège du Conseil mondial du rapprochement des écoles islamiques.
Israël subit les conséquences de sa guerre contre Gaza
Le gouvernement israélien va se soumettre à une cure d'austérité pour éponger le coût de la guerre dans la bande de Gaza. Seul le ministère de la Défense sera épargné par les coupes budgétaires, a indiqué dimanche un responsable israélien.
Le premier ministre Benyamin Netanyahou, le ministre de la Défense Moshé Yaalon et le ministre des Finances Yaïr Lapid ont demandé en conseil des ministres une réduction de 2% du budget de chaque ministère, à l'exception de la Défense, pour la fin de l'année en cours. "Le gouvernement a approuvé cette demande", a indiqué un responsable gouvernemental sous couvert d'anonymat.
Cette cure d'austérité devrait dégager environ deux milliards de shekels (environ 513 millions de francs). Elle doit permettre de rembourser une partie de l'effort de guerre, "la plus longue depuis 1948", selon le ministre des Finances.
Guerre à quatre milliards de dollars
Le chiffre de trois voire quatre milliards de dollars (2,75 voire 3,6 milliards de francs) a été avancé pour chiffrer le coût de la guerre. La Défense a par ailleurs demandé une rallonge du même montant pour réapprovisionner les stocks de munitions ou le système de défense antimissiles.
Le ministère de l'Éducation, qui devrait réduire son budget de 480 millions de shekels, sera le plus touché par les mesures de rigueur. Le premier ministre a aussi demandé un effort de 62 millions de shekels aux Affaires sociales et de 43 millions à la Santé.
Le budget pour l'année 2014 était pourtant déjà considéré comme un budget d'austérité.
L'armée appelle gouvernement et manifestants pakistanais à régler la crise
L'armée, qui joue un rôle de premier plan au Pakistan, a appelé dimanche soir le gouvernement et les manifestants à régler pacifiquement leurs différends, tout en avertissant qu'elle jouerait son rôle pour "assurer la sécurité de l'Etat", après des violences ayant fait trois morts à Islamabad.
Les affrontements se sont poursuivis dimanche entre les forces de l'ordre et des milliers d'opposants pakistanais exigeant la démission du Premier ministre Nawaz Sharif .
Assiégés par des milliers de policiers, les manifestants barricadés derrière des conteneurs géants ont continué d'occuper la vaste esplanade devant le Parlement où de nouveaux accrochages ont eu lieu.
"Nous continuerons la lutte, tant que le Premier ministre n'aura pas démissionné", a assuré Muhammad Rashid Shahid, un contestataire convaincu que la "révolution" est à portée de main.
A la tombée de la nuit, les manifestants se préparaient en vue d'éventuels nouveaux heurts, mais la situation était relativement calme.
Les partisans des opposants Imran Khan, ex-joueur de cricket reconverti en homme politique nationaliste, et Tahir ul-Qadri, un chef religieux établi au Canada, campent depuis le 15 août dans la capitale pakistanaise pour exiger la démission du Premier ministre qu'ils accusent de fraudes électorales.
Les chefs de l'armée, qui se sont réunis dimanche dans la ville-garnison de Rawalpindi, près d'Islamabad, ont souligné dans un communiqué que, "tout en réaffirmant leur soutien à la démocratie", ils avaient pendant leur rencontre "analysé avec grande inquiétude la crise politique actuelle et le tour violent qu'elle a pris".
Selon des sources hospitalières, le bilan des heurts du week-end s'élève en effet à trois morts, 481 blessés, dont au moins 92 policiers, 118 femmes et dix enfants.
"Il a été une fois de plus répété que la situation devait être réglée politiquement sans perdre de temps et sans recourir à la violence", ont poursuivi les responsables militaires dans leur communiqué.
L'"armée continuera à jouer son rôle consistant à assurer la sécurité de l'Etat et ne manquera jamais de répondre aux aspirations nationales", ont-ils souligné.
Syrie: un groupe rebelle confirme retenir une quarantaine de Casques bleus fidjiens
Le Front al-Nosra a revendiqué l'enlèvement de plus de 40 Casques bleus fidjiens retenus depuis quatre jours sur le plateau du Golan, en Syrie, a annoncé dans la nuit de samedi à dimanche le centre américain de surveillance des sites extrémistes SITE. Le Front al-Nosra, qui combat l'Etat syrien, assure via un communiqué que les soldats sont bien traités.
Le groupe a publié les photos de 45 Casques bleus, membres de la FNUOD, la Force des Nations unies pour le désengagement sur le Golan, retenus en otages depuis jeudi.
L'ONU avait quant à elle parlé de 44 soldats enlevés. Elle avait affirmé qu'ils étaient détenus par des groupes rebelles, mais sans dire lesquels.
Dans son communiqué, le Front al-Nosra affirme retenir les Casques bleus en représailles à "la complicité de l'ONU" avec le régime "criminel" de Bachar al-Assad, engagé dans une guerre sans merci contre les rebelles depuis plus de trois ans.
Le Front al-Nosra est classé "groupe terroriste" par le Conseil de sécurité de l'ONU et Washington, ce qui est notamment reproché par l'organisation dans son communiqué.
Les rebelles ont pris le devant de la scène dans le conflit en Syrie, où l'EI (EIIL) et al-Nosra sont rivaux, même s'ils partagent la même idéologie.
Depuis plusieurs mois, les enlèvements, libérations et opérations d'évacuation des Casques bleus présents sur le plateau du Golan pour surveiller le désengagement et le respect de la ligne d'armistice entre Israël et la Syrie se sont succédés.
Les Casques bleus fidjiens ont été capturés à la suite de violents combats entre l'armée syriens et des groupes rebelles près de Qouneitra, dans la zone de désengagement délimitée en 1974, où patrouille la FNUOD. Soixante-quinze autres Casques bleus, des Philippins, qui étaient bloqués en raison des combats, sont désormais sains et saufs, selon le gouvernement philippin.
Syrie: la sécurité et la reconstruction, les objectifs du nouveau gouvernement syrien
Le président syrien Bachar al-Assad a présenté dimanche son nouveau gouvernement, formé mercredi. Il a pressé les ministres de travailler sur la sécurité, la reconstruction, et la lutte contre la corruption.
Ce nouveau cabinet entre en fonctions alors que plus de 191'000 personnes sont mortes en Syrie depuis le début de la rébellion armée soutenue par certains pays étrangers en mars 2011, selon l'ONU. Le conflit a décimé l'économie et chassé de chez eux près de la moitié des Syriens, dont trois millions qui ont trouvé refuge à l'étranger.
M. Assad a demandé au nouvel exécutif d'"offrir une nouvelle vision", selon l'agence officielle Sana. Le succès du gouvernement dépendra de sa capacité à "gagner la confiance des citoyens grâce à la transparence et la crédibilité" a-t-il dit.
Le président a reconnu que la sécurité restait le principal souci du pays, déchiré par la rébellion née en mars 2011.
"Ce problème est géré par le ministère de la Défense et l'armée (...) en même temps, il est important de poursuivre la réconciliation nationale, car elle a été un succès dans de nombreux domaines", a encore dit M. Assad.
Présidentielle de juin
Le nouveau gouvernement inclut onze nouveaux ministres, la plupart des changements ayant eu lieu pour les portefeuilles liés aux Finances et à l'Economie.
M. Assad a nommé le nouveau cabinet après son élection à la présidence en juin, lors du premier scrutin présidentiel à plusieurs candidats organisé en Syrie.
Yémen: manifestation de masse à Sanaa contre le gouvernement
Des dizaines de milliers de yéménites ont manifesté lundi dans le centre de la capitale du Yémen, répondant à l'appel de leur chef qui a défié l'ONU et appelé ses partisans à poursuivre leur mouvement jusqu'à la chute du gouvernement.
Pour tenter de résoudre cette crise, le président yéménite Abd Rabbo Mansour Hadi a envoyé un émissaire auprès des manifestants.
Répondant à l'appel du chef rebelle Abdel Malek al-Houthi, les manifestants ont défilé dans Sanaa, provoquant des embouteillages sur plusieurs artères de la capitale, selon un correspondant de l'AFP.
Les protestataires exigent l'éviction du gouvernement jugé "corrompu", l'annulation d'une récente augmentation des prix du carburant et un partenariat politique élargi.
Pour soutenir leurs revendications, ils ont établi un sit-in dans le centre de la capitale.
Vendredi, les 15 membres du Conseil de sécurité ont appelé les leaders de la manifestation à démanteler ses campements et postes de contrôle autour Sanaa. Il a menacé de sanctions ceux qui mettent en péril la stabilité du pays.
Mais dans un discours prononcé dimanche soir, dont le texte a été reçu lundi par l'AFP, M. Houthi s'en est pris vivement au Conseil de sécurité, l'accusant de "soutenir la corruption" au Yémen et d'"ignorer les intérêts du peuple".
L’indépendance, le credo de la diplomatie russe
La diplomatie russe est indépendante et elle le restera. C’est Sergueï Lavrov, son patron qui le réaffirme. Dans cette perspective, il souhaite que les négociations avec l’Occident se concentrent surtout sur l’instauration de la trêve en Ukraine tout en prenant en compte les points de vue de tous les groupes politiques ukrainiens. C’est justement une telle attitude qui met en exergue la diplomatie indépendante russe, explique Lavrov balayant d’un revers de main toute idée de recul de la part de Moscou sur la scène internationale. « Ce qui ne signifie nullement pas l’isolationnisme ; par contre cela équivaut une diplomatie indépendante sur la base de la charte de l’ONU et d’autres lois et conventions internationales, réitère Lavrov. Une telle insistance sur la perduration des principes de la diplomatie russe et leurs caractères immuables, est effectivement une réaction vis-à-vis des derniers développements européens notamment la crise ukrainienne et la nouvelle architecture de l’Union européenne où de nouveaux visages se profilent à la tête de l’instance. Une Union européenne qui vient justement faire monter d’un cran son offensive verbale contre la Russie, la menaçant de durcir les sanctions. Avec la nomination, dimanche 31 août, du Premier ministre polonais Donald Tusk à la présidence du Conseil européen, le nouveau visage de l’Union européenne prend forme, trois mois après les élections européennes de mai qui ont reconduit une majorité conservatrice au Parlement. Il ne succédera officiellement au Belge Hermann Van Rompuy que le 1er décembre à la présidence de ce groupe des chefs d’Etat ou de gouvernement chargé de définir les orientations de l’UE. Sur le terrain symbolique, Tusk incarne à la fois l’accession au-devant de la scène des pays de l’Est et le libéralisme économique ; il est aussi connu pour son penchant antirusse et son enclin atlantiste, prônant ouvertement le déploiement militaire de l’Otan en Pologne. Avec Jean-Claude Juncker à la tête de l’exécutif européen, un homme de droite, la gauche ne récupère qu’un poste, celui de chef de la diplomatie. Il échoit à l’Italienne Federica Mogherini, aussi peu connue du public que ne l’était Catherine Ashton, à qui elle succède, à 41 ans. Ministre des Affaires étrangères depuis seulement quelques mois dans le gouvernement Renzi, elle sait qu’elle est attendue au tournant sur son manque d’expérience et va devoir faire ses preuves. Pourtant Mogherini a eu une attitude critique contre la Russie, estimant que Vladimir Poutine n’avait pas rempli ses engagements, agissant contre les intérêts du peuple russe. Une telle attitude fait réagir vivement Moscou. Dans une telle perspective, alors que la Russie reste implacable et que l’UE intensifie sa politique antirusse aussi bien dans le verbe que l’acte, il faut s’attendre à une baisse du niveau des relations de part et d’autre.
10 tués au Yémen affrontements entre les Houthis et l'armée
Agence de Nouvelles d'Ahlul Bait (ABNA) : Les affrontements ont éclaté sur une route qui relie la capitale de Sanaa pour les trois provinces méridionales de Mareb, Shabwah et Hadramaout, sources d'État entretenus.
Des responsables yéménites ont accusé les Houthis, qui pendant des jours ont intensifié leurs manifestations antigouvernementales contre la corruption et les efforts des autorités de marginaliser la communauté chiite, en essayant de couper les voies d’approvisionnement pétrolier et gazier à Sanaa.
Selon les mêmes rapports, lors d'affrontements aussi au moins 11 Houthis ont été arrêtés et remis aux forces de l’armée.
Depuis le 20 août les Houthis ont fait appel à de nouvelles manifestations de masse près de Sanaa à faire pression sur le gouvernement à démissionner.
Le mouvement chiite, qui dispose d'un large soutien populaire, appelle à la démission du gouvernement et la restauration des subventions aux carburants coupé par le président yéménite Abdu Rabu Mansour Hadi.
Au lieu de cela, Sanaa seulement offert un remaniement ministériel et des réformes mineures. En outre, le président a appelé les Houthis à s'asseoir à la table des négociations et ont invité leurs représentants à se joindre à leur " gouvernement d'union “.
De 2004 à 2010, la tribu Houthi, qui lutte pour leurs droits au Yémen depuis 1980, a été la cible de la guerre de l'ancien dictateur Ali Abdullah Saleh (1978-2011), et reste régime réprimée par les autorités actuelles du pays arabe.
L'influence de l'Arabie saoudite sur le gouvernement yéménite et attaques menées contre les Houthis Riad, selon les analystes, sont quelques-unes des principales raisons pour lesquelles le mouvement a mené cette enquête.